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Couverture du livre pour Les secrets de Bow Street

Les secrets de Bow Street

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Date de parution 2 juil. 2025 | Archivage 31 juil. 2025

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Résumé

Une femme aux portes de la mort repêchée dans la Tamise. Une lady bien décidée à devenir l'assistante du juge Ross Cannon. Le malfrat le plus dangereux de Londres à la poursuite d'une jeune fugueuse. Une seule chose est certaine : les officiers de Bow Street ne sont pas près de s'ennuyer ! D'autant que ces dames ne vont pas leur faciliter la tâche...

Une femme aux portes de la mort repêchée dans la Tamise. Une lady bien décidée à devenir l'assistante du juge Ross Cannon. Le malfrat le plus dangereux de Londres à la poursuite d'une jeune fugueuse...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782290421024
PRIX 16,90 € (EUR)
PAGES 960

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Merci aux éditions J’ai lu et à Netgalley pour ce partenariat.

Quand j’ai découvert ce titre, j’ai tout de suite eu envie de le découvrir, parce qu’il était à la fois une romance et un roman policier. Je suis très heureuse que ma demande ait été validée. Des nuits d’insomnie m’ont aidé à lire ce titre, qui comporte trois romans différents.

Courtisane d’un soir.

Le récit commençait bien, pour l’amatrice de roman policier que je suis. Un policier, un excellent policier, est appelé sur les lieux d’un crime. Il reconnaît immédiatement la jeune femme, qui vient d’être tirée de la Tamise : elle est une célèbre courtisane qui l’a envoyé sur les roses. Seulement… elle n’est pas morte, ce dont il se rend rapidement compte, et il décide de la ramener chez lui, pour la protéger, tant qu’il ne sait pas qui a tenté de mettre fin à ses jours. Autre problème : Vivian est amnésique, et la personnalité qui est la sienne à son réveil n’a rien à voir avec celle que connaissait Grant. Joue-t-elle la comédie ? Alors Grant la lui jouera aussi, en affirmant qu’ils avaient une liaison tous les deux.

J’entends ce que certains diront « mais cela se passe à une autre époque ». Et alors ? Est-ce pour cette raison que Grant doit lui mentir, n’en avoir strictement rien à faire de ses désirs à elle, de son consentement à elle ? Est-ce une raison pour se montrer brutal (et encore, le mot est faible) ? Il a en face de lui une jeune femme vulnérable, et il abuse de sa position d’autorité. Alors, il peut toujours se confondre en excuses – après – lui dire qu’il l’aime, et elle de lui pardonner et de lui avouer son amour à son tour, c’est une sensation de malaise qui se dégage de cette romance.

Et l’intrigue policière ? Elle est tout de même mieux menée et met au jour certains travers pas très reluisants de la société. Rappelons aussi qu’être une femme ne signifie pas cautionner tous les comportements féminins, et peu importe que l’on me dise qu’une courtisane a bien raison de profiter de la faiblesse des hommes. Non. L’on sait très bien les drames qui peuvent en découler, pas seulement pour les hommes, mais aussi pour leurs épouses, qui sont les grandes oubliées dans ces histoires de pouvoir et d’argent.

L’amant de Lady Sophia

Je le dis d’entrée de jeu : j’ai préféré ce deuxième tome, même si certains points m’ont bien rappelé que l’on était au XIXe siècle, et qu’il y avait encore beaucoup à faire pour la condition féminine (mais là, l’autrice n’y est strictement pour rien).

Tout d’abord, le personnage principal, Sir Ross, est nettement plus sympathique, comme l’on avait pu le découvrir dans le premier tome. La lecture de ce tome 2 le prouvera. Oui, il aura des relations sexuelles avec lady Sophia, mais elle est parfaitement d’accord pour en avoir avec lui. Il n’abuse jamais de son autorité, ni ne se permet de remarque parce qu’elle a déjà eu un amant avant lui, qui l’a séduite puis abandonnée. Cependant, tout va vite, très vite (trop vite ?), dans ces histoires d’amour. Si vous aimez le slow burn, vous n’êtes définitivement pas au bon endroit. Dès que les deux personnages se rencontrent, c’est le coup de foudre, et, pour Sophia, ce n’est vraiment pas ce qu’elle avait prévu. En effet, sans connaître Sir Ross, elle le détestait, et elle avait de bonnes raisons pour le détester. Son souhait ? Se venger. Non seulement elle n’avait pas prévu de tomber amoureuse de Sir Ross, elle avait encore moins prévu de découvrir très vite qu’il n’a rien à voir avec l’image qu’elle avait de lui.

J’ai trouvé (et je l’ai déjà un peu dit plus haut) que ce roman était bien ancré dans la vie quotidienne du XIXe siècle, y compris dans ses aspects les plus sordides. Certaines scènes sont particulièrement touchantes, et nous amènent là où l’on ne pensait pas aller.

Qu’en sera-t-il du troisième tome ?

Libre à tout prix

Mon avis est mitigé à son endroit. Ce roman contient des faits intéressants, il nous montre bien à quel point une jeune fille ne pouvait pas être libre de choisir son destin, ou alors, à quel prix. Charlotte est promise à Lord Radnor depuis près de dix ans. Non, ce ne sont pas des fiançailles éternelles, c’est simplement que les parents de Charlotte, ayant de gros soucis financiers, ont promis leur fille à ce lord, l’autorisant à choisir comment elle serait éduquée, pour en faire non pas une femme responsable, mais sa chose, sa poupée, dans tous les sens du terme. Un exemple, parmi d’autres : lui faire prendre des bains d’eau glacée, parce que c’est mieux pour elle. Note : pour ma part, je n’aurai pas survécu (d’autres femmes de ma famille non plus), et Charlotte a une excellente santé ! Ce n’est pas une raison pour l’asservir ainsi. Ce n’est pas une raison non plus pour la mettre au régime parce que Lord Radnor estime qu’elle a pris trop de poids. Une femme affamée (il n’est pas question ici de rééquilibrage alimentaire) est une femme plus docile, parce qu’elle a moins d’énergie, qu’on ne l’oublie pas, une femme dont les préoccupations sont uniquement concentrée sur le physique, et non sur le mental.

Charlotte est donc en fuite, elle a trouvé un poste de gouvernante qui lui convient parfaitement, elle craint simplement le moment où elle sera retrouvée par Lord Radnor – et ce moment arrive, mais pas du tout comme elle l’aurait pensé. C’est Nick Gentry, dont nous avons fait connaissance dans le tome 2, qui la retrouve. Nous connaissons son passé, douloureux, tumultueux, mais, comme dans toute bonne romance, il tombe presque immédiatement amoureux de Charlotte et décide, tout en continuant son métier (enquêteur, il n’est plus le hors la loi du début du tome 2) de ne pas la ramener à Lord Rednor, encore moins à sa défaillante famille – du moins, pas tout de suite. Note : Nick Gentry a parfois du mal aussi avec la notion de consentement, ce qui peut étonner en raison de son passé, que l’on découvrira pleinement, sans fard, au cours de ce troisième tome. Nick aussi a besoin de se reconstruire, seul sa soeur, jusqu’à ce tome, avait connaissance de ce qu’il a enduré.

Vous l’aurez compris, certains passages sont particulièrement sombres, et si ce titre se termine par un happy end, dans la vraie vie, je ne suis pas sûre que tout le monde ait eu la chance de rencontrer un Nick Gentry, et je ne parle pas seulement de celui qui a endossé cette identité, je parle aussi du vrai Nick Gentry, un personnage qui gagne à être connu.

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