Top to bottom

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Date de parution 6 mai 2020 | Archivage 5 juin 2020

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Résumé

De tous les hommes qu’Alexia connaît, Sadie est certainement le plus désagréable.

Pourtant, lorsqu’elle décide de partir en voyage pour retrouver son inspiration de styliste, ce graffeur désagréable est le seul à garder contact. Une complicité se créé, des sentiments naissent, message après message.

Mais il n’est pas si simple de faire tomber les masques, surtout quand ils cachent des blessures bien enfouies.

De tous les hommes qu’Alexia connaît, Sadie est certainement le plus désagréable.

Pourtant, lorsqu’elle décide de partir en voyage pour retrouver son inspiration de styliste, ce graffeur désagréable...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782017875604
PRIX 7,99 € (EUR)

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Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

✔️Mon ressenti : J’aime beaucoup lire les romans d’Emilie Collins parce qu’elle met en scène des personnages assez communs pour les plonger dans le tourbillon de la vie et des émotions. Elle arrive à chaque fois à me surprendre. Une fois de plus je me demande ce qui se cache derrière cette jolie couverture.
Alexia rencontre par le biais de son beau frère un graffeur. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne sont pas faits pour se côtoyer. Mais si après tout, les contraires s’attiraient ?
Ce couple me fait vraiment penser à l’effet produit par deux aimants. Vous savez si on les prend, selon le sens dans lequel on les tourne, soit ils se repoussent soit ils deviennent indissociables. C’est une belle image du couple formé par Alex et Sadie. Deux mondes opposés, deux passés, mais aussi deux avenirs bien différents. Les apparences ont la peau dure, mais Emilie nous rappelle aussi que l’ouverture d’esprit peut accomplir beaucoup. Et surtout, l’écoute de l’autre. Je pourrais vous dire que c’est une romance Lambda, mais vous le savez peut être, la romance n’est pas mon truc, et je fais confiance à l’auteure pour sortir des sentiers battus. Émilie sait à chaque fois ajouter, ce que je considère comme du bonus à l’histoire. En l’occurrence, elle met en lumière le travail du graffeur et son organisation. Elle met aussi en avant les blessures (je ne peux vous en dire plus, mais l’une d’elles s’approche un peu de mon quotidien) des personnages et cela permet de comprendre leur réaction et de se demander si notre réaction serait la même. Les personnages ont chacun leur psychologie et langage propre ce qui apporte beaucoup de réalisme à l’histoire… Surtout qu’ils prennent la parole tour à tour au fil des chapitres.
En bref, il y a de l’amour, de l’art,des rebondissement, de la vie, des faiblesses mais surtout de la force. Bref, une jolie histoire comme Emilie sait si bien les écrire.
🗣Citation : « L’amour est votre fresque. Vous déposez vos couleurs en acceptant que les ombres permettront à la lumière d’exister. Il y a des fissures dans votre mur, et vos traits ne suivent pas toujours la ligne exacte que vous voulez. Mais chaque jour, à force de travail et de patience, vous vous rapprochez du résultat que vous souhaitez atteindre. Et le temps que vous y passez, les efforts que vous déployez sont déjà le bonheur. »
🎯Mots Clefs : Graff / Styliste / Blessure / Amour / Rencontre
🏆Ma note : 18/20

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J'ai lu tous les romans d'Emilie Collins et c'est une auteur dont j'adore les écrits car je sais qu'à chaque fois je trouverai de la poésie dans ses mots et de l'art au travers de ses personnages. J'ai fortement apprécié les clins d'oeil à trois de ses romans , Coeur à corps , Notre part de magie mais aussi les Délices d'Eve . Top to Bottom fut une lecture coup de coeur qui m'a emmené dans l'univers du street art mais pas seulement....

Alexia Stimec n'est pas un personnage qui nous est complètement inconnu étant donné qu'elle est la soeur de Romy que nous avions découvert dans Coeur à Corps. Erik sera également une pièce maîtresse de ce roman et j'ai adoré les retrouver. La créativité est de famille étant donné que Romy crée des bijoux et qu'Alexia est styliste. L'art sera donc au coeur de ce roman sous toutes les formes possibles et c'est une chose que j'aime retrouver chez Emilie Collins . Que ce soit l'art ou les différents sens , nous en aurons assez pour nous évader et être emportée. Contrairement à ses soeurs ( n'oublions pas en effet Méline) , notre héroïne est quelqu'un de plus posé, de plus secret même et d'un point de vue extérieur, on pourrait même dire coincée. La spontanéité ne fait pas partie de son vocabulaire mais elle va se retrouver à un moment très critique de sa jeune carrière car l'inspiration lui manque. Toutes les femmes autour d'elle sont épanouies dans leur couple respectif mais le bonheur se fait encore désirer chez elle. J'ai donc aimé voir Alexia prendre son courage à deux mains ( même si elle y a été poussée d'une certaine manière) pour partir vers une destination inconnue. C'est à Istanbul et grâce à Songul qu'elle va s'ouvrir à de nouveaux horizons. Sa bouée de survie sera aussi à distance les sms de Sadie qui seront un ancrage dans sa réalité.

J'ai aimé les femmes qui vont donc traverser sa vie car chacune aura sa place et son rôle à jouer. J'ai aussi trouvé que la place de la femme dans la société en générale y était aussi très bien abordée. Le personnage de O'Leave sera un réel déclic pour elle aussi. Ses amies sont sa famille et la gémellité de Romy et Méline auraient pu enfoncer notre héroïne dans une certaines forme de solitude mais bien au contraire que ce soit ses soeurs ou Suzanne leur mère, elles seront toujours à son écoute mais aussi dans l'envie de la voir heureuse même si pour cela il faut la pousser dans ses retranchements. La rencontre avec Sadie ne sera pas de tout repos et elle commencera sur de mauvaises bases. Ils viennent de deux mondes aux antipodes l'un de l'autre et les apparences seront trompeuses. Elle n'est pas cette princesse vaniteuse qu'elle semble être aux yeux du jeune homme. C'est une artiste torturée qui a été blessée mais qui va aussi apprendre à se dépasser et à se surpasser. L'amour a ce pouvoir de transcendance , de patience et d'abnégation qui vous permet d'atteindre le Saint Graal. Le chemin ne sera pas facile mais c'est ce que j'adore dans les romances et cela rend cette histoire d'autant plus magnifique. Aimer c'est faire confiance à l'autre mais aussi ne pas se noyer sous les compromis.

Sadie est une personnage tellement complexe mais que j'ai adoré découvrir. C'est une rose qui n'aurait pas perdu ses épines , qu'on ne pourrait pas approcher. Si cette métaphore fait féminine c'est simplement pour montrer que notre héros a des failles et qu'il a trop souvent repoussé la notion d'amour pour savoir le reconnaître. Sadie est le frère qu'Erik n'a pas eu et ils ont passé leur enfance ensemble. Erik connaît donc Sadie comme sa poche mais ce n'est pas pour autant qu'il pourra l'aider à ne plus souffrir. Il y a des visites au neuvième qui feront des ravages, qui seront comme une torture continuelle pour payer cette culpabilité sur laquelle il n'a aucune ascendance. Cette amitié fraternelle est épatante et cela peut faire peur car parfois il faut toucher le fond afin de pouvoir remonter à la surface. Nous avons cette impression qu'il est constamment sous l'eau et qu'il suffirait d'un malheureux geste pour qu'il coule. Sadie est un artiste à bien des égards et grâce à lui , nous allons pousser les portes du street Art. Que ce soit avec Twix, La Caille ou encore MG, ces générations d'artistes usent de leur art pour expier leur souffrance, pour faire sortir leur émotion que des mots ne peuvent transcrire. Une fois de plus l'écriture très visuelle et sensorielle d'Emilie Collins est à son apogée et nous permet en fermant les yeux d'imaginer ces spots, ces blaze et ces oeuvres d'art.

Sadie va donc ouvrir les yeux de notre héroïne sur son monde et son univers. L'explosion quand ces deux mondes là entrent en collision est magnifique mais attention aux possibles ravages. Avant de pouvoir aimer, Sadie va devoir régler de nombreuses choses et ce ne sera pas une mince affaire. Ce personnage nous offre de beaux moments de philosophie de la vie mais aussi une salve d'émotions brutes. Mes larmes ont coulé à de nombreuses reprises le concernant. C'est parfois difficile d'être le témoin de cette auto destruction car on a envie , comme Lex , de faire quelque chose , d'agir mais comment le faire quand l'autre en face de vous est sourd à vos tentatives. La relation de Sadie et Lex sera donc progressive et ils vont apprendre tous les deux à se déchiffrer et à s'écouter. Ils ne devront cependant pas perdre de vue leur propre quête personnelle. Apprendre à vibrer à l'unisson ne peut se faire en quelques jours et seuls le temps et les obstacles pourront nous dire si ces deux âmes esseulées pourront fusionner.

Bref, comme vous l'avez compris, je ne peux que vous recommander de lire Top to Bottom. Emilie Collins nous invite au voyage comme à la réflexion, en nous ouvrant les portes d'un univers où l'art est une psychologie de vie et où ces personnages se mettront à nus pour nous offrir une histoire sublime et dramatique. L'amour et l'amitié seront ils des sentiments assez puissants pour effacer les blessures du passé?

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Parmi les auteures contemporaines que j'aime beaucoup à la fois en tant qu'écrivaine mais aussi en tant que personne, il y a Emilie Collins et j'avoue que j'attends toujours ses sorties avec impatience (bon, si elle était en face de moi, elle me dirait "sors de ta bibliothèque "Le temps de faire sécher un coeur" ^^ car oui, je l'ai aussi ^^ bref, ceci est une autre histoire ^^ )
En tout cas, depuis "Les délices d'Eve et moi", je suis et lis tout et j'ai adoré retrouver dans "Top To Bottom" la famille rencontrée dans "Coeur à Corps" et dans "Notre part de magie" parus chez Emoi : cette fois, nous retrouvons la fille aînée "Alexia" qui gère la boutique de sa mère mais qui, à la base, est styliste. C'est une jeune femme qui semble être très sérieuse et qui n'aime pas qu'on la charrie et évidemment, c'est ce que fait Sadie, le meilleur ami d'Erik (le héros de "Coeur à corps") un artiste graffeur, rebelle et qui déteste les règles : bref, tout son opposé mais derrière cette apparente désinvolture et ce côté bad-boy se cache un homme bien plus profond... Suite à un blocage artistique, Alexia dite "Lex" va partir en voyage pour essayer de se retrouver et aussi étrange soit-il, nos deux héros vont commencer à se rapprocher par la distance... je sais, ça semble contradictoire mais vous comprendrez en lisant le roman. Mais Sadie est un écorché vif, un électron libre qui a son lot de souffrances en lui et il n'est pas sûr que cette jeune femme qui a souffert elle aussi, soit assez forte pour le porter ou le supporter : arriveront-ils à trouver un équilibre et à trouver le bonheur? arriveront-ils à soigner leurs blessures respectives et à libérer leurs arts? et bien vous le saurez en lisant ce roman extrêmement prenant et touchant.


Mon avis : vous l'avez compris, j'ai adoré ce roman et je sais que je ne suis pas la seule : je l'ai aimé pour sa romance (bon, là, on est dans le cadre "les opposés (mais pas tant que ça au final) s'attirent ) mais aussi pour l'univers qu'il m'a fait découvrir : celui des graffeurs parce que soyons clairs, c'est un monde que je connais peu et j'avoue que j'ai lu avec intérêt les descriptions, les explications glissées ici et là dans le roman, sur leur art, leur façon de travailler et de revendiquer leur liberté.. Bon, je vais être franche, hein? je n'ai pas adhéré à tout MAIS j'ai aimé découvrir ce monde qui m'était quasi inconnu et je suis allée voir les Instagram de ceux qui ont inspiré Emilie ou qu'elle recommande dans ses remerciements ^^ (oui, oui, je vous promets, je l'ai fait et je vous dirai ce que j'ai préféré, ( c'est très subjectif, hein?) en fin de chronique)

La romance entre Lex et Sadie est belle mais complexe en même temps : en effet, la jeune femme est au départ en apparence très sûre d'elle mais intérieurement, elle est détruite et elle n'est pas prête à ouvrir son coeur à un homme et encore moins à quelqu'un d'aussi instable que Sadie mais ce dernier va l'aider à se reconstruire et se glisser progressivement dans son lit et surtout dans son coeur. Elle aussi est une artiste, c'est une styliste mais qui a perdu l'inspiration : un voyage en Turquie et sa relation avec Sadie vont la remettre sur les rails mais son histoire n'est pas simple, le jeune homme est détruit intérieurement et le danger est qu'il l'entraîne dans sa chute.. Fort heureusement, c'est une femme qui a plus de force qu'elle ne le pense, elle a une famille et des amis sur qui elle peut compter et toutes ces épreuves vont la pousser à se dépasser. J'ai aimé son côté aimant et féministe à la fois et notamment qu'elle soit capable de le repousser quand il déconne, même si ça lui fait mal : elle devrait être un modèle pour de nombreuses femmes qui s'oublient face à l'être aimé et avec lui, ce sont souvent les montagnes russes, hein? Franchement, elle est patiente et je ne sais pas si j'aurais eu cette patience-là. Elle faisait un peu princesse froide dans les tomes précédents mais derrière l'apparence, se cache une belle personne.

Sadie, lui, semble tout son contraire : flamboyant, peu sérieux, tout semble l'amuser, il veut être libre et c'est assez logique qu'il la provoque (il est très fort pour ça ) Mais derrière cette apparence solaire et attachante se cache un côté obscur assez dangereux pour lui et pour les autres : il lui faudra tout l'amour des siens pour revenir vers la lumière et se reconstruire. Volontairement, je ne vous en dirai pas plus : j'ai souffert pour lui (franchement, il y a des gens qui n'ont vraiment pas de chance et la vie est injuste) mais il m'a aussi agacée à traiter Lex comme il le faisait aussi : heureusement qu'elle est forte et sûre de son amour (même si elle a des amis qui la poussent à tenir le choc) pour attendre qu'il arriver à s'extorquer de ses démons... J'ai adoré le voyage qu'il fait au Brésil et qui m'a rappelé ce que j'ai ressenti dans les montagnes vietnamiennes lorsque j'ai rencontré des enfants qui avaient si peu et étaient si heureux d'être dans leur petite école, malgré la crasse et le peu d'équipement ou d'habits qu'ils avaient : en effet, quand on ne va pas bien, toujours se souvenir qu'il y a tellement pire ailleurs et que l'on peut apprendre, notamment des ethnies minoritaires si différentes de nous : en lisant ce passage, vous comprendrez... Sadie est une sorte d'artiste maudit mais qui a la chance, contrairement aux poètes du XIXème siècle, de trouver sa muse qui le fera remonter à la surface.

J'ai adoré retrouver les couples et personnages des autres romans : que ce soit le clin d'oeil aux Délices d'Eve (Zack m'a bien fait rire ^^ ) ou encore les Romy et Erik ou encore Suzanne et Pierre, les couples des deux tomes liés à la série et que j'ai évoqués au départ : c'est toujours agréable de voir ce qu'ils deviennent et bien sûr, j'aimerais lire l'histoire de la dernière fille de la famille Méline et si elle se met avec un certain policier de mon coeur, Alexandre qui est un type bien comme la majorité des policiers ^^ ( nan mais ohhhhhhhhh c'est quoi cette phrase "c'est un gars bien même si c'est un flic" tsssssss on va dire que c'est le rebelle Sadie qui a eu des tas d'ennuis avec la police qui parlait ainsi, hein? ne vous inquiétez pas, elle a l'habitude que je l'interpelle dans mes chroniques ^^ ) donc Alexandre qui me fait craquer depuis "Coeur à corps" et dont j'ai hâte de lire l'histoire aussi (bon, je n'oublie toujours pas Sébastien, le frère d'Eve, moi, dont j'attends aussi le roman : têtue, moi? si peu, hein? ^^ )

Bref, c'est une romance comme je les aime : une belle, touchante, sensuelle mais complexe histoire d'amour (juste ce qu'il faut, quand c'est trop torturé, ça m'agace ) mais aussi une ouverture sur un univers que je ne connaissais pas, celui des graffeurs, et là, on sent la patte d'Emilie qui est, elle-même, passionnée par les mondes artistiques divers et qui nous invite à la suivre. J'ai aussi adoré la visite d'Istanbul et je n'avais qu'une envie, comme Lex, rencontrer une guide comme Songul et un chauffeur comme Fahettin : j'espère que bientôt, ce maudit virus s'arrêtera et que l'on pourra retourner découvrir d'autres cultures. Enfin, comme dans tous ces textes, on sent de plus en plus son opinion (ou ses opinions, devrais-je dire) sur différents sujets de notre société et qui nous invitent à la réflexion : je vous renvoie, par exemple, aux paroles de Sadie, sur notre devise "Liberté, égalité, fraternité" et à ses sentiments par rapport aux migrants, dans le chapitre 10. Un exemple... A ceux qui dénigrent les romances, voici un exemple de plus qui démontre, si besoin était, que l'on peut aborder des sujets sérieux dedans et amener à se poser de sérieuses questions...

Je pourrais continuer longtemps mais je ne peux que vous inviter à aller acheter ce roman, qui je l'espère, sortira prochainement en papier (comme la novella, je ne désespère pas) et si vous le voulez, c'est ici : ebook

Enfin,chose promise, chose due, même si tous les artistes graffeurs mentionnés par Emilie sont talentueux, certains m'ont davantage plu que d'autres (c'est très subjectif) je ne peux que vous conseiller d'aller découvrir l'instagram de Kronyk (IG ; _kronykone) parce que sans doute, certains m'ont davantage parlé ou encore Lapiz (IG : lapizgraffiti) dont j'ai adoré les représentations de Notre Dame mais qui a visiblement de nombreuses dénonciations et cris politiques à faire passer dans la majorité de son oeuvre... ou encore MG La Bomba (IG : mg_labomba) dont la technique m'a bluffée : je n'aime pas tout, là encore, comme ceux mentionnés avant, mais son talent est impressionnant) J'espère que vous irez voir leurs oeuvres, ils le méritent tous.

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Alexia a beaucoup de difficultés à s'entendre avec Sadie, le meilleur ami de son beau frère. Quand ce dernier la charrie en lui disant qu'elle ne serait jamais capable de partir en vacances sont avoir rien programmé, Alexia n'hésite pas et s'envole pour la Turquie. Elle espère également retrouver son inspiration à travers ce voyage. Mais voilà, ce voyage va rapprocher Alexia et Sadie.


Il parait qu'il y a un tome précédent "Coeur à corps" mais je ne l'ai pas lu et ça ne gêne pas à la compréhension de l'histoire. A travers ce roman, on va découvrir deux personnages fort, d'un coté Sadie, un électron libre qui aime profiter de l'instant, c'est un graffeur et il cache un secret en lui. Puis de l'autre coté, il y a Alexia qui a également ses propres blessures. J'ai vraiment adoré ce roman, les personnages sont fascinants, l'histoire est très belle et parle de l'univers des graffeurs. C'est le premier ouvrage que je lis qui parle de cette univers.


Une histoire à découvrir !!!

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Une couverture atypique et unique, un titre original et intrigant, un résumé mystérieux et plus que tentant, je n’ai pas pu lutter…

Alexia est une jeune styliste de vêtements qui travaille en binôme avec sa soeur Romane qui elle, crée des bijoux, mais ces temps-ci, elle se noie dans le travail quitte à s’oublier elle-même, au sein de la boutique de leur mère parce qu’elle n’a plus d’inspiration.

Si autour d’elle, Romane et Méline, les jumelles et même Suzanne, leur mère sont épanouies et heureuses dans leu travail comme leur vie sentimentale, c’est loin d’être le cas d’Alexia.

Elle n’y arrive plus et sa famille ne va pas lui laisser le choix, elle doit prendre des vacances, s’aérer la tête et enfin un peu penser à elle, les idées reviendront si elle va mieux.

Alors elle qui n’est pas du genre à partir sur un coup de tête, va écouter les siens et partir direction l’aéroport et prendre la première destination qui se présentera à elle…Istanbul et son grand bazar aux mille couleurs, de quoi donner des idées à une créatrice…

Mais à peine débarquée à des kilomètres de chez elle, même avec un paysage magnifique devant elle, elle va se sentir très seule.

Et jamais elle n’aurait pu imaginer que celui qui lui redonnerait le sourire en un message serait le meilleur pote d’Erik son beau frère, Sadie, un graffeur un peu trop insolent et rebelle.

A chaque fois qu’ils se croisent, ils ne peuvent pas s’empêcher de se chercher des noises et se provoquer. En bref, ils n’ont rien en commun et ne se comprennent pas.

Il la trouve trop froide, guindée, limite coincée mais tout aussi sexy et troublante et il adore la taquiner.

Elle le trouve trop tête brûlée et détestable et ne peut pas s’empêcher de surenchérir.

Et si derrière ces carapaces, se cachaient une femme ébranlée par l’amour, un peu trop exigeante et peu sûre d’elle et un mec juste un peu trop cabossé par une vie qui ne lui a pas fait de cadeaux et qui a désormais peur de s’accrocher…

Et s’il n’y avait que dans son art qu’il pouvait exprimer ses cicatrices et ses félûres…

Et si au fur et à mesure de leurs échanges, une véritable complicité s’installait…

Et s’ils avaient beaucoup plus de points communs qu’ils ne le pensaient…

Et s’ils se rapprochaient, mêlaient leur créativité et s’apprivoisaient.

Et s’il l’aidait à lâcher prise…

Et si elle lui montrait qu’il n’était pas seul et qu’il pouvait aimer et être aimé…

Et si Alexia retrouvait l’inspiration grâce à cet homme complexe et ravagé et l’aidait elle aussi à le rendre enfin heureux et libre…

Mais le chemin sera sinueux et cabossé avant que Sadie ouvre les yeux et accepte qu’entre eux, l’amour est une évidence.

« Top to bottom » est une intense et émouvante ode à l’amour, à la vie, à l’amitié pleine de poésie, de justesse, d’évasion, de couleur et d’authenticité.

Les paysages, les dessins, le street art et les émotions étaient tellement justes et minutieusement décrits que je me suis laissée embarquer, rêver, sourire, rire, et toucher en plein coeur par ces deux beaux artistes.

Un lien et un soutien magnifiques et sans faille entre nos deux héros torturés et leur famille, qu’elle soit de sang ou de coeur, avec Romy, Erik, Méline, Alexandre, Suzanne, Pierre, Madeleine et Paul et toute la bande de graffeurs O’Leave, Twix, Kronyk, Daco, Bebar, Mister X, Lapiz, Yakes et MG la Bomba. (dont je vais me faire le plaisir de jeter un oeil à leurs oeuvres 😉 )

PS : très bon choix de prénom pour notre Sadie, aussi roots et troublant que lui, j’adore 😉 et maintenant je vais me dépêcher d’aller découvrir l’histoire de Romy et d’Erik dans « Coeurs à corps » et pas que…

Belle vie pleine de voyages et de créations à notre princesse et son voyou.

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J’ai fermé ce roman et je me suis demandée comment j’allais décrire mon ressenti. Parce qu’il faut le lire pour comprendre. J’ai été très touchée par ce livre, malmenée parfois, j’ai eu beaucoup d’émotions parfois contradictoires : Emilie Collins a réussi à nous amener là où elle le voulait tout au long de son histoire et j’ai aimé me faire transporter de la sorte.

J’ai retrouvé avec plaisir l’univers de Cœur à corps que j’avais adoré, Alexia – ou Lex – est la sœur de Romane. Styliste en panne d’inspiration, elle va partir vers l’inconnu et bizarrement la personne qui la soutient dans son aventure est Sadie, l’ami d’Erick qu’elle ne supporte pas en temps normal. Ils vont se découvrir et se rendre compte qu’ils ont beaucoup plus en commun que ce qu’ils pensaient …

J’ai adoré le personnage de Lex : entier, juste et touchant. Il est facile de s’identifier et s’attacher à elle. J’ai compris ses ressentis, j’ai eu les mêmes émotions en même temps qu’elle surtout face à un Sadie déconcertant. C’est un homme passionnant et passionné par son art, qui vit pleinement sa vie de nomade. Lex va le faire sortir de ses retranchements, le pousser en dehors de sa carapace et faire ressortir toutes ces facettes, les bonnes comme les moins agréables… C’est un homme avec de sacré blessures qui doit se reconstruire. Tout comme Lex, j’ai été séduite, bouleversée, agacée parfois !

Top to bottom est plus qu’une romance, c’est une leçon de vie. Les personnages sont très forts malgré leurs blessures. La plume d’Emilie Collins est toujours aussi jolie et entraînante, et j’adore le penchant qu’elle donne à ses derniers romans, j’aime l’histoire derrière le récit. Elle met en lumière les graffeurs, un univers que je ne connaissais pas et que j’ai apprécié découvrir avec elle. Nous sentons les recherches, l’imprégnation de ce monde, sous ses phrases.

Les mondes de Lex et Sadie vont se téléscoper, vont-ils réussir à passer au-delà de leurs visions du monde différentes pour se rapprocher assez afin de vivre leur amour et montrer à quel point ils peuvent se compléter lorsqu’ils sont ensemble ?

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Emilie COLLINS est une valeur sûre dans l'univers de la romance française. Je la suis depuis ses débuts et je suis au rendez-vous de toutes ses sorties (hormis une qu'il me reste à lire). Je l'apprécie autant en tant qu'écrivain qu'en tant que la femme douce et généreuse qu'elle est.

Merci aux Éditions BMR et Netgalley de m'avoir permis de découvrir Top to bottom sous Service Presse.

C'est avec une joie certaine que j'ai retrouvée Alexia, dite Lex même si elle n'est pas dans une très bonne période. Styliste talentueuse, travaillant dans la boutique de sa mère, Lex a perdu l'inspiration créative. Pourquoi dis-je « retrouvée » ? Car pour les lectrices qui suivent Emilie, Lex n'est pas une inconnue puisqu'elle est la sœur de Romy dans Cœur à corps - celle qui crée des bijoux et qui est en couple avec Erik le photographe -.

Cette panne créative pèse sur le moral de Lex et sur ses relations. Notamment celle avec Sadie, jeune graffeur talentueux et meilleur ami d'Erik, qui l'insupporte un peu, beaucoup. Lorsque Lex décide de prendre du recul en partant à l'aventure, ses pas et sa quête d'inspiration pourraient bien lui apporter bien plus que ce qu'elle cherchait au départ. Et Sandie pourrait bien se révéler sous une autre facette.

Sandie saura-t-il sauver Lex des souvenirs douloureux du passé ?
Lex aura-t-elle la force d’affronter et d’accepter les tourments qui animent Sandie ?

Je l'ai peut-être déjà dis mais je le dis encore ici : Emilie COLLINS est une poétesse et une magicienne des mots et des émotions. A chaque nouveau roman, elle m'embarque avec elle, avec une facilité déconcertante. Un univers différent à chaque fois mais ça matche à tous les coups entre ses personnages, leurs univers et moi. Quel bonheur de la retrouver !

C'est à force de poésie qu'Emilie nous emmène à chaque fois dans le monde de l'art sous toutes ses formes : un thème qui semble lui tenir à cœur et qu'elle maîtrise avec subtilité, tendresse et douceur. Du pur Emilie Collins comme j'aime.

Cœur à corps mettait en scène le personnage de Romane - Romy -, créatrice de bijoux. Top to Bottom nous permet de découvrir, de manière plus intime, Alexia la sœur aînée. Mais aussi de retrouver plein de personnages découverts dans les précédents romans de cette talentueuse auteure (Les délices d'Eve, Cœur à corps, Notre part de magie).

Cette très belle histoire nous immerge, en alternance de point de vue, dans la vie de deux artistes que tout semble opposer. Lex crée de sublimes vêtements et à un caractère posé et discret ; Sadie réalise de magnifiques fresques avec cet art tantôt décrié, tantôt reconnu et souvent considéré comme répréhensible, qu'est le Street Art comme moyen d'exprimer une certaine révolte qui l'habite.

"C'est assez étrange de pouvoir explorer une semi-ruine parce qu'on a le droit d'être là"

Car révolté il a des raisons de l’être : à la loterie de la vie il n’a pas vraiment gagné le meilleur lot. Il a grandi sans père, sans l’amour de sa mère présente seulement pour le brimer continuellement, le considérant comme un fardeau ; et avec un secret qui le ronge de l’intérieur petit à petit et face auquel il assiste impuissant à une issue irréversible. Seule sa passion et son talent pour le Street Art comble ce vide émotionnel auprès de cette famille de cœur que composent tous les graffeurs qu’il côtoie dans cet univers où chacun vient et accepte l’autre avec ses différences mais avec le même amour du Street Art. Les liens du sang n’ayant aucune signification pour lui, des liens du cœur l’unissent aussi de manière très forte à Erik qu’il considère comme son frère de cœur. Et quel plaisir de découvrir leur histoire de manière plus approfondie !

« C’est pas du griffonage, Lex, c’est un cri de révolte. Pour avoir le droit de demander autre chose que ce que l’on veut nous imposer comme unique voie. Je veux avoir de la place pour exprimer et vivre ce que je choisis »

Contrairement à lui, pour Lex les liens du sang ont une signification puissante puisque sa famille est son pilier. Lorsque Lex est vraiment dans une détresse profonde et que le bonheur semble avoir oublié de s'arrêter dans sa vie, contrairement à toutes les femmes qui l'entourent, cette notion familiale est plus forte que jamais. Elle n’est pas confortée dans sa chute mais bien tirée vers le haut de manière efficace, reconnaissons-le. L'écriture d'Émilie nous décrit ses ressentis et son évolution de manière tellement réaliste que la peine que l’on peut ressentir se transforme au fil de la lecture.

"Je sais qu'elles sont là, elles sont toujours là. Je ne sais pas depuis quand je ne vais pas bien, ni pourquoi. Je ne savais pas que j'avais besoin d'aide"

Même si elle n'est pas habituée aux imprévus, Lex a une certaine fierté qui va la pousser à se montrer réactive en acceptant un défi de taille. Et quelque part, ça rassure même si l'inconnu total nous attend comme elle. Dans ce roman, l'inconnu n'est pas forcément de celui qui fait peur. Comme toujours, Émilie insuffle de la positivité et de la couleur à des situations délicates et à ses personnages. Là où tout semble les séparer, leurs chemins vont trouver un croisement qui leur offre la possibilité de se découvrir enfin tels qu'ils sont réellement ; avec leurs forces et leurs faiblesses respectives. Et d’envisager une reconstruction ensemble même si le chemin sera semé d’embûches. Mais qui a dit que tout est facile dans la vie ?

"Tu fais ta valise, tu files à l'aéroport avec ton passeport, et tu montes dans le premier avion qui décolle"

Entre Lex et Sadie, on ne va pas se mentir : rien n’est gagné d’avance. Leur relation se résume, dans un premier temps, à de belles joutes verbales qui illustrent bien l'expression "Qui aime bien châtie bien", à des surnoms surprenants et à des échanges piquants qui frôlent la provocation. Mais au fil des chapitres, c'est bien plus que ça qui prend naissance et grandit sous nos yeux de manière tellement touchante. Plus les pages se tournent, plus le ton change, plus les vérités émergent et plus on se dit que sous le ton humoristique parfois, se cache quelque chose de plus douloureux et profond.

« J’ai passé une partie de l’après-midi à t’imaginer nue et enduite d’huile. Je pourrais te dire que j’ai envie de voir à quoi ressemble ton corps et connaître la douceur de ta peau. Et te dire que j’ai envie de dénouer tes cheveux et découvrir chacune de tes courbes du bout des lèvres. Arrête-moi Lex »

Car sous couvert d'une belle romance, ponctuée d’éclats de rire, de complicité et d’une belle connexion entre eux, l'auteur traite de sujets forts qui touchent Lex et Sadie. Les douleurs du passé impactent leur présent et pour certaines, elles sont de taille. Et on ne peut qu'être touchés. Surtout dès lors que ça interfère avec leurs sentiments, leurs décisions et donc dans leur relation.

« Quand détruire est ce qui permet d’envisager de reconstruire »

Mais heureusement, ce ne sont pas des personnages éteints et ils sont plein de qualités. Surtout Sadie qui est doux, patient, attentionné avec un humour bien agréable à lire. Et ils sont bien entourés par des personnages secondaires éclectiques, de qualité, qui redonnent de l’espoir et un peu de légèreté supplémentaire à l’histoire. Histoire qui est une belle ode à la femme et à la féminité ; ces femmes qui, majoritairement, portent ce roman d’un bout à l’autre au fil des rencontres qu’elles illuminent. Et c’est à ce point qu’on reconnaît le style d’Emilie COLLINS qui fait se croiser tant de personnages d’horizons différents mais avec un même point commun : l’amour de l’autre. Ses personnages sont toujours bienveillants avec une belle part d’empathie ; rares sont ceux qui ont un mauvais fond et du négatif en eux.

Ce qui caractérise aussi cette auteure, c’est sa capacité à nous faire voyager à des milliers de kilomètres sans avoir à craindre une phobie de l’avion. J’avais eu un réel coup de cœur pour son tout premier roman, « L’autre chemin » qui m’avait transporté au Sri Lanka. Et là, c’est une nouvelle invitation au voyage qu’elle propose en découvrant, en autre, la belle ville d’Istanbul, avec ses monuments dépaysants, ses habitants accueillants, ses couleurs chatoyantes et ses odeurs odorantes. Il y a juste à suivre le guide.

« Puisqu’on ne peut pas changer le passé, construisons le présent et l’avenir autrement »

Enfin, Emilie donne à cet art assez méconnu et incompris qu’est le Street Art, toutes ses « lettres de noblesse » et la place légitime qui est en train de lui revenir. N’est pas graffeur, qui le veut seulement par improvisation - Sadie ayant quand même fait les Beaux-Arts, s’il vous plaît -. C’est un art de vivre et une mentalité particulière ; et ça requiert beaucoup de talent. Dans ce roman, le sujet est parfaitement traité pour se rendre compte de sa dimension et on sent bien qu’Emilie a profondément travaillé sur le sujet en s’entourant de spécialistes hautement talentueux pour en parler avec tant de passion. Et forcément, ça donne envie d’en découvrir plus au-delà de l’histoire de Lex et Sadie.

Emilie COLLINS est une auteure inimitable car elle écrit avec beaucoup de sensibilité et de justesse. Et sa plume est comme toujours juste parfaite ; je trouve même que dans Top of Bottom on gagne un petit plus en sensualité. Peut-être que je me trompe Clin d'œil

Alors si vous voulez une histoire pleine d’émotion et de sentiments hétéroclites, qui véhicule des messages forts sans enjoliver la réalité et qui vous fait voyager sans sortir votre passeport, alors installez-vous confortablement pour découvrir en quelques heures seulement, ce roman qui, j’en suis certaine, ne sera pas le dernier – puisque Mel n’a pas eu son histoire - avec lequel nous enchantera Emilie.

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Merci beaucoup à BMR, à Emilie Riger Collins et à Netgalley pour ce service presse.

J'ai beaucoup aimé cette histoire qui nous est racontée par Alexia et Sadie.

De prime à bord, Sadie pourrait paraître plutôt rustre et arrogant surtout de la manière dont nous le décrit Alexia. Pourtant, ce n'est qu'une façade.
Sadie est un homme qui veut être aimé mais il ne sait pas s'y prendre alors il improvise.
Face à Lex, il fait ressortir tous les côtés de sa personnalité qu'ils soient bons ou mauvais.
Du coup, ça fait des étincelles car la demoiselle a elle aussi un caractère de misère.
Sadie s'est forgé une carapace très épaisse pour ne pas être blessé et surtout pour cacher ses blessures et ses faiblesses. Mais ça ne fonctionne pas car non seulement il blesse les autres mais il se blesse lui-même.
Il y a en lui de la douceur et de la vulnérabilité qu'il exprime dans l'exercice de son art de graffeur. C'est de cette manière qu'il laisse sortir ses émotions.
Sadie m'a beaucoup touchée. Il se veut fort alors qu'il est fragile. Il se laisse bouffer par cette fragilité. Il refuse qu'on lui prenne la main pour l'aider.
Il a des amis sur qui il peut compter mais au fond de lui il a l'impression d'être un boulet pour eux. Ce sentiment remonte à une blessure d'enfance qui n'est encore cicatrisée.

Alexia est une jeune femme qui a tout pour être heureuse sauf l'amour. Tout comme Sadie, elle s'est construite une armure pour ne pas souffrir.
Et pourtant, elle souffre au point de plus pouvoir exprimer sa fougue dans ses créations de mode.
Lex n'est pas une jeune femme superficielle. Elle est altruiste. Elle veut aider les autres en pensant s'aider elle-même.
La blessure qu'elle cache remonte aux débuts de sa vie d'adulte et l'empêche de se donner complètement.
Sadie va être le premier a fissuré l'étau qui entoure le coeur de Lex.

Bien sûr, cela ne sera pas facile car chacun a son caractère et cela peut devenir explosif.
L'un est à l'écoute de l'autre alors l'autre n'est à l'écoute de lui-même. Celui-ci devra alors réapprendre à s'écouter avant de pouvoir réécouter l'autre.

Sadie et Alexia sont un couple créatif. Il dessine avec leurs coeurs, leurs âmes.
Ensemble, ils se donnent l'impression de se tirer vers le haut mais non. En fait, chacun se cherche encore.

Dans ce roman, la plume d'Emilie est à fleur de peau, sensible, délicate avec une touche de sensualité dans la laquelle la fragilité de Lex et Sadie ressort.

C'est une belle histoire que je recommande.

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Sadie et Lexie se sont toujours détestés. Entre le graffeur et la styliste c'est la haine qui l'emporte. Mais cette situation ne peut-elle pas évoluer?
Emilie Collins signe une romance rafraichissante et assez documentée sur le monde des graffeurs.
Les émotions sont belles et les personnages attachants.
C'est avec plaisir que j'ai découvert cette auteur et la maison BMR. Une expérience à renouveler.

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Vous aimez avoir tout un panel de couleur dans votre vie ? Si la réponse est oui, et je l’espère, alors vous devriez sans conteste possible lire cette nouvelle parution d’Emilie Collins. Que de couleurs dans ce récit ! Pas seulement sur la couverture, je vous rassure immédiatement, celle-ci est parfaitement assortie à ce que nous découvrons en tournant les pages.

Le monde du graff est un univers que je connais mal, que je connais peu, du coup j’ai appris pas mal de chose grâce à Emilie à travers Sadie. Ayant une cousine styliste, j’avais déjà quelques notions en ce qui concerne cette partie, pourtant cela remonte à quelques années maintenant, j’avais donc oublié pas mal de choses qui me sont revenues lors de ma lecture. Le graff et le stylisme s’accorde ici à merveille, alors que ce sont deux mondes plutôt différents, mais sous la plume d’Emilie, cela change la donne.

Et les émotions qui dansent la polka, on en parle, ou pas ? Parce que bon, je me suis retrouvée sur une piste de danse sans pouvoir rien contrôler, l’auteure a pris le contrôle de ma vie durant quelques heures, et je me suis laissée faire avec un grand plaisir d’ailleurs. On recommence quand elle veut ! Mais ce que j’ai aimé ici, ce n’est pas uniquement avoir les émotions qui dansent la polka, et heureusement, non ? Au-delà de côté romance, il y a tout le reste, les univers des nos personnages qui nous font vibrer, l’amitié qui tient également une place très importante, des personnages qui ne sont pas hors de notre portée, le dépaysement, … je continue encore ou vous avez compris que ce n’est pas seulement une romance parmi tant d’autres dans l’univers littéraire ?

Avant celui-ci, j’ai lu uniquement deux romans d’Emilie, avec le nom Emilie Riger, dont un coup de cœur d’ailleurs, mais parlant bien de la même personne, je n’avais aucun doute quand à savoir si j’allais aimer cette nouvelle aventure. Et ce fut une réussite sur toute la ligne, déjà avec les mondes où s’épanouissent nos héros qui ne sont pas des plus compatibles si nous y regardons bien, mais Emilie a su les faire se côtoyer, et la cohabitation est une franche réussite.

Je ne vous en dévoile pas plus, à vous de faire le reste du chemin pour savourer l’art et laisser vos émotions danser la polka (ou une autre danse, si vous préférez le twist cela fonctionne aussi).

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Quand Alexia rencontre Sadie dans le jardin de sa mère, tout ce qu’elle souhaite, c’est lui tordre les cojones. Pourtant, lorsque Lex doit prendre des vacances sous les ordres de sa mère, Sadie est celui qui rend son séjour à Istanbul moins dépaysant. Au fil des jours, ils échangent par message et se découvrir sous un tout nouvel angle.

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Alexia est styliste. Elle est belle, intelligente et talentueuse. Elle est entourée d’une famille aimante et qui l’a soutient pas à pas dans ses projets. Mais, Alexia n’a pas connu que des jours heureux. Sa force et sa patience sont des qualités que j’admire beaucoup. Alexia est naturelle et vraie. Ce que j’ai apprécié le plus, c’est sa ferveur. Lex donne sans compter et s’investit corps et âme dans ce qu’elle entreprend.

Quant à Sadie, il est…compliqué. Devenu graffeur, par besoin, Sadie vit maintenant pour et de sa passion. Écorché par sa vie, il a un vrai caractère de cochon. Mais heureusement, pour lui, ce bourrin mal léché, est bien plus que ça. Avec Alexia, il sait se montrer drôle, attentionné et tendre. C’est un vrai passionné par son art. Je me suis tout de suite attachée à lui et à sa façon de voir le monde qui l’entoure. Il parle avec beaucoup d’ardeur de ce que représente pour lui le graph. Ce n’est pas un rêveur, mais un électron libre. Il ne se contente pas de rentrer dans un moule ou d’attendre que le monde change, il s’en crée un à lui. Toutefois, arriveront- ils à entrer dans l’univers de l’un et de l’autre ?

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Le street art a une très belle place dans ce bouquin. Grâce à Sadie, on a l’occasion de rencontrer des artistes tels que Twix, La Caille et MG. Des personnages inspirés de vrais graffeurs. Top to Bottom parle de l’histoire du street art mais aussi de son idéologie que j’ai trouvé vraiment passionnante et que je vous laisse découvrir. Je pouvais imaginer les œuvres de Sadie et ressentir toute sa passion, toute sa ferveur à travers ses spots. J’ai découvert un nouvel univers qui m’a fait rêver. Cet art est critiqué, mais de plus en plus reconnu dans le monde. Je pense d’ailleurs que toute chose peut devenir de l’art du moment qu’il y a un sentiment, une émotion, un message derrière l’œuvre. Et c’est ce que fait Sadie.

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L’amour entre Alexia et Sadie est l’une des plus belles romances que j’ai découverte. Ils sont différents mais tant complémentaires. J’ai aimé chaque moment, chaque conversation, chaque regard et chaque caresse qu’ils se sont donnés.

La prose d’Émilie est pleine de sagesse et de sensibilité. Les mots glissent autour des personnages. C’est comme un bonbon. Les sentiments sont si intenses qu’ils nous heurtent, nous assaillent. J’avais l’impression de vivre chaque scène. Avec le dernier twist, je me suis sentie tout d’un coup vidé. Je suis passée des rires aux larmes. J’ai eu l’impression de faire le deuil de quelque chose alors que l’histoire n’était pas encore finie. J’ai été prise au dépourvu mais surtout aux tripes. Parce que Top to Bottom c’est un récit qui nous emmène d’émotions en émotions, de surprises en surprises. On rit, on pleure, on est malmenés, parfois on perd patience et on doute même à un instant. Mais à aucun moment, je n’ai voulu abandonner ma lecture, à aucun moment je n’ai voulu laisser Alexia et Sadie.

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Les personnages sont vivants et pleins de nuances. O-Leave, la colocataire de Sadie, Erik, son frère de cœur, les amis graffeurs de Sadie, Suzanne la mère de Sadie, et ses sœurs Romy et Méline sont vraiment attachants. Sans eux, l’histoire n’aurait pas été la même. Bien sûr, il y aussi des personnages qui aurait mérités deux trois coups de babouche de ma part ! Mais bon, c’est comme dans la vie, il y a des abrutis de partout.

❝L’amour est votre fresque. Vous y déposez vos couleurs en acceptant que les ombres permettront à la lumière d’exister. Il y a des fissures dans votre mur, et vos traits ne suivent pas toujours la ligne exacte que vous voulez. Mais chaque jour, à force de travail et de patience, vous vous rapprochez du résultat que vous souhaitez atteindre. Et le temps que vous y passez, les efforts que vous déployez sont déjà le bonheur ❞
L’amour ce n’est pas se sacrifier pour l’autre, s’oublier sans faire entendre nos propres besoins, nos attentes, nos rêves. Aimer, c’est prendre soin de l’un et de l’autre, c’est partager nos joies et nos peines, mais aussi respecter le jardin de l’autre. Cela prend du temps, et comme tout jardin, l’amour se cultive et se renforce.

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Je regrette toutefois que certains passages du livre ne soient pas plus étoffés. J’aurais aimé rester encore quelques instants. Le rythme ne va pas trop vite, mais comme j’étais à fond, j’ai eu l’impression que c’était le cas. Alors oui, je râle, un peu. ^^. Mais hormis ceci, Top to Bottom est un gros coup de cœur ! J’ai envie de ressentir encore une fois ces milliers de papillons dans le ventre.

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En bref, Top to Bottom est un parfait mélange de romance, de sensualité, d’art, de combat et de promesse. Le livre m’a fait vibrer du début jusqu’à la fin. Alors, laissez-vous vous aussi embarquer par ce maelström de couleur, vous ne le regretterez pas.

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Que dire de ces deux personnages principaux…? Si ce n’est qu’ils représentent un véritable coup de coeur. Ils sont si différents l’un de l’autre et pourtant se complètent si bien ! Ils nourrissent tous deux un amour pour l’art sans pour autant avoir la même approche ni les mêmes interprétations. Sadie et Alexia nous emmènent dans un voyage des sens irréels, lumineux et colorés. Chacun d’eux porte des blessures qui les rendent humains et vrais. De lourdes souffrances, vestiges de leurs passés respectifs et tellement de difficultés qui se dressent encore devant eux. Alors soyez rassurés lecteurs, ici pas d’enlèvement, pas de meurtres, viols ou autre histoire hautement improbable. Uniquement des histoires de vie réelles et possibles dans lesquelles chacun d’entre vous pourront s’identifier, se perdre et pourquoi pas se purifier ?

Emilie Collins, une auteur qui manie l’art des mots…à la perfection !

Vous ne connaissez pas encore Emilie Collins ? Vous n’avais jamais osé franchir le pas de sa bibliothèque ? N’hésitez plus et foncez !!! C’est un plaisir garanti et des émotions à la pelle. C’est en tout cas mon avis ici. Vous serez transportés dans un maelström d’émotions. Vous passerez du rire aux larmes, de la joie à l’excitation, du dégout à l’admiration. Emilie manie tellement bien l’art des mots que sa lecture n’en est que plus fluide et agréable. Pas de fausses notes, pas de plat ou d’ennuie. Tout est douceur et beauté. J’ai adoré partager les épreuves des deux personnages et guérir avec eux, m’ouvrir au monde au travers des yeux et des écrits d’Emilie. Laissez-vous tenter, vous en ressortirez plus fort, plus grand, pleins de rêves et de couleurs.

En Bref…

Vous l’aurez compris, ce roman Top to Bottom est un réel coup de coeur pour moi. J’ai dévoré cette histoire (même si ma chronique à mis du temps à arriver ^^’) en deux jours à peine. Vous deviendrez vite accros aux émotions diverses et à la plume de l’auteur. Donc feu !

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Il y a tant et si peu à dire à la fois. Comment parler correctement d’un roman qui vous a fait vibrer, vous a captivé, vous a passionné.
Parce que c’est ça, c’est ce dont il regorge : de passion. Celle d’un métier, comme la mode ou le graffiti, des gens pour ressentir, de la vie pour apprendre et s’épanouir.

Top to Bottom, ce n’est pas juste une romance. C’est un récit qui parle avec respect et dévotion de l’art, sous n’importe quelle forme. La création d’un vêtement, un dessin, mais surtout le street art. Émilie nous bombarde d’informations, plus intéressantes les unes que les autres. Elle nous montre plusieurs cultures, défend des opinions et nous abreuve de libertés. Les messages derrière le street art est tellement puissant et passionnant. Ça va tellement plus loin que ça encore...

Ce que j’aime ses textes.

Et au delà de tout ce côté instructif, elle joue sur l’émotion, ses personnages ont beaucoup de choses à nous dire mais ils ont aussi vécu pas mal de choses, des choses qui attristent, qui font mal. La maladie, la perte d’un sens, prend une grosse part de ce récit également. A partir de là, on s’attache encore plus fort au personnages et on tourne les pages plus vite parce qu’on veut que les blessures guérissent, que les cœurs palpitent à nouveau très fort et que les rires et les sourires reviennent. Lex et Sadie sont fabuleux ensemble et dégagent tellement de belles choses.

Je ne sais pas si tout ceci est très cohérent, je n'arrive pas à vous en dire plus. Ce dont je suis certaine, c’est que même si le quotidien ne m’a pas permis de le faire (je l’aurai lu d’une traite si j’avais pu), j’ai dévoré ce roman et adoré chaque instant. Émilie signe à nouveau un roman fantastique avec des beaux messages.

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il est graffeur et plein d'ironie, elle est styliste un peu en panne d'inspiration.
Ils n'ont rien en commun sinon des amis...
tout les sépare et pourtant ils vont se trouver mais au prix de nombreuses difficultés car chacun a son lot de difficultés et de souvenirs douloureux.
C 'est un joli roman sur le partage, l'amitié, la bienveillance et aussi le chemin que chacun doit parcourir pour surmonter les difficultés que la vie a mises sur son chemin.

chaque chapitre est du point de vue d'un des héros et permet au lecteur de mieux comprendre leur vécu et ce qu'ils ressentent

Les personnages sont attachants et plein de ressources malgré les difficultés. Le roman nous fait aussi découvrir le monde des graffeurs qui peut parfois être difficile même si c'est un groupe très soudé.

J'ai beaucoup aimé ce roman
merci netgalley et les éditions BMR Romance

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Quel bonheur de retrouver la plume d’Emilie Collins.
Cette auteure qui sublime l’art sous toutes ses formes comme personne, qui lui rend hommage dans toute sa splendeur et qui le met en scène dans des histoires d’amour fortes et engagées.
Top to Bottom fait parti de ces romans là, c’est une explosion de couleurs, que l’on ressent avec le cœur et du fond de notre cœur.
Elle nous offre une romance aux mille et une couleurs, un véritable feu d’artifice pour tous nos sens, un voyage sensoriel remarquable.
Emilie régale nos cinq sens, que c’est bon.
Ces sens qui sont en alerte (clin d’œil aux personnages de ses autres romans, chouette de les retrouver), en osmose, ça fuse, ça fusionne, bouillonne, se mélange et c’est un régal !
Alexia est styliste et évolue dans un univers plutôt luxueux, où se côtoient soie et champagne, Sadie, lui, déploie tout son talent dans le graffiti, la rue est son terrain de jeu, les murs son support.
Mais tous deux laissent s’exprimer leur talent, leur passion, leurs envies, ce qui les animent, au travers de leurs créations.
Deux personnages, deux univers, deux ambiances, deux artistes qui évoluent dans des mondes différents, qui ne s’aiment pas à première vue mais qui vont apprendre à se connaître, à s’apprécier, à s’aimer, à fusionner.
Deux âmes qui vont ses sauver l’une et l’autre.

Emilie Collins a une plume poétique, délicate qui décrit à la perfection tout l’univers, toute la beauté de ce roman, ces couleurs, la nature qui les entoure, les contrastes, les sons, ce qui les unie, les pays visités, les gens rencontrés…
Une plume qui défend la liberté d’expression, la création, le combat de ces artistes incompris, ces artistes qui crient à travers leurs peintures et qui délivrent un message beau et fort, une plume engagée au message profond et respectable.

Top to Bottom, un roman qui se lit, un roman qui se vit, fermez les yeux et ressentez ♡♡♡

Rose

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Si vous avez lu Corps à coeur d’Emilie Collins, vous ne serez pas en terrain inconnu, car nous y retrouvons les personnages de cette précédente histoire. Sachez toutefois que ce roman peut se lire indépendamment de l’autre.

Emilie Collins nous propose de découvrir une romance qui se passe parmi des personnages qui oeuvrent dans les milieux artistiques. Chacun d’eux exerce un métier bien à lui mais tous sont des artistes, sauf que chaque art n’a pas la même reconnaissance que les autres. Certains sont moins connus et sont encore moins reconnus comme tel, et les artistes qui réalisent certaines oeuvres ne sont pas qualifiés comme des artistes et sont catalogués comme étant des délinquants de l’art. C’est ainsi que s’affronte certaines classes dans le milieux de l’art : les arts reconnus et ceux méconnus et critiqués comme n’étant pas légitimes.

Le personnage masculin de l’histoire, Sadie est ce représentant de cette art non reconnu, ou peu reconnu, qui aujourd’hui commence tout juste à prendre de l’importance et à s’imposer comme un art à part entière. C’est un gars de la rue, un graffeur, qui a souvent du enfreindre la loi pour exprimer son art. Nous plongeons là, dans l’art urbain, l’art de la rue, le street art ou encore l’urbex. Un art qui effraie encore et qui a du mal à obtenir sa légitimité, cataloguant les artistes qui le pratiquent, comme étant des hors la loi. Sadie est un jeune homme, que nous allons découvrir au fil des pages, c’est quelqu’un qui exprime tout ce qu’il ressent à travers cet art. Cet art qui est primordiale pour lui et qui prime sur toi. C’est un personnage passionné qui se laisse porter au grès de ses envies et il est plein de vie.

L’héroïne, Alexia, est aussi une artiste, elle est styliste mais n’a pas encore réussi à ne vivre que de cela, ayant quelques responsabilités familiales à gérer. Nous la découvrons au coeur de sa famille, très proche les unes des autres, c’est d’ailleurs sa soeur que nous découvrions dans le roman Corps à coeur, ainsi qu’auprès de leur groupe d’amis, très agréable à connaitre. Parmi ce groupe d’amis, il y a bien entendu Erick, le compagnon de sa soeur qui est le meilleur ami de Sadie, c’est ainsi qu’ils vont être amenés à se croiser plusieurs fois. Mais entre Sadie et Alexia, cela ne fonctionne pas, elle ne l’apprécie pas du tout et ils ne cessent de se chercher quand ils se voient. Sadie a la répartie facile et la jeune femme s’agace facilement quand il est présent. Alexia est une artiste plus posée, et si elle est créative, cela s’exprime avec moins de fougue que le jeune homme.

Alexia vit une période difficile, elle ne s’est pas trop étendue sur le sujet, mais elle est confrontée à la page blanche. Ce moment dans la vie d’un artiste où l’inspiration a fuit et que la créativité est mise en pause, et que rien ne vient quand il s’agit de construire un projet, une création. C’est un moment d’angoisse horrible que chaque artiste aura connu une fois dans sa vie, et il les met alors dans un état de doute constant et de peur que cela ne revienne jamais. On va alors la forcer à partir en vacances, faire une pause et partir loin de tout. C’est ainsi que va naitre ce jeu entre Sadie et elle, quand il lui dira qu’elle n’est pas chiche de prendre le premier vol en partance à l’aéroport. Défi qu’elle prendra avec sérieux, et c’est à ce moment-là qu’un échange de SMS va s’établir entre eux, le temps de son voyage. Alors que tous deux ne se supportent pas, ils vont mettre en place une communication à travers les découvertes des lieux pour Alexia, et l’ouverture d’esprit pour Sadie et ils vont apprendre à se connaitre.

Sans le vouloir, une relation va naitre entre eux, d’abord de ce besoin d’avoir des nouvelles de l’autre, de ce besoin d’être épaulés, soutenus, entendus et plus encore par la suite. Les artistes sont des êtres passionnés, qui aiment le partage mais qui sont aussi difficiles. Ils peuvent être caractériels, exigeants, tête en l’air et s’ils sont à l’écoute des autres, car ouverts d’esprit, ils peuvent aussi avoir ces moments où leur art prend le pas sur le reste, oubliant alors toute personne réelle pour se concentrer sur cet art qui a décidé de s’exprimer à un moment donné et pas un autre. C’est alors que le fougueux Sadie et que la Alexia plus posée, vivrons des moments difficiles dans la construction de leur relation. Emportés par leur passion, ils vont vivre une envolée des émotions ensemble, mais ils ont tous deux des enjeux et des impératifs qu’il sera parfois difficile de concilier. Leur relation sera mouvementée et tumultueuse, passionnée et passionnante à lire.

Il est parfois difficile de faire comprendre à l’autre que son art est aussi important et légitime, même si la société ne l’a pas encore accepté comme tel. Cette histoire, c’est aussi cette méconnaissance d’un art, et les aprioris qui vont être évoqués ici. Alexia n’avait pas conscience qu’elle-même en avait, et Sadie va lui faire découvrir son monde. Et vis versa, lui même va mettre à mal son art à elle, engendrant quelques tensions de l’un envers l’autre, trop centrés sur leur propre création. Toute cette découverte de leur monde, sera accompagnée d’une introspection de ce qu’ils sont au plus profond d’eux-même et nous serons alors touchés par les découvertes que nous ferons et par ces parts d’ombres qui les consument de l’intérieur, rendant toute relation difficile. Ces personnages sont beaux et fort attachants, nous suivons les péripéties de leur histoire, qui va être soumis aux secrets et aux épreuves qui les feront tous deux souffrir, mais n’oublions qu’ils sont tous deux artistes, des êtres passionnées mais aussi souvent torturés, qui ont cette manie de compliquer les choses par moments.

Ce roman, c’est une petite oeuvre d’art, le descriptif des scènes nous est dépeins comme des créations. Nous oeuvrons parmi cet art qui prend vie sous nos yeux, à travers les mots de l’auteure, que cela soit la conception d’un graff, d’un street art ou encore d’une collection de vêtements. A travers cet art, ils s’expriment tous deux, leur amour pour cet art, mais aussi leurs états d’âmes, et ce sont les mots ici que leur donnent vie. Chaque scène, qu’elles soient créatives, ou encore relationnelles bénéficient du texte de Emilie Collins, un texte fort et beau qui accompagnent des émotions intenses, non dénuées de messages parfois percutants. Elle a su trouver cette façon de s’exprimer qui donne vie à chaque scène que nous découvrons dans le récit. Certaines scènes m’ont d’ailleurs profondément marquée, celle dont j’ai choisi de vous partager un extrait sur le blog (vous pouvez retrouver le lien en bas de l’article), mais d’autres encore. Comme l’appréhension des couleurs, des senteurs et des textures et de ce pays qu’Alexia va visiter, lui permettant de reprendre vie face à cet amoncellement explosif pour les sens. Ou encore cette scène de l’aéroport, digne d’un film romantique, où la gestuel du corps exprime tant de choses de ce qu’ils ressentent, sans forcément y mettre des mots. Des scènes marquantes pour moi à la lecture et très belles que j’ai beaucoup aimé.

J’ai passé un très agréable moment avec ce roman, l’histoire de ce couple est très belle et elle évoque alors tant de sujets sensibles mais qui vous percutent alors que vous ne vous y attendez pas. On plonge dans un milieu qui de mon côté est toujours aussi agréable à lire, un milieu artistique qui est celui que je connais bien, et j’ai été très sensible à la façon dont il nous est présenté ici. On reconnait bien là, la passion de Emilie Collins pour l’art, et elle nous présente son histoire comme une belle oeuvre qu’elle a créé avec ses mots, qui donnent vie à tout ce qu’il s’y passe. C’est un très beau roman, une très belle romance dans laquelle les émotions sont fortes et intenses, vous emportant auprès de ces deux personnages fort attachants et touchants.

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C’est toujours un énorme plaisir de suivre la plume d’Émilie Collins. Une plume qui me ravit à chaque lecture et fait mouche en traitant des thèmes d’actualité ou parfois tabous ! Et cette fois-ci elle ne déroge pas à son habitude, Top to bottom n’est pas juste une simple romance. Non, loin de là ! L’auteure a ouvert les portes à un art méconnu, snobé ou tout simplement accusé de vandalisme par ignorance ou par ceux qui n’aiment pas trop sortir de leurs zones de confort ! Un débat sur cet art qui cherche encore une place légitime au soleil. Elle a donné la parole à ces artistes qui poussent un cri silencieux pour attirer notre attention sur un mal-être intense et palpable, un cri fait de magnifiques pièces, criantes de sensibilité, de beauté, de souffrance et aussi d’amour ! Ces artistes talentueux ne demandent qu’une chose : Être reconnus pour ce qu’ils sont. Des artistes qui utilisent la beauté comme un moyen d’expression au même titre que tous les autres arts mis au piédestal et « mécènés » ! Top To Bottom est définitivement un roman qui pourrait être la voix de ces artistes dont le cri n’arrive pas aux oreilles bien entendantes ! L’auteure va encore plus loin que la romance pour aborder d’autres thématiques dont l’une qui m’a touchée encore profondément !

Top to bottom, c’est aussi un voyage épique, dépaysant empli de toutes les couleurs de l’arc-e-ciel ! Un partage d’un pan de l’Histoire et cela va sans dire que la plume de l’auteure comme à son habitude pleine de poésie et ne laisse point place à l’ennui. Ses mots justes nous racontent une histoire autant que ce tapis de soie dont elle nous a fait l’éloge… Elle m’a rappelé des souvenirs lointains d’un pays pas si loin. Le souvenir que j’ai de la fête de la confection du tapis que je ne comprenais pas alors que je n’avais que 6 ans. Ce tapis qui raconte toute l’histoire d’un pays, d’un peuple, de ces femmes battantes, guerrières à leurs façons et talentueuses, malheureusement mal considérées ! J’ai adoré que l’auteure en fasse mention par le biais de son héroïne, qu’elle comprenne que le tapis n’est pas seulement un élément de décoration mais aussi un héritage ancestral, culturel et un symbole d’appartenance !

Comme vous pouvez le voir, Top to bottom est une histoire éclectique construite autour d’une histoire d’amour naissante entre deux personnages que tout oppose ! Deux artistes blessés par la vie mais qui affrontent le quotidien chacun à sa façon ! Alexia en se jetant fiévreusement dans le travail et Sadie dans la vie bohème que lui offre son art. Deux personnages qui se croient différents et que rien n’est possible entre eux mais pas tant que cela… S’ils arrivent à ouvrir leurs cœurs à l’amour, à arrêter de fuir, à se faire confiance, ils comprendront qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Ce qui manque à l’un, le trouvera en l’autre…

Quand l’écriture se met au service des autres arts et de l’amour, cela donne tout simplement Top To Bottom. Un message poignant et plein d’humanité !

L’auteure nous vend du rêve. Un garçon dit mauvais à l’âme torturée avec ses failles, ses peurs et ses angoisses. Une princesse intouchable dans sa tour d’ivoire mais qui n’aspire qu’à descendre de son piédestal, d’être touchée, de goûter aux petits plaisirs de la volupté… Une âme perdue dans les méandres sombres de sa douleur mais qui ne demande qu’à attraper cette lumière qu’elle entrevoit de loin !

Malgré l’agacement qu’il titille en elle à chacune de leur rencontre, Alexia voit clairement en Sad, elle voit sa souffrance, son mal-être, ses secrets bien enfuis. Mais le laissera-t-elle faire de même avec elle ? Se laissera-t-elle approchée, touchée ? Ouvrira-t-elle son cœur au renouveau ? Laissera-t-elle son corps succomber à la tentation nommée désir, passion ? Qu’importe l’appellation si c’est Sadie son initiateur !

Merci à BMR pour l’envoi du service presse via NetGaley ainsi qu’à Emilie Collins pour cette magnifique histoire qui ne quittera pas ma mémoire ni mon cœur. Touchante, engagée et tout sublimement bien écrite. Tout est si bien décrit que les mots m’inspiraient les odeurs, les couleurs, les bruits comme si j’y étais ! En remerciement pour cet excellent moment que j’ai passé en compagnie de tes personnages hors du commun, je t’offre ma modeste contribution à ce #blogTour en espérant avoir trouvé les mots justes pour transmettre mon ressenti envers cette lecture qui se boit comme du petit-lait et s’apprécie comme un baume apaisant sur le cœur !

Je voudrais aussi rendre hommage à ces artistes qui ont prêté leurs personnages à ce roman, des personnages qui méritent aussi qu’on écoute ce qu’ils ont à dire, qu’on connaisse leurs histoires…Et ont certainement droit à un happy-end… Emilie, la balle est dans ton camp !

A bon entendeur !!!!

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