Poussière dans le vent

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Date de parution 19 août 2021 | Archivage 6 oct. 2021
Éditions Métailié | Bibliothèque hispano-américaine

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Résumé

Ils ont vingt ans. Elle arrive de New York, il vient de Cuba, ils s’aiment. Il lui montre une photo de groupe prise en 1990 dans le jardin de sa mère. Intriguée, elle va chercher à en savoir plus sur ces jeunes gens.

Ils étaient huit amis soudés depuis la fin du lycée. Les transformations du monde et leurs conséquences sur la vie à Cuba vont les affecter. Des grandes espérances jusqu’aux pénuries de la « Période spéciale » des années 90, après la chute du bloc soviétique, et à la dispersion dans l’exil à travers le monde. Certains vont disparaître, certains vont rester, certains vont partir.

Des personnages magnifiques, subtils et attachants, soumis au suspense permanent qu’est la vie à Cuba et aux péripéties universelles des amitiés, des amours et des trahisons.

Depuis son île, Leonardo Padura nous donne à voir le monde entier dans un roman universel. Son inventivité, sa maîtrise de l’intrigue et son sens aigu du suspense nous tiennent en haleine jusqu’au dernier chapitre.

Ce très grand roman sur l’exil et la perte, qui place son auteur au rang des plus grands écrivains actuels, est aussi une affirmation de la force de l’amitié, de l’instinct de survie et des loyautés profondes.

Ils ont vingt ans. Elle arrive de New York, il vient de Cuba, ils s’aiment. Il lui montre une photo de groupe prise en 1990 dans le jardin de sa mère. Intriguée, elle va chercher à en savoir plus sur...


Formats disponibles

ISBN 9791022611473
PRIX 24,20 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

« Qu’est-ce qui nous est arrivé ? » pourrait être le titre, aussi, de ce roman. Qu’est-ce qui est arrivé à cette bande d’amis, qui s’étaient tous réunis pour fêter l’anniversaire de Clara, le 21 janvier 1990 ? Le lecteur le saura assez rapidement, le but n’est pas de créer un suspense irrésistible, non, le but (de mon point de vue) est de dresser un portrait d’une génération de cubains et de leurs descendants.
Pourtant, au départ, c’était deux jeunes américains dont nous étions amenés à suivre le parcours dans la première partie, Adela et Marcos. La mère d’Adela a marqué sa forte désapprobation face à la relation de sa fille unique avec un émigré cubain, un émigré qui a le tort d’avoir amené sa fille à vivre dans le quartier de Hialeah, de lui avoir fait découvrir la culture cubaine, comme si Cuba était le lieu à éviter absolument. Marcos, c’est lui aussi qui fit découvrir à Adela la photo que sa mère, Clara, a mis sur les réseaux sociaux, cette fameuse photo de son anniversaire de 1990, que tous ses amis ou presque sont venus commenter. Avec cette photo, nous allons remonter le temps, découvrir Cuba, découvrir ce qui a amené certains à partir, et d’autres à rester – et une d’entre elles à disparaître.
Qu’est-ce qu’on est devenu ? Second leitmotiv, presque pareil au premier. Poussière dans le vent dirait Bernado, le mari de Clara, l’ex-mari d’Elisa, qui s’est évaporée. Ce roman pourrait avoir tout pour me déplaire, parce que c’est un roman choral, parce que la chronologie est souvent bouleversée, et pourtant, j’ai rarement lu un roman choral aussi limpide. Peut-être parce qu’il évite absolument les redites et les scènes inutiles. Peut-être parce qu’il ne passe rien d’important sous silence, certainement pas les émotions, les peurs, les craintes des personnages, et tant pis si leurs amis les jugent durement. Peut-être aussi parce que les repaires temporels sont faciles à suivre, les personnages ayant l’habitude de bien situer les événements les uns par rapport aux autres avec toujours, cette date qui revient, lancinante, les trente ans de Clara, et tous les événements qui s’en suivirent au cours de cette année 1990.
Que nous reste-t-il à nous, européens, de ces années-là ? Pour les cubains, ce furent des années difficiles, des conditions de vie que l’on peine à imaginer vue de France – être ingénieur, architecte, chirurgien ne signifie pas forcément avoir du travail, avoir le droit de travailler, alors manger soi et ses enfants à sa faim est extrêmement difficile. Il suffit de lire les trésors d’inventivité que Clara devra mettre en oeuvre pour remplir à peu près les assiettes de ses deux fils, et la sienne par la même occasion. Aucun misérabilisme de sa part, pas le temps de s’apitoyer sur son sort, mais le temps de réfléchir, de faire le point sur sa vie, ses désirs, ses croyances aussi, le temps de lire les lettres envoyées par ceux qui sont partis, le temps de tendre la main à autrui.
Rarement, encore une fois, je me suis sentie autant accompagnée au cours d’une lecture, j’ai vraiment senti les personnages comme autant d’êtres réels, riches, ayant passé, présent, avenir, ayant tissé des liens amicaux que vingt-six années n’auront pas suffit à dissoudre.
Poussière dans le vent, un des livres les plus forts de cette rentrée littéraire 2021.
Merci aux éditions Métailié et à Netgalley pour ce partenariat.

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Sur place, ils avaient une coquille sur le dos. Ailleurs, ils connaîtront la douleur du déracinement et la nostalgie des temps difficiles mais saturés d'amitié, de discussions enflammées et aussi de rhum. Avec Poussière dans le vent, Leonardo Padura a écrit la plus romanesque, et rocambolesque, des fictions sur l'exil de ses compatriotes cubains, diaspora agitée et sentimentale. Dans cette frque chorale et peu à peu éclaté dans divers endroits du globe (États-Unis, Porto Rico, France, Espagne), l'auteur décrit et enchevêtre les destins d'une bonne dizaine de personnages, liés pour les plus vieux d'entre eux à leur appartenance à un groupe d'amis (Le Clan) et marqués par deux événements saillants qui se sont déroulés à quelques jours d'intervalle en l'an 1990 : le suicide de l'un et la disparition d'une autre. Et ce, alors que Cuba, après la chute de l'empire soviétique, connait une "période spéciale", autrement dit une époque de pénurie terrible et de fuite en masse vers l'étranger. Rien n'est plus admirable que la manière dont Padura maîtrise son récit arachnéen, donnant vie à chacun de ses protagonistes sans jamais oublier le contexte historique, économique et social sur près de 3 décennies. Comment peut-on être Cubain ? L'écrivain répond à la question avec toute son âme et son talent de conteur, ménageant un suspense insoutenable en nous attachant aux pas de personnages traqués dans leur moi le plus profond et leurs actes les plus insensés. Il y a parfois des hasards et des coïncidences incroyables dans Poussière dans le vent mais la conviction du romancier est telle et le maelström d'émotion si grand que tout submerge dans ce pavé ébouriffant de bout en bout. Poussière dans le vent décoiffe la rentrée littéraire et son exubérance tropicale et sensuelle est un cyclone dont il est difficile de se remettre.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Métailié.

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Adela, fille d'immigrée cubaine, installée pour ses études à Miami fait la connaissance d’un jeune cubain fraîchement débarqué.
Contre la volonté de sa mère, elle va s’installer avec lui dans le quartier pauvre cubain de Miami.
Petit à petit Marcos va lui parler de son passé.
Pourquoi a-t-il quitté le pays, lui qui bénéficiait d’une vie aisée dans les plus beaux quartiers de La Havane ?
Pourquoi les amis intellectuels de ses parents se sont tous dispersés aux 4 coins du monde ?
En cherchant des réponses à ces questions elle va tomber sur une photo postée par Clara, la mère de Marcos.
On y voit une bande d’amis dont une certaine Elisa Correa, qui s’est volatilisée du jour au lendemain.
Adela la reconnaît immédiatement : c’est sa mère.
Le roman prend alors des allures d’enquête.
Chaque chapitre donne voix aux différents protagonistes pendant qu’Adela et Marcos poursuivent leurs investigations et tentent d’élucider les mystères qui entourent le passé commun de leurs parents.
Dans cette passionnante fresque familiale, l’auteur nous décrit l’exil de ces intellectuels fuyant la Havane.
Leonardo Padura ajoute à son œuvre cet impressionnant roman d’amour et d’exil qui concentre ses talents déjà reconnus dans l’art du suspense, du sens du romanesque et sa précision de journaliste.
Encore un énorme roman mais tellement prenant !

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Poussière dans le vent , merveilleux titre du dernier roman de l’auteur cubain Leonardo Padura , de cet auteur , j’ai lu plusieurs livres dont l’inoubliable L’homme qui aimait les chiens et Les brumes du passé , des livres qui méritent 6 étoiles .
Leonardo Padura est un conteur né , un auteur exceptionnel, lire un de ses livres , c’est pour un lecteur , une expérience qui se renouvelle rarement , un bonheur absolu .
Que dire des personnages , Irving qui retrouve Dario après l’exil , Dario qui lui en met plein la vue jusqu’à en être désagréable , le récit se poursuit et donne un avis plus nuancé sur Dario qui a eu une enfance misérable .
Dario exilé en Espagne qui devient plus catalan que les catalans d’origine , même si au fond de lui , il n’est pas dupe , c’est ça l’exil , n’être plus jamais à sa place , avoir perdu ses racines et parfois essayer de l’oublier en se forgeant opiniâtrement une nouvelle identité .
Chacun réagit différemment à la ´ période spéciale ´ à Cuba , certains , la plupart du groupe d’amis choisissent l’exil , d’autres comme Clara décide de rester et d’affronter les terribles années où tout manque , c’est le temps des débrouilles diverses , de terribles corruptions .
L’auteur dresse un portrait sans concessions de Cuba , même si on sent poindre une tendresse pour ses personnages soumis à un régime dictatorial. La surveillance , la délation , les privations atteignent un paroxysme inimaginable à nos yeux .
L’auteur évoque aussi l’exil des jeunes générations qui eux ont d’autres raisons puisque la situation est moins précaire , les anciens exilés s’interrogent.
Je pourrais vous parler de ce roman pendant des heures , les personnages , très nombreux vivent en moi , si je devais citer un seul roman à lire cette année , sans aucun doute c’est celui - ci .

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