Lune de Tasmanie

auteure de La dernière valse de Mathilda

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Date de parution 20 mai 2020 | Archivage 3 avr. 2020

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Résumé

— C’est magnifique, souffla Kathryn. Qu’éprouves-tu à retrouver ta terre natale au bout de toutes ces années ?

Des larmes piquèrent à nouveau les yeux de la sexagénaire, qui resserra son châle autour de ses épaules.

— Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer, avoua-t-elle à sa petite-fille. Du bateau, j’ai déja constaté tellement de changements que j’en viens presque à craindre ce que je vais découvrir une fois que nous aurons accosté à MacInnes Bay.

1905. À la mort de son mari, Christy décide, à bientôt 65 ans, de se rendre en pèlerinage sur l’île de Skye, en Écosse, terre rude où elle a passé les quinze premières années de sa vie. Avant que ses parents ne soient contraints à l’exil et s’installent en Tasmanie, au sud de l’Australie.

Accompagnée de sa fille Anne et de sa petite-fille Kathryn, Christy embarque pour un long voyage vers le passé, où de douloureux souvenirs referont surface. Un retour aux sources qui bouleversera à jamais la vie des siens...

Avec cette saga mettant en scène une femme courageuse, Tamara McKinley signe un roman dans la lignée de ses grands succès, sans doute l’un de ses plus personnels.

— C’est magnifique, souffla Kathryn. Qu’éprouves-tu à retrouver ta terre natale au bout de toutes ces années ?

Des larmes piquèrent à nouveau les yeux de la sexagénaire, qui resserra son châle...


Ils recommandent !

Née à Launceston (Tasmanie) en 1948, Tamara McKinley émigre en Grande-Bretagne où elle intègre un pensionnat de jeunes filles du Sussex. De La Dernière Valse de Mathilda, traduit dans 20 pays et vendu en France à plus de 350 000 exemplaires, à Quand on ne peut oublier, ses romans ont tous paru aux éditions de l’Archipel.

http://www.editionsarchipel.com/auteur/tamara-mckinley/ 

Née à Launceston (Tasmanie) en 1948, Tamara McKinley émigre en Grande-Bretagne où elle intègre un pensionnat de jeunes filles du Sussex. De La Dernière Valse de Mathilda, traduit dans 20 pays...


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Interview de Tamara McKinley par La Griffe Noire au salon "Saint-Maure en poche" : https://www.youtube.com/watch?v=98rlq0M8yA8 

Interview de Tamara McKinley par La Griffe Noire au salon "Saint-Maure en poche" : https://www.youtube.com/watch?v=98rlq0M8yA8 


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782809828283
PRIX 22,00 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Christie est une femme qui a réussi. Elle, la petite écossaise qui est arrivée en Australie avec ses frères sans un sou en poche. Peu de temps après le décès de son mari, elle décide de retourner en Écosse sur les traces de son passé. Sa fille et sa petite fille embarquent avec elle pour plusieurs mois de voyages. Au fil de ce voyage, Christie raconte son histoire. C’est le moment pour les trois femmes de se découvrir et de régler les comptes !
Pendant ce temps, en Australie, un orage gronde. Ses fils et son gendre doivent tout faire pour éviter un scandale... Seule Christie saurait quoi faire mais elle est loin et ils ne veulent pas l’inquiéter. Avec détermination ils vont réussir à dénouer cette histoire surprenante...
L’auteure prend un malin plaisir à jouer avec nos nerfs ! Les informations sont vraiment distillées au compte goutte pour nous tenir en haleine. On ne saura la vérité que dans les dernières lignes.
Une saga familiale dont les personnages sont bien définis et aux personnalités bien trempées. Ce roman se lit d’une traite. J’ai bien aimé la première partie qui nous conduit en Écosse.

Merci aux éditions de l’Archipel et Netgalley de m’avoir permis de découvrir ce roman.

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Dans Lune de Tasmanie, Tamara McKinley nous fait voyager de l’Australie à l’Ecosse, au travers d’un pélerinage sur l’île de Skye et dans les souvenirs de Christy, l’héroïne de ce roman.
Christy est née et a grandi sur l’île de Skye. Elle y a vécu de nombreux malheurs, dus aux déplacements forcés de population, qui l’ont conduite à émigrer avec sa famille vers l’Autralie.
Agée de 65 ans au début du roman, et veuve depuis deux ans, Christy ressent le besoin de retourner sur son île natale. Loin d’approuver son projet, sa famille la met en garde sur les nombreux dangers qu’elle encourt durant ce long voyage, si bien que sa fille et sa petite-fille décident finalement de l’accompagner. Très vite, on ressent des tensions entre Anne et sa fille, tensions dues à un secret de famille, enfoui depuis de longues années par Christy, mais qui va justement refaire surface pendant son absence. Toutes les possessions, l’honneur et l’unité de la famille sont en jeu. Le mari d’Anne devra tout faire pour sauver sa famille…

J’ai adoré ce roman pour de nombreuses raisons, et particulièrement car il m’a fait voyager en Ecosse, pays que j’adore, et en Australie : dépaysement assuré ! Il ouvre une page sombre de l’histoire de l’Ecosse qui m’a beaucoup intéressée, j’ai donc adoré me plonger dans les souvenirs d’enfance de Christy. Les personnages sont dépeints avec beaucoup de détails : Christy est une femme forte, indépendante, qui ne se laisse pas dicter sa conduite et a beaucoup appris des erreurs du passé. Anne est une femme fragile, sensible mais aussi assez irascible. Heureusement ce voyage lui permettra de réfléchir sur elle-même et sur sa relation avec sa mère ou son mari. Kathryn, la petite fille de Christy, est une jeune fille fraîche et pleine de vie, au caractère fort, et qui va tout faire pour recréer le lien entre sa mère et sa grand-mère.
Ce roman m’a aussi permis de découvrir un peu plus l’histoire de l’Australie, puisque l’on y découvre l’installation d’immigrants de nombreux pays à une époque où le pays est encore très sauvage, et la ruée vers l’or.
Enfin ce roman est avant tout l’histoire d’un secret, le lourd secret de Christy, qui pèse sur l’ambiance de ce roman comme il pèse sur la relation entre Anne et sa mère. Bien qu’on comprenne en filigrane de quoi il peut s’agir dès le début du roman, il ne nous est dévoilé entièrement qu’à la fin, et j’ai beaucoup aimé ce mystère qui plane sur cette histoire.
Pour résumer, Tamara McKinley signe un très beau roman qui vous fera vous évader du bush austrlalien aux collines verdoyantes de l’île de Skye, et vous fera découvrir une famille qui se bat pour rester unie malgré les difficultés ou la distance.

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Dans ce nouveau roman, l'héroïne est une sexagénaire qui vit en Tasmanie avec sa famille et qui est à la tête d'un bel empire. Son mari vient de décéder et l'envie de repartir en voyage la prend. Elle l'annonce aux siens : elle souhaite retourner sur son île natale, l'île de Skye, en Ecosse, pour un voyage. Une sorte de pèlerinage.
Les siens la jugent trop âgée pour un tel voyage. Mais têtue, Christy n'en démord pas. Il est donc décidé que sa fille Anne et sa petite-fille Kathryn l'accompagneront. Autant la plus jeune est ravie, autant sa mère l'est beaucoup moins. Un secret familial a grandement endommagé son lien avec sa propre mère. Depuis, Anne est sans cesse furieuse et fait vivre un petit enfer à tout le monde. Avec elle, le voyage ne sera pas de tout repos.
Les trois femmes font le voyage et visiteront l'île en compagnie des souvenirs douloureux de Christy.
Pendant ce temps, en Australie, le mari d'Anne reçoit une mauvaise nouvelle de l'homme de loi de Christie. Un secret familial qui pourrait leur faire tout perdre. L'homme se lance dans une course folle pour sauver l'héritage familial et sa réputation, aidé de ses deux beaux-frères. Seule Christy sait tout, mais elle est en Ecosse, plongée dans son passé.

Le livre pourrait se découper ainsi. Pendant la première moitié, les trois femmes sont en Ecosse et remontent les souvenirs de Christy. C'est l'occasion de parler du sort des locaux que l'on a forcés à quitter leurs terres. Un exil constant qui prélèvera ses morts en cette fin de XIXe.
C'est aussi le moment pour les personnages de réfléchir sur leurs liens et éventuellement les souder. Nous savons qu'Anne en veut à sa mère. Au point d'être devenue méchante avec tout le monde. Une telle bombe que son mariage lui-même en pâti. J'avoue ne pas avoir deviné ce qu'était ce secret, même si je m'en étais rapprochée.
Dans cette première moitié, j'avais nettement plus envie de rester avec les trois femmes sur cette île à revivre le devoir de mémoire de Christie et sa passation aux générations suivantes.
Surtout que chez les hommes le mystère reste entier. Ils s'activent mais jamais l'auteure ne nous dévoile quoi que ce soit. Elle fait des messes basses à ses lecteurs ! Même quand un personnage raconte quelque chose à un autre, elle ne le partage pas avec nous. Nous savons juste que l'heure est très grave.

Puis, la seconde moitié arrive, les trois femmes sont sur le chemin du retour et cette fois, Christy leur raconte la suite, celle qui a un lien avec ce qui préoccupe les hommes.
A ce moment, le rythme accélère. Je me suis plus attachée à leur enquête et j'avais hâte de savoir. Une enquête entre-découpée par quelques révélations de Christy. C'est à ce moment que les fils de l'histoire se rejoignent vraiment et se complètent. L'histoire devient haletante. Je vous assure que j'ai dévoré cette seconde moitié.

Au début je voulais que cet héritage écossais perdure car j'aimais beaucoup cette idée d'une vieille femme qui partage son passé douloureux avec ses descendantes. Une passation de la mémoire de femme en femme avec ces trois générations. De connaître le passé de cette femme jugée âgée par les siens alors qu'elle a, elle aussi, été jeune et insouciante.
Mais finalement, même si nous quittons l'île, nous continuons à vivre cette passation. Et pour moi, c'est le gros point fort de cette histoire.

En bref, une histoire de femmes et de mémoire, d'un passé qui ressurgit dans les souvenirs et dans le présent, d'une enquête haletante et une solidarité familiale.

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Ce roman est assez dense (mais pas très long, 300 pages), car il va évoquer plusieurs pans de l’histoire de Christy. Cette femme forte, de 65 ans, vient de perdre son époux. Elle décide alors de quitter l’Australie quelques semaines, le temps d’un voyage vers l’Ecosse, où elle a passé les 15 premières années de sa vie.



Entraînant avec elle sa fille Anne et sa petite fille Kathryn, Christy va retourner sur les traces de son enfance, sur l’île de Skye, qui bien changé en 50 ans.

A travers le voyage des trois femmes en Ecosse, l’auteure va nous faire découvrir une période que je ne connaissais pas : la période des Highlands Clearances. Cette période a commencé après la bataille de Culloden (qui marque la fin de l’indépendance du pays) et qui s’étend jusqu’à environ 1850. Durant cette période, les riches propriétaires terriens et les anglais ont fait en sorte de déplacer/faire partir les populations plus pauvres du pays. Beaucoup d’Écossais sont alors partie vers le Canada ou l’Australie.

En parallèle du voyage souvenir en Ecosse, nous suivons également Harold (le gendre de Cristy) et les deux fils de Christy qui se retrouvent à devoir gérer un danger pesant sur leur famille et leurs domaines. Les secrets que Christy a caché à tout le monde semblent vouloir resurgir et les trois hommes tentent de trouver une solution alors que leur mère est à l’autre bout du monde.



Le lecteur suit donc le voyage de Christy, mais également les recherches des trois hommes, mais également de nombreux retour dans le passé, pour en apprendre plus sur la jeunesse de notre héroïne et sur sa nouvelle vie en Australie.



Entre son passé et le mystère de son secret, notre cerveau n’a pas une seconde de répit… et il va valoir attendre les derniers chapitres pour avoir quelques explications et raccrocher toutes les informations que nous avons eu ensemble.



Encore une fois, j’ai beaucoup apprécié la plume de l’autrice et j’ai adoré plonger dans l’Histoire de l’Ecosse et de l’Australie.



Un roman que je recommande aux amateurs d’épopée historique et de drame familiale ! Encore une réussite pour l’autrice !

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Lune de Tasmanie de Tamara McKinley ! J’ai retrouvé avec plaisir ce nouveau livre de l’auteure. Grâce à elle on voyage à travers le monde, et à travers les décennies, on se retrouve sur l’île de Skye, sur un bateau traversant le monde, en Tasmanie, en suivant le périple de 3 générations de femmes qui ont plein de choses à apprendre sur elles, pour mieux comprendre et mieux s’aimer.
Ce n’est pas mon préféré de Tamara McKinley, malgré tout elle nous fait voyager, nous fait même rêver aussi.
Un roman touchant, en particulier par rapport aux relations mere-fille.

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Saga familiale, secret de famille et voyage pèlerinage dans le pays natal de l'héroïne, c'est tout cela qui fait de cette histoire un excellent moment de lecture.

Christy décide de retourner en Ecosse, sur l'île de Skye, où elle a passé son enfance avant d'être contrainte d'émigrer en Australie.
C'est accompagné de sa fille et de sa petite fille qu'elle entreprend le voyage. Revenue sur ses terres natales elle va raconter son histoire petit à petit et se rapprocher de sa fille avec laquelle elle entretient des relations difficiles.
Pour ceux restés en Australie, un drame couve et il leur faudra le résoudre avant le retour de Christy.
Un secret resté caché très longtemps est à l'origine des problèmes actuels mais il faudra attendre les dernières pages pour en découvrir la teneur.

C'est une saga vraiment passionnante qui nous transporte de l'Australie à l'Ecosse, qui nous fait remonter le temps et découvrir l'arrivée de la population émigrée venue peupler cette immense ile qu'est l'Australie.
Ce sont aussi les drames qui ont jalonné la vie de Christy et ce secret qu'elle a caché jusqu'au bout.
Tout ceci donne vraiment un rythme et un grand intérêt à cette histoire qui tient en haleine et se lit vraiment très bien.

J'aime beaucoup les histoires de cette auteure qui à chaque fois nous font voyager et qui nous emportent dans un véritable tourbillon d'émotions.



#LunedeTasmanie #NetGalleyFrance

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Étant fan de Tamara McKinley, j'ai été ravie de découvrir son nouveau roman. Comme à son habitude, elle sait nous plonger dans son univers dès les premières lignes.

On découvre les personnages principaux, leur famille et l'intrigue se met en place. On a qu'une envie, creuser dans leur passé, comprendre l'énigme.

Ensuite, vient les paysages de l'Irelande puis de l'Australie, notamment la Tasmanie, que l'auteure sait bien retranscrire. Où l'on découvre le passé de Christy, notre personnage principal, qui est la clé de l'histoire. Les réminiscences de celle-ci nous fond découvrir l'histoire d'un pays, où les habitants ont dû lutter pour survivre, et partir vers l'Australie pour enfin réussir à avoir leur vie.

Puis on retrouve aussi Harold, beau fils de notre héroïne, qui en Australie, va tout faire pour sauver leur famille, en cherchant de son côté les clés de l'énigme, ce qui nous apportera quelques réponses, et nous permettra de chercher nous aussi.

Ce roman est une sorte d'enquête à la Cluedo, ou on a plusieurs personnages, plusieurs endroits, plusieurs trouvailles, et on doit réussir à tout recoller. Mais comme la fin d'un jeu, la partie sera terminée qu'au tout dernier chapitre.

Bonne enquête et bonne lecture. Toujours autant ravie de lire un roman de Tamara McKinley.

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J'ai fait la connaissance de Tamara McKinley, autrice mise à l'honneur cette semaine sur la page des Éditions de l'Archipel avec Lune de Tasmanie.
- Sa plume est très agréable et facile à lire. C'est l'idéal pour celles et ceux qui ont du mal à lire en ce moment.
- L'héroïne est géniale ! Elle a su garder son petit brin de folie malgré les années qui passent
- On fait quasiment le tour du monde en 300 pages. Australie, Maroc, Angleterre, Ecosse... C'est beau et dépaysant
- L'histoire est touchante. On s'attache aux personnages et on croise fort les doigts pour que tout se termine bien.
- Dernier argument (et pas le moindre)... Vous ferez la rencontre d'un homme en kilt avec des beaux genoux. L'histoire ne dit pas s'il avait quelque chose en dessous.
En conclusion, Lune de Tasmanie est le roman parfait pour s'évader le temps de quelques heures.

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Avec Lune de Tasmanie, Tamara Mckinley nous fait suivre Christy et sa famille à travers un périple qui nous fera voyager à travers le monde, mais aussi dans le temps. Alors que son mari vient de mourir, Christy décide en effet de retourner en Écosse, où elle a grandit.
L'autrice passe avec talent du présent au passé et décrit à travers l'histoire de Christy, la vie difficile des écossais, obligé de quitter leur pays pour survivre. A travers les souvenirs que Christy raconte à sa fille et à sa petite-fille, on découvre la vie difficile des pauvres gens en Écosse, chassés d'une terre à l'autre quand ils ont l'heur de déplaire aux propriétaires terriens, perdant à chaque "migration", un ou plusieurs membres de la famille, sans parler de leur maigres possessions.
On croise dans cette histoire une galerie de personnages attachants, dans les portraits bien brossés par l'autrice. Pourtant, Anne m'a prodigieusement agacée, avec ses air de matrone gardienne de l'ordre bien-pensant.
Niveau intrigue, on suit avec beaucoup d'intérêt le fil de l'histoire de Christy, même si j'ai trouvé le procédé pour cacher le secret un peu lourd à la longue. Mais j'ai passé un excellent moment en compagnie de cette famille.
Merci à Netgalley et aux éditions de l'Archipel pour cette lecture dépaysante.

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Au moment où débute le récit, nous sommes en 1904. Christy, veuve de fraiche date, profite d’une réunion de famille pour annoncer à ses enfants et à sa petite-fille Kathryn, qu’elle veut retourner en Ecosse, sur l’île de Skye qui l’a vu naître, comme un pèlerinage, en quelque sorte. Il s’en suit un tollé général, sa fille Anne la traitant de folle et d’irresponsable, entre autres, seule Kathryn semble comprendre sa démarche et décide immédiatement de l’accompagner, au grand dam de sa mère, qui impose sa présence au périple. Les deux fils de Christy, Hamish et James sont plus tolérants vis-à-vis de la décision de leur mère.

On va donc suivre le périple des trois femmes, et Christy se décide à raconter son histoire, son enfance difficile, dans la pauvreté sur l’île de Skye, où les « Gaëls » sont persécutés par les Anglais, qui les chassent des terres (alors qu’elles leur sont louées par ces mêmes Anglais !). Ils arrivent avinés, en horde, massacrant tout sur leur passage, incendiant les maisonnettes. Il faut donc fuir de plus en plus loin, sans cesse recommencer, en perdant des êtres chers au passage.

Tamara McKinley a choisi d’alterner les événements du passé et l’époque actuelle où la famille est devenue riche mais où un procès se profile à l’horizon, et c’est Harold, le mari d’Anne qui se démène pour découvrir « le secret » qui hante la famille.

J’aime bien les sagas familiales et les secrets de famille, mais dans ce roman, l’auteure a choisi de nous laisser dans l’ignorance pour entretenir le suspense et cela m’a beaucoup dérangée dans la lecture.

De surcroît, il faut supporter tout au long de la lecture, Anne, « hystéro-pimpim », d’un égoïsme forcené, qui est odieuse avec tout le monde, alors que Kathryn, sa fille, est beaucoup plus mature qu’elle. Cette femme aurait fait les délices de Sigmund Freud, c’est un manuel de psychiatrie à elle toute seule ! Autre source de perturbation dans la lecture, donc.

Autre bémol, l’utilisation à répétition du mot sexagénaire, pour parler de Christy, cela revient une ou deux fois par page, on se demande parfois si l’auteure est atteinte de « gérontophobie » !

Ce qui m’a plu dans ce roman : l’Australie et ses paysages, les colons, le sort des aborigènes, la fièvre de l’or, la vie au début du XXe siècle en Australien, les chevaux…

Une image très drôle : Anne est tellement désagréable, qu’un des chevaux qui traîne la carriole lui mord le postérieur !!!

C’est le deuxième livre de Tamara McKinley que je lis, et je l’ai mieux apprécié quand même que « La route de Savannah Wings » que j’avais trouvé trop bisounours.

J’ai passé un bon moment quand même car j’ai beaucoup apprécié Christy, son parcours et sa force de caractère, ainsi que les personnages secondaires, comme Gregor, qui emmène les trois femmes dans sa carriole, Harold, le mari d’Anne qui se démène pour éclaircir le mystère et d’autres. Avec le confinement ce type lecture apporte un peu de réconfort, sans prendre trop la tête.

J’ai beaucoup appréciée la très jolie couverture du roman, comme toujours dans ces éditions!

Un grand merci à NetGalley et aux éditions l’Archipel qui m’ont permis de lire ce roman.

#LunedeTasmanie #NetGalleyFrance

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Australie, 1904 : Christy, 65 ans, veuve depuis peu de temps, décide de partir en voyage en Ecosse, sur les traces de son passé. Elle entreprend ce long voyage accompagnée de sa petite-fille, Kathryn, et de sa fille Anne avec qui elle vit une relation assez conflictuelle depuis plusieurs années. Ce retour aux sources sera l'occasion de partager les souvenirs de son passé et peut-être pourra-t-elle également renouer avec Anne ? Pendant ce temps, en Australie, une sombre histoire semble vouloir troubler la tranquillité de la famille et, en l'absence de Christy, ils risquent de tout perdre. Ses fils et le mari d'Anne se battent alors pour sauver les biens et l'honneur de la famille.
Tamara McKinley est sans nul doute l'une des grandes spécialistes des sagas familiales se déroulant en Australie. Elle décrit y parfaitement ce pays de pionniers, pays qu'elle connaît bien puisqu'elle est née en Tasmanie.
Dans Lune de Tasmanie, on voyage de l'Australie à l'Ecosse du XIXème siècle. On découvre l'histoire difficile de l'exil forcé des écossais vers d'autres contrées, de l'expulsion de leurs terres, des bains de sang qui en ont résulté. L'auteur alterne entre passé et présent avec aisance nous emmenant dans les souvenirs de Christy. Elle ne raconte pas son histoire d'un bloc. Christy prend son temps, ce voyage est un pélerinage, elle a besoin de ressentir, de voir pour parler et elle raconte ses souvenirs au fur et à mesure de leurs visites, malgré l'impatience de sa fille et de sa petite-fille.
Dès le départ, on sent qu'un secret de famille en lien avec Anne se joue. On n'arrive pas tout à fait à l'identifier mais on en pressent la teneur. Il faudra attendre la toute fin pour savoir ce dont il s'agit. C'est parfois pesant car beaucoup d'événements tournent autour de ce secret et l'auteur tourne autour, on se questionne, certaines phrases restent presque en suspens.
Les descriptions sont magnifiques, on visite un pays verdoyant, chargé d'histoire, on remonte le temps, on goûte les coutumes locales. L'auteur écrit d'une plume fluide, agréable. Ce trio de femmes, 3 générations d'une même famille sont très différentes les unes des autres. Christy est une femme de caractère, elle a connu la pauvreté, la peine, elle est touchante par bien des aspects. Elle s'est élevée à la force du poignet. Sa petite-fille lui voue une grande admiration. Kathryn est une jeune fille très intelligente, sur le point de partir faire des études, ce sera la première de la famille ! Elle sert de tampon entre sa mère Anne et sa grand-mère. Anne est très "bourgeoise", elle n'a connu que la vie aisée que sa mère lui a offerte, on la sent aigrie, en colère, Tout ce que sa mère fait est toujours mal.
On se laisse emporter par le récit, riche en événements, on est dans l'attente de connaître ce fameux secret de famille qui semble tant opposer la mère et la fille.
Lune de Tasmanie est un roman agréable à lire, les descriptions sont superbes, l'histoire prenante, mêlant souvenirs écossais, secrets de famille, découverte des bushs australiens du XIXème siècle. Un beau voyage !

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Un grand merci à NetGalley pour m’avoir offert ce cadeau.
Une lecture qui nous transporte véritablement dans les affres de Christy, cette femme forte, téméraire et indomptable. Cette sexagénaire décide de renouer avec son passé et de partir sur les traces de son enfance perdue avec sa fille et sa petite-fille afin de transmettre à sa descendance cette histoire familiale trop longtemps tue.

Le récit se situe au début du XXème siècle. Ce voyage au bout du monde se révèle bien plus chaotique que prévu. Cette australienne d’adoption quitte son île pour un périple de plusieurs mois afin de rejoindre son Ecosse natale. Ce plongeon dans le passé la bouleverse bien plus qu’elle ne s’y attendait. Elle revit ses souvenirs à des milliers de kilomètres de chez elle, pendant qu’en Australie, se joue l’avenir de sa famille. Ses fils restés sur place doivent faire face à une bataille juridique qui menace de révéler au grand jour le passé que Christy a tenté d’enfouir à jamais.

Encore une fois, Tamara McKinley nous transporte dans son récit palpitant, n’omettant aucun détail pour rendre vivants ses personnages et leurs aventures. Cette romancière hors pair m’éblouit toujours autant par son talent de narratrice.

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Ce n'était que mon deuxième roman de Tamara McKinley, je ne suis que débutante dans la découverte de ses ouvrages et pourtant, j'ai encore été embarquée dans une formidable aventure, dans tous les sens du terme.
L'autrice nous emmène ici dans un presque tour du monde, l'Australie et l'Ecosse comme destinations principales, avec une histoire terriblement touchante et une quête d'identité pour une héroïne terriblement attachante et que l'on prend plaisir à découvrir un peu plus au fil des pages.
Encore une fois, Tamara McKinley nous signe un véritable moment d'évasion, servi par des personnages hauts en couleurs et quelques secrets bien gardés !

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Si globalement j'ai beaucoup apprécié cette lecture, je lui trouve tout de même quelques défauts, qui auraient pu rendre ma lecture encore meilleure s'ils n'avaient pas été présents.

Commençons par le positif, évidemment il s'agit principalement de l'ambiance écossaise dans laquelle nous plonge le roman. Ayant visité l'île de Skye il y a un an, j'ai retrouvé avec un immense plaisir ces paysages, ces noms qui m'ont tant fascinée. C'était d'autant plus bienvenu que j'ai pas mal besoin d'évasion en ce moment.

J'ai également aimé découvrir l'histoire de Christy, et faire des liens entre le passé et le présent, ainsi qu'entre les personnages féminins et masculins. A travers ces histoires parallèles qui sont toutes liées, l'auteure a su créer les ingrédients pour rendre le roman prenant : du suspense, de l'émotion, de l'attachement pour les personnages...

En revanche, je n'ai pas vraiment apprécié la façon dont l'auteur construit son intrigue. Le rythme est tantôt lent, tantôt beaucoup trop rapide, et j'ai trouvé la fin vraiment expédiée. Je sais également qu'il s'agit de quelque chose de volontaire, mais je n'ai pas vraiment apprécié la façon dont avait l'auteure de nous distiller les informations très lentement, notamment avec de nombreuses ellipses pendant les discussions des personnages. J'ai trouvé que cela ne rendait pas la narration très "naturelle" et ça m'a gêné. Concernant la narration, j'ai également trouvé étrange la façon dont étaient racontés les souvenirs de Christy, parfois de sa bouche en discours direct, et d'autres fois directement dans la narration. De façon générale j'ai trouvé que l'écriture et la narration manquaient de cohérence.

Ce fut toutefois une très bonne lecture, très rapide à faire et assez addictive puisque l'on veut connaître ce secret dont on nous parle depuis le début du roman.

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Depuis, La dernière valse de Mathilda, Tamara McKinley, nous enchante avec ses sagas familiales, du bout du monde, souvent, situées en Australie. C’est en Tasmanie et en Ecosse, que nous fait voyager son héroïne, dans son dernier roman.
A la mort de son mari, Christy décide de revenir dans l’ile de son enfance, mais surtout, de se délivrer d’un lourd secret, qui a bien des répercussions pour sa famille.
Elle tente aussi de renouer avec sa fille Anne, qui suite à un malentendu avec elle, met sa vie de femme, et d’épouse en péril.
La famille saura t’elle faire face à se séisme ? il serait dommage d’en dévoiler trop et de gâcher votre plaisir de lecture.
Un livre qui vous permettra de voyager en cette époque de confinement et de vous évader très certainement.

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Merci aux éditions de l’Archipel et à Netgalley pour ce partenariat, obtenu pendant le confinement, et chroniqué pour le jour de sa parution.
C’est un livre que j’ai téléchargé au tout début du confinement, et que je n’aurai jamais eu l’idée de lire sans cela. Autant il m’est arrivé de lire des romances et de les apprécier, autant là, j’ai coincé, et eu beaucoup de mal à avancer. Pourquoi ?
Tout d’abord, je n’ai pas aimé la personnalité des héroïnes, Anne, en premier lieu. Elle est totalement insupportable, et on peut légitimement se demander comment quiconque, y compris sa mère, sa fille et son mari peut encore la supporter. Je ne suis même pas certaine qu’elle-même sache pourquoi elle est devenue ainsi. Ah, si : elle a surpris le fameux « secret » de sa mère, et elle ne parvient pas à lui pardonner. Je suggère fortement une thérapie familiale. Le voyage en Ecosse, d’ailleurs, en prend fortement le chemin, Anne comprenant enfin ce qu’a été la jeunesse de sa mère, nous révélant un pan de l’histoire de l’Ecosse particulièrement douloureux, et une vague de migration qui vers le Canada, qui vers l’Australie, une histoire particulièrement violente, d’autant plus que cette violence, exercée par les forts, par les autorités sur les faibles, les pauvres, ceux qui n’avaient ni les moyens, ni l’énergie de se défendre (se révolter était impossible) était autorisée, légitimée. Ce ne sont pas toujours des pages faciles à lire, et le contraste n’est pas si grand avec ce qui se passe au fin fond des mines australiennes, où la violence côtoie la fièvre de l’or – et ne parlons même pas de la justice expéditive.

J’en oublie presque Christy, l’héroïne, qui raconte à sa fille et à sa petite-fille ce qu’elle a vécue, revenant sur les lieux où elle a souffert, où les siens ont été blessés, ou sont morts. J’ai trouvé bizarre, pour ne pas dire convenu, qu’Anne ne découvre que certains événements de la vie de sa mère qu’à ce moment – tout comme le fort symbole contenu dans le châle de sa mère. De même, l’antagonisme entre sa fille et elle, les disputes redondantes provoquées par Anne gène à mes yeux la bonne progression du récit, tout comme les allusions à l’âge de Christy, qui nous est rappelé très souvent.
Pour moi, les personnages les plus intéressants ont été les hommes : Harold, le mari d’Anne, à la patience exemplaire, à la persévérance sans faille, Charles, ami fidèle jusqu’au bout, Grégor, qui se montre un guide tout au long du périple en Ecosse absolument inébranlable. A croire que les femmes ne sont capables que de débordements nerveux. J’ai aimé aussi que l’on suive deux actions, qui se déroulent simultanément, dans deux espaces différents. Je regrette la fadeur de Kathryn, la petit-fille dont j’attendais plus, souvent reléguée au fait d’être la témoin passive des disputes entre sa mère et sa grand-mère, ou d’être l’auditrice émue et attentive du récit de sa grand-mère. J’ai trouvé aussi que quelques péripéties étaient un peu convenues, retardant à mes yeux le bon déroulement de l’action (à nouveau, ai-je envie de dire). J’aurai aussi aimé que certains personnages prennent plus de place dans l’intrigue, que l’on voit un peu plus par leurs yeux. Bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas été la lectrice la plus conquise par ce roman, qui part d’une île pour en retrouver une autre.

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C’est 2 histoires entremêlées. Celle d’une femme qui a envie de retourner sur ses racines en Écosse. Sa fille et sa petite fille l’accompagne. Elle raconte l’histoire de son enfance en ecosse qui est assez douloureuse on imagine pas ce qu’elle a subit. Elle raconte aussi son voyage pour venir en Tasmanie puis son arrivée.
En parallèle en Tasmanie son gendre et ses 2 fils découvrent quelque chose qui pourrait nuire à toute la famille.
Les deux histoires restent distinctes tout au long du livre.
Les hommes d’un côté à la recherche de quelque chose et les femmes de l’autre qui apprennent le passé de la grand mère.
Un livre inter-générationnel
Ce n"est qu'à la fin du livre que nous comprennons le lien.

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Merci beaucoup à Mylène et aux éditions de l’Archipel pour l’envoi de ce service presse et pour la confiance !
Je n’avais encore jamais lu de Tamara McKinley, même si la plupart de ses romans me tentent énormément ! Bref, une première donc et…une franche réussite pour moi !
« Lune de Tasmanie » nous entraine sur les traces du passé de Christy. Née en Ecosse, sur l’île de Skye, puis obligée de s’exiler en Tasmanie, notre héroïne rêve depuis de nombreuses années, de retourner sur l’île de son enfance pour fouler une dernière fois cette terre qu’elle a tant chérie ! La mort de son mari lui donne l’occasion d’entreprendre ce fameux voyage. Elle part donc, accompagnée de sa fille, Anne, et de sa petite-fille, Kathryn. Parallèlement, nous suivons Harold, son beau-fils, en Australie. Ce dernier reçoit une étrange lettre qui compromet la réputation de sa belle-mère tout en menaçant les possessions familiales ! Christy étant loin, il décide de démêler lui-même le « vrai » du « faux » dans cette affaire afin de préserver les siens du scandale ! De vieux secrets enfouis depuis bien longtemps risquent, cependant, de refaire surface…
À l’évocation de l’Île de Skye, mes yeux se sont mis à pétiller ! Cet endroit a une connotation toute particulière pour moi puisque j’y ai, entre autres, passé une partie de ma lune de miel ! Cependant, cet enthousiasme peut être à double tranchant : mes attentes sont, en effet, d’autant plus élevées ! Heureusement, « Lune de Tasmanie » les a entièrement comblées ! Les descriptions de l’autrice m’ont littéralement transportée le long de ces côtes bordées de falaises abruptes, sur ces terres vertes et sauvages ! Et pour couronner le tout, nos protagonistes accostent au château de Dunvengan (fief des McLeod, par contre, et non des McDonald comme dans le roman), château qui se situait à quelques minutes à peine de notre cottage. Elles se rendent ensuite à Portree, petite ville portuaire dont j’ai aussi arpentée les rues.
Du point de vue de l’intrigue, ce n’est sans doute pas la partie la plus palpitante (niveau actions) ! Il y est principalement question des Highland Clearances qui ont eu lieu en Ecosse au 18ème siècle principalement. Les propriétaires terriens locaux, souvent aidés de la milice anglaise, délogeaient « de force » les fermiers et pêcheurs qui occupaient leurs terres (dans le but de transformer ces dernières en pâturage). Ils n’hésitaient pas à user de violence : brûlant leurs maisons et leurs biens, saccageant leurs récoltes,…et si un mort ou l’autre étaient à déplorer, ils ne s’en formalisaient pas. De cette manière, ils s’assuraient que le message était bien passé et, surtout, que les paysans (sans toit pour se protéger) n’aient d’autres choix que de fuir, d’où le terme de « déplacements forcés » ! De « gentilles » associations religieuses leur proposaient alors des places tout frais payés dans des bateaux en partance pour le Canada ou encore l’Australie… « Gentilles » entre guillemets parce que bien souvent, malheureusement, leurs belles promesses de confort et de bien-être n’étaient que poudre aux yeux et beaucoup ne survivaient pas à la traversée ! Bref, vous l’aurez compris, cette première partie m’a énormément plu ! Niveau des dates etc, tout ne correspond pas toujours (mais il me semble que l’autrice le précise en début d’ouvrage).
C’est au cours de cette première partie que je me suis attachée à Christy : je me retrouvais dans certains de ses propos et dans sa manière d’être (malgré les années qui nous séparent) ! C’est fou tout ce qu’elle a traversé en une seule vie. Et même si c’est de la fiction et que l’autrice en rajoute, il n’empêche que bons nombres de gens ont vécu des situations similaires : déplacements forcés et exil sur un autre continent. J’ai eu plus de mal avec sa fille, Anne. Je peux comprendre, connaissant le fin mot de l’histoire, sa frustration, sa peine et sa colère vis-à-vis de sa mère. Cependant, son comportement en général m’a déplu. Kathryn, quant à elle, est une jeune fille très agréable qui ne sait parfois pas trop où se mettre entre sa mère et sa grand-mère. Elle tente de faire tampon entre les deux… la plupart du temps sans grand succès. Trois femmes intéressantes, dans tous les cas, que j’ai appréciées suivre !
L’intrigue est très prenante même si le procédé narratif utilisé par l’autrice pour renforcer le côté addictif ne m’a pas plu ! Nous suivons les différents protagonistes d’un point de vue externe et omniscient. De cette manière, lorsqu’ils découvrent un indice ou discutent entre eux de la fameuse lettre, T. McKinley omet volontairement de nous en parler et/ou coupe certaines conversations, parti-pris que j’ai trouvé, pour ma part, frustrant. Je me suis sentie mise à l’écart…et puis, surtout, les personnages en savaient finalement bien plus que moi, sans autre raison que le choix arbitraire de l’autrice. Elle ne me laissait aucune possibilité de tirer mes propres conclusions,… Je reconnais que ce procédé est addictif mais j’aurais préféré avoir quelques indices à me mettre sous la dent. Ces derniers m’auraient permis de me poser des questions et j’aurais (je pense) d’autant plus vite tourné les pages (pour vérifier la véracité de mes propres hypothèses) ! J’ai eu peur qu’après tout ça, le final et le mystérieux secret de Christy ne retombent comme un soufflet : trop de suspens tue le suspens ! Si ce fut en partie le cas (je m’attendais à bien plus grave !!), le fait que je me sois attachée aux personnages a rattrapé le tout! Grâce à ça, ledit secret était devenu secondaire : je brûlais de connaitre l’histoire de Christy non parce que j’espérais être surprise par une énorme révélation mais simplement parce que ce personnage m’avait touchée.
Je vous ai longuement parlé de l’Ecosse mais une bonne partie du récit se déroule, en réalité, en Australie : de Sydney à Melbourne, des déserts arides aux douces collines de Tasmanie, l’autrice nous brosse un magnifique tableau de ces contrées ! Nous croisons la route de chercheurs d’or, d’éleveurs de bétails ou encore d’hommes d’affaires, tous désireux de prendre part à l’effervescence entourant la découverte de ces territoires vierges !
La plume de Tamara McKinley est agréable et immersive. Toutefois, un petit élément m’a dérangée : l’utilisation, à de nombreuses reprises, du terme « sexagénaire » pour désigner Christy. Outre le fait que ce mot ne soit pas très « joli » (selon moi), il n’est pas non plus très flatteur : comme si Christy était définie uniquement d’après son âge…Je ne sais pas si ce problème vient de la version originale ou de la traduction, toujours est-il que l’emploi de ce terme m’a gênée (à force d’être répété surtout).
En bref, cette première incursion dans l’univers de Tamara McKinley m’a totalement convaincue de poursuivre mon exploration avec d’autres de ses titres ! Aventures, secrets de famille et dépaysements : tout y était ! Les descriptions des paysages d’Ecosse et de Tasmanie sont évocatrices et enchanteresses. L’intrigue est captivante (même si, selon moi, le procédé narratif utilisé ne lui rend pas tout à fait justice) et les personnages attachants ! Je vous recommande donc ce roman sans aucune hésitation !

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Lorsque je vois le nom de cette autrice sur un livre, je me précipite dessus d’une part, et j’y met de grandes attentes d’autre part. Parce que j’apprécie ses livres depuis longtemps, et que je n’ai jamais été décue jusqu’à présent. J’avoue pourtant qu’à la lecture du début de ce livre, je n’ai pas été directement embarquée comme j’ai pu l’être pour d’autres. Il faut dire que j’avais lu la quatrième de couverture – ce que je fais rarement, pour rappel -, et je m’y étais projetée totalement différemment de son commencement. Mais on n’abandonne pas un livre parce qu’il n’est pas exactement écrit comme on l’attendait, bien au contraire, il faut laisser la surprise arriver ( surtout qu’il y a de grandes chances que, si vous le lisez, vous ne vous y projetiez pas comme moi..). Et la surprise est arrivée assez rapidement, j’ai plongé dans l’histoire en me détachant de ce que j’en attendais, et enfin j’ai été attrapée. L’écriture de Tamara Mckinley continue de me séduire, dans sa simplicité et son efficacité. J’ai été un peu refroidi par certains passages de la traduction qui utilisait un langage trop familier, détonnant complètement avec le reste, mais comme toujours je suis trop pinailleuse par moment. (Je sais qu’il y a bien pire alors je fais taire ma culpabilité !).

Cette fois-ci pourtant, en dehors du voyage proposée par ce roman a travers l’île de skye puis la Tasmanie, en dehors de l’histoire fascinante contée par Christie qui m’a donnée envie de découvrir ce pan de l’histoire (Famine et immigration forcée), ce qui m’a le plus convaincue, c’est cette construction en forme d’enquête pour comprendre le secret qui tient mais détruit cette famille. Je me suis laissée surprendre, alors que soyons honnête je lis tellement de livre de ce genre quela plupart du temps, je sais à quoi m’attendre – mais j’adore ça, que voulez-vous…-. Cette fois-ci, je me suis laissée prendre en me disant « oh, ça doit être cela, le fin mot de l’histoire, mais sans certitude ». Et j’ai dévoré le livre pour enfin être sûre. C’était fort agréable, plus que de se dire « aucune surprise, c’est comme d’habitude ». Attention, ce n’est pas un polar, hein, je ne vous promet pas un twist formidable en cours de route, juste suffisemment de mystère pour avancer sans ennui !

Et voilà, encore un roman de cette autrice avec lequel j’ai passer un bon moment. Verdict…Vivement le prochain !

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Le commentaire de Cathy :
Veuve, depuis peu, Christy prévoit de quitter un temps la Tasmanie afin de se rendre sur l'île de Skye où elle a vécu sa jeunesse.
Anne, sa fille avec qui elle est en froid et sa petite fille Kathryn décident de l'accompagner dans ce pèlerinage.
Ce retour aux sources va réveiller de douloureux souvenirs et bouleverser les siens. Je ne suis pas habitué à lire ce genre de roman, le début de ma lecture a été un peu mitigé, mais une fois que l'auteure nous dévoile les souvenirs de Christy, il m'a été impossible de laisser de côté mon livre.
J'ai adoré me plonger dans les souvenirs de l'époque où elle vivait en Écosse, avant d'être contrainte de partir.
Le récit est fort, perturbant, il nous fait découvrir combien la vie était dure sur cette île de Skye, j'ai adoré suivre le périple de son exil.
J'ai également aimé suivre Harold, le mari d'Anne, qui se démène pour sauver la réputation de sa famille.
J'ai passé un agréable moment de lecture, j'ai aimé le style de l'auteure et sa façon de nous tenir en haleine avec les nombreux secrets.

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1905, Tasmanie. Au décès de son mari, Christy décide de se rendre sur l’île de Skye, en Écosse. Il s’agit de sa terre natale qu’elle a été contrainte de quitter, à l’âge de quinze ans. Sa petite fille, Kathryn a envie de l’accompagner. Anne, la mère de la jeune fille, est aussi du voyage, même si elle n’approuve pas ce projet.

Depuis qu’Anne a découvert un secret sur sa mère, Christy, les relations entre les deux femmes sont très tendues. Même si nous ne connaissons pas la raison, Anne ne cesse d’exprimer sa rancœur. Par ses piques, elle crée une ambiance pesante.

Pendant que Christy révèle à ses compagnes de voyage, les épreuves que ses parents, ses frères et elle ont endurées et les raisons de leur exil, ses fils et son gendre sont confrontés, eux aussi, au passé de la vieille dame. Des menaces de scandale pèsent sur elle et les trois hommes veulent la protéger. Mais pour cela, ils doivent découvrir les secrets qu’elle cache. Lune de Tasmanie est une alternance entre deux époques et deux continents.

Christy a une personnalité fantasque qui excède sa fille, mais amuse Kathryn. J’ai beaucoup aimé son caractère indépendant et d’apparence insouciant. Mais ce dernier trait n’est qu’une carapace, car ainsi qu’elle le confie aux femmes de sa famille, elle a vécu des drames et des tragédies. Ce sont des faits historiques très durs que l’auteure relate, à travers son histoire : des massacres perpétrés par les Anglais.

Le récit de faits atroces est atténué par la description des paysages magnifiques de l’Ecosse et de l’Australie. Ce livre reste un roman d’évasion, comme souvent avec Tamara McKinley. Il traite de trahison et de relations familiales. Même si Lune de Tasmanie est un peu plus sombre qu’habituellement, la part de romanesque le rend captivant. Le mari de Anne est déterminé à sauvegarder les intérêts de sa belle-mère et son dévouement le rend touchant. L’auteure entretient le suspense, les révélations ne sont jamais complètes, ce qui a attisé mon envie de savoir. De plus, certains passages humoristiques contribuent au fait que cet ouvrage est idéal en cette période anxiogène.

J’ai adoré Lune de Tasmanie. Je l’ai lu, pendant le confinement, c’est une lecture idéale pour s’évader.

Je remercie sincèrement Mylène des Éditions de l’Archipel et NetgalleyFrance pour ce service presse.

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Un roman qui nous fait voyager de l'Ecosse (île de Skye) à l'Australie et la Tasmanie, au tout début du 20e siècle, en compagnie de Christy, admirable sexagénaire à la forte personnalité.

Nous passons d'un lieu à l'autre, mais aussi d'une époque à l'autre, puisque au cours de ce périple, Christy va peu à peu se remémorer sa dure jeunesse au milieu du 19e siècle.

Tout juste veuve, Christy décide de partir revoir l'île de Skye, qu'elle a dû quitter toute jeune.
Tollé parmi ses enfants, on est en 1905, de la Tasmanie à l'Écosse, c'est un bien long voyage, ils n’imaginent pas leur mère seule par delà les mers.
Elle partira donc avec sa petite-fille, avant que celle-ci n'entre à l'université, ce qui la ravit. Mais aussi avec sa fille Anne, et ça ne l'enchante pas du tout.
Elles ont en effet un différend de longue date, dont on ne découvrira la cause que vers la fin.
Comme elle le craignait, Anne s’avère absolument insupportable, à un point incroyable pour une adulte.

Une fois sur l'île, Christy va leur raconter peu à peu son enfance, et ce qui s'est passé ensuite. Nous revenons donc un demi-siècle en arrière.
Parallèlement, un problème important se pose aux hommes restés en Australie, (fils et beaux-fils de Christy) et nous suivons alternativement les deux lieux. En découvrant lentement ce qui menace la famille et qui était resté caché si longtemps.

J'ai beaucoup aimé découvrir la vie des différents endroits, à chaque époque, et aussi les voyages, en bateau, à cheval ...
Les personnages sont attachants, avec des rencontres très positives, qui allègent le récit lorsqu'il pourrait être trop dur.
Le suspense est prenant., et je n'ai pas lâché le roman.

Cependant j'ai été agacée par les allusions à des événements que nous ignorons, qui sous-tendent la situation mais que nous n'apprendrons que peu à peu. Je comprends qu'on ménage du suspense dans un roman, mais j'ai trouvé ça un peu lourd car ça se répète beaucoup (aussi bien sur la situation en Ecosse, le différend entre Chrysty et sa fille, que sur les attaques que subissent ceux restés en Australie.)
Tourner autour du pot sans jamais rien nous révéler m'a parfois exaspérée !

Mais à part ça, j'ai vraiment apprécié ce roman qui nous promène d'un continent à l’autre, d'une époque à l'autre, d'un milieu à l'autre. Avec parfois de l'humour aussi (je pense au personnage du cousin écossais entre autres !!)

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A la mort de son mari, Christy ne trouve plus de raisons pour repousser le voyage qu’elle rêve de faire depuis des années. Un retour dans le passé, sur ses terres natales en Écosse. Elle a grandi sur l’île de Skye avant d’être contrainte à un exil en Australie, où elle a vécu la plupart de sa vie sans jamais oublier d’où elle venait et ce qu’elle y avait vécu autrefois. Accompagnée de sa fille et sa petite-fille, elle entame donc un long périple à travers les océans pour rejoindre son pays et retracer le parcours de son enfance, le chemin de la jeune fille qu’elle était et de toutes les épreuves qu’elle a endurées sur ces terres.

J’étais loin d’imaginer dans quel contexte historique l’auteure allait nous propulser et j’ai été ravie de découvrir de nouveaux faits et événements dont j’ignorais totalement l’existence. L’enfance de Christy se déroule durant ce qu’on appelle historiquement les Highlands Clearances. Après la bataille de Culloden, donc à la fin du XVIIIe siècle, les autorités ont forcé les populations écossaises des Highlands à migrer vers d’autres terres ou bien vers des grandes villes, de manière sauvage et meurtrière bien souvent en brûlant des maisons ou tuant des paysans face à leur refus. Bien que l’héroïne y conte son histoire d’un poids de vue émotionnel et non historique, cela m’a amenée à faire des recherches car j’étais bien intriguée de n’avoir jamais entendu parler de ces émigrations.

En parallèle, on fait la rencontre d’Harold, le gendre de la vieille femme, mêlé à une affaire menaçant les intérêts de sa belle-mère et de toute la famille, nous plongeant dans les secrets et le passé de cette dernière. On suit donc une triple histoire, ayant pour protagoniste principale la même femme à différents âges : Christy lorsqu’elle était enfant, lorsqu’elle s’est établie en Australie à l’âge adulte et les secrets qu’elle garde alors qu’elle est désormais plus vieille. Mystères, interrogations planent ainsi tout au long du récit et jusqu’au dernier chapitre, on est tenu en haleine par la plume pleine d’énigmes de l’auteure. Ce fut une très belle lecture, qui m’a captivée et j’ai été plus qu’heureuse de retrouver les histoires passionnantes de Tamara McKinley.

Un récit passionnant, entremêlant différentes époques et des secrets familiaux enfouis. Ce roman est un véritable drame familial, une saga comme j’adore en lire. De l’île de Skye ravagée par les déplacements forcés des Highlands Clearance aux plaines desséchées de l’Australie centrale, l’auteure nous propulse dans une histoire captivante et très bien ficelée.

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Je sais que quand je veux voyager je peux compter sur Tamara McKinley. J'ai adoré Une pluie d'étincelles, La Route de Savannah Wings et Quand on ne peut oublier... alors j'attendais avec impatience Lune de Tasmanie, d'autant plus que le thème d'histoire de famille m'a bien interpellé !

Christy vient de perdre son mari. Elle décide alors d'entreprendre un voyage jusqu'en Ecosse, sa ville natale, ce qui n'est pas vraiment du goût de sa fille, Anne qui trouve qu'à son âge, sa mère devrait rester calmement chez elle.
Mais la grand-mère, soutenue par sa petite-fille Kathryn, est bien décidée à se rendre là-bas pour affronter ses souvenirs.. et raconter son plus grand secret qui pourrait plonger sa famille dans scandale !

Sans surprise, ce livre m'a fait voyager entre la Tasmanie et l'Ecosse mais aussi entre le début du XXème siècle et le milieu/fin du XIXème siècle ! Et ça a été incroyablement intense. Découvrir la vie de Christy n'a pas été de tout repos, d'autant plus que pendant le voyage de la vieille femme, un secret bien enfoui refait surface en Tasmanie ! Donc pas moyen de s'ennuyant pendant notre lecture !
J'ai tout de même trouvé que la révélation du grand secret de Christy traînait un peu en longueur vers la fin. Mais une fois le secret révélé, je dois avouer que je ne me doutais absolument pas que ce serait un tel secret (même si je m'en approchais ;-P).

Bien sûr j'ai adoré Christy qui nous raconte son histoire en passant par sa vie en Ecosse à son arrivé en Australie. On s'attache tellement à ce petit bout de femme qui a vécu tant de choses.

Voir la relation de Christy et sa petite fille, Kathryn, était très émouvant. On sent leur lien et à quel point elles s'adorent.

Seule ombre au tableau : Anne, la fille de Christy m'a énervé du début à la fin ! Aucune empathie vis-à-vis de sa mère et un caractère exécrable avec toutes les personnages qui l'entourent (même des inconnus) ! Son excuse ? Elle a découvert quelque chose des années auparavant et elle en veut à sa mère depuis, lui remettant sur le dos tous ses maux.

En tout cas quel plaisir de retrouver la superbe plume de Tamara McKinley qui participe grandement à notre voyage au fil des pages cette fois et qui rend les personnages si attachants.
Elle ne propose là un roman historique. Je ne connais pas vraiment les périodes qu'elle nous conte mais je suis persuadée qu'elle s'est inspirée d'événements qui se sont réellement passés et les a fait vivre à des personnages complètement fictif. Personnellement j'adore ce type de roman historique car on apprend énormément de choses sans pour autant que ce soit trop "lourd" en informations.

Si vous cherchez un roman historique, pour moi Tamara McKinley est une valeur sûre et je vous conseille n'importe lequel de ses romans (je ne les ai pas encore tous lu mais je suis en train de les acheter un à un...) mais sur les 4 que j'ai lu, je n'ai jamais été déçue.

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Christy a passé la grande majorité de sa vie en Australie. Pourtant, avant cette vie-là, elle a d’abord vécu en Ecosse. A la mort de son mari, et contre l’avis de ses enfants, elle décide d’aller y faire un voyage, pour revenir sur ses pas.

Sa fille, de mauvais gré, et sa petite-fille, enthousiaste, vont l’accompagner vers ce retour aux origines.

La vieille dame entreprend donc un parcours qu’elle connaît, mais qui l’émotionne au plus haut point. Peu à peu, elle raconte son histoire à ses compagnes, et celles-ci réalisent qu’elles ne connaissaient pas Christy si bien que ça.

Dans le même temps, au pays, ses fils et beau-fils doivent faire face à un problème épineux. Une dame menace de révéler un certain secret, qui pourrait détruire toute la famille et leurs affaires commerciales.

Tamara McKinley nous a déjà conquis depuis longtemps. Elle a une véritable prédilection pour l’Australie, ce qui nous permet, pratiquement chaque fois que nous ouvrons un de ses romans, de se trouver totalement dépaysés.

Lune de Tasmanie se déroule à deux endroits différents, et dans deux époques différentes. Les souvenirs de Christy, se situant en Ecosse, s’intercalent avec des épisodes du présent, en Ecosse et en Australie. Nous avons donc plusieurs trames à suivre. Ce qui rend le roman d’autant plus intrigant et addictif. Parce qu’évidemment, on change de période toujours dans un moment important, et cela nous fait trépigner.

Jusqu’ici, à part un roman que je n’avais pas trouvé à la hauteur des autres, j’ai vraiment aimé tout ce que j’ai lu de cette auteure. J’aime le fait qu’on ait vraiment l’occasion de se situer dans le territoire australien, avec tout ce que cela représente.

J’ai refermé ce roman beaucoup trop vite à mon goût, et en même temps, je n’aurais pas pu m’empêcher de l’ouvrir! Tout cela pour vous dire qu’il faut que vous le lisiez à votre tour!

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Une bonne lecture !

C’est une bonne lecture, lu en LC avec Les livres de Rose (sa chronique). Elle est dépaysante et enrichissante. Elle aborde un thème original. Mais quelques détails sont venus gâcher ma lecture. Certains sont peut-être dû à la traduction, je ne sais pas. En tout cas, je peux vous dire que ce n’est pas le meilleur livre de l’auteure qu’il m’ait été donné de lire.

Transmettre un héritage, une histoire!

Christy a soixante ans quand elle décide de renouer avec ses origines sur l’îles de Sky contre la volonté de sa famille. Ils la jugent trop vieille pour entreprendre le voyage seule depuis l’Australie. C’est donc accompagnée de sa fille et de sa petite-fille qu’elle se lance dans l’aventure. Elle espère secrètement que ce voyage lui permettra de renouer avec sa fille Anne avec qui ses relations sont pour le moins tendues. Ce voyage est aussi l’occasion de revivre son enfance, de retrouver des souvenirs d’êtres disparus depuis longtemps.
A l’occasion de ce voyage, l’auteure aborde la famine qui a touché l’Irlande et l’écosse dans les années 1860. Celle-ci a poussé les habitants à émigrer au Canada et en Australie. Pour l’Australie, j’avoue que je ne connaissais pas. Ce roman a eu aussi pour effet d’enrichir ma culture générale. ça fait toujours du bien.

En parallèle !

Un drame se trame en Australie. Christy partie, ses enfants reçoivent une drôle de lettre, qui leur fait craindre le pire.

La narration brinquebalante !

Eh oui, si j’aime la plume fluide de l’auteure, la narration de ce roman laisse vraiment à désirer l’auteure n’a pas su mettre en place un point de vue défini. Elle oscille entre un point de vue omniscient et externe. C’est assez déconcertant.
De plus, elle nous cache tout ce qui se rapproche de près ou de loin à la lettre. Exemple : les personnages parlent entre eux, et puis se disent : “j’ai été témoin d’une chose qui pourrait avoir un rapport”. Les autres personnages se voient livrer cette chose mais la(e) lectrice(eur) n’y a pas le droit. Ce procédé n’est pas vraiment réglo. Dommage car même avec ce procédé, j’ai deviné les grandes lignes avant le dénouement. Je pense pouvoir dire sans trop m’avancer que Les livres de Rose est d’accord avec moi sur ce point.
En plus, il ne sert pas les intérêts de l’histoire car au lieu de tenir en haleine, il agace.

Des problèmes de traduction ?

Autre détail que je n’ai pas remarqué dans ses autres livres, du coup, c’est peut-être dû à la traduction. L’auteure appelle assez souvent Christy “la sexagénaire”, un peu trop souvent même. Je n’aime pas du tout ce terme, c’est réducteur et crée une distance avec le personnage. J’ai mis du coup plus de temps pour m’attacher au personnage.
Autres termes que je n’ai pas apprécié “stewardesse”, c’est un anglicisme qui écorche les oreilles.

La troisième partie du livre !

Le retour de l’île de Sky, je me suis un peu plus immergée dans l’histoire. Elle s’est faite plus mouvementée. Ce changement de rythme n’est pas pour me déplaire. Les souvenirs sont faits pour être abordés en tranquillité. Le présent est tout, dans le temps, qui défile. Il demande parfois qu’on mette les bouchés doubles.

EN RÉSUMÉ : C’EST UNE BONNE LECTURE, INTÉRESSANTE ET ENRICHISSANTE MAIS LA NARRATION NE ME CONVIENT PAS. JE TIENS À PRÉCISER QUE DANS LES DEUX AUTRES ROMANS DE L’AUTEURE, ELLE N’ÉTAIT PAS COMME ÇA. PEUT-ÊTRE A-T-ELLE VOULU TESTER UN STYLE NOUVEAU. DOMMAGE QUE ÇA NE L’AIT PAS FAIT AVEC MOI. HEUREUSEMENT, ELLE EST MOINS PRÉSENTE DANS LA TROISIÈME PARTIE DU ROMAN.

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Parfaite saga pour l’été.
Premier roman pour moi de la très prolifique Tamara McKinley.
Au début du 20ème siècle, après le décès de son mari, Christy qui a fait fortune en Australie décide de retourner dans son Ecosse natale. Sa fille et sa petite-fille l’accompagnent dans ce long périple. Des tensions opposent la grand-mère et sa fille et on pressent très vite qu’il y a un secret, sans doute un peu honteux pour l’époque mais lequel? Ce voyage va-t-il lever le mystère? Dans ce récit l’auteur nous manipule très habilement en ne dévoilant, en fin de chapitre, qu’une infime partie de ce secret. Les indices distillés au compte-goutte nous incitent à tourner rapidement les pages.
Les chapitres alternent les époques. Christie n’a pas oublié son passé et veut, à l’occasion de ce voyage, se raconter. On vit avec elle les épisodes de son voyage de retour au source et, en parallèle, ceux de sa jeunesse en Ecosse dans un milieu de petits paysans très pauvres. C’est cette partie qui m’a le plus intéressé. L’oppression anglaise poussent les Ecossais à s’expatrier. Les conditions épouvantables de la traversée vers l’Australie puis de vie des émigrés dans les années 1850 sont très instructives. Si sa famille est devenue aisée, c’est grâce à un travail acharné, une volonté féroce de réussir. J’ai bien aimé aussi la description des villages de chercheur d’or. A côté l’intrigue qui se déroule en 1905 m’a paru un peu fade.
Mais que j’ai pu être agacée par le terme sexagénaire répété à l’envi tout au long du récit pour définir le personnage principal!
NB. On voyage plus en Ecosse qu’en Tasmanie! Dommage j’avais été attiré par ce roman pour son titre !

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Je remercie chaleureusement Mylène des éditions L'Archipel pour l'envoi, via net galley du roman : Lune de Tasmanie de Tamara McKinley.
1905. À la mort de son mari, Christy décide, à bientôt 65 ans, de se rendre en pèlerinage sur l’île de Skye, en Écosse, terre rude où elle a passé les quinze premières années de sa vie. Avant que ses parents ne soient contraints à l’exil et s’installent en Tasmanie, au sud de l’Australie.
Accompagnée de sa fille Anne et de sa petite-fille Kathryn, Christy embarque pour un long voyage vers le passé, où de douloureux souvenirs referont surface.
Un retour aux sources qui bouleversera à jamais la vie des siens…
Lune de Tasmanie aborde un thème difficile : les massacres des anglais.
L'enfance de Christy fût extrêmement difficile. C'est parfois très touchant et j'ai apprécié ce personnage. Elle est amusante, fantasque et avec elle on ne s'ennuie pas. Par contre, sa fille Anne m'a épuisée ! Son comportement est fatiguant, elle n'est pas agréable du tout et m'a paru très immature ; surtout par rapport à sa fille Kathryn, elle plus posée. La personnalité d'Anne ne m'a pas convaincue même si en effet dans la vie de tous les jours on peut croiser ce genre de femmes ! Heureusement que je me suis attachée à Christy et Kathryn sans quoi la lecture aurait été longue. On trouve également des personnages secondaires très intéressants dans ce roman et tout aussi attachants que les héroïnes.
L'autrice nous fait passer d'une époque à une autre, il est important de bien suivre.
Je n'ai pas eu de coup mais j'ai apprécié Lune de Tasmanie. J'aime bien les écrits de Tamara McKinley et je la relirais avec plaisir.
Ma note : 4 étoiles.

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Merci à Mylène des éditions L’Archipel et NetGalley pour ce très beau livre de Tamara McKinley. Lune de Tasmanie n’a pas détrôné la fabuleuse saga de « La pension du bord de mer » où chaque tome est un coup de cœur mais a une bonne place dans ma PAL. Une très belle lecture en période de confinement.

Bellerive, Tasmanie. Fin 1904.

Christy a réuni tous ses enfants pour leur annoncer son projet. Un projet réfléchi après l’enterrement de son mari deux semaines auparavant.

Renouer avec ses racines, son retour sur l’île de Skye après tant d’années est l’occasion de raconter son histoire à sa fille Anne et à Kathryn, sa petite-fille dont elle est si fière.

L’occasion de se rapprocher de sa fille qui ne lui pardonne pas son mensonge depuis tant d’années.

Au fil de sa redécouverte des lieux de son enfance, se dévoile l’histoire de Christy, des horreurs de son enfance de celles qui vous hantent à jamais.

Pendant ce temps, en Tasmanie, Harold, le mari d’Anne apprend qu’une femme détiendrait un secret qui les ruineraient tous. Vérité ou mensonges pour les discréditer ?

L’histoire d’une femme qui malgré les tragédies a su faire preuve de force et de courage pour réussir sa vie de femme !

Quand on est démuni et face à la fatalité, on saisit la moindre opportunité et on défie son destin !


Le récit d’une enfant dans les années 1850 face aux déplacements forcés, à la famine, au froid, à la mort de ses proches, réduite à l’exil vers un pays inconnu mais toujours meilleur que celui où elle a enduré tant de souffrances. Le récit intergénérationnel d’une femme qui a su au péril du danger s’affranchir de la misère pour construire son destin, son empire et devenir une femme prospère pour que ses descendants ne connaissent pas ce qu’elle a vécu.

Tamara McKinley tient ses lecteurs en haleine jusqu’à la dernière page… On n’apprendra ce mystérieux et lourd secret que dans les dernières pages de cette épopée qui nous a conduit de l’Ecosse à l’Australie mettant en lumière l’avidité des chercheurs d’or, la sournoiserie des hommes et l’amour d’une mère prête à tout pour sa famille.

Un roman qui fait réfléchir sur la chance qu’on a de pouvoir faire des études, des choix… Grâce à nos anciens qui ont contribué à ce qu’on ait une vie meilleure qu’eux afin que leurs sacrifices ne soient pas vains !

Saisissant, prenant, bouleversant, « Lune de Tasmanie » est un roman très fort en émotions avec des paysages à couper le souffle !

Ode aux grandes contrées lointaines dans la lignée des grandes sagas d’Anne Jacobs et de Sarah Lark, partez vers un voyage magnifique vers l’île de Skye dans le roman le plus personnel de Tamara McKinley !

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Je tiens particulièrement à remercier les éditions L'Archipel et le site Netgalley pour m'avoir permis de lire ce livre.

L'histoire se déroule en 1905 où on y retrouve Christy qui à bientôt 65 ans lorsque son mari meurt décide de partir en pèlerinage sur l'île de Skye. Sa fille Anne et sa petite fille Kathryn l'accompagne et de douloureux souvenirs font refaire surface. Là haut Christy y à passer les quinze premières années de sa vie avant que ses parents ne soient exilés en Tasmanie dans le sud de l'Australie.

Un livre lu d'une traite tellement j'ai accroché à l'histoire si prenante, addictive, captivante, remplie de suspens et de rebondissements avec des personnages attachants.

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Je remercie NetGalley et les Editions de l’Archipel pour la découverte de ce roman de Tamara MacKinley, Lune de Tasmanie… Je ne connaissais pas cette auteure australienne de romances et de romans historiques.

Un réel dépaysement en Australie, en Tasmanie, en Ecosse et sur l’ile de Skye…
Un rappel historique autour des migrations forcées des Écossais vers l’Amérique, le Canada ou encore l’Australie dans un contexte de famine et d’expulsion…
Une saga familiale portée par des personnages féminins à la psychologie complexe… À la mort de son mari, Christy décide, à bientôt 65 ans, de se rendre en pèlerinage sur l’ile de Skye, en Écosse, terre rude où elle a passé les quinze premières années de sa vie, avant que ses parents ne soient contraints à l’exil et s’installent en Tasmanie, au sud de l’Australie.
Accompagnée de sa fille Anne et de sa petite-fille Kathryn, Christy embarque pour un long voyage vers le passé, où de douloureux souvenirs referont surface.

Parallèlement à ce retour aux sources que j’ai trouvé très intéressant, vivant, servi par une narration dynamique privilégiant les alternances de points de vue et les allers-retours entre 1905 et les années 1840-1855, plane un secret de famille dont seule la grand-mère connaît tous les détails ; sa fille en a, semble-t-il surpris une partie ce qui l’a véritablement traumatisée au point de perturber grandement ses rapports avec sa mère… Tandis que les trois femmes voyagent loin de la Tasmanie, une menace successorale pèse sur l’ensemble de la famille et les fils et le gendre de Christy se démènent pour y faire face sans avoir toutes les cartes en mains.

Si j’ai beaucoup apprécié le contexte historique, fondé sur des témoignages de l’époque, le caractère intergénérationnel du récit et la fine analyse des rapports entre les trois femmes et de leurs évolutions respectives, j’ai trouvé le traitement de la menace successorale beaucoup moins convaincant. Pourtant, il est question de légitimité, de lien familial et de situation des femmes, notions à toujours remettre en perspective avec les mœurs de la fin du XIXème et du début du XXème siècles quand un scandale pouvait éclabousser non seulement les principales intéressées mais aussi leur descendance… Sur ce sujet particulier, les dialogues entre mère et fille sont souvent empreints de grandiloquence quand il s’agit de mettre en mots le sentiment de trahison de la fille et son souci de respectabilité ; la fille sur-joue son rôle de martyre entre l’hystérie et les larmes. En outre, la manière d’évoquer ce secret de famille avec toujours beaucoup de mystère finit par être répétitive et lassante.

J’ajouterai une remarque sur quelques erreurs de vocabulaire que j’ai relevées concernant les chevaux attelés. Je ne sais pas si cela vient du texte original ou de la traduction en français mais cela pique toujours les yeux de la meneuse ou de l’équipière que je suis. Celles et ceux qui me suivent ou me connaissent savent que je pratique l’équitation attelée…

En conclusion :
Un récit de transmission avec un côté roman historique et récit d’aventure…
Une réflexion sur le pardon…
Une lecture agréable.

#LunedeTasmanie #NetGalleyFrance

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Je remercie encore Mylène des éditions de l'Archipel grâce à qui j'ai pu découvrir en avant-première le nouveau roman de Tamara McKinley sur Netgalley en format ebook. Pas le choix au vu de la situation actuelle mais au moins, j'utilise un peu plus ma liseuse. Le roman sort le 20 mai en librairie et en numérique si tout va bien. Il n'y a pas si longtemps, j'ai lu La route de Savannah Winds de l'autrice (le roman sort en format poche le 20 mai) que j'ai beaucoup aimé mais j'ai encore plus aimé Lune de Tasmanie! Même si La dernière valse de Mathilda reste mon number one pour le moment.

Christy vient de perdre son mari adoré, a l'envie de voyager et de retourner en Écosse pour retrouver ses racines. Ce voyage, elle va le faire en compagnie de sa fille aînée Anne qui est en assez mauvais termes avec elle, ainsi qu'avec sa petite-fille Kathryn. Son but est de retourner sur l'île de Skye et de raconter à sa fille et à sa petite-fille des pans de son passé, les bons comme les mauvais. Parallèlement, en Tasmanie, les hommes de la famille font face à des problèmes liés au grand secret de Christy qui pourrait détruire l'héritage familial, ternir le nom et la réputation de leur mère.

Tamara McKinley est une reine des intrigues familiales, une reine des secrets et des voyages. Et je suis très friande de ces aspects-là et j'aime tout particulièrement voyager dans des pays que je ne connais pas trop comme par exemple l'Australie. Par contre, je trouve que le dépaysement n'était pas vraiment au rendez-vous, l’Écosse et la Tasmanie n'étant que le fond de l'intrigue, seulement le décors.

Nous avons donc comme toujours plusieurs points de vue, plein de personnages différents, en différents lieux mais les principaux sont Christy, Anne, Kathryn et Harold. Nous avons trois générations représentées et j'ai apprécié comprendre les liens qui unissent les trois femmes.

L'autrice joue vraiment avec nos nerfs, elle distille des indices succincts tout au long du récit mais ce n'est vraiment qu'à la toute fin qu'on a le dernier mot. C'est très bien amené et tout tourne vraiment autour du personnage de Christy, de son passé, de son secret. En fait, il y a un élément du secret que j'avais deviné vers la moitié du livre mais pour le reste, c'était la surprise totale. Je n'avais qu'une envie, c'était de découvrir le passé de Christy en Écosse et en Tasmanie, de découvrir pourquoi son secret s'il venait à être découvert impacterait la famille toute entière et pour comprendre pourquoi sa relation avec sa fille aînée Anne s'est autant dégradée.

Avec quatre romans lus qui ont tous été de très bonnes lectures dont un coup de cœur, j'ai toujours l'envie de découvrir tous les autres romans de l'autrice. En bref, Lune de Tasmanie fut une très bonne lecture, j'ai eu du mal à lâcher le roman avant la fin, et je ne peux que le recommander vivement si vous aimez les sagas familiales!

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