Quand on n'a que l'humour...

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Date de parution 4 mai 2017 | Archivage 4 mai 2017

Résumé

C’est l’histoire d’un humoriste en pleine gloire, adulé de tous, mais qui pense ne pas le mériter.

Un homme que tout le monde envie et admire, mais que personne ne connaît vraiment.

Un homme blessé qui s’est accroché au rire comme on se cramponne à une bouée de sauvetage.

C’est aussi l’histoire d’un garçon qui aurait voulu un père plus présent.

Un garçon qui a grandi dans l’attente et l’incompréhension.

Un garçon qui a laissé la colère et le ressentiment le dévorer.

C’est une histoire de paillettes et de célébrité, mais, surtout, l’histoire d’un père et d’un fils à qui il aura fallu plus d’une vie pour se trouver.


Amélie Antoine a connu un immense succès avec Fidèle au poste, d’abord sur Internet puis aux éditions Michel Lafon en 2016. Son nouveau roman, Quand on n’a que l’humour…, confirme un talent original et une fine analyse des sentiments humains. 

C’est l’histoire d’un humoriste en pleine gloire, adulé de tous, mais qui pense ne pas le mériter.

Un homme que tout le monde envie et admire, mais que personne ne connaît vraiment.

Un homme blessé...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782749932651
PRIX 18,95 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Un très beau roman.
Les premières pages m'ont semblées longues et déprimantes et puis l'émotion a pris le dessus.

Deux parties pour deux réalités, pour découvrir de multiples facettes d'une seule et même personne.

Un tres beau roman qui a su me tirer des larmes, un roman triste et heureux à la fois.... un roman sur les ravages de l estime de soi, sur l'incompréhension mais aussi sur l'amour...

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J'avais énormément entendu parler d'Amélie Antoine avec son roman Fidèle au poste. Fidèle au poste, je ne l'ai pas encore lu, alors je découvre l'auteure avec Quand on n'a que l'humour, ce livre qui charme dès le résumé lu et qui réserve une réelle belle surprise...

C'est l'histoire d'Edouard Bresson, un humoriste adulé de tous et qui enchaîne les succès. Il est au sommet de sa gloire lorsqu'il fait le Stade de France. C'est l'histoire d'Edouard Bresson qui se cache derrière son humour, derrière cette image qu'il donne à tous, mais qui protège en fait quelqu'un de seul, qui s'est accroché au rire telle une bouée de sauvetage. Edouard, personne ne le connaît en fait vraiment...

Et c'est aussi l'histoire d'Arthur, qui a grandit dans l'attente, qui a grandit en même temps que sa colère et sa rancœur. Un jeune homme qui attendait plus d'un père qui n'était pas autant présent qu'il aurait dû l'être. Edouard et Arthur, deux hommes qui ne se sont pas trouvés, deux hommes pour qui il aurait fallu plus de temps pour qu'ils puissent se retrouver...

Si je m'attendais à une telle histoire en ouvrant Quand on n'a que l'humour... Cette histoire de deux hommes qui se sont ratés, cette histoire de l'amour d'un père pour son fils, et d'un passé qui a totalement bouleversé le destin d'Edouard. Divisé en deux parties, le livre offre une histoire touchante, bouleversante même parfois et offre une multitude d'émotions.

Dès les premières pages, on se retrouve totalement immergé dans l'histoire, l'histoire qui parait presque plus vraie que nature, alors que ce n'est qu'une fiction, tant tout y est juste. Le lecteur est entraîné dans l'histoire d'Edouard, l'alternance des chapitres entre présent et passé reliés par une même phrase à chaque fois m'a particulièrement plu ! On plonge littéralement dans les événements, dans la vie d'Edouard et on comprend ce qui l'a amené à être tel qu'il est aujourd'hui. Le lecteur n'est pas au bout de ses surprises, il alterne entre joie et émotions, entre larmes et rires du début à la fin.

Les deux parties de ce livre sont aussi touchantes l'une que l'autre à leur façon. Edouard qui n'est pas celui que tout le monde croit, qui cache plus d'une blessure et qui se retrouve toujours seul ; et Arthur qui part en quête de la vérité sur son père à travers une véritable chasse au trésor qui révélera bien des secrets. C'est parfois même poignant, douloureux d'être face à tant de ressentiment, on comprend Arthur, mais tout comme on comprend aussi Edouard.

J'ai eu un vrai coup de cœur pour l'écriture d'Amélie Antoine, son écriture si juste et douce qui nous transporte tant dans son histoire sans qu'on s'en aperçoive réellement. L'auteure offre toute une palette de sentiments et d'émotions au fil des pages, tout en passant du rire aux larmes, on ressent de l'amour, de l'humour, de la tristesse, mais aussi une pointe de rancœur ou de désœuvrement. Les sujets sont tous d'une justesse incroyable, on en vient à s'identifier aux personnages sans aucun mal.

Quand on n'a que l'humour est une magnifique découverte. J'ai eu un réel coup de cœur pour cette relation père/fils, je me suis autant attachée à Edouard et à Arthur et j'ai passé un merveilleux moment de lecture. Je ne m'attendais pas à en ouvrant ce livre à ce que cette histoire m'entraîne là et soit si profonde. Je n'hésiterais pas une seule seconde si j'étais vous à le lire rapidement ! Et pour ma part, je n'hésiterais pas bien longtemps à relire Amélie Antoine...

Quand on n'a que l'humour d'Amélie Antoine est déjà disponible en version numérique sur toutes les plateformes de téléchargement et sera disponible le 4 mai prochain aux Éditions Michel Lafon.

5 mots en bref pour décrire ce livre :
humour
apparence
émotions
famille
quête.

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Ce roman est le récit de deux quêtes : quête de reconnaissance et quête du père dans deux générations.

J’avoue m’être un peu ennuyée sur la première partie. Les allers-retours passé/présent sont plutôt bien fait mais le personnage d’Edouard m’a plutôt agacé.

J’ai par contre adoré la seconde partie. La chasse aux trésors organisé pour Arthur et la redécouverte qu’il fait de son père est tout simplement prenante et émouvante. Je n’ai pas pu le lâcher avant de savoir…

L’écriture d’Amélie Antoine est belle et fluide. J’ai aussi beaucoup aimé la « chasse aux trésors » à destination des lecteurs dans la seconde partie (je vous laisse chercher … et trouver ;-))

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre et découvrir cet auteur et je vous le conseille.

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Je crois bien que c'est un coup de coeur!
En tout cas un roman très vite addictif, qui a sérieusement raccourci une nuit pour arriver au bout sans pouvoir faire de pause.

Ils sont nombreux ces artistes, musiciens, acteurs, humoristes, à chercher sous les projecteurs et dans les applaudissements de quoi contrebalancer les parts sombres de leur vie privée.
Le héros n'est pas en reste, les drames de l'enfance ont laissé des plaies béantes que le succès ne suffira pas à combler. De l'ombre à la lumière, derrière le masque du comique, les traumatismes du petit garçon demeurent.

La narration alterne les points de vue, pour mieux reconstruire le passé de cet homme blessé, retourner en arrière, dans cette enfance meurtrie, puis se centrer sur son propre fils, et cette relation qu'il n'a pas su construire à temps.
De très belles pages sur ce rapport parent-enfant, et quelle belle idée que cette chasse au trésor pour se découvrir enfin...

Et en dépit d'un sujet finalement très sombre, il y a des touches d'espoir, d'émotions, de rire aussi avec quelques répliques des sketches du héros... mais surtout une envie de profiter de la vie, de ceux qui nous sont chers, ne pas perdre de vue l'essentiel... bref, une réussite, et un nom d'auteure de plus à noter!

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Deux ans après avoir lu Fidèle au poste, un an après avoir lu Au nom de Quoi? et après 2 rencontres avec l'auteur j'avais hâte de retrouver la plume de l'auteur.

Et purée qu'est-ce que ça m'a fait du bien!!!! <3 Je me l'étais gardé pour ce long weekend de repos où je pouvais consacrer du temps à ce roman et savourer l'histoire. Je ne le regrette pas.

Les personnages sont touchants. Edouard et son fils Arthur semblent différents mais sont si proches finalement....

La première partie est consacré à Edouard. Comment le petit Edouard bègue est devenu LE Edouard Bresson tant adulé par des millions de fans. C'est touchant et ça rappelle que les humoristes ne sont pas de simples clowns sans faille et sans passé...

La deuxième partie est consacré à Arthur. Cette partie est encore plus touchante et on est complètement en empathie avec lui. On y voit la souffrance d'un enfant qui a grandi loin de son père. Il a l'impression que les fans le connaissent mieux que lui. Il va découvrir l'arrière coulisse du succès de son père.

J'ai adoré ce roman touchant où le rire côtoie les larmes. On referme ce livre avec cette boule au ventre et cette tristesse de laisser ces personnages auxquels je me suis attachée. Ce livre m'a fait plonger dans mon enfance et m'a rappelé quelques souvenirs.

En effet, en plus d'être divertissant, ce livre nous fait réfléchir. On repense au temps perdu avec nos proches et nous remet en question sur notre vie actuelle.

En conclusion, Amélie Antoine est une valeur sûre pour moi. Peu importe le thème abordé, elle sait me toucher et m'embarquer dans ses histoires.

PS: Je ne savais pas si j'allais oser le dire mais allons-y soyons fous!!! :D En refermant ce livre je me suis dit que ce livre me touche autant que les derniers jours de Rabbit Hayes. Alors oui ce n'est pas bien de comparer les auteurs mais si ça peut finir de vous convaincre à le lire alors j'ose!!!! Merci encore Amélie.

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Je ne sais pas pourquoi j'ai été attirée par ce résumé. Par curiosité peut-être. J'ai toujours eu horreur des humoristes. Il y a une tristesse, une mélancolie dans cette joie exacerbée qui me fout le cafard. Donc généralement j'évite, mais ici j'ai fait une exception. Grande fan de street art, j'ai été tout de suite séduite par la couverture à la Bansky que j'ai trouvé très belle et poétique. Ce petit garçon qui s'accroche et se laisse emporter par l'espoir, ce ballon coloré dérivant au gré des aléas de la vie et de ses incertitudes.

*
Amélie Antoine nous raconte ici l'histoire d'Edouard Bresson, humoriste a succès qui, ce soir du 31 mars 2017 s'apprête à tirer sa révérence après son spectacle.
Alors qu'il réfléchit sur ce qu'a été sa vie, sur la frénésie de la scène qui peine à compenser ses démons, les pensées de l'humoriste sont entrecoupées par des flashbacks de sa vie - de son enfance à aujourd'hui. La seconde partie du livre m'a beaucoup fait penser à PS, I love you. Elle est écrite du point de vue d'Arthur, le fils d'Edouard, qui tel un petit Poucet cherche les cailloux que son père à semé sur son chemin.
Au-delà de l'histoire que j'ai trouvé très belle, j'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteure, les petites touches et détails du quotidien qu'elle a distillé tout au long du livre et qui sonnent plus vrai que nature. Par exemple, le fait de vérifier cinquante fois le quai avant de prendre son train, les petites superstitions avec nous-meme "si je ne reçois pas de message avant... alors tout ira bien..." En un sens, on se sent moins seul après cette lecture. Comme si, à la manière d'Edouard et d'Arthur (son fils), nous aussi on prenait conscience au fur et à mesure de la lecture de l'essentiel: Dire les choses, dire aux gens qu'on les aime avant qu'il ne soit trop tard.

Ce livre c'est un bel acte manqué. Une rencontre qui n'a pas eu lieu entre un père et son fils. Emouvant, plein de justesse. Inutile de se perdre dans trop de blabla je vais m'en tenir au fait que j'ai adoré. Amélie Antoine est définitivement une auteure à suivre :)

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Aucune

Une histoire poignante et tellement vraie…

Avant toute chose, ce titre « Quand on n’a que l’humour… » m’a immédiatement fait penser à cette magnifique chanson de Jacques Brel « Quand on n’a que l’amour » et j’avoue que cela a bercé ma lecture.

Depuis toujours ou presque, Edouard porte un masque, celui de la joie, du rire et de l’humour et il se cache derrière. Alors que tout semble lui réussir, lorsque le masque tombe, nous découvrons un homme profondément blessé et solitaire, un homme en proie au doute et à l’angoisse, un homme qui adore son fils et que son fils rejette. Dans la première partie, Amélie Antoine donne la parole à Edouard qui nous raconte sa vie et nous comprenons comment s’est mis en place ce masque et comment la culpabilité l’a enfermé pour finir par le détruire. Dans la deuxième partie, c’est son fils Arthur qui raconte.

Je remercie NetGalley ainsi que les Éditions Michel Lafon pour ce Service Presse qui m’a permis de découvrir Amélie Antoine, une auteure que je vais suivre désormais tant ce roman m’a touchée. Il s’agit d’une fiction mais tellement réaliste et poignante… D’une plume légère et délicate, Amélie Antoine nous décrit la vie de ses personnages, la vie avec sa dureté, ses injustices, ses douleurs mais aussi ses joies. Elle nous parle de la culpabilité et du pardon, du pardon à offrir mais aussi à s’accorder et de la difficulté, voire l’impossibilité à y parvenir. Ses personnages sont plus qu’attachants, bouleversants d’humanité et de fragilité : j’ai eu envie de les prendre dans mes bras pour les consoler. Son livre est tout en nuances et Amélie Antoine a su à merveille nous dépeindre les caractères, la psychologie de ses héros.

Ce livre nous rappelle l’urgence d’aimer et de le dire à ceux que nous aimons avant qu’il soit trop tard. Quand j’ai refermé ce texte, j’étais entre sourire et larmes. Je crois que je n’oublierai pas le petit Edouard devenu le souffre-douleur d’une brute parce qu’il bégayait pas plus que l’homme rongé de culpabilité qui emporté par l’ivresse du succès n’a pas su voir à temps le principal : sa femme et son fils. Amélie Antoine nous offre également une description féroce du monde du showbiz. Elle nous fait prendre conscience de la course du temps, du temps perdu que l’on ne rattrape jamais.

« Quand on n’a que l’humour… » est un très beau livre avec une histoire qui ne pourra que vous toucher et vous bouleverser. Et je dis merci à Amélie Antoine de l’avoir écrit.

Aucune
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J’avais beaucoup aimé Fidèle au Poste d’Amélie Antoine, que j’avais lu il y a deux ans alors qu’elle venait de l’auto-éditer. Depuis, son roman a fait du chemin et a conquis des milliers de personnes. C’est aujourd’hui chez Michel Lafon qu’elle publie ce nouveau roman, d’ores et déjà disponible en ebook. Edouard Bresson est un célèbre humoriste, peut-être bien le plus célèbre. Il est adulé par des milliers de personnes mais il est surtout désespérément seul et malheureux. La faute à une enfance triste et sans saveur, à un besoin incontrôlable de faire rire pour rendre la vie plus jolie mais au détriment de ses proches. Le roman est construit en deux parties, d’abord c’est Edouard qui prend la parole puis c’est son fils, de qui il n’a plus de nouvelles. Deux versions d’une même histoire, d’une relation qui s’est lentement délitée. J’aime beaucoup la plume d’Amélie qui sait tirer partie des mots sans en faire trop. Encore une fois, une belle lecture.

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S'agissant d'Amélie Antoine, je m'attendais à une pépite, et ce fut évidement le cas.
Ici différents thèmes sont abordés, comme celui de la célébrité, avec ses joies mais aussi ses travers, et la complexité de la relation père/fils.
Le roman est divisé en 2 parties : la première où le narrateur nous montre Edouard Bresson, humoriste adulé par son public, et la deuxième où on découvre Arthur, le fil d'Edouard qui éprouve du ressentiment vis à vis d'un père toujours absent.
Dans la première partie Edouard est montré dans le présent, lors d'une représentation, mais aussi dans le passé, où l'on découvre son enfance tumultueux et ses relations avec sa famille, notamment avec son père. On découvre un homme heureux de son métier, mais où transparait une forme de solitude. Loin du personnage clownesque de A à Z, j'ai aimé cette partie, où l'on découvre un personnage ni blanc ni noir, avec un secret, une culpabilité qui le ronge à petit feux.
Dans la deuxième partie, la plus belle selon moi, on découvre son fils Arthur, qui via une chasse au trésor organisé par son père remonte le temps pour découvrir son géniteur à divers moment de sa vie. C'est une quête très touchante, celle d'un fils qui se rapproche de son père qu'il ne connait finalement que peu, et celle d'un père qui souhaite montrer à son fils les choix qu'il a fait, pas toujours bons hélas, qui l'on conduit à être ce qu'il est, en espérant que son fils trouve la force de lui pardonner.
Un beau livre sur l'amour entre un père et son fils, deux personnes que tout séparent mais qui tentent de se retrouver.

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Attirée par la couverture et par le titre qui ne peut que rappeler la sublime chanson de Jacques Brel (qui m'est restée en tête pendant toute la lecture du roman^^), j'avais hâte de lire Amélie Antoine dont j'entends le plus grand bien avec son FIDELE AU POSTE, toujours dans ma PAL (pas taper^^).
Je ressors de ce livre totalement bouleversée par l'histoire d'Edouard et d'Arthur et de tous les personnages papillonnant autour d'eux.
Le livre se scinde en deux parties, l'une concentrée sur Edouard, humoriste au zénith de sa gloire, sorte de clown blanc, gardant le sourire sur la scène masquant le grand vide de sa vie et la seconde sur Arthur, jeune garçon ayant grandi sans la présence de son père et dont leurs chemins n'ont cessé de s'éloigner...
La première partie est assez morose, faisant des allers-retours dans le présent et le passé afin d'étayer la personnalité d'Edouard.
La seconde partie est juste bouleversante , la meilleure des deux , pour moi : pleine d'amour, de regrets, de douceur...
Quand on n'a que l'humour est un récit douloureux sur la quête du père, sur les blessures d'une vie et les choix qui en découlent.

Ce livre sort demain dans toutes les librairies et je vous encourage à vite le lire tant Edouard et Arthur ne sont pas prêts de quitter vos esprits; personnages imparfaits mais tellement humains.

Quand on n'a que l'humour
d'Amélie Antoine
Sortie le 4 mai 2017
chez Michel LAFON
365 pages

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Quand on a que l’humour… Un titre qui nous promet déjà tellement. C’est d’ailleurs grâce à lui que j’ai eu envie de découvrir ce roman, car jusque là, je ne connaissais pas du tout Amélie Antoine, son auteure. Grâce à Netgalley et aux éditions Michel Lafon, j’ai eu le plaisir de lire ce livre sur ma tablette…

Et si je dis le plaisir, c’est que ce fut réellement le cas, pas la peine de vous le cacher plus longtemps, j’ai adoré ce roman. L’histoire est celle d’Edouard Bresson. Vous ne le connaissez pas ? Pourtant il s’agit d’un très grand humoriste, aimé, admiré et adulé de tous. Il est drôle, il est gentil et tout le monde l’adore. Sauf peut-être lui-même qui a bien du mal avec cette célébrité qui lui pèse de plus en plus. Il adore ce qu’il fait, mais est-ce réellement suffisant, si ceux que vous aimez le plus ne sont plus à vos côtés pour vivre ces moments qui sont sensés être les plus beaux de votre vie ?

Comique sur scène, à la ville par contre la vie d’Edouard est tout sauf une partie de plaisir, on peut dire qu’il n’a pas été épargné. Et bien souvent, il m’a fait de la peine. Comme quoi parfois, ceux qui font rire les autres ne sont pas forcément heureux derrière leur joli « nez rouge ». Et ce qui manque le plus à Edouard, c’est son fils, Arthur, qu’il a peu à peu délaissé pour sa carrière. Du moins, c’est le ressenti de ce dernier.

Dans ce roman, j’ai trouvé les personnages tous plus attachants les uns que les autres. D’abord Edouard, ce comique qui cache tant de blessures et de tristesse au fond de lui. Arthur, ce fils en manque d’amour, d’attention. Ainsi que tous les personnages secondaires, avec une petite mention spéciale pour Jonathan, notamment à 5 ans, qui a bien failli m’arracher une petite larme, tant je l’ai trouvé touchant, innocent lorsqu’il jure à son frère que ce n’est pas lui qui a pris son objet favori. Fâcheux destin pour ce pauvre petit garçon…

Tout au long du roman, pour me représenter le personnage d’Edouard, et sans trop savoir pourquoi, je l’imaginais comme Grégoire Délacourt. Certainement à cause de la citation au début du livre, ou parce que je sais que lui aussi est quelqu’un de très drôle pour avoir eu la chance de le rencontrer à Limoges en avril dernier. J’ai souri lorsqu’Amélie Antoine l’a remercié à la fin du roman. Comme quoi, il n’était pas si loin.

Et ici, ce qui m’a plu, ce n’est pas seulement l’histoire et ses personnages, c’est également la construction du roman que j’ai adoré. D’abord, il y a la première partie, une alternance entre 2017, le présent et le passé d’Edouard, son enfance, ses parents, sa rencontre avec Magda, la naissance d’Arthur. Et cette idée que chaque fin est le début de quelque chose. Exactement comme ces phrases de fin de chapitre, reprises au début du suivant. Et puis, il y a la deuxième partie. Cette chasse au trésor à laquelle nous participons nous aussi à travers les titres de chapitres un peu particulier.

Jusque là, je ne connaissais pas (encore) Amélie Antoine, mais c’était certainement un tort, car j’ai adoré sa plume, mélangeant récit et pensée. Moi qui adore les dialogues en général, il n’y en a pas plus que ça ici, et pourtant, le livre est vivant. Et ces personnages, on ne veut pas les lâcher. Le titre s’annonçait prometteur, il a tenu ses promesses. Et je vous invite fortement à le retrouver dès demain, jeudi 4 mai, en librairie. C’est d’ailleurs, l’un de mes seuls regrets, le fait d’avoir lu ce livre sur ma tablette et de ne pas pouvoir le garder avec tous les autres dans ma bibliothèque.

Et je finirais simplement par ces quelques mots, qu’Edouard Bresson aurait sûrement appréciés, si vous lisez et aimez ce livre, alors tout ira bien…

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C’est quoi la vie d’un humoriste ? Sont-ils toujours prêts à rire, jamais sujets à la moindre once de tristesse, à la moindre angoisse ? Sont-ils capables de faire rire sur demande ? C’est tout un tas de questions auxquelles Édouard Besson est confronté. S’il se sent bien sur scène, une angoisse terrible lui bouffe les tripes avant chaque spectacle, et un énorme vide le terrasse quand il en sort. Et pourtant, rien n’apparait. Son succès est phénoménal, au point qu’il arrive à remplir de spectateurs le Stade de France, comme si c’était une formalité. Mais pourquoi ressent-il ce besoin, à tout prix, de faire rire ?

Pour Arthur, Édouard Besson n’est pas cet homme drôle, au cœur tendre et grand. C’est un père qui brille plus par son absence que par son talent, avec lequel il ne se sent aucune affinité. Il décide même de changer son nom, afin qu’il ne soit pas catalogué comme le « fils de » et garde bien secret le lien qui les unit. Il garde une rancœur envers son père, enfouie au fond de lui.

Et puis, il y a cet acte, auquel Arthur aura du mal à croire. Un acte qui lui permettra, le temps d’une quête, de mettre un vrai visage sur celui de l’humoriste.

Comme elle est belle, cette histoire ! Touchante, prenante, terriblement réussie. Le roman se divise en deux parties : la première est centrée sur l’humoriste, la seconde sur son fils : j’ai beaucoup aimé l’idée, puisque cela nous permet d’avoir deux points de vue sur un seul personnage.

Les personnages sont très bien brossés : on les imagine, sans la moindre difficulté. J’ai beaucoup apprécié dans la première partie l’alternance entre Édouard à l’âge adulte, et le personnage quand il était enfant, un petit garçon bègue qui devait souvent grandir dans le silence, avec son frère, Jonathan. Et puis, il y a eu cet accident. Dans cette partie, l’auteure reprend des mots de la dernière phrase (voire la phrase entière) d’un chapitre pour ouvrir l’autre : j’ai vraiment apprécié ce procédé, et j’essayais d’imaginer ce que cela pouvait annoncer pour le chapitre suivant, quand la temporalité changeait. La seconde partie est tout aussi prenante, mais je n’en dirai pas trop ici…

Un roman coup de cœur, qui nous donne envie de parler à nos proches, de les écouter, de leur dire qu’on les aime.

Un roman de grande qualité, qui prend aux tripes et qui nous émeut.

L’écriture d’Amélie Antoine est quasiment parfaite, l’histoire ne souffre d’aucun ralentissement. Si le roman peut sembler léger, l’histoire est profonde et amène à réfléchir. Elle pose la question des masques que nous portons, que ce soit face aux inconnus ou face aux membres de notre famille.

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Le personnage d'Edouard Bresson est très bien construit. Son enfance de petit garçon bègue, qui s'est construit dans la culpabilité et sous l'emprise d'un père autoritaire, a provoqué d'importantes failles. Devenu adulte et malgré un très grand succès professionnel, le manque de confiance et l'impression d'être un imposteur que l'on va démasquer le poursuit. Son besoin de reconnaissance est incommensurable mais, surtout, il voudrait pouvoir déceler une lueur d'admiration dans le regard de son fils qui ne le regarde même plus.

Entre passé et présent, la vie d'Edouard défile sous nos yeux, provoquant un attachement et un élan d'empathie pour ce personnage mal aimé.

Les dialogues sont peu nombreux, Edouard et son fils nous racontent, simplement, leurs vies et les éléments à coté desquels ils sont passés. Pourtant, je ne me suis pas ennuyée une seconde à la lecture de ce roman. C'est un vrai travail d'introspection que l'auteure met au jour, mettant l'accent sur les sentiments et les émotions des personnages.

Sans exagération ni lamentations, Amélie Antoine fait de cette histoire un roman émouvant et touchant, qui m'a plus d'une fois laissé la gorge serrée.

Une belle découverte que celle de cette auteure à découvrir.

Remerciement aux Editions Michel Lafon pour cette agréable lecture.

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"Quand on n'a que l'humour..."
C'est l'histoire de deux hommes.
Edouard d'un côté: humoriste célèbre au sommet de sa gloire.
Un homme que tout le monde voit comme drollissime mais qui derrière son humour cache une grande souffrance.
Arthur de l'autre: fils d'Edouard qui a beaucoup souffert de la célébrité de son père tellement souffert de son absence.

L'histoire se découpe en deux parties:
On a d'abord le point de vue d'Édouard.
Chapitre après chapitre, on passe de la fameuse soirée du 1e avril 2017 où il se produit au Stade de France à des flashbacks de son enfance et du début de sa célébrité.
Puis, dans la 2e partie, on passe au point de vue d'Arthur qui apprend à connaitre son père après le départ de celui-ci dans un ultime jeu de piste.

Un livre vraiment touchant.
Personnellement , la 2e partie m'a plus émue que la première mais l'une n'allant pas sans l'autre.
Je vous avouerais que j'ai versé ma petite larme sur la fin, d'ailleurs!
(Mais chut!)

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