Juste avant d'éteindre

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Date de parution 28 août 2021 | Archivage 28 nov. 2021
ELIDIA | Éditions du Rocher

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Résumé

Un roman éblouissant autour du destin tragique et solaire d’un déporté. Une écriture rare pour rendre la rage de celui qui veut rester homme et poète dans ces circonstances tragiques.


Un roman éblouissant autour du destin tragique et solaire d’un déporté. Une écriture rare pour rendre la rage de celui qui veut rester homme et poète dans ces circonstances tragiques.



Note de l'éditeur

Hélios Azoulay est compositeur, clarinettiste, directeur musical de l’Ensemble de Musique Incidentale, écrivain et poète. Il a, entre autres, publié chez La Librairie Vuibert "Tout est musique !" et "L’enfer a aussi son orchestre", sur la musique jouée et composée dans les camps, et dernièrement, chez Flammarion, un premier roman : "Moi aussi j’ai vécu".

Hélios Azoulay est compositeur, clarinettiste, directeur musical de l’Ensemble de Musique Incidentale, écrivain et poète. Il a, entre autres, publié chez La Librairie Vuibert "Tout est musique !" et...


Ils recommandent !

« Si quelqu’un m’a vu ici, il racontera peut-être un homme en train de courir après une pauvre feuille de papier que le vent s’amuse à exiler. Je les ramasse toutes. Et je les déchire minutieusement. J’en garde un lambeau étroit comme une île abandonnée. Un fragment où je puisse écrire quelques mots.

À chaque fois, c’est comme un rendez-vous. Dès que j’ai mon petit bout de papier, mes yeux s’affolent jusqu’à ce qu’un détail m’arrête. Et je note. Ce qu’ils attrapent. Des petites phrases. Tout ce qu’il me reste entre les dents. J’écris debout. Il n’y a pas de détails, il n’y a que des preuves. J’en ai les poches pleines. »

Ce roman, court par le volume de ses pages mais dense par la force de son écriture, se divise en deux mouvements. Le premier raconte une vie : l’arrivée et le quotidien d’un compositeur dans un ghetto ; son évasion ; sa rencontre de cauchemar, burlesque et terrible, avec une vieille femme répugnante qui s’avère être la grand-mère de Hitler ; sa capture par les nazis et son départ pour la mort – le tout mêlé de souvenirs. Le second restitue le « journal » de cet homme, fait de bribes de textes, de flashes, de scènes brèves, de portraits, de pensées… des preuves consignées par le musicien comme autant de témoignages.

Dans une écriture aussi puissante qu’évocatrice et poétique, avec la musique en filigrane, les mots d’Azoulay recréent l’atmosphère du ghetto : la misère, la souffrance, la faim, la peur, la mort, la haine, la force de vie aussi, et surtout peut-être..., accentuée encore par la forme stylistique choisie.

Une œuvre très originale d’une nouvelle voix de la littérature, pour dire autrement la Mémoire, l’Histoire, l’Holocauste.


« Si quelqu’un m’a vu ici, il racontera peut-être un homme en train de courir après une pauvre feuille de papier que le vent s’amuse à exiler. Je les ramasse toutes. Et je les déchire minutieusement...


Actions promotionnelles

- Une fiction à la forme très originale, qui oscille entre rires et larmes.

- Un style littéraire fulgurant où « tout est musique », comme le dit le titre d’un autre livre de l'auteur.

- La renommée de l’auteur, compositeur, qui interprète depuis plus de dix ans la musique composée dans les camps nazis.

- Une fiction à la forme très originale, qui oscille entre rires et larmes.

- Un style littéraire fulgurant où « tout est musique », comme le dit le titre d’un autre livre de l'auteur.

- La...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782268105727
PRIX 12,90 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Ce roman est porté par une plume originale pour un tel sujet. Il faut dire que son auteur paraît être extravagant.

En général une telle thématique est portée par des mots lourds et un ton grave, mais ici pas du tout. C'est un roman solaire porté par une écriture poétique qui nous est offert. J'ai été embarquée par un concerto de mots, un texte d'une rare musicalité.

L'indicible, l'horreur, sont présentés à travers des scènes parfois absurdes, par un humour grinçant que l'on est peu habitués à lire dans un tel roman. Et pourtant la rage, la colère se font parfaitement ressentir.

Ce choix de l'absurde, d'une forme de légèreté peu déranger ce qui n'en sont pas friands, me concernant j'ai été transportée par la musicalité et l'originalité de ce texte d'autant que les sentiments du narrateur passent parfaitement, et peut -être même plus (de façon plus grinçante justement).

C'est un roman court, mais d'une grande force.

L'auteur a même réussi à me faire apprécier de "longs" passages de descriptions dont je ne suis généralement pas friande (description-personnification de la forêt qui m'a fascinée).

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Le narrateur compositeur nous raconte son arrivée et son quotidien dans un ghetto surveillé par les nazis ; son évasion, sa rencontre improbable avec la grand-mère d’Hitler, sa capture. Privé de musique il récupère des fragments de papier pour écrire quelques mots, il note ce qu’il voit, ce qu’il voit devant lui, des petites phrases, sans détails, juste des preuves. Le journal de ses yeux, comme des photos sans appareil photo. Dans une seconde partie le lecteur découvre ces bribes de textes, comme des témoignages livrés tels quel.
J’ai beaucoup aimé l’originalité de ce roman et la qualité de l’écriture. Une vision du ghetto de l’intérieur, de l’intérieur de l’âme d’un déporté, la lecture n’est pas toujours facile, c’est poétique, puissant, troublant.
#Justeavantdéteindre #NetGalleyFrance

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c'est une ode à la poésie et à l'humour sur un sujet pourtant qui ne donne pas à rire : l'holocauste.Une vision pleine d'humour mais aussi d'amour pour le peuple juif. Les visions d'horreur sont atténuées et sublimées par les mots de l'auteur et sa façon poétique de jongler avec eux.Je n'en dévoile pas plus car c'est à déguster .
A recommander pour avoir une autre réflexion sur ces heures sombres de l'histoire.

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Juste avant d'éteindre est un récit sur la déportation mais diffère vraiment des romans écrits sur cette sombre période grâce à l'écriture très originale d'Hélios Azoulay qui vogue entre poésie, cynisme et burlesque.
Le narrateur est un compositeur juif qui connaît le ghetto et la déportation. Il ne peut plus composer, alors pour résister à sa façon et rester tout simplement un homme, il se met à écrire. Le récit se divise selon moi en deux parties. Dans la première partie, le narrateur raconte son quotidien, son évasion, sa rencontre avec la grand-mère d'Hitler (!) puis sa capture. Dans la deuxième partie, ce sont de petits fragments d'écriture comme des bribes de pensées ou des lambeaux de mémoire. Cette deuxième partie est très poétique.
Par son style, ce récit de déportation est hors du commun. La poésie permet de conjurer l'horreur.

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Peut-on écrire sur tout ? Peut-on écrire sur le pire en étant drôle, absurde, un peu fou, poète ? Vous avez deux heures… Allez, je vous aide !

Je viens de finir « Juste avant d’éteindre » d’Hélios Azoulay, court roman, que j’ai lu très vite, en ouvrant de grands yeux et en me grattant la tête plusieurs fois. Non, ce n’est pas forcément mauvais signe ! L’auteur nous propose un voyage au milieu de l’indicible : on y suit ici un narrateur, compositeur, juif, enfermé dans un ghetto dont il s’échappe par miracle. Après avoir erré pendant des jours, il trouvera refuge dans une maison habitée par une vieille un peu cinglée et son chien, la vieille se révèlera être la grand-mère de l’homme le plus détestable de l’époque (et des siècles à venir). La fin est moins gaie, on plonge avec le narrateur dans les derniers jours d’un condamné : cette partie est très poétique.

C’est une lecture difficile car déstabilisante et donc un retour difficile également : j’ai été étonnée, j’ai été en colère, j’ai ri, j’ai eu honte d’avoir ri, j’ai ri à nouveau, j’ai trouvé certains passages très beaux. Je ne sais que vous dire tellement c’est différent.
Ce roman sort le 25 août et je remercie les éditions du Rocher et NetGalley pour cette lecture étonnante.

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Ce roman très court se divise en deux parties. La première relate à travers une écriture très travaillée et un style grinçant le départ, l'arrivée et le quotidien dans le ghetto juif de Prague d'un compositeur. Très vite, il travaille dans l'administration, ce qui lui permet de récupérer des petits morceaux de papier, sur lesquels il écrira ce qu'il observe et ressent. Il parvient ensuite à s'échapper et après une longue marche, une rencontre des plus inattendues se produit!
C'est cynique, drôle, absurde et très réussi (ou comment rire de l'horreur absolue!).
La deuxième partie est la découverte des inscriptions portées sur les petits bouts de papier qu'il récupérait dans son bureau. C'est très poétique et teinté de tristesse car l'on sait que l'issue de cette situation est funeste.
J'ai été très touchée par cette lecture dont le style est plutôt inhabituel, entre humour grinçant et poésie, mais sert tout à fait ce projet de dénonciation de la barbarie humaine, de l'Holocauste.
.Ce texte est très beau et il mérite d'être découvert. Je vous encourage à le lire!
Je l'ai lu en version dématérialisée mais il n'est pas impossible que je m'achète la version papier!

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Ce livre raconte le destin d’un compositeur juif, qui n’a plus le droit d’écrire de la musique, et que l’on a cantonné dans un bureau, pour recopier des documents, en double exemplaire, d’un modèle déjà lui-même en double exemplaire et ceci sans fin, le travail abrutissant par excellence. A son arrivée au ghetto, on en a profité pour lui dérober toutes les partitions qu’il avait emportées avec lui, dernières preuves de son existence.

Pour tromper l’ennui, il récupère des petits bouts de papier, sur lesquels il écrit ce qui lui passe par la tête : ce qui se passe dans le ghetto, ce qu’il voit ou simplement ses pensées du moment.

Il arrive à s’évader et fait une rencontre hallucinante, une vieille dame, et son chien, un molosse baveux qui reconnaît les juifs grâce à son flair ! sur les murs de la petite maison, des tableaux, plutôt hideux peints par son petit-fils et signés… A. Hitler

Hélios Azoulay a choisi l’humour au dixième degré pour dire l’indicible, tournant en dérision aussi bien les nazis que les juifs eux-mêmes ce qui nous donne des réflexions très intéressantes, voire fulgurantes.

Le récit se découpe en deux parties principales ; dans la première, il nous raconte l’histoire du musicien, sa vie dans le ghetto et dans ma deuxième, il nous propose un récit constitué par la juxtaposition de tout ce qu’il a pu écrire sur les petits papiers, sans ponctuation, les uns à la suite des autres, tel un journal intime.

Derrière la figure de style, j’ai l’impression que se cache en fait la folie qui permet de survivre dans le ghetto, en attendant la mort, alors que circulent les cercueils, et ordres vociférés par les nazis. Comme si la pensée était en train de se désagréger, la relation au temps, au présent, au passé qui n’est plus à l’avenir qui n’existera peut-être jamais.

Qu’est-ce qui nous reste quand on sait que la mort est proche ? des souvenirs d’enfance, des moments heureux, les souffrances, le sourire de la mère, l’absence du père ?

Le titre est évocateur : qu’est-ce qui s’éteint ? La vie ? La lumière du jour ou celle de la conscience ?

L’écriture est belle, rythmée comme une composition musicale, sans agressivité, on ne pense pas à Wagner (clin d’œil à l’auteur), c’est plus léger (Mozart?) et en même temps percutant (Beethoven?), jamais triste, donc on oubliera Chopin et voilà que je me laisse emporter par mes préférences musicales…

C’est arithmétique. On n’aime pas Wagner parce que c’est grand, on aime Wagner parce que c’est gros. Parce que c’est de l’accumulation.

Il y a des livres, comme ça, dont on sait d’avance qu’il va vous bouleverser, jusqu’au fond de l’âme ; bien qu’il n’ait que 136 pages à peine, c’est un uppercut, qui mêle l’humour, le pouvoir de la pensée dans l’enfermement, la manière dont on tutoie la folie pour ne pas sombrer…

Ce livre est un OVNI, d’une puissance énorme qui traite d’une manière on ne peut plus originale, avec de l’humour, de la poésie, d’un sujet tellement fort, monstrueux ; c’est une façon d’aborder la manière dont les nazis ont traité les juifs, tout à fait inédite et qui fait réfléchir tout autant que les livres que j’ai pu lire jusqu’ici.

La rencontre avec la grand-mère d’Hitler est truculente et va rester longtemps dans ma mémoire !

Un grand merci à NetGalley et aux éditions du Rocher qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur que j’ai maintenant, bien sûr envie de connaître davantage, car il a déjà pas mal de livres à son actif.

#Justeavantdéteindre #NetGalleyFrance

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Fragments d'une vie écourtée ! Peu de phrases, peu de mots, peu de ponctuation ! Celle d'un jeune musicien praguois parqué dans un ghetto juif, puis déporté.

Empêché de composer, il écrit sur tous les petits bouts de papier qu'il peut trouver. Il écrit sa vie, ses envies, ses souvenirs, ses peurs et sa folie aussi parfois, blessé par ce qu'il voit ! Sa rencontre pendant son évasion est-elle réelle ou issue de cette folie qui peut le sauvegarder de l'horrible réalité ?

Pas de structure dans ce texte, ce qui le rend blessant, poignant, incisif et malaisant mais c'est un texte qui reflète le désir d'un homme de rester un homme !

Encore plus difficile à chroniquer, il n'y a aucun jugement à porter !

#Justeavantdéteindre #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2021

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Un petit livre magnifiquement bien écrit sur le quotidien d’un homme dans un camp de concentration où se distillent poésie et humour.

Tout n’est pas toujours très simple à suivre. Il n’y a pas de fil conducteur. Ce sont des pensées éclairées sur l’horreur à fleur de peau.

J’ai préféré la première partie, la seconde sans ponctuation n’a pas été évidente à suivre.

Quelle jolie plume !

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Tous les ans pour la rentrée littéraire j'ai un, livre seconde guerre mondiale. Cette année ma pépite sur cette période est ce livre. Il se démarque des autres livres sur le sujet par son écriture, son humour et sa poésie.

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Le narrateur est compositeur, juif déporté dans un ghetto, dont il se sauve et dans sa fuite il rencontre une terrible vieille avant d'être repris et envoyé dans un camp.
Un livre écrit de façon très poétique et déroutante mais très fort.

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