Fuck Up

Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 23 août 2023 | Archivage 21 août 2023

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #FuckUp #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

Décontracté, mélancolique, roublard et attachant, Fuck Up a connu une drôle d’histoire : publié dans une maison new-yorkaise underground, il a rencontré par bouche-à-oreille un très grand succès.

Que trouve-t-on dans ce premier roman ? Un héros loin d’être parfait qui, largué par sa petite amie et sans boulot, se met à errer dans l’East Village et ses cinémas miteux, trouvant un lit au fil de rencontres avec la faune locale : écrivain raté, yuppie de Wall Street, éditeur snob, gourou new age, réalisateur arty… Notre héros, lui, cherche sa voie et s’invente une vie au gré des situations. Mais à trop marcher au hasard, on arrive au bord de l’abîme.

Fuck Up est un Attrape-coeurs pour adultes, l’essence du New York des 80s, un bijou irrésistible et décadent

Décontracté, mélancolique, roublard et attachant, Fuck Up a connu une drôle d’histoire : publié dans une maison new-yorkaise underground, il a rencontré par bouche-à-oreille un très grand succès.

...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782413079521
PRIX 22,00 € (EUR)
PAGES 336

Vos liens

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (EPUB)
Envoyer vers ma Kindle (EPUB)
Télécharger (EPUB)

Chroniques partagées sur la page du titre

Qu'est ce que j'ai ri !Je sais ce n'est pas gentil de rire du malheur des autres, mais là franchement, c'est du grand art.
Je me suis replongée dans les années 80 mais aux USA et j'ai adoré suivre les tribulations de cet américain pur jus dans le New York de l'époque. Il enchaîne les problèmes les uns après les autres avec une bonhomie qui force l'admiration. D"un cinéma classique à un porno gay, d'une femme à une autre, et d'une erreur à une autre notre héros balance entre vie et mort, entre "J'y vais" et "j'y vais pas".
L'histoire finit bien, mais que d'aventures en si peu de temps ...
Merci aux Editions La Croisee Delcourt Litterature et NetGalley d'avoir passé un très bon moment.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Un homme se fait plaqué par sa petite amie et ça errer dans New-York, de rencontre en rencontre. Il réussit à dégoter un poste dans un cinéma porno gay, il squatte dans un loft,... Une aventure abracadabrantesque qui m'a bien fait rire dans un New-York coloré.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Nous avons affaire à un jeune homme originaire du Midwest, de 22 ans, qui a lâché ses études, s'est trouvé un job d'ouvreur dans un petit cinéma de reprises à East Village, le Saint Mark's, et vivote avec sa compagne de quelques mois, Sarah. Ce n'est ni l'amour fou, ni le travail de ses rêves, notre jeune new-yorkais passe chaque jour tant bien que mal, jouant avec les limites. Le faux-pas est vite arrivé, et sa précarité prend une autre dimension. Il va se retrouver à la rue - hébergé un temps par un ami - à accumuler les embrouilles, les aventures, les bagarres, les coups durs et les visites aux hôpitaux du coin. Parce que ce gars semble être un spécialiste du ratage en série, tout ce qu'il touche est voué à partir en cacahuète, ses relations amoureuses, autant que amicales, les jobs qu'il réussit tant bien que mal à se dégoter. C'est le chemin de la marginalisation, que nous conte là l'auteur, celui des galères qui s'enchaînent sans jamais s'arrêter et cette capacité hors-norme de se précipiter droit dans le mur.

On est bien loin du New-York de l'Upper East Side, dans ce roman, des tours qui viennent accrocher les cieux, c'est plutôt vers les bas-fonds de la ville que l'auteur inscrit son texte : celle-ci ou le World trade Center tient encore sur ses deux tours, les grandes enseignes de Coffee Shops et restos branchés encore confidentiels, des rues mal famées, des rues où la cigarette n'avait pas encore disparue, une ville qui a laissé nombre des siens sur le carreau ou entassés dans des dispensaires archibondés. Rien de propret, de brillant et de lisse ici, l'auteur nous entraîne dans les petits cinémas de quartier, où viennent se cacher d'autres laissés pour compte, broyés par une vie bringuebalante. Ce n'est pas beau à voir mais par ici, on la touche la réalité d'un monde tout sauf aseptisé. Celui des paumés, inadaptés ou de ceux qui ne rentrent pas dans les étroites normes de l'hétérosexualité, de la blanchité, des éduquées - il faut se rappeler qu'on est quelques années avant l'an 2000 et que les malades du sida sont encore tolérés à grand-peine. 

On lit, curieux et absorbé, cette descente aux enfers comme le cheminement d'un anti-héros dans tout ce qu'il a de commun, qui va de chapitre en chapitre, l'estomac vide, les plaies qui s'accumulent sans guérir, la déchéance après laquelle il semble courir de rue en rue. Si la fin du roman est révélée dès le chapitre liminaire, levant le doute sur le destin du jeune homme, son épopée à travers la ville devient de plus en plus folle, une célébration du n'importe quoi, où tout le monde, pauvre comme plus riches, s’avèrent être complètement déglingués. Une célébration sonnante et trébuchante de ce que New-York a de plus sombre, niché ici et là dans les recoins des rues, des quartiers, des cinémas, ou des maisons huppées. Une ode au n'importe quoi, à la survie, au laisser-aller, aux relations entre esseulés et déboussolés, entre âmes en peine - et sur tous les plans -, une communion entre corps abîmés, New-York est étourdissante et ne pardonne rien. 

Voilà un personnage borderline, toujours sur le fil du rasoir, dont l'auteur s'amuse presque lui-même à raconter les péripéties dans lesquelles il n'arrête pas de se prendre les pieds : si, chez moi les aventures ont davantage provoqué un rire jaune, toujours oscillé entre l'envie de sourire face à l’autodérision de notre narrateur et la boule au ventre face au cynisme existentiel, qui est un peu la ligne directrice du récit, aux malheurs du jeune homme, à la fois débrouillard et qui arrive à se mettre systématiquement dans des situations inextricables, et qui se retrouve à fuir, son caleçon, son t-shirt et son pantalon en guise de bagage. L'auteur met tout au même niveau, rien n'est plus respectable ni respecté, la littérature comme les gens, la ville, la famille. On apprécie que Les Éditions La Croisée aient pris le risque de nous présenter un premier roman déjanté qui a déjà plus de trente ans, d'un auteur jamais traduit en France. L'auteur etant aussi déjanté et imprévisible que son roman et son héros, son dernier roman The Five Books of (Robert) Moses sorti en juillet 2020 comporte près de 1500 pages et ne lui a pas pris moins de vingt-cinq ans à écrire.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Notre héros se fait larguer par sa petite amie puis perd son boulot. le début d'une dégringolade sans fin à travers le New York des années 80.
Je suis sortie un peu déçue de ce roman. J'ai peu accroché à ce héros glandeur qui balade son spleen dans la Grosse Pomme, peinant à reprendre sa vie en main pour la mettre sur de bons rails. Cette accumulation de malheurs qui semble de jamais finir m'a d'abord laissée indifférente, avant de me mettre mal à l'aise. Portrait d'une déchéance sans fin l'intrigue se lit quand même avec une forme de fascination qui se complait dans cette énumération dont le but semble être de faire de son héros un homme meilleur (vraiment ?).
Je ne me suis pas vraiment attachée au héros de cette histoire que je ne trouve pas franchement sympathique, ni bon amoureux, ni bon ami, ni bon collègue. Les personnages secondaires ne rattrape pas çà, croisant notre chemin fugacement, l'un pathétique, l'autre détestable, un autre égoïste,....
Reste que le roman peut se voir comme le témoignage d'une époque, pamphlet contre le New York des eighties où le culte de l'argent laisse une kyrielle de dépressifs et autres individus égoïstes.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

# Fuck Up # Rentrée automne 2023 # les chemins de traverse, années 80, NY, East Village

Dans ce roman narré principalement à la première personne, les dialogues apportent couleurs, vie, peps, humour (parfois) à la répétition de malchances dont un homme a été été victime quelques années auparavant.

* Le prologue situe époque et contexte, donne quelques indices sur ses questionnements sans tout dévoiler:

* 7 ans 1/2 plus tôt, années 80, N.Y., Ligne F:
Tour à tour, un jeune homme de 23 ans perd sa copine, son toit (Sarah et lui cohabitaient en amical-amoureux), son travail dans un cinéma de quartier où il était employé depuis 1 an, record vu le turn-over des temporaires..

Au fil des chapitres, nous faisons connaissance avec les personnages autour desquels il gravite tel un satellite déboussolé, donneurs parfois involontaires de solutions clés sur porte à ses problèmes de logement, d'argent, de mal-être aussi, sans qu'il ait trop à se fatiguer, le confortant dans ses erreurs ou choix.

Monsieur La Poisse comme on pourrait le surnommer a l'opportunisme développé, l'instinct de survie même s'il y laisse souvent des plumes. Eduqué, il ne peut compter sur un diplôme (abandon) ou sur un héritage et faire rentier, écrivain de romans ou poésies. Il doit travailler contrairement à l'ami qui l'héberge un temps et veille sur lui (le personnage qui m'a le plus touchée dans le roman avec les relations les sincères, Helmsley)

Débrouillard, il se dégote un nouvel emploi dans un cinéma porno gay .Pour être embauché et ensuite garder sa place, obtenir en bonus l'accès à un somptueux appartement, il n'hésite pas à se prétendre homosexuel (années sida et stigmatisation de la communauté gay sont évoquées). Il s'associe aux magouilles du 'gérant pour l'argent rapide et facile. Il profite des contacts du milieu pour se faire éditer dans un journal branché, sûr de son talent même s'il s'agit de quelques bafouilles écrites à la va-vite, calé sur le siège des toilettes.
Une compromission, un mensonge, un échange de bons ou mauvais procédés en appellent d'autres.
Et les situations dégénèrent tout aussi rapidement qu'elles s'étaient améliorées.

Une rencontre avec une femme un peu plus âgée, en détresse émotionnelle, lui tombe du ciel et lui procure à nouveau lit, repas, voiture et vêtements de luxe. Cette parenthèse montre un aspect particulièrement antipathique du narrateur dans ses rapports musclés avec le jeune adolescent de celle-ci.

La fin abrupte m'a étonnée, me confirmant le malaise éprouvé lors de cette lecture et renforçant mon antipathie envers le narrateur d'une époque révolue.'. C'est très personnel. Je suis sûre que ce roman et son étonnant anti-héros trouveront des amateurs parmi les lecteurs plus avertis qui aimeront explorer chemins de traverse, underground, style trash en suivant les errances d'un non Tanguy, version US dans les années 80..
Le travail de traduction par Charles Bonnot est à souligner.

Merci @éditions La Croisée, Groupe Delcourt # Netgalley pour ce partage décoiffant # Fuck Up, 23 août

# Rentrée automne 2023 # les chemins de traverse, années 80, NY, East Village
# Fuck Up
ou les mésaventures de Monsieur La Poisse, jeune homme à la dérive balloté par la vie et ses accidents
"Je suis comme… un chien affamé qui te suit partout et tu ne me nourris pas mais tu ne me laisses pas non plus mourir de faim."

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Un pamphlet d'une acuité certaine, même si l'ambiance est noire, l'auteur a le sens de la formule et n'oublie pas d'être drôle. Je me suis régalée de cette lecture digne de John Fante! merci!

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :