Versus

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Date de parution 4 déc. 2018 | Archivage 3 janv. 2019

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Résumé

Entrez dans la tête d’un tueur en série…

Achille n’est pas un assassin, c’est un « artiste » – d’ailleurs la presse l’a surnommé ainsi. Son problème est simplement que les autres, à commencer par ses victimes, ne comprennent pas son art… Une fois ses « œuvres » achevées, il rentre chez lui, à Nice, auprès de la douce Claire avec qui il partage sa vie, et retrouve son quotidien d’homme ordinaire.

Lorsqu’il découvre un beau jour dans les journaux qu’on lui attribue à tort une nouvelle victime, l’Artiste comprend qu’un autre tueur connaît son modus operandi et a décidé de l’imiter. Furieux et paranoïaque, l’assassin se fait enquêteur pour retrouver son double criminel dans un jeu du chat et de la souris qui n’a de jeu que le nom.

Tueur en série contre tueur en série, qui est la proie de l’autre et qui l’emportera ?

Édition révisée : Cette édition de Versus comprend des révisions éditoriales.

Entrez dans la tête d’un tueur en série…

Achille n’est pas un assassin, c’est un « artiste » – d’ailleurs la presse l’a surnommé ainsi. Son problème est simplement que les autres, à commencer par ses...


Note de l'éditeur

Auteur au nom imprononçable, originaire du sud de la France et vivant actuellement près de La Rochelle, Luca Tahtieazym a publié huit romans à ce jour. Jonglant avec les genres et les styles, inspiré par Steinbeck, Ellroy, Dard ou Stephen King, il apporte un soin particulier aux intrigues de ses livres, s'efforçant de proposer des histoires originales et des personnages tourmentés et attachants.

Tahtieazym a remporté le concours des Plumes francophones 2017 avec son roman Versus.

Auteur au nom imprononçable, originaire du sud de la France et vivant actuellement près de La Rochelle, Luca Tahtieazym a publié huit romans à ce jour. Jonglant avec les genres et les styles, inspiré...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782919803774
PRIX 9,99 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Dans Versus, le personnage principal est central et il faut un caractère et un charisme fort pour qu'il soit intéressant. Luca Tahtieazym a bien compris cela et a créé un très fort personnage de tueur en série. J'ai beaucoup aimé l'intrigue, très originale, et c'est d'ailleurs elle qui m'a attirée vers ce roman qui m'a fait découvrir l'auteur. Versus, auto-édité en 2017, est réédité en décembre 2018.

J'ai beaucoup aimé l'avancée de l'intrigue, des événements et rebondissements qui ponctuent le thriller. J'ai malheureusement bien compris la fin très rapidement dans le roman. Pour autant, je n'ai pas eu moins de plaisir à suivre l'aventure de l'Artiste. Par contre, le twist vraiment final ne me paraît pas du tout crédible mais je ne peux pas en dire plus afin de ne pas spoiler !

Au final, j'ai tout de même bien apprécié le roman malgré ce léger manque de crédibilité dans la toute fin. J'aime découvrir de nouveaux talents et je vais sûrement replonger dans l'univers de l'auteur à l'avenir.

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Alerte coup de cœur !!!

Voilà un livre qui sort des sentiers battus. De part la narration déjà. En effet, c’est le tueur, Achille, qui nous parle ; en se confiant au lecteur, il nous livre ses états d’âme. Ce tueur est atypique puisqu’il se sert du corps de ses victimes comme d’une toile vierge qu’il dessine avec Patrocle, son couteau. Il est un artiste. Il choisit ses victimes avec attention. Une ville, un support, une œuvre. Il nomme ses victimes « support », il les déshumanise totalement mais malgré tout il a un énorme respect envers elles.

J’ai trouvé Achille très sympathique (oui, oui, c’est un tueur, mais un tueur sympa). Sa manière d’énoncer des citations en latin pour se détendre est amusante. D’ailleurs ça nous détend aussi…Parce qu’il nous parle quand même en tant que futurs « supports ». On s’attend donc à le voir débouler d’un instant à l’autre au coin de la rue.

Claire, sa compagne, lui permet de donner le change et l’illusion de la normalité. Elle est son refuge. Mais il ne se considère pas du tout comme un dérangé, bien au contraire. C’est la société qui est incapable de comprendre son œuvre.

C’est très psychologique. On suit les raisonnements et les réflexions d’Achille, on visite les coins les plus sombres de son esprit tordu (mais chut, n’allez pas le lui répéter, ça pourrait le mettre en colère !). Ce roman est un peu dans le style de Paul Cleave et son « employé modèle » et j’adore ! Le thème est bien exploité, je me suis régalée. Achille nous livre le récit de son enfance, ses traumatismes, ses premières déviances. On comprend le cheminement de ses pensées et l’aboutissement au passage à l’acte. L’immersion de ce tueur sous forme de journal intime, de confession, nous met mal à l’aise et ménage le suspense jusqu’au bout.

Le lien avec « Homère et l’Odyssée » est intéressant et apporte une touche de fantaisie. L’écriture de Luca est fine, vive et très poétique malgré les horreurs décrites.

La fin est déroutante, je ne l’avais pas vue venir. Et ça, c’est parfait ! Elle a juste été amenée de manière un peu trop rapide.

Un récit qui se déguste de la première à la dernière ligne, savoureux à souhait !

Précisons que ce roman a obtenu le prix de Plume francophones en 2017.

Je remercie Luca et NetGalley pour cette lecture.

#NetGalleyFrance #versus

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Mon ressenti : J’ai récemment lu le dernier sorti de Luca Tahtieazym « Hier Encore » que j’avais beaucoup aimé et qui m’avait donné l’envie de poursuivre la découverte de l’auteur.
J’ai donc choisi de continuer avec Versus qui est réédité le 4/12/18 (révisions éditoriales). Il était préalablement sorti le 1/05/17 et a reçu le prix 2017 Plume Francophone. C’est un coup de cœur pour moi !
On entre dans l’intimité d’Achille, un tueur en série qui utilise le corps des femmes comme support pour l’expression de son art. Mais un jour, il lit dans le journal qu’un meurtre lui est attribué, alors qu’il ne l’a pas commis, et ceci avec une précision de copie parfaite… Ca ne va pas lui plaire du tout !!
Tout dans ce Thriller est original : la mise en scène de la mort, la façon qu’Achille a de s’exprimer directement à nous : potentiels futurs supports de son œuvre, le lien avec l’Iliade d’Homère… Il nous explique tout et on suit son récit avec beaucoup d’intérêt… J’avoue même avoir ressenti de l’empathie… C’est vous dire si l’auteur est doué !!
Le récit se déroule de façon chronologique entre 1986 et 1987. Cela nous est rappelle régulièrement puisque l’auteur ajoute régulièrement des éléments du contexte de l’époque, on y croise peu de personnages mais ils sont très bien décrits, et on sent que toute l’attention du récit nous revient entièrement : proie potentielle.
Le personnage est quelqu’un d’intelligent et on le sent parfaitement dans son discours. Les tournures de phrases et le vocabulaire employés permettent de rehausser le genre littéraire pour lequel on a l’habitude d’avoir un style beaucoup plus simple.
Vous l’aurez compris, je suis désormais Fan de Luca Tahtieazym. Si vous aimez les thrillers bien écrits et les récits de sérials killer originaux, Foncez !
Citation : « - Françoise, ce sera bientôt fini. Je voulais que vous sachiez que je ne suis pas un monstre et que vous n’avez rien fait de mal pour vous retrouver dans cette situation. Je vous en prie, ne culpabilisez pas. Je ne vais pas vous faire souffrir. Tout va aller très vite. Je suis désolé pour votre tête. Vous devez avoir un peu mal, non ? J’ai du vous assommer mais je le regrette, croyez moi. »
« Je vous ai déjà dit, à vous qui lisez ces lignes, que vous seriez peut-être la toile qui recevrait mes prochains coups de lame, mais je ne vous connais pas et je ne sais pas si vous êtes apte. »
Mots clefs : Art / Support / Copie / Meurtre / Serial Killer

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Si vous voulez plonger dans la vie d’un tueur, artiste à ses heures, qui a érigé ses meurtres en art et ses victimes en supports, comme un peintre prend pour support une toile, Versus est fait pour vous, pour nous, pour moi !
Une intrigue atypique, avec une trame déstabilisante à souhait.
Les choses se mettent en place, peu à peu, mais sans longueurs, peu de personnages, mais être dans la tête du tueur, donne une impression de huis-clos et le syndrome de Stockholm, n’est pas loin…
Il déteste la bêtise, le racisme, la médiocrité… Il déteste la bêtise, le racisme, la médiocrité… Qui n’aimerait pas un homme tel que lui ?
Il a décidé d’ériger la perfection en art ! L’art de tuer, l’art de brouiller les pistes, l’art de s’adresser à nous, simples lecteurs, comme témoins de sa qualité d’être supérieur….
L’auteur a une écriture nerveuse, point de fioritures qui pourraient faire perdre le fil ou perdre de vue ce personnage complètement barré, mais dont la normalité transpire…
Plus on avance et moins on a envie de lâcher sa lecture, pour ne pas perdre le contact avec notre tueur !
Le rythme va crescendo avec un final que l’on ne voit pas venir !Cette fin est à l’image de ce tueur, à part…
Un thriller psychologique d’une très bonne qualité.
L’auteur apporte un soin particulier à son écriture, on sent que ce livre a été lu et relu pour que le lecteur se love entre les lignes dans les bras d’un tueur sans avoir à relever les éventuels défauts…

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Tout d’abord un grand merci à Netgalley et Amazon Publishing pour ce partenariat très apprécié qui m’a permis de découvrir un nouvel auteur.

Achille est représentant de commerce, il parcourt la France et parfois les pays limitrophes, ses affaires sont florissantes, il a beaucoup d’argent et aime vivre dans un luxe certain. Mais surtout il se considère comme un artiste. Toutefois un artiste d’un genre particulier qui dessine sur le corps des femmes avec son couteau nommé Patrocle. Il vient de commettre son septième meurtre à Lille, mais la police ne lui en attribue que cinq. Il se sent apaisé pour plusieurs mois et reprend sa vie normale de commercial à Nice avec sa compagne Claire.

Cinq mois après, il se rend à Strasbourg pour ses affaires. Un autre meurtre a lieu à Montpellier, que la police lui attribue, ce qui l’amuse car il pense que l’imitateur sera vite démasqué. A son retour, un de ses amis perdus de vue depuis plus de dix ans passe lui rendre visite, il revient de Montpellier et ne parle que du meurtre qui vient d’avoir lieu, ce qui énerve Achille même s’il n’en montre rien. Contrairement à son attente, les autorités confirment que l’Artiste, comme le surnomme la presse, est bien l’auteur du dernier crime, les empreintes de chaussures et l’arme du crime sont les mêmes. Achille en est complètement déstabilisé et se lance dans une enquête pour démasquer le faussaire, qu’il surnomme Hector en référence à Homère et à la guerre de Troie. Il ira de fausses pistes en impasses jusqu’à la conclusion totalement inattendue.

Durant tout le livre, on est dans la tête d’Achille qui se considère comme un être supérieur et méprise le reste de l’humanité. C’est un tueur violent qui se complaît dans les descriptions de ses meurtres, y compris ceux de chatons commis dans son enfance, ce qui fait quand même assez cliché sur les tueurs en série. La police est complètement ridiculisée à travers l’inspecteur Jacques Lambert, un ivrogne lamentable et peu vraisemblable. Là aussi un énorme cliché sur le flic alcoolique, tellement cliché qu’on ne croit pas à un tel personnage. La construction du livre est intéressante, l’auteur nous mène en bateau et on n’a aucun soupçon sur l’identité d’Hector avant la révélation finale, l’action ne s’arrête jamais. Il se dégage toutefois une impression de malaise de ce livre car Achille réussit à gagner la partie, donnant l’impression que sa vision totalement amorale et immorale triomphe sur la société. Un thriller très violent au final et sans happy end.
#Versus #NetGalleyFrance

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Un avis en demie teinte sur ce roman car j'ai beaucoup aimé l'histoire que j'ai trouvée originale et bien mise en scène.
J'ai également beaucoup aimé le parti pris de la narration qui nous emporte dans la tête du tueur et qui nous dévoile ses pensées les plus profondes.
J'ai aimé aussi que ce soit le tueur qui mène l'enquête sur son usurpateur car on le sent vraiment concerné par ce plagiat.
Le personnage d'Achille en revanche ne m'a pas particulièrement plu mais je reconnais qu’il a du caractère et une présence très forte. C'est un personnage qui ne s'oublie pas facilement.
Voici donc les points très positifs du roman et rien que pour ceux-là il vaut la peine d'être lu.
Ce que j'ai beaucoup moins aimé c'est d'avoir deviné trop vite le coupable et je dois avouer que je n'ai pas non plus accroché à l'écriture de l'auteur.
J'ai trouvé qu'il y avait trop de descriptions, trop de longueurs et un véritable manque de rythme qui m'a souvent ennuyée.

Un roman en demie teinte qui vaut le coup par son histoire originale et prenante mais qui, pour moi en tous cas, souffre de longueurs et d'un manque de rythme... A vous de vous faire votre idée maintenant.

#Versus #NetGalleyFrance

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Premier livre que je lis de Luca Tahtieazym avec Versus et je ressors déçue.

Dans ce livre, on est dans la tête d'Achille, tueur en série, surnommé l'artiste par la presse, qui se croit supérieur à tout le monde, orgueilleux, calculateur.... Après ces meurtres il retrouve sa vie de VRP, auprès de Claire sa compagne. Mais un jour, un copycat reproduit son mode opératoire dans un meurtre à Montpellier et il décide de trouver le coupable lui même.

Le suspense est peu présent, le style est ennuyant et je me suis forcée pour aller à la fin du roman. Achille imbu de lui même est peu intéressant. Beaucoup de cliché sur le commissaire de police par exemple m'ont déplu....
Perso j'avais deviné assez vite qui pouvait être le coupable mais dans ce roman il manque surtout de rythme pour maintenir en haleine et même les scènes de meurtres sont fades.

Merci quand même à #Versus #NetGalleyFrance

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Quelle originalité, j'ai vraiment adoré ce roman. Tout d'abord, le fait que le tueur s'adresse directement à nous lecteurs, est un style qui d'habitude me gêne et bien là, j'ai adoré, l'auteur a réussit à me séduire par un style que je repousse normalement.
Nous suivons l'histoire d'Achille, qui nous raconte sa vie de tueur, ses passages à l'acte, la façon dont il s'y prend pour réussir à passer aux travers des mailles du filet, son quotidien, son travail, sa vie amoureuse... Bref tout se qui fait sa vie.
Il est imbu de sa personne et ne supporte pas la médiocrité, le laisser-aller mais surtout le plagiat, car voilà qu'un meurtre est commis à Montpellier et que la police pense qu'il s'agit de lui.
Achille va lui aussi se mettre à enquêter pour comprendre qui a voulu prendre sa place et surtout son rôle d'artiste, car c'est ainsi que la presse et la police le surnomme.
Dans la première moitié du livre, Achille va nous expliquer qui il est et dans la seconde moitié, nous allons le suivre pour découvrir qui a voulu le copier.
Je recommande volontiers ce livre, qui se lit vraiment très bien et qui m'a fait passer un agréable moment de lecture.

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Versus n'aurait pu être qu'une classique enquête sur un tueur en série. Classique, vraiment ? Eh bien non !!! Parce que Luca Tahtieazym a décidé de nous faire suivre Achille, VRP de son métier, mais avant tout tueur en série, parti en chasse contre son imitateur. Et c'est la grande originalité du roman, de suivre le point de vue du tueur, de nous plonger dans ses pensées et de le voir douter face à celui qui a oser l'imiter, que dis-je, le défier. Parce qu'Achille est très imbu de lui-même. Et dans son récit, écrit à la première personne, transparaît toute l'admiration qu'il a envers lui même. Il a un physique de rêve, un job en or, une compagne charmante et surtout bien obéissante. Alors cet imitateur va être le grain de sable dans sa vie bien réglée.
On a ici un très bon roman avec une écriture fluide qui nous entraine de page en page, jusqu'au final, inattendu.
Merci à Netgalley et Amazon Publishing, de m'avoir permis de découvrir ce livre.

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Merci à NetGalley et Amazon Publishing pour la lecture de ce bon thriller.Achille ,un commercial itinérant profite de ses déplacements pour exercer son art, la peinture sur corps .Seul bémol ,son pinceau est un couteau qu'il dénomme Patrocle et son support,des femmes pas vraiment consentantes.Il n'est pas inquiété et ,après chaque meurtre,rentre tranquillement chez lui auprès de sa femme jusqu'au jour où un meurtre survient avec le même mode opératoire.Agacé,il décide de retrouver le faussaire.

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J ai terminé Versus de Luca Tahtieazym que j'ai trouvé originale et déroutante. On est plongé dans la tête d'un tueur en série, un monsieur tout le monde pour qui tuer est un art. Il nous entraîne dans son délire en parlant de meurtre avec une facilité déconcertante comme si on prenait le the.
J'ai apprécié ma lecture car différente de ce que j'ai l habitude de lire. Ça change de se trouver de l'autre côté de la barrière.
Une lecture spéciale qui m'a fait souvent sourire tant je trouvais le personnage timbré.
Le concept et le développement du personnage sont assez intéressants. J'ai beaucoup aimé la construction de l'intrigue qui joue sur un tête à tête entre le meurtrier et le lecteur à travers ses jeux de mots, ces refexions, ce qui donne le sentiment d'être à ses côtés.

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Achille est représentant de commerce. A l’occasion, il est également l’Artiste, celui qui dessine avec la lame de son poignard de belles reproductions de monuments historiques sur le ventre des femmes qu’il vient d’égorger.
Racontée à la première personne, cette histoire de psychopathe mythomane (bien sûr, il se prend pour son surnom et non pour un tueur) est un peu légère voire parfois comique tant le personnage devient ridicule au fil des pages. En effet, victime d’un imitateur, il se met à sa poursuite, vexé comme un pou et un peu inquiet aussi pour son avenir.
Bref, un pseudo-thriller qui ne fait pas de mal mais ne sert pas à grand-chose.

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Commencez Versus et vous plongerez dans une expérience bien particulière… Ici, il n’est pas question d’assassin pourchassé par une équipe de police mais plutôt d’un tueur en série à la chasse d’un imitateur beaucoup trop zélé. Nous voilà alors plongés dans l’esprit d’Achille, « l’Artiste » bien incompris étant donné qu’il prend pour toiles des corps humains et qu’il les peint de leur sang en les égorgeant.

Oui, Achille aime l’art sulfureux mais il aime surtout l’art millimétré à la recherche constante de la perfection. Alors, quand un autre tueur reprend son modus operandi et que la presse croît en un nouveau coup de l’Artiste, Achille ne peut rester caché sans rechercher celui qui l’imite. Commence une chasse à l’homme sans que l’on sache qui du chasseur ou de la proie est le plus dangereux.

Si on ne sait encore rien du fossaire criminel, on découvre tout de même au fil des pages la psychologie de l’Artiste. Celui-ci parle directement au lecteur et va créer un sorte de promiscuité inquiétante avec lui comme s’il pouvait d’un mouvement passer de la fiction au réel en traversant le texte. On est d’autant plus craintif lorsqu’on le suit dans son quotidien. Ce n’est pas un homme solitaire, isolé du monde ou en proie à des relations conflictuelles avec ses parents qui l’auraient poussé à devenir un sociopathe. Après son travail achevé au côté de sa nouvelle victime, Achille, lui, retourne tranquillement auprès de sa femme au sein d’un quotidien bien ordinaire. La normalité de cet homme en apparence est d’autant plus effrayante. Qui pourrait croire en la culpabilité d’Achille ?

Versus nous en fait voir de toutes les couleurs avec un narrateur menaçant qui va tout entreprendre afin de mettre la main sur cet imposteur. Le rythme est soutenu et réussit à rester calibré entre des moments d’introspection et de réflexions d’Achille et des scènes d’action et d’investigation. On est totalement pris dans l’histoire de ce meurtrier blessé et déchaîné à l’idée qu’on puisse confondre son travail minutieux avec un autre. On rentre dans une histoire du genre de l’arroseur arrosé qui promet de finir mal pour les protagonistes. Je remercie NetGalley et Amazon Publishing pour ce thriller haletant et soutenu.

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Autre roman reçu (via net galley) par Amazon Publishing France : le roman Versus de Luca Tahtieazym.
Venez avec moi... et entrez dans la tête d’un tueur en série…
Achille n’est pas un assassin, c’est un « artiste » – d’ailleurs la presse l’a surnommé ainsi. Son problème est simplement que les autres, à commencer par ses victimes, ne comprennent pas son art…
Une fois ses « œuvres » achevées, il rentre chez lui, à Nice, auprès de la douce Claire avec qui il partage sa vie, et retrouve son quotidien d’homme ordinaire. Quand il découvre un beau jour dans les journaux qu’on lui attribue à tort une nouvelle victime, l’Artiste comprend qu’un autre tueur connaît son modus operandi et a décidé de l’imiter. Il enquête pour découvrir qui est ce malotru...
Tueur en série contre tueur en série, qui est la proie de l’autre et qui l’emportera ?
Versus de Luca Tahtieazym est un thriller intéressant qui nous met dans la tête d'un tueur en série. Là encore, ce n'est pas une énorme surprise pour moi car ce n'est pas du tout la première fois que je lis un roman en étant dans la tête d'un psychopathe. Ce genre de roman commence à devenir habituel.
Ce qui est intéressant ici c'est la personnalité d'Achille car il se défini comme un artiste incompris, dont l'art est... le meurtre ! Il est paranoïaque, imbu de sa personne, et je ne l'ai pas trouvé très sympathique. Il est limite caricatural par moment, je trouve qu'il en fait trop. Vous l'aurez compris, je n'ai pas vraiment accroché avec le personnage !
J'ai trouvé ça intéressant qu'il enquête sur les traces de son copycat, il y a des passages qui sont très réussis et j'ai apprécié le final.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas totalement été convaincue par ce roman toutefois je ne regrette pas ma lecture.
Ma note : 3.5 étoiles

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Arhggg…. Je viens de découvrir qu’il s’agissait d’un triptyque, zut de chez zut !!... J’aurais dû commencer par « l’ombre » puis « le roman inachevé ». Est-ce grave docteur ?? Apparemment non, puisque je n’ai pas été gênée plus que ça dans ma lecture et qu’il s’agit de romans différents avec un fil rouge…. Je pourrai donc le récupérer dans le désordre… pas de stress.

Ici, le récit se fait à la première personne du singulier et cette personne est l'assassin en personne ! Original… oui, mais j’ai déjà lu un autre thriller similaire, où nous étions dans la tête du psychopathe directement. Donc, quoi de plus ?

C’est la façon d’aborder les choses qui fait la différence:

D’une part dans une première partie nous voyons comment le personnage principal se perçoit lui-même, comment il opère et pourquoi. Dans une deuxième partie, le chasseur se retrouve à traquer un imitateur et donc à mener l’enquête.

En nous prenant à témoin de son "œuvre"[car Monsieur est "Artiste"!], le meurtrier tisse sa toile autour du lecteur, le charme et cherche à le subjuguer. Il le « baratine », n’oublions pas que c’est un VRP... c’est moi le plus beau, le meilleur, le plus malin, l’incompris etc… il s’écoute parler surtout et ne tarit pas d’éloges à son égard… on peut voir son égo surdimensionné s'étaler sur toutes les pages. Il tue avec « style », avec panache...
Il se délecte d'embrouiller la police (qui n'est pas très fine sur ce coup, il faut bien le dire). Il explique qu'il est « magnanime », il ne torture pas pour le plaisir, la mise à mort est rapide. C’est juste une étape obligatoire à l’expression de son art. Le but n’est pas le meurtre en lui-même mais le « support »…. Sauf que le support est … humain !

On remarquera que le personnage fait de constantes références à la tragédie et la mythologie grecque. Lui, c’est Achille, il est accompagné de son ami intime, son fidèle Patrocle, il a sa douce Briséis, origine de sa célèbre fureur immortalisée dans l’Iliade. Le copycat sera Hector (le meilleur des Troyens qu’affrontera Achille)… Et, tout le monde sait, qu’Achille a son « talon » (puisqu’il a choisi une vie courte, mais glorieuse)… sa faiblesse. Quelle sera la sienne ?

Je referme ici la parenthèse mythologique non sans souligner qu’Achille est généralement décrit comme « beau, valeureux, champion d'une morale orgueilleuse de l'honneur, il incarne « l'idéal moral du parfait chevalier homérique ». C’est un héros (source Wiki)…

On constate, que c’est exactement la façon dont se voit et se décrit notre « Achille », intelligent, brillant etc…

Dans la deuxième partie, l’image se fissure, se craquèle, « superman » deviendrait-il un plouc, un lâche ? Assailli de doutes, plus sûr du tout de lui-même, il entame une sévère remise en question et va accumuler les erreurs à répétitions.

Effectivement, on s’aperçoit que lorsqu’il ne planifie plus, qu’il ne prévoit plus tout à l’avance, il devient brouillon, il se perd, s’égare, se trompe, il perd le contrôle et n’est pas capable d’improvisation. Il en est presque attendrissant puisqu’il devient un tant soit peu « humain », quelconque, banal en somme, si ce n’est qu’il sème la mort derrière lui comme le Petit Poucet des cailloux… l’impulsivité annihile totalement son raisonnement. On voit la cata arriver !

Pour la fin, personnellement, prise par les descriptions des états d’âme d’Achille je ne l’ai pas cherché et donc pas vu venir… une surprise donc et pour le « super twist » final, ben par contre bof… ça laisse une fin ouverte (une suite peut-être ?)

En tous cas le style m’a séduite. J’ai relevé l’emploi de mots peu usité (heureusement que ma liseuse a un dictionnaire intégré !!), la référence à la mythologie m’a bien plu aussi. Je trouve le tout assez réussi et je vais continuer ma découverte de l’auteur avec ses autres publications. Il a « gagné » une addict !

Une mention spéciale pour la très esthétique première de couverture (la noire avec Patrocle) par contre j’en ai trouvé une autre aussi dans les tons rouges, moins ambiguë et moins parlante… je préfère celle de la réédition.

Merci enfin, aux éditions Amazon Publishing pour cette réédition ainsi que la plateforme NetGalley pour leur confiance.

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