Je viens d'Alep

Itinéraire d'un réfugié ordinaire

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Date de parution 23 mars 2017 | Archivage 18 sept. 2017

Résumé

Juin 2015, Alep sombre dans le chaos. Comme des centaines de milliers de civils, Joude Jassouma décide de fuir avec sa femme Aya et leur petite fille Zaine.
Depuis trois ans, la Syrie a basculé dans la guerre civile. Les affrontements entre l’armée de Bachar al-Assad et les forces rebelles emmenées par les djihadistes du Front al-Nosra et de l’État islamique deviennent quotidiens. Joude, jeune professeur de français au lycée, refuse de choisir son camp dans un conflit qui n’est pas le sien. Avec sa famille, il se cache, déménage quatre fois pour éviter les bombardements. Puis se résout à l’exil.
Des rives du Levant aux côtes bretonnes, en passant par Istanbul et les camps de refugiés de l’île de Leros, ce livre raconte l’exode d’un enfant des quartiers pauvres d’Alep, amoureux de Flaubert
et d’Éluard. L’odyssée d’un héros anonyme qui, au péril de sa vie, a traversé la mer Égée à bord d’un canot en plastique en quête d’une terre d’asile.
Pour la première fois, la plus importante crise migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale nous est racontée de l’intérieur, à travers le regard d’un réfugié ordinaire.
 


Cinq ans après le début de la guerre, le premier témoignage d’un réfugié d’Alep qui a traversé la Méditerranée pour trouver refuge en France.

Juin 2015, Alep sombre dans le chaos. Comme des centaines de milliers de civils, Joude Jassouma décide de fuir avec sa femme Aya et leur petite fille Zaine.
Depuis trois ans, la Syrie a basculé...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782370731227
PRIX 18.90

Chroniques partagées sur la page du titre

Joude Jassouma est syrien. Comme des milliers de ses compatriotes, il a choisi le chemin de l’exil vers l’Europe. Professeur de français, il écrit un livre, Je viens d’Alep, pour raconter son périple et incarner ce mouvement massif habituellement décrit en termes généraux, impersonnels.
Son histoire personnelle se confond d’abord avec celle de la Syrie : une enfance heureuse mais pauvre sous l’ère très militaire d’ Hafez-al-Hassad, le père de Bachar-al-Hassad.
Joude s’intéresse très peu à la politique et préfère les études, la littérature française, mais la guerre le rattrape. Dès 2011 la révolution se mue en guerre civile. Régime d’un côté, rebelles de l’autre. Quatre fois de suite ils abandonnent leurs biens pour fuir les bombardements. Mais Joude aime sa ville, Alep, où il veut rester en compagnie de sa femme Awa, jusqu’à ce jour de 2015 où la terreur et la barbarie humaine le pousse à partir.

Pareillement à d’autres témoignages de ce drame, on ne peut que constater l’importance des racines pour chaque individu. Quitter son pays pour fuir une guerre, une dictature, … est une décision difficile à prendre. Joude Jassouma aimerait regagner son pays pour le reconstruire quand la paix sera revenue, mais doute beaucoup que cela puisse arriver dans un proche avenir. Il nous transmet des clichés nous permettant d’imaginer que la Syrie était un beau pays, Alep une ville merveilleuse où il faisait bon vivre, loin des images de destructions et de ruines que nous avons maintenant pris l’habitude de voir.

« Je me souviendrai longtemps de l’éblouissement qui a été le mien en traversant la ville, ce jour-là. Alep, ma ville, que je ne connaissais que de loin, depuis les hauteurs de mon quartier. A travers les fenêtres du bus, je découvrais ces immenses avenues, très larges, bordées de pins, d’eucalyptus, de cyprès ou d’acacias, ces parcs ombragés et ces monuments vieux de plusieurs siècles. En longeant les remparts de la citadelle, m’apparaissaient les maisons de la vieille ville qui remontent au XIIe siècle. Je pouvais enfin approcher l’immense minaret de la Grande Mosquée que jusqu’alors je n’avais fait qu’apercevoir depuis le toit de notre maison, un minaret du Xe siècle, aujourd’hui détruit. Je découvrais les cathédrales arménienne catholique, grecque orthodoxe, détruites elles aussi. Oui, je découvrais ma ville dans toute sa splendeur. Ma ville, aujourd’hui en ruine. »

Son témoignage est en quelque sorte un livre de bord où il parle des horreurs qu’ils ont vécues, des difficultés et des épreuves qu’ils ont dû surmonter, sa femme, sa fille, et lui, sur le chemin de l’exil, mais aussi des rencontres et des moments chaleureux qui les ont amenés dans ce village de Bretagne. Il se veut le porte-parole des réfugiés, et face à cette islamophobie qui a suivi les attentats français (et d’autres pays européens), il veut nous rassurer et nous faire comprendre qu’il souhaite seulement vivre dans un monde en paix, un monde où il peut travailler, nourrir sa famille, s’intégrer, et finir par ne plus être considéré comme un réfugié.

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