La Femme mystifiée

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Date de parution 7 mars 2019 | Archivage 10 avr. 2019

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Résumé

Événement ! La Femme mystifiée, le livre qui a changé la vie des femmes, est pour la première fois réédité depuis sa parution en France en 1964, dans la traduction originale de celle qui n’était pas encore madame la ministre Yvette Roudy.

Quand il paraît aux États-Unis en 1963, La Femme mystifiée fait l’effet d'une bombe. 

Dans cet essai passionnant, fruit d’innombrables entretiens et d’une longue et minutieuse enquête, la journaliste féministe Betty Friedan met des mots sur l’indicible malaise féminin : loin de la plénitude de la femme au foyer célébrée par l’American Way of Life, la femme noie ses frustrations, intellectuelles, culturelles, sexuelles, dans l’alcool et les psychotropes, réduite au rôle de procréatrice silencieuse par un système patriarcal sournoisement oppressant, coupable d’être malheureuse dans une société qui prétend tout faire pour la combler.

Plus de cinquante ans plus tard, la voix de Betty Friedan résonne toujours. Une lecture essentielle pour mesurer le chemin parcouru et comprendre les enjeux de notre époque. Le combat n’est pas terminé !


Betty Friedan

Fille d’immigrés russes juifs, Betty Goldstein Friedan est née en 1921 dans l’Illinois. Diplômée du Smith College, elle met en veille sa carrière de journaliste pour épouser un producteur de théâtre, Carl Friedan, et élever leurs trois enfants, avant de divorcer en 1969. Marquée par les récits de ses anciennes camarades d’université lors de leurs réunions, elle s’étonne du malaise des femmes au foyer dans l’Amérique prospère d’après-guerre. De ces entretiens ainsi que de ses nombreuses recherches naît La Femme mystifiée en 1963 – en 1964 en France, dans une traduction d’Yvette Roudy – un best-seller immédiat toujours vendu et étudié aux États-Unis et fréquemment cité dans la pop culture. Dès lors, Betty Friedan s’impose comme l’égérie de la deuxième vague féministe. Elle crée l’association NOW, National Organization for Women, qui joue un rôle primordial sur la scène politique et culturelle des années 1960-1970. Tout au long de son parcours, Betty Friedan a prôné un féminisme modéré, visant une plus grande égalité des sexes (notamment sur le plan salarial) et des droits accrus pour les femmes tels que le droit à l’avortement, tout en déplorant « les dérives qui conduisent à une hostilité aux hommes ». Critiquée un temps pour les valeurs bourgeoises dont son œuvre serait imprégnée, Betty Friedan n’en demeure pas moins une figure de proue du féminisme moderne. Infatigable militante présente à toutes les grandes conférences sur les droits des femmes, elle s’est éteinte en 2006, victime d’une crise cardiaque.


Yvette Roudy

Yvette Roudy est née le 10 avril 1929 en Gironde, dans un milieu ouvrier, et se marie en 1951. Elle entre très jeune dans la vie active puis fait un séjour à Glasgow de 1951 à 1954. Ces trois années écossaises lui permettent, entre autres, de perfectionner son anglais. À son retour en France, elle croise la route de Colette Audry, femme de lettres et dramaturge française, et traduit à sa demande La Femme mystifiée de Betty Friedan, qui a créé l’événement lors de sa parution aux États-Unis. Yvette Roudy est également la traductrice de Ma vie d’Eleanor Roosevelt (Denoël Gonthier, 1965) et de La Place des femmes dans un monde d’hommes d’Elizabeth Janeway (Denoël Gonthier, 1972). C’est aussi Colette Audry qui l’introduit dans le Mouvement démocratique féminin. Là, elle rencontre Marie-Thérèse Eyquem, qui la présente à François Mitterrand, une rencontre déterminante dans son parcours. En 1979, Yvette Roudy est élue députée au Parlement européen, sur les listes du Parti socialiste. Elle y fonde la Commission des droits des femmes. De 1981 à 1986, elle est ministre des Droits de la femme sous Mitterrand : c’est elle qui persuade le président de fêter la Journée internationale des femmes et fait voter la loi sur le remboursement de l’IVG. Elle est aussi à l’origine de la loi pour l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Yvette Roudy est ensuite députée du Calvados et maire de Lisieux (1989-2001). Féministe convaincue et signataire du Manifeste des 343, créatrice de la Fondation Yvette Roudy dédiée à la cause des femmes, elle est par ailleurs l’auteure de plusieurs livres, dont La Femme en marge (Flammarion, 1982) et Allez les femmes. Une brève histoire du PSAllez les femmes. Une brève histoire du PS, et de quelques absentes (éditions Le Bord de l’eau, 2005).

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Ils recommandent !

« Si les droits des femmes sont fragiles, c’est parce qu’ils sont récents et qu’un recul est toujours possible. Il suffit de peu. Il suffit d’un changement politique – comme le disait Simone de Beauvoir. Il faut que les femmes soient attentives à la consolidation de leurs droits. Le sont-elles ? Voire… » Yvette Roudy, extrait de la préface

« Si les droits des femmes sont fragiles, c’est parce qu’ils sont récents et qu’un recul est toujours possible. Il suffit de peu. Il suffit d’un changement politique – comme le disait Simone de...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714479976
PRIX 22,50 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

"Souvent, il suffit qu'une femme ait commencé à percer à jour les duperies de la mystique de la femme, qu'elle ait compris que ni son mari , ni ses enfants, ni tout le confort, ni la vie sexuelle, ni le fait d'être comme les autres femmes ne lui permettront d'être elle-même pour trouver la solution bien plus  aisément qu'elle n'osait l'espérer."

 Voilà longtemps que j'avais envie de lire ce classique de la littérature féministe, ce pavé de 560 pages, extrêmement documenté, nourri de témoignages variés, qui analyse avec méthode  la manière dont les femmes, après la Seconde Guerre Mondiale, aux États-Unis (mais, on a envie d'ajouter, pas que dans ce pays), ont été plus ou moins insidieusement incitées à abréger leurs études pour ne plus croire qu'aux valeurs familiales.
Se marier jeune, faire des enfants, et seconder leur époux, tel était l'unique horizon que la culture patriarcale, via les magazines féminins, mais aussi les sociologues, psychanalystes et autres spécialistes parfois autoproclamés, réservaient aux femmes, faisant fi de leur intelligence .
Évidemment, cette situation ne pouvait générer que des frustrations, se manifestant par un mal être diffus.
Paru pour la première fois en France en 1964 et traduit par celle qui allait devenir ministre, Yvette Roudy, La femme mystifiée permet d'évaluer le chemin parcouru mais aussi, tout ce qui reste encore à faire pour dégager la femme des stéréotypes dans laquelle on veut toujours l’enfermer.

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Un essai féministe aussi glaçant que passionnant, une riche découverte.

Publié en 1963 aux Etats-Unis, La Femme mystifiée met en lumière le recul des droits des femmes au sortir de la Seconde Guerre mondiale au sein de la première puissance mondiale.
Un recul trop méconnu en France, un pan de l'histoire récente pourtant capital pour notre compréhension du patriarcat et de ses conséquences dramatiques sur la société.
Alors qu'une première vague de féministes s'était levée pour l'obtention de droits nouveaux et l'égalité des sexes à la fin du XIXe siècle, permettant aux femmes l'accès à l'emploi et aux études supérieures, la fin de la guerre de 39 a poussé presque toutes les américaines à redevenir ménagères (jusqu'aux années 60).

La journaliste Betty Friedan, après d'innombrables entretiens avec des spécialistes (sociologues, psychologues, journalistes, publicistes, ...) et une enquête approfondie, illustre, témoignages et exemples à l'appui, la manipulation dont ont été victimes les femmes et leur douloureuse prise de conscience. Le lecteur découvre alors la grande perversité de la stratégie de rabaissement de la femme mise en place, n'ayant souvent comme motivation que la sécurité du statut co et/ou le profit financier.
Les interviews de femmes sont poignantes, témoignant d'un mal-être, d'une perte de sens et de l'ennui ressenti par chacune dans son rôle de simple femme au foyer.
Les femmes ont été poussé à sacrifier leur possibilités, leur personnalité, leur humanité. Et ce livre montre bien à quel prix.

Un ouvrage incontournable, engagé et toujours d'actualité. Une incitation à l'engagement et à l'instruction, un livre de développement humain.

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