Et me souvenir de ta mémoire

J'ai aimé retrouvé la plume de Cécile, le fait que les chapitres soient courts et les deux points de vue. </p>

Alternant présent et passé, nous découvrons l'histoire du grand-père de Cécile (le personnage principal, qui est sa petite fille) et nous en apprenons plus sur ce qu'il s'est passé en Algérie, lorsqu'elle était encore française, pendant la guerre, etc. Durant ma lecture de "Et me souvenir de ta mémoire", j'avais parfois envie de serrer dans mes bras Marcel (le grand-père de Cécile). Sa vie n'a pas été un fleuve tranquille et lorsque Cécile lui demande de lui raconter ce qu'il a vécu en Algérie, évidemment il hésite. La relation grand-père-petite fille est touchante, aussi bien à travers leurs échanges épistolaires que durant leurs moments passés ensemble.

J'ai aimé la grand-mère aussi, voir la famille évoluer et Cécile grandir au fil des pages, même si plus on avance dans l'histoire et plus on aimerait revenir en arrière, mais ce n'est pas possible.

Des thèmes durs sont abordés dans ce roman. La maladie, le deuil, la guerre et plus encore. J'ai pleuré, pensé à mes grands-parents en lisant cette histoire car certaines phrases résonnaient en moi. Lorsqu'un proche est malade et qu'on ne peut rien y changer, c'est terrible, surtout si les souvenirs s'estompent...

C’est un roman très intime que nous livre ici Cécile Bergerac dont j’avais déjà découvert la plume (et adoré) avec son premier roman, « ferme les yeux et fais un vœu ».

Cécile a une relation fusionnelle avec son grand-père Marcel et à travers ce récit où l’on traverse les époques, on ressent tout l’amour qu’ils se portaient.

Petite fille déjà, Cécile questionne son grand-père sur son passé, avant son arrivée en France. Marcel va chercher toujours à la ménager et ne lui racontera pas les périodes les plus sombres de son passé mais il nous les dévoile à travers les chapitres le concernant.

Les chapitres alternent les points de vue et les périodes, et j’ai découvert ainsi l’histoire de Marcel depuis son enfance lorsqu’il a fuit le foyer familial avec sa mère et son frère, puis de la seconde guerre mondiale à la guerre d’indépendance de l’Algérie. Je ne connaissais pas les événements qui se sont produits en Algérie de 1939 à 1945 et je ne m’étais jamais intéressée à la guerre d’Algérie. J’ai donc découvert comment ces Algériens se sont retrouvés à devoir fuir leur pays d’origine. J’ai trouvé cela très intéressant et enrichissant.

C’est aussi le récit du temps qui passe et de la mémoire qui fuit. C’est un côté très émouvant que nous livre ici Cécile.

Ce récit est très touchant et j’ai aimé ces moments passés auprès de Cécile et Marcel. Présenté comme un roman, j’ai plutôt eu l’impression de lire un témoignage mais je pense que c’est surtout dû au fait que la petite fille se prénomme Cécile. Ceci dit ça n’a en rien entaché ma lecture car j’étais vraiment captivée par les échanges de point de vue.

Une très belle lecture que je vous conseille !

Le roman est découpé en trois parties qui correspondent à trois étapes dans la vie de Cécile. On la découvre à 10 ans, puis dans la vingtaine et enfin dans la trentaine. A chaque fois, Cécile relate sa relation avec son grand-père, Marcel.

Les chapitres sont très courts, alternent les époques et les points de vue. Nous sommes aux côtés de Cécile mais aussi de Marcel, dans le présent de la narration ou dans son passé en Algérie, lorsque ce pays était encore une colonie française. A travers l’histoire de Marcel, l’autrice nous relate les événements des années 60 qui ont poussé à l’exil des milliers de Français. Et me souvenir de ta mémoire est également un récit sur la relation entre une petite-fille et son grand-père, les mensonges à demi-mots de ce dernier pour préserver l’innocence de sa descendance, l’évolution de leur lien à travers le temps…

J’ai parfaitement ressenti cette relation fusionnelle entre Cécile et Marcel. On ne peut qu’être touché par la beauté et la force de leur relation. Au fil des pages Marcel transmet son histoire, ses valeurs, ses racines à sa petite-fille.

A plusieurs reprises au cours du roman, mon cœur s’est serré. L’écriture de Et me souvenir de ta mémoire est fine, délicate mais tellement puissante. C’est un roman tendre et poignant que j’ai beaucoup aimé découvrir.

Cécile Bergerac signe Et me souvenir de ta mémoire aux éditions Hugo Publishing.
La mémoire qui s'efface est celle de Marcel, le grand-père de Cécile. Marcel et Cécile sont complices , ensemble ils partent faire le tour du village en devisant. Cécile lui confie tout mais attend de son grand-père qu'il lui parle de son enfance en Algérie, de la vie là-bas, de la vie avant le retour après l'indépendance .... Alors lorsque Marcel s'enfonce dans la brume de l'oubli, Cécile écrit pour retenir la mémoire de son héros.
Un texte au ton apaisé et apaisant. Tout est là, tout est dit même l'indicible. Seul l'amour prévaut. un texte qui m' a touchée, un texte à découvrir.
Merci aux éditions Hugo Publishing pour ce partage via netgalley
#Etmesouvenirdetamémoire #NetGalleyFrance

Salut !
J'espère que le soleil est bien brillant chez vous, et que vous passez un très bon début d'été.
Le livre dont je vais vous parler aujourd'hui est différent de ce que j'ai l'habitude de lire, c'est pas une romance. Mais il y a de l'amour, un amour inconditionné qui particularise la relation d'une petite fille avec son grand père. Les grand pères sont des hommes formidables, ils couvrent leurs petits-enfants d'amour et les gâtent sans exception, c'était le cas du mien ainsi que celui de notre auteure.
Le lien qui lie ces deux était différent, ils étaient des meilleurs amis à mon avis. Une relation fusionnelle unissait la curieuse Cécile qui avait envie de savoir plus sur son papy, sur son passé, son enfance et son pays, avec Marcel qui ne faisait que dribler et éviter de lui relater les difficiles périodes de sa vie, il se contentait de partager avec elle les beaux souvenirs et moments qu’il a eu en Algérie, mais il les partage avec nous.
Le roman alterne plusieurs points de vu, ainsi nous voyageons dans le temps entre aujourd’hui et hier, cet hier est le passé enfoui de Marcel.
J’ai beaucoup apprécié découvrir l’Algérie d’autrefois, de découvrir un peu la galère par laquelle le Maghreb est passé durant la guerre mondiale.
C’est un roman qui me touche beaucoup, il m’a fait versée quelques larmes o me rappelons mes souvenirs avec mon grand père, ça a ravivé la douleur mais ça m’a prouvé que le départ d’un grand-parent chamboule tous les petits-enfants. Que quelque leurs âges, nationalités, religions les grands-parents sont des personnes fabuleuses qu’on ne pourra échanger pour rien au monde, que personne ne saura occuper leurs places, car chaque grand-parent est unique dans son genre, mais ils sont tous des êtres aimables, plein de pudeur.
L’auteure nous a parlé aussi d’une période délicate par laquelle sa famille et elle sont passés. C’est le moment où Marcel a commencé à sombrer dans l’oubli, quand il a commencé à confondre le passé et le présent. Ce qui s’est déroulé à cette période-là m’a beaucoup touchée, l’homme qui faisait l’impossible pour protéger sa famille est devenu vulnérable, ce changement m’a beaucoup touché, il m’a rappelé l’époque où la mamy de ma mère passait par la même épreuve que lui, je me souviens de ses questions tant répéter, je sortait toujours de chez elle les larmes aux coins des yeux, j’avais peur que mon grand-père ait un jour affaire à ça…
C’est un livre qui m’a énormément plu, sincèrement je n’ai rien à critiquer. Je vous le recommande

Ce roman est une ode à la vie, à l'amour. Entre un grand-père et sa petite-fille, entre un mari et sa femme, entre un père et ses enfants...
Ce roman nous emmène tantôt en Algérie, tantôt en France.
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Cécile voit Marcel comme son héros. Mais elle ne connaît pas tout de sa vie. Petite, elle lui pose des questions pour en apprendre plus sur lui. Marcel, au départ réticent, finit par céder en édulcorant les évènements passés. Mais Marcel vieillit. Avec la vieillesse, la maladie arrive. Cette maladie pour laquelle aucun traitement n'existe. La maladie d'Alzheimer.
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J'ai aimé la relation qu'ils entretiennent. Une relation hors du temps. Une relation privilégiée comme toute personne souhaiterait avoir un jour. Leur histoire est belle, émouvante. Ils sont attachants.
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Ce récit conté par Cécile a une part très personnelle et cela apporte encore plus au roman. La plume est fluide, empreinte de cette douceur que j'affectionne mais également de cette dureté qui montre que tout n'est pas facile dans la vie, qu'il y a des embûches, qu'il faut se battre quoi qu'il arrive et avancer tant qu'on le peut.
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Dans ce roman, Cécile n'en oublie pas le reste de sa famille. Elle distille quelques anecdotes qui m'ont fait sourire. Mais, je ne vais pas vous le cacher, ce roman m'a également mis les larmes aux yeux. En effet, je me suis identifiée aux personnages, à leur relation, à cet amour infini qui les lie.
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Ce dernier chapitre m'a mis un coup au cœur. Il a enveloppé mon cœur de cette tristesse qui frôle avec le bonheur (jamais évident à expliquer cette sensation..). Ce bonheur d'avoir côtoyé cette personne exceptionnelle et la tristesse lorsque celle-ci s'éloigne.

Nous nous suivons Cécile et Marcel, une petite fille et son grand-père qui ont une relation très fusionnelle.
Mais la vie est moche. Marcel est atteint de la maladie d'Alzheimer.

A 10 ans Cécile est curieuse, elle veut connaître la vie de son grand-père. Comme la vie de Marcel en Algérie est difficile à évoquer, il décide d'entretenir une correspondance écrite avec sa petite fille.
Mais peut-on tout dévoiler à ses proches ? Même les choses les plus horribles de l'Histoire ?

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L'autrice alterne les points de vue entre Cécile et Marcel, ainsi que les époques de vie des protagonistes.
Nous voyageons entre l'Algérie et la région parisienne.

Ce livre parle d'amour sous plusieurs formes : celui entre Marcel et sa femme Yvette, mais également l'amour entre un grand-père et sa petite fille Cécile.

Je me suis pris d'affection pour cette famille qui m'a donné le sourire mais aussi mis les larmes aux yeux.

Cécile Bergerac met l'accent sur un point important : même si les souvenirs font mal, ils ne faut pas les taire, afin qu'ils ne tombent pas dans l'oubli.

Ce livre est une pépite, il faut le lire!
J'ai été très émue par ce roman de Cécile Bergerac.
Cécile nous parle avec tendresse de son grand-père et du lien exceptionnel qui les unissait. Elle nous raconte ses souvenirs, son passé qu'elle a cherché à connaitre durant son enfance. L'écriture est douce et tendre. On entend la petite de Cécile avec tellement de justesse!
Ce fut un très joli moment de lecture, doux amer pendant lequel j'ai eu une douce pensée pour mes grands-parents….

Entre Marcel et Cécile sa cinquième petite fille, un lien unique s'installe, une complicité et une affection très forte
Alors quand la petite lui demande de lui raconter son passé, le grand père peine à lui compté, l'Algérie et le déchirement qui a eu a partir, mais devant son assistance, il se livre peu a peu.

Il comprend alors que son passé fait partie des racines de sa petite fille, même si pour cela il ça devoir raviver des souvenirs et secrets douleureux.

Un magnifique roman qui traite de l'affection qui unit ses deux êtres , une tramission entre générations et d'un sujet peu souvent aborder, la guerre d'Algérie.

Cette guerre – que, jusqu'en 1999, l'État français s'obstina à ne désigner officiellement que par les termes d'« opérations de maintien de l'ordre » .

Une guerre dont les anciens ont peu parlé, un sujet presque tabou, mais qui a tant été destructrice, pour toute une génération et à laissé des blessures jamais refermé.

Merci Cécile Bergerac, pour cet belle hommage, que vous avez rendu à nos grands parents et parents et à leurs histoires et à la nôtre.

"A mon grand-père. Encore aujourd'hui, tu restes mon chêne. Ceci est ton histoire, réelle et inventée, celle de mes souvenirs et des tiens, avec ta pudeur et la mienne."
Voici la dédicace du roman qui constitue un bel hommage à l'homme que fut le grand père de Cécile Bergerac. Depuis sa plus jeune enfance, elle a noué des relations privilégiées avec cet homme droit, affectueux et pudique. Il a toujours répondu à ses questions mais a parfois tu ses douleurs, les horreurs pour l'enfant qu'elle était. Au moment où la mémoire lui fait défaut à cause d’Alzeihmer, elle éprouve le besoin d'en savoir plus sur son histoire et de retracer sa vie grâce à ses carnets griffonnés dont elle a hérité.
Ce récit alterne le point de vue de Cécile et celui de Marcel son grand-père, ponctué de la narration à la 3ème personne de l'histoire du pied-noir juif depuis son enfance. Le personnage de Marcel est touchant et on sent toute l'affection qui les unit. On parle de transmission, de mémoire familiale, d'affection. C'est un roman émouvant et j'ai particulièrement aimé cette dernière lettre du grand-père qui exprime à Cécile toute son affection et la douleur de se voir atteint par Alzeihmer et peut-être dépassé par les mauvais souvenirs qu'il a délicatement passés sous silence par pudeur.
"Sur le chemin de Papy, il y a eu du noir, beaucoup d'ombre pour peu de lumière et, à la fin de sa vie, il a voulu retenir l'essence de ce qu'il était, ni le fils battu, ni le juif humilié,  ni le citoyen déraciné, juste l'homme, honnête, avec ses failles, mais avec ses forces, avec ce qu'il a accompli à la force de ses mains, pour ne pas tomber, et pour couver, toujours." p 225

Cécile Bergerac a vraiment le don de nous emporter avec elle dans une écriture subtile riche en émotions. Elle signe ici un roman en partie autobiographique où l’on ressent tout l’amour qu’elle porte à son grand-père. Elle relate le passé de son grand-père en Algérie et les moments qu’elle a vécus avec lui. C’est un roman nostalgique rempli d’amour pour se souvenir…
C’est un roman très touchant qui remue car il fait forcément des liens avec notre vécu. Pour cette raison, j’ai vraiment eu du mal à rédiger cette chronique.
Merci Cécile pour ce moment de lecture et pour nous rappeler des valeurs essentielles autour de la famille. Et merci à Hugo Roman !

Une excellente lecture tout en douceur, en poésie et en tendresse.
Cecile Bergerac traite des Guerres en Algérie, de la maladie avec beaucoup de talent. Les émotions sont là mais elles sont juste, aucun pathos, aucun arrache-larme.
Et cette relation entre petite-fill/grand-père est si belle, un regal.

Et me souvenir de ta mémoire est un très beau récit sur la transmission, la passation, comme le suggère la couverture. Cécile Bergerac a construit cette fiction à partir de ses souvenirs, à la façon d'Olivier Bourdeaut dans En attendant Bojangles: "Ceci est mon histoire vraie, avec des mensonges à l'endroit, à l'envers, parce que la vie c'est souvent comme ça." Cela m'a rappelé aussi le dessin de Sergueï "L'écriture de soi".
Entre Cécile et son grand-père Marcel, existe une relation privilégiée qui remplit toute son existence. De ce papy, elle voudrait tout connaître de son enfance en Algérie à son arrivée en France. Cécile se souvient avec nostalgie de ses grands-parents qu'elle surnomme les "gramps" et commence ainsi un récit polyphonique où alternent différents "tableaux" qui émaillent leurs existences à travers les époques: l'enfance de Marcel, juif algérien, les Noëls en France, inoubliables, "les événements" d'Algérie,... Mais bientôt les rôles semblent s'inverser car Marcel perd peu à peu la mémoire. Ce n'est plus à Marcel de transmettre ses origines, c'est à Cécile de les lui raviver...
Je remercie NetGalley et Hugo Publishing pour cette belle lecture.

Roman polyphonique dans lequel Cécile, puis son grand-père nous parlent. Ils nous content leur relation, l'attente d'une lettre, la difficulté pour Marcel de savoir ce qu'il peut raconter ou non de son passé à sa petite fille, l'envie de préserver son innocence de la vie qu'il a eu en Algérie. Et puis un troisième narrateur se greffe au récit, celui-ci va nous conter l'Algérie, l'enfance de Marcel, la seconde guerre mondiale puis la Guerre d'indépendance, sans édulcorer, sans omettre, comme le fait Marcel avec sa petite fille. En seconde partie du roman seule Cécile et ce troisième narrateur reste, Marcel lui trop touché par la maladie n'a plus la pleine possession de ses souvenirs, c'est Cécile qui tentent de les faire resurgir avec ce qu'elle sait.

C'est un roman riche en émotions, qui parle de filiation, de l'importance de connaître son Histoire familiale en tant que racines de ce que l'on est. C'est un roman qui traite aussi de l'importance de la mémoire collective (devoir de mémoire). Avec la maladie de Marcel est évoqué le combat même vain, se battre contre des moulins à vent, ne pas renoncer, ne pas abandonner, même si l'on sait l'issue défavorable et ce dans le but de grapiller quelques instants d'espoirs et de bonheur.

C'est aussi un récit qui m'a renvoyée à des souvenirs d'enfance, voir mon grand-père malade diminuer, alors que dans mes yeux d'enfant, puis d'adolescente, c'était un homme grand, fort, un roc. La malade l'a amoindri, l'a fragilisé, le sentir perdu était très déstabilisant et ainsi j'ai pu me reconnaitre dans certains passages du roman, même si je n'étais pas proche de lui.

L'écriture et fluide et agréable, le roman se lit vite et je pense qu'il parlera au plus grand nombre. .

Marcel a noué une relation privilégiée avec Cécile, sa cinquième petite fille. Elle veut connaître sa vie, son enfance, ses souvenirs, l’Algérie. Ils vont échanger des lettres. Il va lui écrire le meilleure, taire le pire, la guerre.
Puis Marcel va perdre la mémoire. Cécile devient la narratrice de son grand-père.
Une histoire sur la transmission, remplie d’amour et qui m’a beaucoup touchée.  Cette histoire est inspirée de la vie de Cécile Bergerac.  A travers les mots, en toute pudeur, on ressent un lien puissant, un amour fort entre son grand-père et sa petite-fille.
C’est l’histoire de l’Algérie, l’histoire d’un homme qui oublie. Pour Cécile, c’est difficile d’accepter cet oubli, de voir son grand-père changer, se fragiliser.
J’ai vraiment été touchée par cette histoire à en avoir le cœur serré.
C’est beau, c’est tendre, c’est poignant.

Dans cette fiction inspirée de sa vie, Cécile Bergerac rend un très bel hommage à son grand-père Marcel, en replongeant dans l'enfance de ce dernier à Oran. Avide de confidences, la petite-fille a poussé son grand-père à entamer avec elle une correspondance où il lui transmet avec beaucoup de pudeur et d'amour ses souvenirs de jeunesse : son éducation, l'Algérie de son enfance, sa rencontre avec Yvette, sa grand-mère, les mesures de ségrégation anti-juives à partir de 1941, puis plus tard l'exil en France. Cet exercice ravive la mémoire et les souvenirs de Marcel que la maladie grignote peu à peu. L'auteure nous montre la richesse des moments de retrouvailles tant attendus avec ses "gramps" et la force du lien qui les unit. Ce livre, c'est la mémoire de Marcel couchée sur le papier, avant que celle-ci ne s'estompe.
Je remercie Netgalley et les éditions Hugo pour le partage de cette lecture touchante qui m'a rappelée Courage au coeur et sac au dos de Nathalie Levy.
#NetGalleyFrance
#Etmesouvenirdetamémoire