Quand tu écouteras cette chanson

Lu par Irène Jacob
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Date de parution 15 févr. 2023 | Archivage 10 févr. 2024
Audiolib | Essais & Documents

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Résumé

« Le 18 août 2021, j’ai passé la nuit au Musée Anne Frank, dans l’Annexe. Anne Frank, que tout le monde connaît tellement qu’il n’en sait pas grand-chose. Comment l’appeler, son célèbre journal, que tous les écoliers ont lu et dont aucun adulte ne se souvient vraiment. Est-ce un témoignage, un testament, une œuvre ?

Celle d’une jeune fille, qui n’aura pour tout voyage qu’un escalier à monter et à descendre, moins d’une quarantaine de mètres carrés à arpenter, sept cent soixante jours durant. La nuit, je l’imaginais semblable à un recueillement, à un silence. J’imaginais la nuit propice à accueillir l’absence d’Anne Frank. Mais je me suis trompée. La nuit s’est habitée, éclairée de reflets ; au cœur de l’Annexe, une urgence se tenait tapie encore, à retrouver. »

Lola Lafon

À l’écoute des traces laissées par ceux qui vécurent dans l’Annexe, Lola Lafon interroge et détisse le mythe d’Anne Frank pour mieux s’approcher de l’adolescente qu’elle fût et de sa mue en écrivaine à l’œuvre censurée, autant malmenée qu’adorée.

Lola Lafon transforme cette expérience intime en un essai à la portée universelle où résonnances passées et contemporaines se répondent. Avec pudeur, elle révèle combien l’héritage des disparus et des absents nourrit nos propres destinées.

« Le 18 août 2021, j’ai passé la nuit au Musée Anne Frank, dans l’Annexe. Anne Frank, que tout le monde connaît tellement qu’il n’en sait pas grand-chose. Comment l’appeler, son célèbre journal, que...


Formats disponibles

FORMAT Livre audio, Intégral
ISBN 9791035413026
PRIX 18,95 € (EUR)
DURÉE 3 Heures, 33 Minutes

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (AUDIO)

Chroniques partagées sur la page du titre

C'est par ce livre que je fais la connaissance de Lola Lafon, une rencontre littéraire incroyable. Une nuit au musée avec Lola Lafon, un musée qui fut le dernier lieu de vie de la famille Frank à Amsterdam et où Anne écrivit son journal. Le titre étrange prend tout son sens à la fin du livre puisque Lola Lafon y évoque un autre génocide tragique, au Cambodge. Dans cet essai tout est délicat et sensible, introspectif et poignant. Intimiste. Anne Frank souhaitait que son journal soit lu, elle le travaillait et re-travaillait comme l'écrivaine qu'elle rêvait de devenir. La lecture donne une puissance forte à cet essai. J'en recommande vivement l'écoute! Merci infiniment à l'éditeur et à NetGalley.

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Cette lecture est indescriptible à raconter ! Elle vient se poser dans vos oreilles et fait état d'une expérience quasi mystique. Croyez-moi, il faut l'entendre pour le comprendre.

Un jour d'août 2021, Lola Lafon passe la nuit au Musée Anne Frank, au cœur même de l'Annexe. Le lieu est complètement dépouillé, sans chauffage. Juste des souvenirs et des fantômes hantent les murs. Je n'ose imaginer ce qu'elle a pu ressentir ! Elle-même explique que c'est seulement au moment où elle a pu poser ses mots sur le papier qu'elle a enfin saisi ce qu'elle avait vécu.

Cela me laisse sans voix.

J'ai écouté religieusement Irène Jacob faire la lecture de cet ouvrage. J'étais absorbée par tout ça - l'introspection, le rapport au passé, l'innocence, la fraîcheur d'Anne, le drame du survivant, le déni dans les années qui ont suivi la guerre. Et surtout la pudeur et l'émotion pure au-delà des mots.

Je n'ai pas du tout été déçue par cet essai. La voix de la comédienne est également calme et mesurée. C'est un accompagnement très important, dans le fond. Comme une forme de douceur et de retenue dans le partage.

Oui, vraiment. C'est très, très fort ! ♥

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"Elle gagnait du temps sur la mort en écrivant sa vie". Dans ce récit biographique et autobiographique. Lola Lafon nous rappelle l'importance de l'écriture pour celui qui se raccroche à la vie, pour celui qui cherche à se sentir en vie. Lola Lafon nous plonge avec elle dans une nuit au musée de la maison d'Anne Frank, à Amsterdam. Là parmi les fantômes, on perçoit le poids du silence et de l'absence. Le courage d'Anne Frank devient progressivement celui de l'autrice retraçant le chemin parcouru par la jeune fille, exposant ce que cela était d'être juif en 1944, et ce que cela représente encore aujourd'hui, la douleur de voir balayer son histoire et ses ancêtres comme s'ils n'avaient jamais existé. C'est récit poignant et touchant de Lola Lafon, à lire à tout âge, pour nous rappeler l'importance de la mémoire et de la vérité historique.

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Que signifie Anne Frank pour vous ? Qui qu’on soit, on a tous une réponse qui nous vient en tête à l’évocation de cette question. Pour moi, Anne Frank est la jeune fille à travers laquelle j’ai découvert les horreurs de la shoah à l’âge de 10 ans (lorsque ma maman m’a offert sa biographie et puis son journal en VO). C’est grâce à Anne Frank que j’ai voulu en apprendre plus sur cette partie sombre de notre histoire. C’est probablement à travers son histoire que mon empathie s’est développée… 

Le 18 août 2021, l’écrivaine Lola Lafon a passé une nuit au Musée Anne Frank. Au cœur de l’Annexe où la jeune fille a vécue cachée pendant près de deux ans avec ses parents, sa sœur Margot, la famille Van Pels et Fritz Pfeffer. Lola Lafon nous emmène avec elle dans cette Annexe, elle nous raconte la naissance de ce projet, ses doutes et ses questionnements et surtout toutes les émotions que cette expérience ont fait naître.  

Quel récit ! Les frissons ne m’ont pas quitté une seconde lors de ma lecture et de mon écoute en audio. C’est très humblement que Lola Lafon rend hommage, non seulement à la jeune femme et l’écrivaine qu’était Anne Frank, mais également à Margot, Otto et tous les bienfaiteurs et protecteurs des Frank. Quand tu écouteras cette chanson véhicule des émotions tellement fortes, intenses, mais ne tombe jamais dans le pathos. C’est là la force de la plume de l’autrice, que j’ai eu un plaisir immense à retrouver. Ses mots, ses émotions sont justement dosés, ils sont emplis d’un respect et d’une dignité immenses ! 

L’autrice nous ouvre également les portes de son passé, de sa vie. Elle nous parle de ses aïeuls, des fantômes de son passé. Elle se livre à nous en toute transparence et en toute humilité.  

Subtil et sobre, « Quand tu écouteras cette chanson » m’a bouleversée et m’a émue. Un récit sublime que seule Lola Lafon pouvait nous livrer. Lisez-le, si ce n’est déjà fait.

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Un livre très agréable a écouter, un sujet historique et important abordé d'une façon originale. J'ai beaucoup aimé ce livre, j'ai encore appris sur cette période historique et sur Anne Frank et sa vie. Le livre est écrit à la première personne selon le point de vu de l'auteur ce qui permet une réelle immersion dans l'annexe.

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Dans le cadre de la très belle collection Une nuit au musée, Lola Lafon choisit le musée Anne Frank à Amsterdam, qui inclut l’Annexe où la famille Frank et cinq de leurs amis ont vécu cachés entre juillet 1942 et août 1944 où ils ont été arrêtés et déportés. Elle hésite longuement à y aller, tombe malade juste avant le départ, mais finalement y va quand même. Sa grand-mère lui a donné une médaille frappée à l’image d’Anne Frank pour ses dix ans, en lui disant de ne jamais oublier. Lola a toujours fait en sorte d’occulter ses racines juives et ce séjour l’oblige à s’y confronter, à se rappeler que son grand-père a survécu à la déportation. Mais le sujet est tabou dans sa famille comme dans de nombreuses familles de rescapés et Lola grandit dans ce silence.

La nuit est longue et blanche, très angoissante. C’est un musée très particulier car il ne célèbre pas une oeuvre mais une absence, l’annexe est vide mais le poids des absents est insupportable. Le musée moderne est relié à l’Annexe où elle passe la nuit, une des expositions est consacrée à la reproduction des photos, cartes postales et images diverses qui tapissent la chambre d’Anne. Lola s’y rend, elle ne peut se résoudre à entrer dans la chambre d’Anne et regarder les images originales, ce qu’elle finira par faire au petit matin juste avant son départ.

Le journal d’Anne Frank est très connu, mais son histoire beaucoup moins. J’ai été très intéressée par cet aspect que je ne connaissais pas du tout, j’ai toujours cru qu’il s’agissait du simple témoignage de cette jeune fille. Mais Anne rêvait de devenir écrivaine, elle a elle-même corrigé et modifié son premier jet pour en faire un texte littéraire. Elle a aussi écrit d’autres textes. Laureen Nussbaum est une des dernières personnes qui a encore connu Anne et la première à étudier son journal comme une oeuvre littéraire à part entière. Dans les années 1950, on écrit une pièce de théâtre d’après le journal, puis Hollywood en fait un film qui a reçu quatre Oscars, mais on trouve l’histoire de la jeune fille trop tragique et on lisse le texte pour en faire une oeuvre de portée plus universelle en gommant tout le contexte historique. On est au début de la construction européenne et on supprime les passages sur le nazisme, ressenti comme politiquement inappropriés dans ce contexte. J’ignorais tout de ces manipulations qui m’ont choquée, c’est comme si on la tuait une deuxième fois.

Ce livre m’a tout de suite fait penser à La carte postale d’Anne Berest, qui raconte aussi avec pudeur l’histoire de sa famille, le poids du silence et des absents. C’est à la fois un document sur Anne Frank,son histoire et celle de la famille de l’auteure qui réfléchit à ce que signifie être juive aujourd’hui. La fin est bouleversante, elle arrive enfin à aller dans la chambre d’Anne et y rend hommage à un autre adolescent qu’elle a connu et qui lui a été victime du génocide perpétré par les Khmers rouges. J’ai lu ce livre en version audio et il m’a beaucoup touchée. Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour cette magnifique découverte. Un autre de ces livres indispensables au devoir de mémoire.

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Découvrir la plume de Lola Lafon en version audio et en plus avec ce récit-là, fut une expérience des plus immersive et prenante. Quand tu écouteras cette chanson fait partie de la collection de livres « Ma nuit au musée » publiée chez Stock. Un incroyable concept où des auteurs sont invités à passer une nuit dans un musée et à ensuite écrire un texte personnel à ce sujet. J’ai vu passer le livre chez MademoiselleLit et n’ai pas pu résister à le demander à Netgalley lorsqu’il a fait son apparition dans leur catalogue. Quelle brillante idée et quel texte puissant !

Lola Lafon décide de nous raconter sa nuit dans l’Annexe, au musée d’Anne Frank. Une expérience inédite puisque personne n’a jamais pu passer une nuit sur place depuis la création du musée.

Ce texte est personnel et intimiste mais il est aussi une œuvre nécessaire et historique qui nous permet de nous replonger dans cette terrible période que fut la Shoah, la seconde guerre mondiale et tous les événements horribles qui s’y sont déroulés. Anne Frank, Anne, une jeune fille qui a écrit un journal durant ses années passées à se cacher pour survivre… Une figure emblématique de l’Histoire qui est tragiquement décédée un mois à peine avant la Libération. Elle qui pensait avoir tout perdu alors que son père était encore vivant et la cherchait désespérément.

Lola Lafon nous raconte ce moment hors du temps qu’elle a passé dans ce musée, faisant des liens avec des épisodes de son histoire personnelle, son vécu puisqu’elle est aussi juive. Elle aborde surtout le journal d’Anne Frank en tant qu’œuvre. Elle y parle créativité littéraire, reconnaissance, témoignage. Car Anne rêvait d’être écrivaine… elle qui n’aura pas vécu assez longtemps pour voir son rêve devenu réalité… elle est devenue une icône. Son œuvre a été convertie en pièce de théâtre et reprise par des producteurs hollywoodiens. Sans intervenir dans les débats qui ont entouré ces adaptations, Lola Lafon explique comment le père d’Anne a gardé précieusement le journal de sa fille et a tenté de le mettre en lumière de la façon la plus fidèle possible, croisant les différentes versions que sa fille avait mis sur papier avant d’être déportée.

Anne, une jeune fille irrévérencieuse comme le souligne si bien l’autrice qui, d’après certains conspirationniste, n’aurait jamais été capable, à 15 ans d’écrire un texte aussi mature, aussi poussé dans ses réflexions.

Même si la version audio m’a totalement bouleversée, je regrette un peu de ne pas avoir le livre papier sous la main pour pouvoir absorber certaines citations de manière visuelle. Les mots de Lola Lafon résonnent, choquent, heurtent, blessent même… car c’est un sujet tellement horrible qu’on aborde. Et elle le fait si bien, si poétiquement, en toute authenticité et délicatesse. Le côté « méta » de sa discussion sur le processus d’écriture, sur le fait de laisser une trace de notre passage sur terre en écrivant fut également très enrichissant.

C’est là un récit très particulier où la narratrice saute parfois du coq à l’âne, mélangeant les épisodes de sa vie personnelle à son expérience dans l’Annexe. Un roman riche en émotions que l’on doit digérer et absorber. Certainement un récit où j’aurais pu souligner de nombreux passages tant ils furent forts !

Une nuit au musée accompagnée de deux femmes, deux autrices : Anne et Lola… et d’une multitude d’autres figures historiques qui ont laissé leur marque dans l’Histoire. Une histoire que l’on ne doit en aucun cas oublier.

Je remercie énormément Netgalley pour cette découverte qui fut sans hésitation une lecture 5 étoiles à mettre entre toutes les mains.

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Anne Frank, tout le monde la connaît et on la relit forcément à son journal dont nous avons tous lu au moins quelques passages dans notre adolescence soit en cours de français, soit d’Histoire. A ce patronyme, on associe également les termes de guerre, juifs, persécution, cachette, déportation, mort…
D’Anne Frank, on a tous aussi un vague souvenir d’une ou deux photos d’une adolescente pour l’éternité.
En bref, Anne Frank est devenue un symbole, voir une icône, mais qu’on connaît assez peu en réalité. Parce qu’on a oublié, parce que le message fut parfois tronqué, dénaturé…
Mais Anne Frank voulait vivre, devenir écrivain, pas devenir un porte-drapeau ou presque une marque.
C’est l’un des points de départ de la démarche de Lola Lafon pour l’écriture de ce livre. Elle va explorer la personnalité d’Anne Frank, mais aussi d’autres membres de sa famille par ricochet. Elle demandera à passer une nuit entière dans le musée consacré à l’Annexe (en Hollande) qui servit de cache pour la famille Frank et d’autres personnes qui sont venues les rejoindre.
Une nuit pour être au plus près de ce que l’on peut ressentir aujourd’hui de l’expérience de ces clandestins que l’horreur nazie à tout de même rattrapée. Une nuit pour tenter de comprendre Anne Frank et ce qu’elle est devenue aujourd’hui.

L’histoire des Frank fait écho à l’histoire de la famille de Lola Lafon. Elle débordera du cadre strict qu’elle s’était peut-être fixé au départ, même si justement, elle ne savait pas trop comment elle allait écrire sur cette thématique qui était pourtant devenue un besoin. Pas après pas, les morceaux des puzzles de ces existences brisées, marquées, vont se compléter.
Une écrivaine actuelle va rencontrer une écrivaine en devenir qui traverse les époques d’une manière qu’elle n’aurait peut-être pas souhaité.
Puis le souvenir d’un autre personnage va prendre le pas sur tout cela car l’Histoire semble être un éternel recommencement. Un autre destin plein d’avenir fut brisé par les Khmers rouges cette fois, mais qu’importe les bourreaux. Le résultat est là. Des gens manquent à l’appel et pourtant, ils sont encore là car ils vivent à travers les autres et ont laissé des traces indélébiles.

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Lola Lafon nous offre un récit captivant de sa nuit passée à la Maison d'Anne Frank à Amsterdam.
Parsemé de faits historiques, elle nous livre son ressenti après avoir été confronté à cette expérience inédite.
C'est touchant, poignant et nous donne envie de nous replonger dans le Journal d'Anne Frank ou d'aller visiter ce lieu chargé d'histoire et de souvenirs.

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Je n’avais lu que des avis dithyrambiques sur ce livre et j’avoue avoir été assez déçue. L’autrice entremêle ses pensées pendant sa nuit passée dans l’Annexe, des morceaux de la vie d’Anne Franck et de sa famille mais aussi sa vie personnelle pour finir sur celle d’un ami trop vite disparu. Ça part dans tous les sens et je me suis perdue dans toutes les directions prises par Lola Lafon.

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Cet audiobook m'a permis de découvrir l'univers d'Anne et sur la condition juive. Lola Lafon profite d'une nuit au musée pour nous faire découvrir l'autrice et réfléchir sur la judaîté..

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Le Musée Anne Frank d’Amsterdam, l’Annexe, le lieu de vie clandestin où a vécu la famille de la jeune déportée avant d’être envoyée en camp de concentration en 1944, est devenu le temps d’une nuit, le lieu d’inspiration de Lola Lafon pour l’écriture d’un livre dont le projet devenu obsessionnel est né d’un rêve : « son nom s’impose à la nuit« . Magnifié par l’interprétation d’Irène Jacob dans sa version audio, cet essai rend un bouleversant hommage aux absents.

La jeune fille, que tout le monde connaît tellement qu’il n’en sait pas grand-chose, le destin de l’adolescente enfermée pour ne pas mourir et dont le journal intime devenu à la fois oeuvre littéraire d’une autrice prodige et mémoire du monde, résonne avec un évènement intime de la vie de Lola Lafon dont elle n’a pas encore conscience. Quelque chose la pousse à tenter l’expérience, cela a à voir, lui semble t-il avec le passé de sa propre famille. Alors que le sujet a été scrupuleusement évité par ses parents d’origine juive, Lola Lafon cherche à comprendre à travers la vie d’Anne Franck, l’histoire de ses ancêtres. Sa propre mère se cachait elle aussi lorsqu’elle était enfant pour échapper à la guerre et son grand-père est un rescapé d’Auschwitz. Ada sa grand-mère qui a appris le français sur le tard et lui a transmis sa passion des mots, lui a offert une médaille, un portrait d’Anne Franck, en lui recommandant de la garder à vie et de ne jamais oublier.

Des années plus tard, Lola Lafon franchit la porte de l’Annexe, une nuit d’août 2021 et « défile » devant l’absence de la famille Franck, visite chacune des pièces exigües où ils ont vécu durant plusieurs mois dans la crainte de la menace nazie. Respirer, écouter, imaginer, vivre la vie d’Anne Franck est un peu comme lui redonner vie. Lola Lafon réalise une approche différente et délicate d’Anne Franck, cette jeune fille que tout le monde connaît mais que personne n’entend. Comment l’appeler, son célèbre journal, que tous les écoliers ont lu et dont aucun adulte ne se souvient vraiment? Est-ce un témoignage, un testament, une œuvre? Ce jourrnal a été censuré, remanié, manipulé, scénarisé par des producteurs hollywoodiens négationnistes, avant d’être, enfin, considéré comme une véritable oeuvre littéraire et perçu à sa juste valeur.

Cette rencontre avec le fantôme d’Anne Franck convoque donc d’autres fantômes au fil de ce magnifique récit, qui devient intimiste au fil des pages. Lola Lafon nous livre une autre histoire, celle d’une rencontre adolescente, bouleversante, qui nous rappelle sans équivoque l’absurdité des guerres, l’aberration des génocides, leurs inévitables répercutions sur les populations innocentes et leurs inéluctables répétitions. Il est rare que je lise un récit d’une telle profondeur, où l’intensité des mots côtoie à ce point celle des évènements. La puissante sincèrité de ce récit intime et la façon brillante et touchante dont il se mêle à l’Histoire le rendent indispensable dans toute bibliothèque.

Je remercie chaleureusement les Editions Audiolib via Netgalley pour cette proposition.

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Lola Lafon choisit de passer une nuit dans l'Annexe où Anne Frank (et sa famille) a vécu entre 1942 et 1944 avant d'être déportée.
C'est le récit de cette nuit qui est relatée dans ce témoignage.
Lola Lafon va parler du lieu, des personnes qui y ont séjourné, de l'histoire du journal, ses adaptations, ses controverses, de l’Histoire mais cette expérience lui permet aussi de dévoiler un récit intimiste et de se dévoiler : sa judéité, ses grand parents, sa mère, un ami qu'elle ne reverra jamais et qu'une chanson lui rappellera toujours.

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C'est une quête sur soi-même, sur son histoire et sur la grande Histoire. Plus proche de l'essai, nous sommes plonger dans le musée Anne Franck avec toutes représentations que cette ados a pu avoir pour chacuns d'entre nous.
Cela donne envie de se replonger dans le journal.

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« Et tu écouteras cette chanson » est un livre à lire avant de se rendre dans la maison d’Anne à Amsterdam. Il agit comme un avertissement, une notice de lecture du Journal et de l’histoire d’une des figures les plus emblématiques de la Shoah.
Lola Lafon y aborde des thématiques fortes comme la légitimité de raconter le passé, le poids du survivant, l’œuvre majeure qu’est le Journal et démystifie la notion de portrait d’espoir qu’il peut inspirer de prime abord. Elle rappelle avant tout le désir d’Anne Franck d’être journaliste et ce que le Journal était pour elle, à l’origine.
Aussi, comme l’exercice de cette collection l’exige, elle tient à raconter l’écriture, les inspirations et la force créatrice qui porte un auteur dans le travail de ses œuvres.
Par-dessus tout, l’écriture poétique, juste et pleine de finesse de Lola Lafon est un bonheur à écouter en livre audio malgré la rudesse du sujet abordé.

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Quand tu écouteras cette chanson, Lola Lafon [livre audio]🖤🏤

Lola Lafon s'intéresse ici à la famille Frank et notamment à Anne et son célèbre journal. Elle entreprend de passer une nuit enfermée dans le musée d'Anne Frank, dans l'Annexe. Là-bas, elle se retrouve au plus près de leurs fantômes mais également non loin des siens.

Mon avis 🤍

Je connaissais l'histoire d'Anne Frank et de son journal (dont j'étudie d'ailleurs une partie avec mes élèves chaque année) mais je n'avais jamais réfléchi à ce qu'on en avait fait, à ce qu'il représentait aujourd'hui et ce qu'Anne Frank aurait aimé qu'il représente.
J'ai aimé passer cette nuit dans l'Annexe au côté de l'actrice et accompagner ses réflexions sur la famille Frank, sur l'écriture, sur la Shoah, sur sa propre famille, son propre passé.
En version audio, la lectrice se confond d'ailleurs avec l'auteure.
Un réel coup de cœur.

10/10⭐️

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Bouleversant! Nous découvrons ici l’Anne Frank autrice et jeune adolescente espiègle aux grands rêves brisés. Mais également la façon dont le monde s’est emparé de son témoignage et de sa vie. L’histoire d’Anne Frank se mêle à celle de Lola Lafon dans ce récit très émouvant. Un indispensable dans sa bibliothèque!

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Lola Lafon a été invité à participer à la collection « Une nuit au musée » dans laquelle des écrivains peuvent laisser leur esprit divaguer pendant des heures sur des œuvres majeures. Elle a décidé de s’intéresser au musée Anne Franck à Amsterdam.

Après avoir longtemps hésité, ne se trouvant pas légitime pour traiter ce sujet, elle a finalement franchi le pas. Cette déambulation dans le lieu où la petite Anne et sept personnes sont restées enfermées pendant deux ans, devient une réflexion ouverte basée sur l’œuvre de la petite fille.

Ce journal intime a été lu par un grand nombre de personnes mais peu se souviennent vraiment de son contenu. Elle se donne pour mission de replonger les lecteurs dans les détails du texte. Elle nous raconte le destin tragique de la famille proche d’Anne et le rôle de chacun des protagonistes. Ces précisions permettent de contextualiser ses pensées et de donner de l’ampleur à ses écrits.

Après avoir rappelé les faits, l’autrice analyse l’impact du journal sur les générations suivantes. Elle se pose la question de la transmission d’un tel document. Le livre a eu un parcours aux multiples facettes. Souvent édulcoré et déconnecté de l’Histoire, il a servi sous plusieurs formes et passé différents messages.

Cette plongée dans l’intime ramène aussi Lola Lafon à sa propre vie, à sa judaïté et aux évènements douloureux liés au rejet de l’autre. La puissance de cette expérience la dépasse très vite, et on prend alors conscience de l’aura universelle qu’a semée la jeune Anne sur l’Histoire de l’humanité. J’avais déjà été bouleversé par « Chavirer » et dans « Quand tu écouteras cette chanson », j’ai retrouvé toute la justesse, la sensibilité et l’honnêteté intellectuelle de cette écrivaine de génie. Une lecture touchante et instructive qui donne une dimension supplémentaire à ce texte fondateur et qui donne envie de s’y replonger avec plus d’application !

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Un vrai plaisir à écouter, le texte de Lola Lafon est poétique à souhait malgré le sujet abordé. On arrive à ressentir les émotions au plus profond de nous, ce texte m'a énormément touché.

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Très beau roman de Lola Lafon sur Anne Frank!
Ce journal m'avait bouleversée lors de sa lecture et de retrouver ce personnage et tout ce qui l'entoure, son environnement, sa famille, l'annexe où elle a vécu avant la déportation, dans cet hommage émouvant et emprunt de sensibilité m'a redonné envie de le lire.

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Nouvel opus dans la collection "Ma nuit au musée" initiée par les éditions Stock en 2018, Lola Lafon s’est rendue à L’Annexe, le musée Anne Franck, à Amsterdam. Un lieu choisi par elle-même qui n’a rien d'anodin et qui fait écho à son histoire personnelle.
De la parution du Journal d’Anne Frank, à l'histoire de sa propre famille, et à des faits inconnus du public autour du fameux journal, Lola Lafon , fait l'expérience d'une nuit blanche unique et indescriptible. Une lecture de laquelle on ne ressort pas indemne et qui donne envie de se replonger dans "le journal d'Anne Frank" et de ne pas oublier son Histoire.

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Lola Lafon passe une nuit au musée. Elle a choisi la Maison d’Anne Frank à Amsterdam. Elle passera par l’annexe où Anne Frank a vécu durant presque deux ans avec sept autres personnes cachées.
Elle retrace l’histoire d’Anne Frank, celle d’Otto son père, de sa sœur Margot, l’importance de l’écriture pour Anne et, passage très intéressant, le traitement accordé à son journal : la censure, la remise en cause. Elle met cela en parallèle avec son histoire personnelle, elle qui est juive. Sa famille a également été victime de l’holocauste. Lola Lafon mêle Histoire et l’intime. Ce qui évite le sentiment trop fort d’enfermement par rapport à l’histoire qu’elle nous rapporte.
J’ai beaucoup aimé découvrir ses craintes au sein de cette annexe, ses hésitations et sa retenue par rapport à Anne Franck, au lieu, aux objets.
C’est très délicat dans le style et Irène Jacob retranscrit toute cette délicatesse, la pudeur, la révolte avec ce qu’il faut d’émotions.

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En décidant de passer une nuit dans l'annexe où à vécu Anne Frank, Lola Lafon écrit un roman , un témoignage sur la vie sur de la jeune adolescente, mais également sur sa vie.
Elle nous donne de nouvelles pistes sur le roman d'Anne Frank, ses censures, adaptations. Elle revient sur certains moments de la vie de cette dernière mais de manière plus générale sur la vie des Juifs (Lola Lafon est elle-même issue d'une famille judéo-polonaise).
J'ai trouvé le format particulièrement adapté à ce livre. On écoute ce témoignage comme on écouterait un documentaire. J'y ai appris beaucoup, Je ne sais pas si j'aurais pris autant de plaisir en le lisant qu'en l'ayant écouté. J'ai vraiment été immergé dans cet univers intimiste, rempli de confidences. On comprend tout à la fin la signification de ce titre dont j'ai cherché tout le long de mon écoute à essayer d'en comprendre le sens.
Une très belle découverte, un autre regard sur le livre d'Anne Frank. Je vous le conseille vivement.

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Après avoir lu l'excellent roman de Lola Lafon, Chavirer, je n'ai pas hésité à découvrir son nouveau livre, sous le format audio cette fois-ci, proposé par Netgalley et Audiolib.

Je me suis plongée dans ce livre audio avec beaucoup d'intérêt au vu des thèmes abordés que je pressens très intéressants et à la fois bouleversants.

En effet, l'autrice a l'opportunité de passer une nuit, seule, dans le musée d'Anne Frank à Amsterdam.

Pendant cette nuit singulière et forte en d'émotions, Lola Lafon nous relate son expérience hors norme passée dans ce lieu chargé d'histoire et retrace la vie d'Anne Frank, forcée de se cacher avec sa famille pendant plus de deux ans dans le grenier d'un immeuble d'Amsterdam.

Anne Frank, 13 ans, a vécu enfermé avec sept autres personnes pendant vingt-cinq mois dans une annexe exigüe. Suite à une dénonciation, la jeune fille sera déportée et tuée à Bergen-Belsen.

Par le biais de l'écrivaine, nous décrivant les pièces, les objets, les photos, les lettres et les journaux intimes d'Anne Frank, nous comprenons au plus juste, la vie et les conditions terribles dans lesquelles la jeune fille a vécu dans ce lieu.

De cette tragédie, Lola Lafon nous livre alors sa propre histoire familiale, similaire à celle de la famille Frank. Sa famille a été aussi arrêtée et déportée vers les camps de concentration nazis et a vécu les horreurs de la Shoah.
C'est un volet du livre très poignant.

Une écoute qui prend aux tripes ! Un texte éclairant, percutant et d'une authenticité remarquable.

J'ai été étonnée d'apprendre autant d'aspects qui m'étaient inconnus sur la vie d'Anne Frank, pensant connaitre son histoire.

Un récit détaillé, puissant, profond et terriblement émouvant sur ce pan de l'histoire qui restera à jamais gravé dans nos mémoires et sublimé par la voix vibrante de Lola Lafon.

Une écoute que je recommande vivement, à partager autour de nous.

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C’est après avoir visionné le passage de Lola Lafon dans La Grande Librairie, une émission que je regarde quelquefois, que m’est venu l’envie de lire Quand tu écouteras cette chanson.

Une nuit au musée en 2021. Le choix du musée Anne Frank à Amsterdam, plus spécifiquement même, celui de l’annexe dans laquelle les Frank se sont cachés.
Comme beaucoup, j’ai lu Le Journal d’Anne Frank quand j’étais au collège. On insistait alors sur le côté journal intime d’une adolescente. Jamais, on ne m’a présenté ce livre comme une véritable œuvre littéraire.
Je crois que c’est ce qui m’a le plus intéressé ici, au gré de la déambulation de Lola Lafon dans cet espace particulier, la redécouverte pour moi d’un texte littéraire, la nouvelle perspective d’étude et de réception des mots d’Anne, l’évocation des autres membres de la famille, sa sœur Margot, notamment…

Lola Lafon se livre aussi à nous au gré de sa déambulation nocturne, nous parlant de ses origines juives, de sa famille, de la préparation de cette expérience immersive, nous expliquant le titre donné à ce livre.

Un beau récit, superbement servi, dans la version audio, chez Audiolib par la voix d’Irène Jacob.
Une approche originale du Journal d’Anne Frank, du poids de ses mots, de leur contexte.

#Quandtuécouterascettechanson #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal

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Août 2021, Lola Lafon passe une nuit dans l'annexe, la partie du musée Anne Frank à Amsterdam. Cette annexe dans laquelle Anne Frank a passé sept cent soixante jours jusqu'à ce jour de l'été 1944 où elle sera arrêtée avec sa famille et où ils seront déportés vers le camp d’Auschwitz.

Une nuit pour parler de la jeune fille sans doute la plus connue de cette époque, du journal le plus lu, commenté, oublié aussi. Car qui d'entre nous, ayant lu le journal d'Anne Frank, se souvient de ses mots, de ses sentiments, de l'application et du soin qu'elle a mis à l'écrire, pensant qu'un jour, peut-être, il pourrait être publié, elle qui se rêvait autrice.
Tout au long de cette écoute, j'ai rencontré Anne et Margot, les sœurs Frank, mais aussi les parents, Otto Frank seul reviendra de l'horreur des camps nazis.

J'ai découvert qu'à la suite de ce qu'elle avait entendu, Anne a repris son journal pour en faire une véritable œuvre littéraire, puisqu'elle avant compris que tous les témoignages écrit par les habitants qui subissaient le joug des allemands seraient un jour utiles à l'Histoire. Depuis cette écoute, je sait qu'il serait bien de relire ce journal que j'avais découvert comme tant d'autres à l'adolescence, mais dont je n'avais jamais pris la réelle mesure.

J'ai apprécié tous les témoignages, la recherche qui est explicitée pour placer dans un contexte à la fois l'écriture du journal, et la façon dont par la suite il a été retrouvé, modifié, publié, et au fil de années les différentes approches qui en ont été faites à mesure que l'on s'éloignait de la fin de la seconde guerre mondiale. C'est à la fois consternant par certains côté, mais tellement caractéristique de notre façon d’appréhender l'Histoire et les événements qui nous ont touchés, avec parfois, souvent, une forme de rejet ou de dissimulation de certains faits trop difficiles à entendre sans doute.

J'ai découvert la propre histoire de Lola Lafon, dont javais lu à sa parution La petite communiste qui ne souriait jamais, sans me poser la question de la proximité de l'autrice avec la Roumanie. Le départ forcé des familles, pour fuir la politique et les geôles de Caucescu. Cette histoire personnelle qui émerge du silence de la nuit dans l'Annexe.
Enfin, interrogative à propos du titre Quand tu écouteras cette chanson, découvrir là encore ce souvenir d'une famille de cambodgiens, et de leur fils qu'elle a rencontré en Europe avant qu'ils ne repartent tous se jeter dans les griffes et le rouleau compresseur de Pol Pot et des Khmer-Rouges. Et le souvenir qui reviendra à chaque fois qu'elle écoutera cette chanson.
La lecture audio par Irène Jacob donne une dimension supplémentaire à ce livre. Émotion, sentiments d’injustice, besoin de réparation, intensité des souvenirs, difficulté à s'approcher de l'Annexe et de tout ce qu'elle signifie, tout est là, tout passe par sa voix, c'est profond, intense parfois, il est impossible de s'y soustraire tant c'est dense et émouvant. C'est à la fois maîtrisé et porteur d'une forme d'attente, d'espoir, qui m'a touchée tout au long de cette nuit dans le musée. J'ai écouté ce livre en plusieurs fois, mais j'aurais pu l'écouter jusqu'au bout de la nuit tant j'avais l'impression d'être dans la tête de l'autrice, au plus près de ses doutes, de ses espoirs, de ses attentes, et de tout ce qu'elle nous dévoile d'elle.

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