Un barrage contre l'Atlantique

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Date de parution 5 janv. 2022 | Archivage 21 mars 2022

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Résumé

«  Ce livre a été écrit dans un endroit qui devrait être sous l’eau  ».
  F. B.
 
Au hasard d’une galerie de Saint-Jean-de-Luz, Frédéric Beigbeder aperçoit un tableau représentant une cabane, dans une vitrine. Au premier plan, un fauteuil couvert d’un coussin à rayures, devant un bureau d’écrivain avec encrier et carnets, sur une plage curieusement exotique. Cette toile le fait rêver, il l’achète et soudain, il se souvient : la scène représente la pointe du bassin d’Arcachon, le cap Ferret, où vit son ami Benoît Bartherotte. Sans doute fatigué, Frédéric prend cette peinture pour une invitation au voyage. Il va écrire dans cette cabane, sur ce bureau.
 
Face à l’Atlantique qui à chaque instant gagne du terrain, il voit remonter le temps. Par vagues, les phrases envahissent d’abord l’espace mental et la page, réflexions sur l’écriture, la solitude, la quête inlassable d’un élan artistique aussi fugace que le désir, un shoot, un paysage maritime. Puis des éclats du passé reviennent, s’imposent, tels «  un mur pour se protéger du présent  ». A la suite d’Un roman français, l’histoire se reconstitue, empreinte d’un puissant charme nostalgique  : l’enfance entre deux parents divorcés, la permissivité des  années 70, l’adolescence, la fête et les flirts, la rencontre avec Laura Smet, en 2004… Temps révolu. La fête est finie. Pour faire échec à la solitude, reste l’amour. Celui des siens, celui que Bartherotte porte à son cap Ferret. Et Beigbeder, ex dandy parisien devenu l’ermite de Guétary  , converti à cette passion pour un lieu, raconte  comment Bartherotte, « Hemingway en calbute », s’est lancé dans une bataille folle contre l’inéluctable montée des eaux, déversant envers et contre tous des millions de tonnes de gravats dans la mer. Survivaliste avant la lettre, fou magnifique construisant une digue contre le réchauffement climatique, il réinvente l’utopie et termine le roman en une peinture sublime et impossible, noyée d’eau et de soleil.  La foi en la beauté, seule capable de sauver l’humanité.
 
Une expérience de lecture, unique et bouleversante, aiguisée, impitoyable, poétique, et un chemin du personnel à l’universel.

«  Ce livre a été écrit dans un endroit qui devrait être sous l’eau  ».
  F. B.
 
Au hasard d’une galerie de Saint-Jean-de-Luz, Frédéric Beigbeder aperçoit un tableau représentant une cabane, dans une...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782246826569
PRIX 8,49 € (EUR)
PAGES 272

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Je suis toujours aussi surprise, quand je lis Frédéric Beigbeder, du gouffre entre les exubérantes fantaisies de l'homme public, et la douce profondeur de l'homme littéraire.
Au delà de la prouesse stylistique, avec cette écriture sous forme de phrases uniques, ces formules si percutantes, qui fonctionnent aussi bien indépendamment que groupées en récit global, alignées les unes après les autres, ce livre réussit à mêler confessions intimes et réflexions profondes sur l'état de notre société, dans un récit à la fois léger et terriblement bien construit.
L'auteur divague en mêlant tour à tout humour, poésie, nostalgie, humanité, tout en s'ancrant dans la belle métaphore qui sert de fil rouge au roman, celle de l'homme qui lutte chaque jour, avec la force dérisoire de ses propres mains, contre une inexorable érosion.
Frédéric Beigbeder nous emporte dans ses réflexions, nous émeut avec son passé, nous convainc de sa sincérité, nous touche par son assagissement. Ce livre est à la fois un voyage et une destination - et les deux m'ont plu, la lecture en elle-même comme le fond qu'elle m'aura laissé.

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Comme dans Un roman français, Frédéric Beigbeder nous livre à nouveau des éléments de son histoire personnelle mais aussi des réflexions sur notre société. Les thèmes abordés sont larges : l'enfance, la paternité, le divorce, l'adolescence, les excès du monde de la nuit, son histoire avec Laura Smet, la sexualité, la famille...
Ces pensées surgissent alors que l'auteur s'est retiré, pendant le confinement, chez un ami à la pointe du Cap Ferret. Cet homme lutte chaque jour contre l'inexorable érosion de la presqu'île.
Dès lors nous avons trois strates dans le livre : un récit très personnel, un récit rapportant l'utopie d'un homme et un questionnement sur notre société
C'est indéniablement un Beigbeder, on y retrouve la plume, la poésie mais aussi l'impertinence, la nostalgie, les réflexions sur l'écriture. La lecture est déroutante, captivante...

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"Un barrage contre l'Atlantique" se trouve dans la lignée d'"Un roman français".
Frédéric Beigbeder par ses phrases se raconte et nous fait partager de nombreux souvenirs, des anecdotes et des réflexions. Il se livre à nous encore une fois.

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Après s’être interrogé en 2020 sur la tyrannie du rire, et raconté comment il s’est fait “virer” de la matinale de France Inter dans L’homme qui pleure de rire, Frédéric Beigbeder est de retour avec un nouveau récit en forme de bilan dans lequel il revient sur son enfance mais aussi sur ses amours passées et sur sa vie d’aujourd’hui du côté du Cap-Ferret.

Le livre démarre par une suite d’impressions et de réflexion sur notre société actuelle (“Combien d’années de féminisme faudra-t-il encore attendre pour qu’enfin les femmes se décident à aborder les hommes ?”), d’aphorismes parfois poétiques (je n’écris pas, je tricote, une phrase à l’endroit, une phrase à l’envers), ou philosophiques (Pourquoi n’ai-je pas les mêmes souvenirs à cinquante cinq ans qu’à quarante deux) et puis, au fil des chapitres, le récit évolue vers un texte plus dense, plus à l’image de ce que l’auteur de 99 francs a pu nous raconter au cours dans ses précédents livres.

C’est donc encore une fois un récit en forme de bilan que nous offre Beigbeder. Comme toujours, c’est touchant, c’est plein de nostalgie, surtout quand il évoque son enfance, le rapport avec son frère ainé Charles (plus bosseur et moins noceur que lui), mais aussi ses parents divorcés lorsqu’il était enfant et, comment, après avoir mené une vie de patachon, il a fini par se caser avec une fille qui a la moitié de son âge et avec laquelle il a eu deux petits enfants, lui le papi papa, rescapé des folles nuits parisiennes, lui qui s’est encanaillé jusqu’à plus soif avec Laura Smet, fille de Johnny et Nathalie, et avec laquelle il aura vécu un amour court et intense avant de trouver une forme de sagesse aux côtés de Lara, son épouse actuelle, dans une nouvelle vie qui du côté du Bassin d’Arcachon, là où il allait en vacances était jeune, et où il a établi son spot, entouré de ses proches et ses amis, à commencer par Benoit Bartherotte, un “Hemingway en calbute”, un personnage fantasque qui bâtit jour après jour une digue afin que l’océan ne vienne pas envahir son bout de terre à la pointe du Cap-Ferret, où il y a cette cabane dans laquelle s’est établi Beigbeder pour écrire son livre, face à l’océan.

Récit en forme de confession de la part de cet ex-fils à papa revendiqué qui s’est toujours oppose à l’autorité, Un barrage contre l’Atlantique touche par sa sincérité et son propos nostalgique pour cet homme de 56 ans qui a vieilli, qui doute et se pose toujours autant de questions sur l’époque actuelle… un homme chez qui tout forme de cynisme semble avoir disparu pour laisser place à la sobriété et la prudence. Un livre dans lequel ceux qui ont vécu leur enfance dans les années 70 trouveront, ici ou là, quelques madeleines de Proust encore bien moelleuses, des choses oubliées comme l’émission y a un truc de Gérard Majax, le télécran et toutes ces petites choses bien planquées dans un coin de notre mémoire.

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