Il était une fois à Hollywood

Lu par Benjamin Jungers
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Date de parution 24 août 2022 | Archivage 2 oct. 2022
Audiolib | Littérature

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Résumé

Hollywood 1969… comme si vous y étiez !

Rick Dalton – Il fut un temps, Rick avait son propre feuilleton télé. Aujourd’hui, c’est un acteur rincé, condamné à jouer les crapules à la petite semaine, qui noie son chagrin dans les whisky sour. Un coup de fil de Rome : sauvera-t-il son destin ou le scellera-t-il ?

Cliff Booth – Doublure cascade de Rick, il est l’homme à la réputation la plus sulfureuse de tous les plateaux de tournage – car il est le seul à avoir (peut-être) commis un meurtre et à s’en être tiré.

Sharon Tate – Elle a quitté son Texas natal en rêvant de devenir star de cinéma. Et ce rêve, elle l’a réalisé. Sharon passe désormais ses jeunes années dans sa villa de Cielo Drive, là-haut, dans les collines de Hollywood.

Charles Manson – L’ancien taulard a convaincu une bande de hippies azimutés qu’il était leur leader spirituel. Mais il changerait bien de casquette pour devenir une star du rock’n’roll.

Hollywood 1969… comme si vous y étiez !

Rick Dalton – Il fut un temps, Rick avait son propre feuilleton télé. Aujourd’hui, c’est un acteur rincé, condamné à jouer les crapules à la petite semaine...


Formats disponibles

FORMAT Livre audio, Intégral
ISBN 9791035411220
PRIX 25,95 € (EUR)
DURÉE 13 Heures, 31 Minutes

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (AUDIO)

Chroniques partagées sur la page du titre

Ayant tenté de visionner le film, mais n’ayant vraiment pas pu accrocher, je me suis dit que la lecture du roman pourrait m’aider à y voir plus clair.

Autant que je le dise tout de suite: je n’aime pas du tout le style de films de Quentin Tarantino. Ne me flagellez pas!

C’est comme ça, c’est plus fort que moi. Je les trouve toujours trop brutaux, trop grossiers, trop... tout en fait. Pas moyen de m’installer dans l’histoire, de m’attacher aux personnages.

Bon... Lorsque Netgalley a proposé ce titre, j’ai d’abord été surprise: je ne savais qu’il en existait une version livre. Passé ce stade, je me suis lancée dans l’aventure.

Après lecture de celui-ci, j’y vois effectivement plus clair. Mais je me demande en même temps comment le réalisteur a pu l’adapter en film. Je m’explique.

Nous avons un acteur sur le déclin, diva sur les grands bords, accompagné de sa doublure cascade, au chomage par la force des choses. Lorsqu’on propose un rôle dans une énième petite série western, l’acteur se dit que c’est sa dernière chance, et il essaie au maximum de faire les choses correctement. Voilà pour le pitch principal.

C’est maintenant qu’il faut s’accrocher. Parce que nous sommes loin d’avoir une narration linéaire! Nous voyageons entre plusieurs point de vue: celui de l’acteur hors de son rôle, celui du cascadeur au temps présent, mais aussi au temps passé, ainsi que le point de vue du personnage qu’interprête l’acteur. C’est bon, vous avez tout suivi?

Ces points de vue s’intercalent, et nous passons de souvenirs réels à des actions présentes, pour ensuite rebondir à l’intérieur de l’épisode d’une série télé!

Je reste sur mon avis de départ: je n’aime pas le style de Quentin Tarantino... Ce n’est pas faute d’avoir essayé, vous l’avouerez. Je ne dois pas être un bon public pour ce genre de récit.

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Quel immense bonheur de savourer ce livre en mode audio !
Nous avions tous vu et aimé le film de Quentin Tarantino "Il était une fois à Hollywood", mais ne savions à quoi nous attendre avec un premier roman du réalisateur, adaptation de l'œuvre cinématographique (chronique du film suivre le lien indiqué).
Le livre n'est pas une retranscription du film, mais bel et bien un roman avec son propre déroulement. Les cinéphiles seront heureux de connaître toutes les références des acteurs et réalisateurs de série B de cette époque .. que l'on soupçonnait en visionnant le long-métrage.
Et puis, la lecture des comédiens donne du relief et de la couleur à ce roman qui en lecture classique (format papier) pourrait demander plus de concentration et d'assiduité.

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Après des années de bons et loyaux services cinématographiques, Tarantino se lance donc dans l'écriture romanesque. D'après ce que j'ai compris, c'est d'ailleurs le roman qui a inspiré le dernier film du réalisateur, celui-ci ayant pris la décision de n'être plus que romancier désormais. L'on peut comprendre le besoin de changement, mais il n'est pas forcément chose aisée, l'écriture et la réalisation étant vraiment deux activités bien distinctes.

Alors oui, bien évidemment, l'on retrouve les dialogues percutants, qui font mouche, de Tarantino, tout au long de ce premier roman qui nous conte le passage à vide de Rick Dalton, acteur TV qui essaie tant bien que mal de passer au cinéma, alors qu'il est désormais entre deux âges et trop cantonné aux rôles de méchants, et qui va recevoir une proposition inattendue dès le premier chapitre. A travers l'histoire de Rick, nous est aussi contée celle de sa doublure cascade, Cliff Booth, et celles de personnages, notamment réels - même si ici érigés en personnages de fiction - qui gravitent plus ou moins directement autour d'eux, Sharon Tate, Roman Polanski et Charles Manson, pour n'en citer que quelques-uns. Et c'est finalement l'Hollywood de la fin des années 1960, nostalgie d'un âge d'or symbolisé par nos deux protagonistes, qui nous est conté au fil du récit, et l'avènement d'un nouvel âge d'or, cette fois européen, celui des western spaghetti.

Mais si l'on n'excepte les dialogues, et certaines descriptions truculentes de personnages - Rick et Cliff en tête -, traduction ou non, l'intrigue et le style restent assez sommaires : l'on voit qu'il manque tout l'aspect visuel qui fait, habituellement, la patte du réalisateur. J'avoue que je ne sais pas si j'aurais terminé ma lecture si elle n'avait pas été en version audio : en effet, Benjamin Jungers, par la multiplicité des tons, voix, rythmes de lecture..., donne particulièrement vie à l'ensemble, et j'ai presque eu l'impression de voir un Tarantino - confirmation faite lorsque j'ai vu le film ensuite, bien que l'intrigue soit loin d'être exactement semblable -.

Pour un premier essai, ce n'est donc à mon sens pas un coup de maître. Peut-être m'intéresserai-je à un deuxième roman si l'intrigue me paraît pertinente ? Je remercie les éditions Audiolib et NetGalley de m'avoir permis de découvrir la version audio de ce roman, sans laquelle je ne serais sûrement pas allée au bout.

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Je n’ai ps vu le film dont ce roman est tiré et je l’ai découvert sans attente particulière. D’habitude les films sont inspirés de romans, mais ici le procédé est inverse, ce qui n’est pas courant. Il s’agit d’un roman historique mêlant vérité et fiction, de plus certains faits réels sont déformés par l’auteur.

Nous suivons Rick Dalton un acteur sur le déclin en 1969 et sa doublure cascade Cliff Booth durant quelques jours. Rick a été une vedette télé importante quelques années plus tôt, il a aussi tourné des films d’action, mais sa spécialité est le western. Il n’a pas senti le vent tourner et lorsqu’un agent l’appelle pour lui proposer le rôle principal d’un western italien, il se sent humilié mais l’homme lui explique l’évolution du cinéma depuis les années 1950. On ne sait pas finalement quelle sera sa décision. Rick est bipolaire à une époque où cette maladie n’est pas encore connue et se « soigne » au whisky, ce qui est un de ses problèmes en plus de son manque de jugeote. Cliff est beaucoup plus clairvoyant et aime le cinéma européen, il est conscient des évolutions de son temps contrairement à son patron. C’est un héros de guerre qui a tué de nombreux ennemis, mais visiblement il n’a pas perdu ses habitudes violentes, il a abattu sa femme lors d’une énième dispute. Si la justice a cru à la thèse du tir accidentel, à Hollywood on le considère comme un tueur dangereux,. Plus personne ne veut l’engager comme cascadeur après une bagarre avec Bruce Lee aussi Cliff devient-il le chauffeur et intendant de son ami Rick. Son personnage est nettement plus intéressant que celui de l’acteur pas vraiment très malin.

On rencontre également Roman et Sharon Polanski, voisins de Rick, Sharon ne se fera pas assassiner dans ce roman, même si Charles Manson et son inquiétante famille de hippies dégénérées y figurent également. Pour le moment ils se livrent à des farces peu nocives même si elles sont stupides.

Le roman raconte la fin d’une époque où les feuilletons western plutôt formatés et répétitifs sont passés de mode. La société américaine est à un tournant et il y a une forte opposition entre les tenants de l’ordre ancien incarné par Rick et la culture hippie de la jeune génération, ici vue de manière très négative avec Charly et sa bande, en particulier Pussycat, adolescente en rupture, qui revient à plusieurs reprises.

Si j’ai aimé le portrait fouillé et détaillé des deux héros du livre j’ai un avis un peu mitigé sur le roman dans son ensemble, il y a des listes infinies de films et feuilletons des années 1960, souvent non traduits, ou d’acteurs et ça devient vite lassant si on n’est pas passionné par le sujet. Je trouve qu’on se perd dans des détails qui ne sont pas toujours utiles à l’intrigue. Je l’ai lu en version audio, pour une fois je n’ai pas été convaincue de la prestation du lecteur, Benjamin Jungers. Il prononce tous les noms propres en anglais avec l’accent américain et j’ai trouvé dérangent à la longue alors que tout le reste l’était avec une diction française parfaite. C’est peut-être pour rendre la lecture plus immersive, mais ça ne m’a pas plu, surtout sur un texte aussi long qui dure plus de onze heures. Même si cette lecture ne m’a pas enchantée, je suis contente d’avoir découvert cette nouvelle face de l’immense talent de Tarantino. Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour leur confiance.


#IlétaitunefoisàHollywood #NetGalleyFrance !

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