
Tous les jours, Suzanne
par La Grande Sophie
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Date de parution 9 janv. 2025 | Archivage 10 févr. 2025
Phébus | Littérature française
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Résumé
« Je vais t’écrire tous les jours, Suzanne. J’ai décidé ça ce matin. Le temps passe et je n’y peux toujours rien. Je vais t’écrire pour ne pas oublier : les Dr. Martens de ma mère, Thionville où je suis née, le Sud où j’ai grandi, Bob mon amour, mon premier Olympia, Françoise Hardy et les friands de Sylvie Vartan, mon âge… Je suis devenue celle que je voulais être, la première femme de ma famille à choisir. Je vais t’écrire mes rêves et mes désillusions. Je vais t’écrire parce que tu es encore là. Ta présence, tous les jours, Suzanne, m’a fait du bien comme les mots font du bien. Alors je prends le temps, je vais m’y tenir, c’est une promesse que je nous fais. Ce n’est pas un matin comme les autres, c’est un choix, encore un. Je t’écris, ça me sauve, c’est déjà ça. »
La Grande Sophie s’adresse à « Suzanne », chanson n° 10 de son album La Place du fantôme. À travers une centaine de lettres, elle lui raconte sa détermination de fille de militants qui se rêvait en Catherine Deneuve version Peau d’âne, avec une robe couleur du temps. Plus qu’un autoportrait d’artiste, ce livre est un accès privilégié aux coulisses d’une vie de femme en quête d’une place dans le monde.
« Je vais t’écrire tous les jours, Suzanne. J’ai décidé ça ce matin. Le temps passe et je n’y peux toujours rien. Je vais t’écrire pour ne pas oublier : les Dr. Martens de ma mère, Thionville où je...
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Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782752914170 |
PRIX | 14,99 € (EUR) |
PAGES | 240 |
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Disponible sur NetGalley
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J'ai beaucoup aimé ce livre, tendre, drôle, poétique, émouvant. La Grande Sophie se confie à Suzanne, elle lui écrit régulièrement, puis espace peu à peu les écritures, comme une nécessité de ne pas devenir dépendante de cette écriture. Elle se confie aussi à nous, sans aucun voyeurisme. Oui, elle nous parle de son enfance, de ses parents, de l'engagement militant de son père, de son petit frère, des petits moments de bonheur précieux qu'elle a vécus, du fait aussi qu'elle a pu être la première femme de sa famille à choisir vraiment le métier qu'elle voulait faire. En matière de lettres, elle nous montre aussi celle de sa grand-mère, Simone, qui désapprouvait hautement son choix de devenir chanteuse, elle qui, justement, n'avait pas eu le choix et n'avait pu exercer le métier de ses rêves, comme beaucoup de femmes de sa génération. La Grande Sophie ne règle pas ses comptes, non, elle parle, elle nous parle de son métier, de la difficulté d'exister aussi, en tant que chanteuse, en tant que chanteuse quinquagénaire, quand on n'est pas une faiseuse de tubes, quand on n'est pas sur les réseaux sociaux. C'est l'image qui compte de nos jours plus que la musique et le texte. Elle nous parle aussi, en ce livre lumineux, de ses rencontres, de ses amitiés, de ses bonheurs personnels (Bob, son mari) et professionnels. Un beau livre, qui m'a fait passer de beaux et tendres moments de lecture, un livre qui m'a aussi fait monter les larmes aux yeux.
Merci à Netgalley et aux éditions Phébus pour ce partenariat.