Peines perdues

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Date de parution 6 mars 2024 | Archivage 30 avr. 2024

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Résumé

Théo Pereira purge sa peine pour homicide involontaire au pénitencier Pieter Brueghel  : par une nuit pluvieuse, deux ans plus tôt, il a perdu le contrôle de son véhicule et percuté un abribus où une femme s’était réfugiée. Chaque mois, le mari de la victime, Pierre Moulins, rend visite à Théo pour qu’il raconte, encore et encore, les derniers instants de son épouse, en échange d’un témoignage en sa faveur devant la commission de libération anticipée. Chaque mois, Moulins constate le délabrement de Théo dans cet univers qui le dévore et où une brute, Marco Minotti, a fait de lui son souffre-douleur. Ce que Théo ignore, c’est que, chaque mois, Moulins paye Minotti pour lui faire vivre l’enfer.
 
Face à ce triangle tragique formé de trois hommes qui se haïssent, trois femmes qui les aiment verront vaciller leur destin à l’heure du funeste dénouement.

Théo Pereira purge sa peine pour homicide involontaire au pénitencier Pieter Brueghel : par une nuit pluvieuse, deux ans plus tôt, il a perdu le contrôle de son véhicule et percuté un abribus où une...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782702451410
PRIX 14,99 € (EUR)
PAGES 350

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Théo purge sa peine d'homicide involontaire au centre pénitencier de Brueghel depuis déjà deux ans. Un parloir chaque mois avec Pierre Moulins le défunt mari de la femme qu'il a percuté en voiture et tué.
Il lui raconte l'accident encore et encore, c'est le deal contre son témoignage favorable de remise de peine.

Pierre Moulins constate à chaque parloir l'enfer que peut vivre Théo, les écimoses sur son visage et sa démarche en sont la preuve.
Théo est le souffre-douleur du tonton marseillais celui que paye Moulins pour lui faire vivre l'enfer, mais Théo l'ignore.

Un huis clos totalement immersif.
Je trouve le sujet original par la construction du récit en plusieurs actes.
Nous vivons le quotidien de Théo chaque jour, l'auteur ne nous épargne aucun détail.
Dans cette prison, la violence y est présente, mais Théo subis bien pire, l'emprise psychologique qui peut faire bien plus de dégâts.

Ce roman n'est que manipulation, un stratagème minutieusement orchestré pour détruire un homme, un homme qui a certes fait une erreur mais qui tente par tous les moyens de faire profil bas, cet homme qu'on appelle Le Professeur, qui écrit sa vie dans un carnet et donne des cours de français à d'autres.

L'histoire est incroyablement addictive, je l'ai dévoré en quelques heures, impossible de sortir la tête de ce milieu carcéral où les révélations sont surprenantes.
L'auteur à une habilité d'écriture qui nous rend accros en plus de sa plume extrêmement fluide.
Le récit prend une ampleur que je n'aurais même pas su imaginer.
En tant que lecteur, nous passons par divers stades d'émotions pour Théo bien sûr, mais pas seulement.
Les protagonistes secondaires sont tout aussi importants. L'auteur a construit des personnages authentiques avec un réalisme des circonstances à faire pâlir.
Les événements en font un page-turner.
Je ne peux que valider les rebondissements du dernier acte qui clôture aisément toutes mes attentes.

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Un très court roman construit comme une pièce de théâtre, très captivant, qui m’a plongée dans un univers très noir de l’univers carcéral.
Un huis-clos dans la prison de Brueghel, Théo est incarcéré depuis 2 ans pour avoir tué une femme accidentellement lors d’un accident de voiture. Pierre Moulins, mari de la victime, rend visite à Théo tous les mois en prison, afin que ce dernier lui raconte encore et encore l’accident.
Un construction atypique pour l’intrigue. Avec des mots très précis et allant droit au but, l’auteur nous plonge au cœur de cet univers carcéral. L’ambiance est oppressante, voire glauque mais tellement ancrée dans la réalité. J’ai été happée par cette lecture jusqu’au final. On est en pleine immersion. Et pour certains, les personnages peuvent être attachants.
C’est un thriller déroutant, mais tellement captivant avec du suspense et des rebondissements.
Attention toutefois, âmes sensibles s’abstenir.

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Théo, 22 ans, étudiant en lettres, purge une peine de prison de 4 ans pour avoir tué Manon accidentellement, alors qu'il conduisait en état d'ébriété. Il en est à la moitié de son temps et peut bénéficier d'une liberté conditionnelle; c'est la raison pour laquelle il accepte, une fois par mois, un parloir avec Pierre, le mari de Manon, qui lui fait répéter à satiété, la mort de sa femme. Une fois par mois, également, il se fait tabasser, sans raison apparente, par Marco, dont on apprend qu'il est payé par Pierre pour cela.
Nous savons d'avance que tout cela va très mal se finir puisque l'auteur a l'idée originale de bâtir son roman comme une tragédie grecque en 5 actes autour des 3 personnages centraux du drame, Théo, Pierre et Marco. Comme dans une tragédie, les personnages présents dans chaque scène sont annoncés au début et leur sortie clôt la scène. Il y a même un personnage répugnant, aveugle, Itresias, qui joue le rôle de la pythie que personne ne comprend mais qui annonce le malheur.L'auteur s'amuse beaucoup car Itresias est l'anagramme de Tiresias, un devin qui conseille et traduit les messages des dieux au commun des mortels. Il est présenté, dans les tragédies, comme un vieil homme guidé par une enfant. L'unité de lieu est également respectée puisque tout le roman se passe au sein de la prison.
Nicolas Lebel crée une atmosphère poisseuse, glauque, pesante dans laquelle les personnages mais aussi le/la lecteur/trice s'engluent. Malgré ce milieu fermé, où les interactions sont limitées, le suspens est là et bien là. Les coups de théâtre se succèdent et nous laissent scotchés. Les femmes, hors de la prison, jouent un rôle déterminant bien qu'indirect dans le destin des trois hommes qui sont prêts à tout par amour.
L'univers carcéral est très bien décrit, sans concession, par l'auteur avec ses règles non écrites, sa violence, ses rapports de force, ses désespoirs, l'attente sans fin. Sans s'y appesantir, Nicolas Lebel évoque la radicalisation en prison bien que l'imam du roman soit plutôt un caïd assassin qu'un homme de foi, prêchant la bonne parole.
Je connaissais cet auteur de nom mais n'avait rien lu de lui. Cela aurait été dommage que je passe à côté de cet écrivain talentueux.

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L’enfer selon Pieter Brueghel
Je remercie très chaleureusement Netgalley et les éditions Le Masque de l’envoi du nouveau roman de Nicolas Lebel, un auteur que j’ai découvert l’année dernière (grâce à Netgalley d’ailleurs) avec la trilogie des Furies.
C’est un roman très noir que nous propose l’auteur, qui se déroule derrière les murs d’une prison, où nous rencontrons Théo, un jeune homme (un peu plus de 20 ans) incarcéré pour un homicide. La vie de Théo a brutalement basculé un soir, où rentrant un peu alcoolisé d’une soirée entre amis, il a perdu le contrôle de son véhicule et a percuté une passante. La femme est malheureusement décédée et la justice a envoyé Théo en détention pour quatre ans…
Nicolas Lebel ne nous épargne rien du quotidien de ceux qui sont derrière les barreaux. La promiscuité, la surpopulation carcérale, les journées rythmées par de maigres activités (Théo donne des cours de français), le vide abyssal, le danger qui rôde partout, le bruit incessant, la violence, partout… Théo se fait régulièrement tabasser par l’un des caïds des lieux, un braqueur qui dispose d’une certaine aura dans ce lieu presque dénué d’humanité. Et puis il y a les parloirs. Théo refuse que sa compagne et ses parents viennent le voir, la honte, et aussi le désir de séparer strictement le dehors du dedans. Seul un homme vient régulièrement le visiter, le mari de la femme qu’il a tué… Il veut que Théo lui raconte, inlassablement, le déroulement de l’accident… En échange, il a promis d’appuyer la demande de liberté conditionnelle que Théo peut espérer, ayant purgé la moitié de sa peine. Entre les deux hommes, un jeu mortel se met en place…
J’ai lu ce livre en apnée, totalement prise par l’intrigue que l’auteur a construit comme une tragédie (cinq actes, en exergue une citation de l’Antigone de Jean Anouilh « C'est propre la tragédie. C'est reposant, c'est sûr (…) parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir »). Et c’est bien une tragédie qui se joue derrière les murs de cette prison, un drame implacable dont personne ne sortira indemne, pas même le lecteur.
J’ai beaucoup aimé que Nicolas Lebel ne verse ni dans le manichéisme, ni dans la caricature, notamment avec ses personnages. Les gardiens, Abdel et Hervé, notamment (ils ont le rôle du chœur) recèlent tous deux une part d’humanité qui éclaire (très faiblement) la noirceur du propos.
C’est tellement bien fait que les quelques invraisemblances relevées passent sans aucun problème ! – Tout de même, quatre ans fermes pour un homicide involontaire, même avec la circonstance aggravante de l’état d’ivresse, et sans celle de la récidive, je ne me souviens pas l’avoir vu en quarante ans de métier, même si le code pénal –article 221-6- prévoit qu’un automobiliste, pour de tels faits, puisse être condamné à 5 ans de prison -
#Peinesperdues #NetGalleyFrance

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Un nouveau ton pour Nicolas Lebel réputé pour son humour facétieux et ses impromptus improbables. Point d’espace, tout est contraint dans ce huis clos carcéral par l’ambiance plombée et les murs. Il a abandonné Mehrlicht et Chen pour nous emmener derrière les barreaux pour une intrigue à tiroirs qui m’a semblée courte. Nous suivons les malheurs de Théo, accusé de meurtre alors qu’il a provoqué un accident mortel. Et le voici aux prises avec le monde sordide des truands, parfois « vendus à l’extérieur » parce que tout se monnaye, parfois enjeu des intégristes. Théo consigne tout dans son carnet, il se ressource pendant ses parloirs, il enseigne le Français aux jeunes détenus et il est cependant au cœur même des règlements de comptes. Impossible d’en dire plus sur l’intrigue qu’il faut vivre au fil des pages.
La présentation des personnages est tout à fait originale, car l’auteur les met en scène à la manière d’une tragédie antique, commentée par un chœur constitué du duo des gardiens, traversée par un détenu aveugle et dérangé jouant les interludes et où Théo, le héros se bat contre la fatalité en suscitant notre empathie : se pourrait-il qu’il soit innocent ?
L’ambiance est lourde, le ton est juste sans envolées, un tout nouveau Lebel est né et j’ai aimé !
Question que je sais dérangeante pour l’auteur : Monsieur Lebel, il en est où de sa convalescence le capitaine Mehrlicht ?

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Nicolas Lebel nous transporte en zonzon, derrière ces barreaux où la loi du plus fort comme du plus malin est un don essentiel pour rester en vie.
Mais le scénario diabolique qu’il nous a concocté risque de chambouler quelque peu cet ordre établi.

Théo est incarcéré à la prison Pieter Brueghel pour avoir deux ans plus tôt percuté un abribus où se trouvait une femme, morte quelques instants plus tard après l’impact. Il a été condamné à quatre ans de prison. Pour l’ancien étudiant surnommé «Le professeur» par d’autres détenus à qui il fait connaître la langue française à travers la littérature, le seul objectif est d’obtenir une libération anticipée devant la commission. Pour se faire il peut compter sur le témoignage en sa faveur de Pierre Moulins, le mari de la femme que Théo a tué, en échange des derniers mots de la victime que lui transmet Théo à chaque visite mensuelle. Un rituel bien rodé.
Mais la mécanique va bientôt se dérégler, Théo ne pouvant plus cacher sa véritable situation : il est harcelé et tabassé régulièrement par un tonton marseillais, Marco Menotti, par l’intermédiaire de son âme damnée, un certain Teddy, qui a défaut de cervelle sait se servir de sa force quand son maître le lui ordonne.
Théo, survivra-t-il suffisamment longtemps pour tenir encore une fois dans ses bras sa compagne Claire et leur nouveau-né ?

Un roman en forme de pièce de théâtre en cinq actes. Cinq actes pour décrire ces relations toxiques et ambiguës entre Théo, Pierre et Marco avec en guest star un certain Amine Al-Katib, imam des Frères musulmans dans la prison.
Cinq actes d’une âpreté et d’une tension redoutable qui promet un suspens incroyable. On est pris par le rythme du récit, par les enjeux et et il devient évident au fur et à mesure de notre lecture que notre seule empathie va pour Théo dont on souhaite plus que tout qu’il sorte indemne de cette histoire machiavélique. Notre vœux sera-t-il exaucé ? A vous maintenant de le découvrir tout en sachant qu’avec l’ami Lebel on est toujours surpris. Vous êtes prévenus !

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Théo Pereirra purge une peine de prison pour homicide involontaire. Une nuit, deux ans plus tôt alors qu'il avait bu, il renverse une femme en voiture. Chaque mois, depuis deux ans, le mari de la victime Pierre Moulins, vient voir Théo en prison pour lui demander de raconter la tragédie. Et chaque mois, depuis deux ans, Théo est victime de Marco Minotti, qui le tabasse en échange de sa protection des autres groupes de la prison. Trois hommes et trois femmes aimantes dont le destin est lié.

Un récit tellement prenant, une sorte de huis clos dans un pénitencier, des personnages attachants, d'autres plus qu'irritant. Un mélange d'émotion à travers ce court récit.
Manipulation, perversion, violence psychologique voici ce qui vous attend dans ce récit.
Un texte vraiment différent de celui que nous propose habituellement Nicolas Lebel.
A ne pas rater.

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Ce n'est pas le registre habituel de l'auteur et c'est bien de sortir de sa zone de confort.
Ici, c'est une pièce de théâtre qui se joue avec un chat et des souris sauf que les rôles ne correspondent pas toujours et évoluent très vite.
Un homme purge une peine de prison pour avoir tué par accident une femme et l'engrenage fatal s'installe. Une foule' de personnages secondaires se glissent dans la trame de l'histoire pour mieux la détricoter.
Bien mis en scène et présentant tous les aspects de l'histoire, j'ai apprécié ce texte court et incisif.
Je remercie les Edtions Lattés et NetGalley pour m'avoir permis de lire ce livre.

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Peines perdues

J'ai terminé le dernier petit bijou de Nicolas Lebel. Un roman carcéral très noir, construit comme une pièce de théâtre. Des chapitres courts, rythmés, pour un récit sans temps morts.
Manipulation, intimidation, violence, soumission, ... personne ne va sortir indemne de cette situation machiavélique qui s'installe tout au long du roman.
Impossible de rester insensible à cette lecture! Foncez, c'est une pure merveille !

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C’est sûrement l’un des plus sombre roman que j’ai lu de cet auteur au cœur de ce huis clos au sein d’une prison. J’ai trouvé cette idée de huis clos carcéral plus qu’original, rendant la lecture encore plus oppressante, la construction narrative intéressante donnant de la profondeur au texte.

On se retrouve alors dans cette jungle à barreaux, personne n’est l’ami de l’autre, voir même l’inverse. Tout devient très toxique tant les moindres personnages se lient d’une façon atroce, voulant rappeler les erreurs du passé, montrer les conséquences que tout cela a pu induire.
L’ambiance est alors poisseuse, anxiogène pour ces prisonniers, qui font soit le choix de rester à l’écart soit se rebeller et créer le chaos.

Au delà de l’histoire et de sa structure immersive et déroutante, j’ai également trouvé que l’auteur abordait à travers ce roman, des faits plus qu’actuel. À travers ces prisonniers, on nous dépeint alors de nombreux faits sociaux et sociétaires, ce qui donnait encore plus de profondeurs, le rendait parfois même émouvant et dérangeant à la fois.

Amateurs de l’auteur, ou pour des personnes qui aimeraient le découvrir, foncez !

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Quel roman ! Je l'ai lu d'une traite, impossible de le lâcher. Il décrit la prison de l' intérieur avec un réalisme étonnant. Une vraie réussite.

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