La Légende des Akakuchiba

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Date de parution 5 oct. 2017 | Archivage 3 nov. 2017

Résumé

Lorsqu’une fillette est retrouvée abandonnée dans la petite ville japonaise de Benimidori en cet été 1943, les villageois sont loin de s’imaginer qu’elle intégrera un jour l’illustre clan Akakuchiba et règnera en matriarche sur cette dynastie d’industriels de l’acier.

C’est sa petite-fille, Toko, qui entreprend bien plus tard de nous raconter le destin hors du commun de sa famille. L’histoire de sa grand-mère, femme dotée d’étonnants dons de voyance, et celle de sa propre mère, chef d’un gang de motardes devenue une célèbre mangaka, dont le succès permettra de sauver la famille du déclin dans un Japon frappé de plein fouet par la crise de l’industrie industrielle.

À travers l’histoire de trois générations de femmes japonaises, Kazuki Sakuraba livre une saga familiale empreinte de réalisme magique, entre tradition et modernité.

Lorsqu’une fillette est retrouvée abandonnée dans la petite ville japonaise de Benimidori en cet été 1943, les villageois sont loin de s’imaginer qu’elle intégrera un jour l’illustre clan Akakuchiba...


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« À l’époque il y avait deux grandes familles au village de Benimidori. Au pays, on les appelait « les Rouges d’en haut », et « les Noirs d’en bas ». L’histoire que je raconte se passe chez « les Rouges d’en haut », dans la vieille famille des Akakuchiba, où ma grand-mère devait plus tard entrer comme épousée et dans laquelle je suis née et j’ai grandi. »

« À l’époque il y avait deux grandes familles au village de Benimidori. Au pays, on les appelait « les Rouges d’en haut », et « les Noirs d’en bas ». L’histoire que je raconte se passe chez « les...


Formats disponibles

FORMAT GF cartonné
ISBN 9782371190696
PRIX 23,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Sur les hauteurs célestes de Benimidori, petite ville au bord de la mer du Japon à quelques centaines de kilomètres à l’ouest de Tokyo, trône l’immense résidence de la famille Akakuchiba. Installés dans cette région du San’in depuis des temps immémoriaux, les ancêtres de cette dynastie mythique sont connus et reconnus pour leur savoir-faire de forgerons. Prenant leur essor après la deuxième guerre mondiale lorsque la sidérurgie se développe à une échelle industrielle, ces maîtres du feu et de l’acier renoncent alors aux bas-fourneaux artisanaux des origines pour construire une énorme usine équipée d’un haut-fourneau. Le développement technologique améliore la productivité et apporte la prospérité, non seulement au clan Akakuchiba, mais à toute la ville, et il n’y a pas de plus grande fierté en ce bas-monde que celle d’être ouvrier aux Aciéries. Et qu’importe si le ciel est plombé en permanence par les fumées noires, et les maisons et les poumons des métallurgistes tapissés de poussières toxiques.
C’est au milieu de cette époque dorée que nous entrons dans la famille Akakuchiba. Toko, la dernière de la lignée, âgée d’une petite trentaine d’années, nous raconte l’histoire de sa grand-mère, de sa mère, et la sienne. Trois femmes très différentes, dont la vie est indissociable de celle des Aciéries. Le destin de la douce Manyo, la grand-mère, tient du conte de fées : abandonnée à l’âge de trois ans par « Ceux des Confins », une tribu montagnarde nomade, elle est adoptée par un brave couple d’ouvriers qui l’élèveront comme leur fille. Dotée d’un don de voyance, pauvre et illettrée (pour son plus grand malheur), elle est cependant choisie par la matriarche des Akakuchiba pour épouser l’héritier de l’empire familial. Celui de la flamboyante et rebelle Kemari, fille de Manyo et mère de Toko, n’est pas moins extraordinaire : cheffe d’un gang de loubardes à moto à l’adolescence, elle deviendra plus tard une célèbre auteure de mangas, dont la réussite financière permettra de maintenir les Aciéries à flot lors du déclin de l’industrie sidérurgique. Quant à Toko, un peu falote et apathique, elle incarne bien sa génération, paumée et désabusée, ne sachant que faire de sa vie, au moment où le haut-fourneau, éteint depuis des années, est sur le point d’être démoli.

Cette saga familiale, entre croyances rituelles et modernité, aux personnages attachants, raconte les difficultés d’adaptation de ceux-ci, tant dans leur vie personnelle et affective que professionnelle, à l’évolution des modes de pensée et de la situation économique du Japon, faites d’allers-retours de l’euphorie au pessimisme, au gré de l’essor industriel et de son déclin, de la bulle immobilière et de son éclatement, de la perception du rôle de la famille, de la femme, des études, du travail.
Malgré quelques longueurs et une troisième partie plus faible (celle sur la vie de Toko), voici une histoire agréable à lire, un brin nostalgique, non dénuée d’humour et teintée d’une sorte de réalisme magique à la japonaise, écrite dans un style fluide, parfois poétique, parfois plus terre à terre. Dépaysement assuré.

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Jolie saga familiale japonaise des lendemains de la Seconde guerre mondiale à nos jours.
La famille Akakuchiba est installée à Benimidori (que je n’ai pas retrouvé sur Maps), dans la province d’Osaka. Elle détient les aciéries de la région qui font d’elle la plus riche et donc la plus respectée.
Sous l’autorité d’un matriarcat bien établi, les aventures des différentes générations seront l’occasion de montrer la distance entre l’évolution du Japon et du reste du monde, le Japon restant très attaché à ses traditions.
Les descriptions sont très visuelles et les métaphores ne se cachent pas. La ville est en escalier, les riches en haut, les pauvres en bas. Et qu’il est pentu le chemin qui mène à la famille Akakuchiba !
Les personnages sont très bien développés, depuis l’origine de leur prénom jusqu’à leurs caractéristiques physiques en passant par leur tempérament parfois très surprenant.
Le lecteur navigue entre croyances et difficiles réalités de l’existence, destins étranges, contes et fléaux des aléas de l’économie mondiale.
Onirique, un peu enfantin, le style emmène doucement le lecteur au cœur des secrets de cette dynastie. On se sent bien, entre Kemari la mangaka et « gros yeux » qui prend des cours de Flamenco.
C’est le premier roman de l’auteur qui est connue au Japon pour ses mangas. Il est vrai que le style a une tonalité graphique, donnant des contours contrastés et détaillés des personnages et des lieux.
Belle surprise que ce roman que je vous conseille.

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Un roman riche. Riche de par l’histoire familiale racontée sur trois générations, riche de par la description précise et fidèle de l’évolution de la société faite, mais aussi riche de par l’enchaînement des événements : on a envie de découvrir quels liens ces trois femmes aux caractères si différents ont pu entretenir entre elles et avec leurs proches.
Article complet : https://comaujapon.wordpress.com/2017/10/21/la-legende-des-akakuchiba/

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Dans la légende des Akakuchiba, l'auteure nous dévoile ici un pan de l'histoire japonaise des années 1950 jusqu'aux années 2000. Alors que le pays fait face peu à peu à la modernité et à la crise économique, il s'adapte bon gré , mal gré , essayant de mêler traditions et modernité. Et c'est au coeur d'une famille singulière que l'on suit cette évolution: la famille Akakuchiba, qui dirige les aciéries du village. La narratrice, Tôko , plus jeune héritière , nous présente donc sa grand-mère et sa mère . Man'yo sa grand-mère, jeune femme adoptée, désignée par Tatsu la matriarche Akakuchiba pour épouser son fils. Cette femme qui ne sait pas lire, dévoile les premières lignes de cette famille singulière. Suivra Kemari sa fille, rebelle dans l'âme mais prête à se sacrifier pour sa famille, en perpétuant le nom et l'héritage, donnant naissance à Tôko ...

D'ailleurs mon personnage préféré est Kemari, alternant entre grosse dure, toujours prête à la bagarre, mais capable de tout pour sa famille. Elle émeut, fait rire, et bouleverse à la fois.

Personnellement, j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette famille, qui au-delà des apparences cache bien des choses. Bloqués entre tradition et modernité, certains s'adaptent, d'autres résistent , et cette contradiction apporte un second souffle au récit qui par moment ,souffre de quelques longueurs ... C'est bien écrit, et étrangement addictif , fluide , enlevé et plaisant.

Une belle découverte pour les amoureux de culture nippone où les amateurs d'histoire de famille.

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C’est la deuxième saga familiale que je lis cette année, et c’est encore une superbe lecture. Je ne suis vraiment pas déçue, d’autant que celle-ci à des qualités que ne possédait pas la précédente.

En effet, La légende des Akakuchiba est un roman relativement plus court (environ 400 pages). Il est donc nettement plus rapide à lire et à suivre. Il y a aussi moins de personnages, mais le récit ne perd pourtant pas en qualité au contraire, on s’attache beaucoup plus vite à ceux qui en font partie.

D’ailleurs, même si j’ai apprécié la plupart des personnages de ce récit, j’ai gardé une réelle préférence pour Man’yo. Est-ce parce que c’est par elle que tout commence et se termine, ou parce qu’elle est finalement le personnage à la fois le plus simple et le plus complexe de cette saga? Difficile à dire, cependant je l’ai trouvé extraordinaire dans sa douceur et dans sa dignité. Elle traverse cette période trouble du Japon avec une placide élégance comme si elle survolait plutôt qu’elle ne vivait les événements.

Et pourtant il s’en passe des choses, car l’auteur a choisi de commencer son récit juste avant la fin de la seconde guerre mondiale en 1943. Étonnement elle n’y fait presque pas allusion, car au fond cela ne concerne pas tellement les personnages. Comme dans la plupart des romans d’auteurs japonais, il reste cette impression d’être dans un monde à part, perdu entre mythe et réalité. La frontière entre les deux est floue est c’est bien à cela que tiens le charme de ce roman. Qu’importe que ce soit vrai ou non comme Toko, nous avons envie d’y croire.

Une belle histoire à mettre entre les mains des amateurs de littérature japonaise sans hésitation.

Mon seul regret est la couverture qui se centre un peu trop sur Kemari. Quoique cette dernière tienne une place importante dans ce récit, je pense vraiment que la véritable héroïne de cette histoire est Man’yo. J’aurai donc plutôt vu une de ces fleurs que les siens déposaient lorsqu’ils emportaient un mort.

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