Sous les branches de l'Udala

RENTRÉE LITTÉRAIRE 2018

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Date de parution 23 août 2018 | Archivage 3 oct. 2018

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Résumé

Ijeoma tombe amoureuse d’Amina. Mais nous sommes au Biafra, en 1970, la guerre civile fait rage, torturant les esprits et les corps, et deux femmes qui s’aiment sont criminelles. Nommé pour de nombreux prix littéraires, un roman d’apprentissage impressionnant qui dénonce la violence et la barbarie que nous subissons tous, par-delà les époques et les frontières. 

Ijeoma a onze ans lorsque la guerre civile éclate au cœur de la jeune république du Nigeria. Son père est mort et sa mère, aussi abattue qu’impuissante, lui demande de partir quelques temps et d’aller vivre à Nweni, un village voisin. Hébergée par un professeur de grammaire et son épouse, Ijeoma rencontre Amina, une jeune orpheline. Et les fillettes tombent amoureuses. Tout simplement.Mais au Biafra, dans les années 1970, l’homosexualité est un crime.Commence alors le long et douloureux combat d’Ijeoma pour réussir à vivre ses désirs et, surtout, à comprendre qui elle est : il y aura la haine de soi, les efforts pour faire ce que l’on attend d’elle, et, enfin, la puissance des sentiments, envers et contre tous…

Ijeoma tombe amoureuse d’Amina. Mais nous sommes au Biafra, en 1970, la guerre civile fait rage, torturant les esprits et les corps, et deux femmes qui s’aiment sont criminelles. Nommé pour de...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714475954
PRIX 22,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

A l'âge de 12 ans, Ijeoma se découvre homosexuelle.
Mais nous sommes au Nigéria, dans les années 70, où l'homosexualité est réprimée, où elle risque la mort si elle vit son amour au grand jour. C'est une "abomination" selon la bible, la mère d'Ijeoma ne cesse de le lui répéter. Il faut qu'elle retrouve le droit chemin, qu'elle se soumette.

Sous les branches de l'udala est une pépite de cette rentrée littéraire. On est embarqué dès les premières pages dans l'histoire d'Ijeoma, qu'on aimerait tant voir heureuse !
Parviendra-t-elle à vivre son identité ? C'est toute la question de ce fantastique roman.
Soulignons aussi le remarquable travail de traduction de Carine Chichereau, qui n'est pas pour rien dans le plaisir que l'on a à la lecture de ce si beau livre.

Ne le laissez pas se perdre dans les nombreuses parutions prochaines, vous louperiez vraiment quelque chose !

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1970, Nigéria. Ijeoma n'a que 11 ans lorsque éclate la guerre civile. Un événement déjà horrible en soi, mais qui va entraîner une série de drames : son père va mourir, la laissant désemparée avec sa mère. Sa mère qui est incapable de gérer son deuil et de s'occuper de sa fille. Alors, la mère d'Ijeoma prend ses dispositions pour envoyer sa fille vivre dans un village voisin, chez un professeur et son épouse. Là-bas, tentant de se reconstruire entre l'abandon de sa mère et le décès de son père, Ijeoma va rencontrer Amina, une jeune orpheline. Au fur et à mesure que les deux jeunes filles se côtoient, elles vont tomber amoureuses. Mais seulement, dans les années 70 et au Nigéria, l'homosexualité est un crime...
Les années qui suivent vont être spécialement dures. Non seulement elle doit cacher sa nature, cacher ses sentiments pour son amie, mais aussi endurer l'homophobie ambiante : on ne compte plus les fois où une personne a dit des paroles blessantes, ou que des personnes ait été lapidés ou tués à cause de leur sexualité. Et pour se cacher, en grandissant, elle n'ose pas – ou peu – vivre sa sexualité, par peur. Mais doit aussi se « camoufler », et cela veut dire se réfugier dans le travail, à aller prier à l'église ou à accepter des rendez-vous avec des hommes suite à l'insistance de sa mère.
Sous les branches de l'Udala me tentait beaucoup, et c'est la couverture qui m'a sauté aux yeux en premier. Et je dois dire que je ne m'attendais pas du tout au résumé : mais cela m'a donné encore plus envie de me plonger dans cette histoire, que je pressentais très touchante et dramatique. Spoiler alerte : c'est vraiment TRÈS émouvant, du moins pour mon ressenti !
Avec Sous les branches de l'Udala, Chinelo Okparanta a écrit une histoire à plusieurs niveaux : tout d'abord, la relation très compliquée et chaotique qui unit Ijeoma à sa mère ; mais aussi le rapport à la religion et à Dieu ; le féminisme car les personnages de femmes sont primordiaux, qu'elles soient hétéro, gay, ou qu'elles luttent ensembles ou se dressent les unes contre les autres ; la découverte de soi, de son corps, et de la sexualité ; l'histoire d'un pays... Sous les branches de l'Udala est profondément personnel pour Chinelo Okparanta : sa grand-mère a vécu la guerre du Nigeria-Biafra et a été envoyée comme domestique dans une famille. Tout cela a forgé l'enfance de Ijeoma... Mais Chinelo Okparanta a ajouté aussi des morceaux de sa vie, notamment pour ce qui est de la foi et de son rapport à la religion.
Tout cela pour dire que Sous les branches de l'Udala est un livre que je recommande vivement, et une lecture essentielle !

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Je pourrai vous dire simplement que ce roman est à lire pour comprendre ce que signifie être homosexuelle en Afrique, plus précisément au Nigéria, ce que cela signifie être persécutée par tous, y compris dans sa propre famille, non dans l'indifférence générale, mais dans l'approbation générale. Je vous pourrai vous dire aussi que le poids des traditions et des religions est plus lourd que celui de l'amour pour son enfant. Je pourrai vous dire simplement cela, ce serait totalement oublié que ce livre est un objet littéraire, qu'il nous raconte une histoire d'amour, et l'amour n'a pas d'âge. Je vous dirai que cette histoire nous est racontée par Ijeoma, de son enfance à l'âge adulte. Elle n'est pas naïve, la petit Ijeoma, elle comprend bien tout ce qui ne se passe pas bien, dès son enfance. Au Nigéria, c'est la guerre, celle qu'ici l'on a quasiment oublié : celle du Biafra. Elle nous montre aussi une mère qui a cru bien faire pour son enfant, qui a pensé bien faire pour son enfant, et qui en fait, n'en pouvait tout simplement plus de sa condition de veuve dans un pays en guerre, dévastée.
L'histoire pourrait se passer ici, si l'on n'y prend pas garde. L'histoire se passe là-bas, où l'on peut mourir parce que l'on est homosexuel. Alors que l'on n'est simplement amoureux, et que c'est encore moins facile à admettre quand l'on n'a ni modèle, ni repère, quand il n'y a aucune tolérance pour ce qui est avant tout de l'amour. Alors Ijeoma tente, pour garder l'amour de sa mère, pour se faire une place "normale" dans la société, pour ne pas être une victime à son tour, elle tente de rentrer dans le rang, de mener une vie de famille normale, comme beaucoup d'autres femmes dans son cas.
Mon seul regret est que j'aurai aimé passer encore plus de temps en sa compagnie.

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