Les hommes ont peur de la lumière

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Date de parution 5 mai 2022 | Archivage 1 juin 2022

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Résumé

Dans un Los Angeles crépusculaire, le grand retour de Douglas Kennedy au roman noir !

Un après-midi calme et ensoleillé, un bâtiment en apparence anonyme et, soudain, l’explosion d’une bombe.

L’immeuble dévasté abritait l’une des rares cliniques pratiquant l’avortement. Une victime est à déplorer et parmi les témoins impuissants, Brendan, un chauffeur Uber d’une cinquantaine d’années, et sa cliente Elise, une ancienne professeure de fac qui aide des femmes en détresse à se faire avorter.

Au mauvais endroit au mauvais moment, l’intellectuelle bourgeoise et le banlieusard désabusé vont se retrouver embarqués malgré eux dans une dangereuse course contre la montre. Car si au départ tout semble prouver qu’il s’agit d’un attentat perpétré par un groupuscule d’intégristes religieux, la réalité est plus trouble et bien plus inquiétante...

Tout à la fois thriller haletant et chronique d’une Amérique en crise, Les hommes ont peur de la lumière est surtout le puissant portrait d’un homme et d’une femme qui, envers et contre tout, essaient de rester debout.


Douglas Kennedy est né à New York en 1955 et vit entre les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Auteur de trois récits de voyage remarqués, dont Combien ? (2012), il s’est imposé avec, entre autres, L’Homme qui voulait vivre sa vie et La Poursuite du bonheur (1998 et 2001), suivis des Charmes discrets de la vie conjugale (2005), de La Femme du Ve (2007), Quitter le monde (2009), Cet instant-là (2011), Cinq jours (2013), Mirage (2015), la trilogie La Symphonie du hasard (2017, 2018) et Isabelle, l’après-midi (2020), ainsi que son recueil de nouvelles Murmurer à l’oreille des femmes (2014) et son essai Toutes ces grandes questions sans réponse (2016), tous parus chez Belfond et repris chez Pocket.


Traduit de l’anglais (États-Unis) par Chloé Royer.

Dans un Los Angeles crépusculaire, le grand retour de Douglas Kennedy au roman noir !

Un après-midi calme et ensoleillé, un bâtiment en apparence anonyme et, soudain, l’explosion d’une bombe.

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Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714474063
PRIX 22,00 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Une formidable chronique sociale où le rêve américain a du plomb dans l’aile !
Brendan, la cinquantaine, chauffeur de taxi à Los Angeles a bien du mal à joindre les deux bouts et semble avoir perdu toutes ses illusions. Sa vie bascule lorsqu'après avoir déposé une cliente devant un centre d’IVG, il est témoin d’un attentat perpétré par un groupe Pro-vie auquel appartiennent Agnieska, sa femme, et Todor, son meilleur ami, prêtre et farouche militant anti- avortement. Brendan va devoir faire des choix entre le respect de la loi et ses convictions..

Douglas Kennedy fait le portrait d’une Amérique fracturée avec des sujets qui font écho à l’actualité : l’ubérisation de la société, le droit à l’avortement, la violence faite aux femmes, une culture gangrénée par l’extrémisme religieux et l’argent.
La plume de l’auteur fait toujours merveille. Les premiers chapitres nous racontent le quotidien de Brendan, entre clients irascibles et vie familiale écornée suite à un drame personnel. Après l’attentat, le roman s’emballe et devient un thriller passionnant. l'action s’intensifie au fur et à mesure des pages et rend le lecteur totalement addicte.
C’est aussi le roman d’un type bien, ordinaire, mais mal dans la société trumpienne. Loin d’être un héros, piégé malgré lui, Brendan va pourtant lutter pour ses valeurs et apprendre à se rebeller contre l’autorité. Forcément, comme Brendan, on doit choisir et bien sûr, on prend parti. C’est la force de ce récit.

Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour ce nouveau roman de Douglas Kennedy.

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Los Angeles. Brendan est chauffeur de taxi pour la plateforme Uber. Il tente tant bien que mal d’ajuster ses finances afin de survivre. Son mariage bat de l’aile et il n’y a que sa fille Klara qui le fait tenir. Un jour, il va prendre pour une course une femme appelée Élise. Lorsqu’il l’a mène à destination, quelques instants plus tard, un homme va commettre un attentat dans ce bâtiment. Brendan va alors apprendre qu’il s’agissait d’une clinique qui pratique l’avortement et qu’Élise assiste les femmes s’y rendant.

Lorsque j’ouvre un roman de Douglas Kennedy, je sais que je vais y retrouver profondeur dans les personnages, ainsi qu’une intrigue captivante. Cet opus ne va pas déroger à la règle, puisque l’auteur a réussi à me maintenir en haleine tout au fil des pages. Il faut dire que Douglas possède un véritable talent à se renouveler à chaque roman. Ici, il signe son retour dans le roman noir.

J’ai été captivée tout au fil des pages, et il est impossible de ne pas s’attacher à Brendan, qui va quasiment porter l’histoire à lui-seul. L’auteur a su en faire personnage très bien dépeint et jamais manichéen. La galerie de personnages secondaires sont très bien décrits eux aussi.

Douglas Kennedy livre ici un roman dans l’air du temps et qui constitue une véritable critique sociétale. L’auteur possède un grand talent de conteur, et j’ai été tenue en haleine tout au fil de cette intrigue, en particulier arrivée vers la moitié de l’intrigue où tout s’accélère.

La plume de l’auteur est addictive. Avec un style simple mais percutant, il a su maintenir mon attention tout au fil des pages. Les chapitres sont de taille moyenne et le récit est narré à la première personne du singulier, sous le point de vue de Brendan.

Un roman noir percutant et captivant, servi par un personnage principal touchant et très bien dépeint. Ce roman est une véritable réussite que je vous recommande.

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Oui, ça arrive, Les hommes ont peur de la lumière est un coup de cœur sans avoir la note maximum. Coup de cœur pour cette plongée dans l’Amérique d’aujourd’hui, mais note diminuée à cause d’une intrigue policière dont la fin ne m’a pas convaincue.
Brendan, un chauffeur Uber, raconte ses nuits sans sommeil, sa vie sous tension : au moindre faux pas, il risque d’être éjecté de la plateforme. Une existence précaire, mais qui pourrait l’être encore plus sans ce travail. Le début du livre n’est pas sans rappeler le film de Ken Loach, Sorry We Missed You, un film qui dénonce les ravages de l’uberisation. Et comme dans le film, j’ai été fascinée par la description faite par Douglas Kennedy.
Brendan prend Elise pour une course et la dépose devant un bâtiment qui explose quelques secondes après. Elise est saine et sauve, mais ce n’est pas le cas d’un gardien qui meurt dans l’explosion. Elise est bénévole dans une clinique qui pratique l’avortement, sujet plus que sensible aux États-Unis.
L’histoire est aussi la prise de conscience par Brendan d’un sujet qui l’indiffère même si les positions anti-avortement de sa femme et de son meilleur ami le gênent quelque peu. Mais jusque-là, il préférait éviter les discussions.
J’ai été moins convaincue par l’intrigue policière, peut-être parce que thriller et chronique sociétale vont mal ensemble, ou alors parce que l’intrigue et ses méchants caricaturaux ne sont pas à la hauteur de la critique.

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Du pur Kennedy sur un sujet sensible: l'avortement. On retrouve toujours le personnage perdu et désabusé et celui du "sauveur", duo qui fonctionne toujours. Pas le meilleur Kennedy mais la lecture en reste somme toute plaisante.

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Je conseille très vivement les romans de D. Kennedy, sa plume est très agréable à lire! D'autre part, les sujets qu'il aborde sont souvent interressants et/ou les personnages attachants. Ici, j'ai trouvé le théme de l'avortement interressant et j'ai été touchée par les personnages de Elise, Brendan et sa fille. Le fait que le roman soit rythmé et tourne au thriller a été très plaisant. La fin était surprenante et m'a beaucoup plue. Bref, vous l'aurez compris j'ai vraiment bien accroché à cette lecture donc je vous la conseille vivement en espérant qu'elle vous plaise autant qu'à moi.!

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Annoncé comme le retour de Douglas Kennedy au roman noir, il était logique que je sollicite ce roman auprès de NetGalley, pour le découvrir dès sa sortie. J'ai, en effet, beaucoup apprécié les premiers romans de cet auteur : 'L'homme qui voulait vivre sa vient, 'Les désarrois de Ned Allen' ou 'Cul de sac'.

'Les hommes ont peur de la lumiere' est un roman dont le héros,Brendan, est chauffeur Uber, seul job qui a trouvé après son licenciement d'une entreprise de produits électriques ou il était vendeur depuis des décennies. 

Il promène de riches clientes de boutiques en boutiques de Rodéo Drive, des touristes entre hôtels et aéroports, et un jour il rencontre Élise, professeur à la retraite.

Il l'a conduit dans un lieu banal, anonyme, dans un de ces centres commerciaux qui pullulent dans les banlieues américaines, et alors que Brendan quitté les lieux, un motard jette un cocktail Molotov sur ce qui est une centre d'avortement légal. 

Brendan récupère Élise, doula auprès des jeunes femmes en détresse, la reconduit chez elle. 

De cette rencontre s'ensuit un roman passionnant qui montre comment ce droit durement acquis n'est pas forcément garanti dans la durée.

Le personnage de Brendan, est extrêmement attachant et l'auteur le décrit écartelé entre les convictions rétrogrades de son épouse, son amitié grandissante pour Élise et le besoin de protéger sa fille. 

Des personnages bien campés, un roman au rythme haletant, bref, un mon retour de Douglas Kennedy dans le roman noir. 

Je remercie NetGalley et les éditions Belfond qui m'ont fait parvenir cet ouvrage 

#DouglasKennedy #NetGalleyFrance

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On suit ici un cinquantenaire qui a perdu son emploi et qui est désormais obligé de devenir chauffeur UBER pour survivre ; l’occasion pour l’auteur de nous parler de la paupérisation de la classe moyenne américaine. Un jour cet homme va déposer une femme devant une clinique pour femmes, quelques minutes après une bombe explose…. Par la force des choses, Brendan va se retrouver tiraillé entre sa femme pro-life extrémiste et cette femme qui travaille en centre IVG avec laquelle il développe une grande amitié. Un récit qui va glisser de plus en plus vers le noir.

Un beau coup de cœur pour ce roman qui décrypte l’Amérique d’aujourd’hui, avec une thématique sur l’avortement malheureusement beaucoup trop d’actualité, mais aussi la montée des extrémismes, la paupérisation des classes moyennes, les violences faites aux femmes… sans jamais être moralisateur. Un roman qui se passe à Los Angeles, mais sans une scène à Hollywood ou à la plage, loin des clichés, plus près de la « vraie » vie.

La plume de l’auteur est addictive, un véritable roman page-turner et j’ai hâte de découvrir d’autres romans de cet auteur dès que j’en croiserais en bouquinerie.

En bref, un beau coup de coeur, j'aurais juste aimé avoir plus de pages !

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Quel bonheur jubilatoire de voir la plume de Douglas Kennedy allez dans ces directions là , je suis ravie de voir dans ses mots ce portrait engagé d' une Amérique en transition

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Emporté par des personnages sympathiques  -  l'un Brendan, chauffeur Uber, coincé dans cet emploi et dans son mariage, humilié par ses clients et par sa femme et son ami, homme de Dieu, homme responsable qui rencontre Elise, une cliente, une retraitée, femme distinguée et dynamique, empathique et dévouée envers les autres et surtout les femmes qui vont avorter - , le lecteur s'imprègne tout de suite de l'atmosphère. 
Cette rencontre sera explosive et emmène les personnages hors des codes, des lois, hors de leur limite, éclatant leurs perspectives, dérangeant leurs vies. Voilà l'ambiance. 
Le roman est haletant, on court ou plutôt on roule aux côtés de Brendan entre ses clients, ses affaires personnelles, celles d'Elise. On est pris dans cette affaire, balloté par Elise et les femmes qu'elle aide, entre monde médical de l'IVG et leurs ennemis, les pro-vie. Terriblement d'actualité, l'intrigue décrit les évènements possibles dans une Amérique d'aujourd'hui. C'est la description de cette haine entre les deux camps, de cette violence des extrêmes; d'un côté la raison et le progrès, de l'autre les passions et le fanatisme. D'un côté Elise et Brendan, et sa fille Klara face à eux la femme de Brendan, son amie Teresa et Todor leur ami d'enfance, aujourd'hui prêtre . 
Un peu manichéen, mais le lecteur n'a pas le temps de s'interroger, il est pris dans l'action. Dans une action avec vitesse, peur, doutes, interrogations, le roman dénonce aussi la société américaine, les conditions de travail et de survie, condamne l'argent et le pouvoir, et surtout la violence. L'ensemble porté par un duo de personnages aux valeurs altruistes . Un récit très américain dans les thèmes d'actualité, dans la violence, mais aussi dans la résolution de l'intrigue.    
Une chronique de la société américaine à l'américaine qui plait et avec qui on passe quelques bonnes heures de lecture ,entre thriller, roman noir et chronique d'une société.

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S’il a beaucoup de succès chez nous, Douglas Kennedy est en revanche peu apprécié dans son pays au point de ne pas y avoir d’éditeur. Et ce n’est pas avec Les Hommes ont peur de la lumière, son nouveau roman, que les choses vont changer, vu que l’auteur américain y fustige sans ménagement les dérives de son pays autour, entre autre, de la question très actuelle du droit à l’avortement. Et le talent du romancier font de cette fustigation en règle un livre captivant qui se lit d’une traite.


TU NE TUERAS POINT
Délaissant le style qui est le sien depuis de nombreuses années maintenant, Douglas Kennedy revient à ses premières amours : le roman noir. Et si Les Hommes ont peur de la lumière est un roman où le suspense est diablement efficace, le récit est également une chronique sociale cinglante où l’auteur ne ménage pas ses concitoyens. Le résultat, détonnant, place le roman en très bonne position dans l’œuvre de son auteur.

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Avec ce nouveau roman de Douglas Kennedy, on retourne le sens du suspens et le rythme vertigineux des premiers romans, l’Homme qui voulait vivre sa vie, La poursuite du bonheur, lus en apnée en sautant dangereusement des paragraphe pour aller plus vite ! Même si l’on atteint pas le degré de stress que dans Cul-de-sac, on est quand même happé par l’intrigue et les rebondissements qui remettent tout en cause. Chaque situation contient une certaine incertitude qui entretient l’angoisse.

Douglas Kennedy choisit de plus un thème épineux, qui suscite beaucoup d’affrontements de violence de l’autre côté de l’Atlantique. Les pro-vie n’ont aucun scrupule à attaquer et même éliminer ceux qui permettent aux femmes d’avoir accès à l’avortement.

Les arguments de chaque camp sont développés, et la passion qui anime les débats bien retranscrite. L’auteur ne cache pas son agacement voir sa révolte contre les pro-vie.

Ecrit comme un véritable thriller, le roman est passionnant et fait la preuve qu’une liberté conquise ne l’est jamais pour l’éternité et que la vigilance reste de mise.

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Quel plaisir de lire le roman noir, Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy traduit par Cloé Royer qui décrit une Amérique actuelle, lézardée, fracturée et exsangue par une politique libérale où l’argent a toujours été roi.

Retrouvant le style de ses débuts, l’écrivain rend compte en particulier de la réalité vécue par les femmes qui souhaitent avorter dans des états fédéraux où les pro-vies ont choisi de contester la loi en vigueur. Du coup, c’est un portrait cinglant d’une démocratie fragilisée par ses extrémistes qui ne peuvent plus s’écouter pour vivre ensemble.

Brendan est devenu chauffeur Uber, travaillant de soixante à soixante-dix heures par semaine pour douze dollars de l’heure après trente-cinq années dans la vente et un diplôme d’ingénieur obtenu dans sa jeunesse.

Après avoir déposé une femme d’un certain âge devant un porche où l’entrée se fait par un digicode, il décide de s’octroyer une pause dans un lieu proche. A son retour, il surprend un motard balançant un cocktail Molotov à l’intérieur de l’immeuble où la femme s’était engouffrée. L’explosion permet à Brendan de faire la connaissance d’Élise, Douma accompagnant bénévolement les femmes qui viennent se faire avorter.

Par ailleurs, un traumatisme intime a condamné la femme de Brendan à devenir une fervente catholique influencée par un triste personnage prêtre de son état. Dans ce roman, Klara, fille de Brendam, incarne la jeunesse américaine et la lucidité sur son pays. De rebondissements en rebondissements, le trio va affronter des situations pour lesquelles, ils n’avaient jamais imaginé côtoyer.

Respectant le rythme du polar,Douglas Kennedy ne se prive pas d’une critique sociale acerbe de la société américaine. Outre la découverte de la manière dont les pro vies agissent, c’est l’abime qui sépare les deux communautés qui inquiètent. Est-ce que, pour les humanistes, la solution n’est-elle pas l’exil, comme le suggère la propre vie de Douglas Kennedy, francophone, convaincu.

Mais, avant tout, Les hommes ont peur de la lumière est un page turner dans lequel Douglas Kennedy raconte avec diverses péripéties l’Amérique conservatrice débridée des années passées, autour de trois personnages bien campés et rapidement très sympathiques. A recommander !

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Brendan est un chauffeur Uber de Los Angeles d'une cinquantaine d'années. Il mène une vie de dur labeur, fait des journées de 16h de travail,, soumis aux règles de l'entreprise et aux bons vouloirs des clients. Chaque sou est compter car il gagne à peine la vie de sa famille. Famille qui se délite, avec une épouse fanatique religieuse résolument anti-avortement et très distante, et une fille qui a pris son indépendance. Un jour, alors qu'il vient de déposer une gentille cliente, un bâtiment abritant une clinique qui pratique les avortements est prise pour cible d'un attentat. Brendan, récupère sa cliente Élise, qui s'avère être une bénévole qui accompagne les femmes qui souhaitent avorter. Ils se trouvent alors embarqués malgré eux dans une course contre la montre.
J'ai été embarquée dans cette histoire dès les premières pages.
Ce que j'aime avec Douglas Kennedy, c'est qu'il aime raconter les évènements extraordinaires qui arrivent dans la vie de personnes ordinaires. Brendan c'est monsieur tout le monde. Problèmes d'argent, problèmes de couple, il subit sa vie, il n'a pas vraiment le choix. Il a été obéissant toute sa vie d'ailleurs, il ne sait pas vraiment choisir et a tendance à céder facilement. C'est de prime abord quelqu'un d'assez fade. Elise est une femme bienveillante, à la retraite et veuve, qui a les moyens, qui regrette des actions passées et qui a décidé de consacrer sa vie à aider les autres. La femme de Brendan est très pieuse, très impliquée dans des bonnes œuvres. Puis tout bascule et on voit le vrai fond de chaque personnage. C'est ça la plume de Douglas Kennedy.
Les personnes de principe ne sont pas celles que l'on croit, les héros non plus.
Le sujet au cœur du livre est l'avortement, je ne rentrerai pas dans le débat, mais il est vraiment d'actualité après les lois prises aux Etats Unis sur le sujet.
Ce n'est pas un thriller haletant, la tension grimpe vers la fin. Et quelle fin ! J'ai vraiment aimé !
Pas de doute Douglas Kennedy sait raconter les histoires. Je recommande ce livre.
Je remercie chaleureusement Netgalley France et les éditions Belfond pour cette lecture.

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Los Angeles, Californie. Dans cette ville accablée par la chaleur et les embouteillages, tout le monde doit se tenir à carreau, aucun droit à l’erreur dès qu’on fume en dehors des zones, qu’on ne stationne pas au bon endroit… Les policiers sont sur les dents, sous tension, tout comme le lecteur quand notre héros Brendan fait un pas de travers. L’homme est conducteur pour Uber, faute de mieux après son licenciement à un âge avancé, il nous dépeint les conditions de travail déplorables et tous les sacrifices consentis pour un salaire de misère. Malgré lui il se retrouve embarqué dans l’univers des cliniques pratiquant l’IVG, tant bien que mal car entravées dans leurs actions par les militants pro-vie aux manières très discutables, voire violentes.

Comme souvent chez Douglas Kennedy, ses héros n’ont pas des vies faciles, faites de regrets et d’occasions manquées. Fidèle à lui-même, l’auteur américain est encore une fois très acerbe envers la politique de son pays et sa société. Le récit est un coup de pied dans la fourmilière et aborde un thème hautement polémique et tristement actuel. Il nous livre une plongée dans la société américaine divisée entre un puritanisme extrême et la liberté offerte à chaque femme à disposer de son corps (droit remis sérieusement en question depuis quelques jours avec l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade).

L’auteur expose habillement les points de vue de chaque clan, sans compromis, ainsi que les luttes de pouvoir que cela représente, en plus des dégâts provoqués dans les familles. Certains passages sont édifiants, voire glaçants, mais sûrement très représentatifs de la situation vécue au cœur de la première puissance mondiale…

Je suis loin d’avoir lu toute l’œuvre de Douglas Kennedy mais j’aime énormément ses univers et la manière dont il aborde des sujets sensibles et sa vision de l’Amérique d’aujourd’hui, en plus de rajouter une touche de suspense qui rend la lecture très prenante.

En résumé, un roman coup de poing, addictif et au cœur de l’actualité !

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Brendan est chauffeur pour Uber, passe sa vie dans les embouteillages, calcule les courses au millimètre près, ou à la milliseconde près, pour grignoter un trajet supplémentaire et tenter de survivre, pour à peine un peu plus que le salaire minimum. Il a fait un mariage de raison, sous l’aile plus ou moins bienveillante de son Église. Son premier enfant est décédé (mort subite du nourrisson) et son épouse a commencé à se sentir punie par Dieu et se tourner de plus en plus vers la religion. Ils ont eu une fille Klara, à qui sa mère a bien fait comprendre qu’elle n’était pas intéressante et n’arriverait jamais à la cheville du petit frère.
Plus le temps passe, plus elle vire à la mégère, intégriste et milite contre l’avortement en compagnie de son amie Teresa, intolérante, agressive, virago, extrémiste etc.

Un jour Brendan croise la route d’Élise, veuve, qui fait partie d’une association qui accompagne les femmes qui finissent par se résoudre à l’avortement. Lorsqu’il arrive devant le centre, une bombe est soudain lâchée, un vigile se tord dans les flammes et meurt dans ses bras. Dans un premier temps il est pris pour le « pyromane » dans la confusion qui suit l’attentat et c’est Élise qui va le sortir de là.

Ces deux-là ne sont pas du même bord, sur le plan social, sur le plan des idées, et encore, car Brendan a pris ses distances par rapport à l’Église, va rarement à la messe. Peu à peu, ils vont se rapprocher mais la tension monte de plus en plus entre pro-life et IVG.

J’ai aimé la relation de complicité qui existe entre Brendan et sa fille Klara qui travaille dans un foyer pour femmes battues : leur amour leur proximité en ce qui concerne la vie en général, la rébellion contre l’intégrisme maternel donne des scènes fort sympathiques…

Douglas Kennedy dénonce aussi le statut on ne peut plus précaire d’Uber, esclavage des temps moderne, les clients qui ne respectent pas le chauffeur, ne lui laisse même pas un pourboire, quand il ne l’insulte pas en ne se gênant pas pour laisser des appréciations infâmes sur l’application.
Il pose un regard sans concession sur les USA et leurs dérives ! sur les actions des intégristes religieux catholiques ou évangélistes, des « pro-life » qui commettent des crimes pour défendre les droits du fœtus, qualifiant l’avortement d’infanticide…

Douglas Kennedy dénonce aussi le statut on ne peut plus précaire d’Uber, esclavage des temps moderne, les clients qui ne respectent pas le chauffeur, ne lui laisse même pas un pourboire, quand il ne l’insulte pas en ne se gênant pas pour laisser des appréciations infâmes sur l’application.

J’ai beaucoup aimé, également, le titre de ce livre, « Les hommes ont peur de la lumière » inspiré de Platon :
On peut aisément pardonner à l’enfant qui a peur de l’obscurité ; la vraie tragédie de la vie, c’est lorsque les hommes ont peur de la lumière. Platon

J’ai beaucoup aimé ce dernier opus de Douglas Kennedy qui flirte avec le thriller, ou le roman noir, et se lit de façon addictive dès qu’on est entré dans l’histoire. C’est un bon roman, du même cru que ceux qui ont valu la notoriété à l’auteur : « La poursuite du bonheur » ou « L’homme qui voulait vivre sa vie ». J’avais moins apprécié les suivants qui m’avaient fait prendre quelques distances avec l’auteur qui surfait un peu trop sur la vague à mon goût.
Un grand merci à NetGalley et aux éditions qui m’ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume de son auteur
#DouglasKennedy #NetGalleyFrance !

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Brendan est chauffeur Uber, non par passion mais pour faire vivre son foyer. Au début du roman, on nous explique comment il en est arrivé là. Etant chauffeur, il aime bien discuter avec ses passagers et c'est ce qu'il fait avec Elise, qu'il dépose devant un batiment.

Peu de temps après, un homme balance un coktail molotov dans le batiment, un homme est tué, Brendan est traumatisé. Il s'avère que le batiment est une clinique où des femmes peuvent se faire avorter et qu'ils ont été victime d'un attentat d'un groupuscule Pro-vie.

Brendan les connait bien puisque sa femme et son meilleur ami font partie de cette mouvance. Il se toruve très vite pris entre deux feux lorsque Elise l'appelle pour la conduire dans une autre clinique.

Ces deux la au fil de leurs conversations vont se découvrir et leur relation va se transformer en une belle amitié et va permettre à Brendan de révéler sa nature et se rebeller contre l'ordre établi.

Douglas Kennedy nous offre une vision du quotidien que vivent les femmes enceintes et les personnes travaillant dans ses cliniques qui vivent avec la peur au ventre de ne pas rentrer chez eux à la fin de la journée : ils subissent énormément de pressions et de menaces de mort.

Le focus sur les extremistes de la vie fait froid dans le dos, ils vont complètement à l'encontre de ce qu'ils pronent en n'hésitant pas à tuer pour imposer leurs idées.

Je m'attendais à une autre fin, celle proposée par l'auteur, est convenable mais quand je l'ai lu je me suis dit "ah bon tout ça pour ça?" j'ai trouvé qu'elle était bien en dessous par rapport à toute la tension du roman.

En tout cas, c'est un roman hyper intéressant et malheureusement hyper d'actualité au vu de ce qui s'est passé aux Etats Unis depuis la sortie de ce roman.

C'est très addictif et j'ai vraiment aimé ce roman et retrouver la plume de l'auteur que je n'avais pas lu depuis longtemps.

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Voici un coup de cœur pour moi.

J'ai adoré suivre les aventures du personnage principal que j'ai trouvé très attachant.

Cette histoire m'a vraiment interpellée et m'a fait passer par beaucoup d'émotions. Il est difficile de rester insensible face à la détresse de certaines personnes et face au machiavélisme d'autres. Entre colère, compassion, révolte, tristesse et j'en passe, ce livre a la mérite de faire réfléchir et de mettre le lecteur face à une réalité très difficile à admettre.

De plus, il y a énormément de rebondissements dans ce livre et ce jusqu'à la fin. On ne s'ennuie pas une seule seconde. C'est une lecture très prenante présentée avec une plume absolument parfaite. J'aime beaucoup l'écriture de l'auteur qui est agréable à lire.

Bref, c'est un excellent roman que je vous conseille à 1000 %.

Je remercie les éditions Belfond et NetGalleyFrance pour cette pépite.

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Un grand merci aux éditions Belfond et à Netgalley pour ce service presse.

Brendan approche de la soixantaine, il a été « dégraissé » de son poste d’ingénieur en électricité. Seule solution pour s’en sortir rapidement : prendre le volant de sa voiture pour proposer ses services de véhicule Uber. Au détour d’une course, il va découvrir un monde violent, dont font partie sa femme et son meilleur ami…

Brendan a tout fait dans l’ordre : respecté les conseils de son père, de son meilleur ami prêtre Todor, et il se sent aujourd’hui privé de ce qui aurait dû être ses choix. Cela ne fait pas pour autant de lui un révolté, non comme le dit sa fille : c’est un homme bien.

Douglas Kennedy nous ouvre les yeux sur les comportements des militants pro-vie américains, sur le financement de ces associations semi-religieuses, sur leurs méthodes. En face, des femmes impliquées défendant le point de vue opposé, et au milieu Brendan ce personnage dépassé, apeuré, à qui il faudra des drames pour prendre position.

Dans ses autres romans, Douglas Kennedy prône la résilience, souvent ses héros doivent tout perdre pour enfin se reconstruire. Celui-ci est un peu différent, puisque son héros est au plus bas dès le début et devra aller contre sa nature profonde, afin de changer et se libérer du carcan de son éducation.

Ce livre n’est pas réellement un roman, c’est plutôt un constat déguisé derrière une intrigue. Il tombe juste au moment où la Cour suprême des États-Unis d’Amérique annule la protection du droit à l’avortement datant de 1973, permettant aux différents états de légiférer pour, ou malheureusement contre, ce droit. Il brosse un portrait au vitriol des militants et de leurs méthodes.

J’ai beaucoup aimé ce livre et la fin qu’il a donnée à son histoire, toujours pas de demi-mesure pour lui et ses personnages, qui gardent une personnalité prenante. La voix de la raison se fait entendre à travers son héros qui est un homme et qui a peur…

En bref, une écriture toujours aussi agréable, un regard sur la société sans concession, c’est toujours un plaisir de lire du Douglas Kennedy.

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J'ai beaucoup aimé ce roman. C'est le premier livre de cet auteur reconnu que je lis. Et sûrement pas le dernier. J'ai été très touchée par le sujet abordé qui est l'avortement et les droits des femmes. Et étant sortie en même temps que l'interdiction de l'avortement dans plusieurs états américains, cela résonne encore plus.

J'en avais énormément entendu parler. Et comme souvent, ça me fait l'effet inverse et je repousse ma lecture. Mais heureusement que mon attrait pour le sujet a été plus fort. J'ai passé un très bon moment de lecture.

Ce conducteur d'Uber aussi père de famille m'a énormément touché. Tout le long de l'histoire on le suit et on le soutient dans tout ce qu'il peut vivre en quelques semaines.

Je vous recommande fortement ce livre pour le côté divertissant certes mais surtout pour le côté dénonciateur d'une partie conservatrice de la société qui se dit "pro-vie" mais à quel prix ?

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