VITE !

Les nouvelles tyrannies de l'immédiat ou l'urgence de ralentir

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Date de parution 6 févr. 2020 | Archivage 2 avr. 2020

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Résumé

 Tout va trop vite dans cette société qui célèbre l’instant aussi intensément qu’elle ne l’oublie. Il faut gagner du temps, chasser les temps morts, ne plus attendre. La vitesse impose une accélération de nos modes de vie de plus en plus déstabilisante. Politique, économie, entreprise, société, médias, relations humaines : nous ne vivons plus que dans l’instant avec la sensation d’être toujours dépassé, soumis au diktat de l’immédiateté.


Temps court valorisé au profit du temps long en politique ; société médiatique et réseaux sociaux obsédés par l’immédiateté cultivant le buzz, le clivage et l’absence de nuance ; prise de décisions économiques sous la contrainte étouffante de l’instant ; triomphe des grandes entreprises qui placent le raccourcissement du temps au cœur de leur développement ; pression constante de l’urgence et de la vitesse devenues avilissantes au sein du monde du travail ; relations humaines toujours plus expéditives et identités troublées.


A travers une réflexion plurisdisciplinaire ne s’interdisant aucune référence, de la télé-réalité aux chaînes d information en passant par la sociologie, la politique et la littérature, cet ouvrage se met au défi d’analyser le nouveau raz de marée de la vitesse et de l’immédiateté ainsi que ses manifestations dans notre quotidien, aussi surprenantes que multiples.


Il est encore temps d’adapter nos modes de vie et redonner du sens pour conjurer la vitesse. Pour éviter que le Vite nous fasse définitivement plonger dans le Vide. S’extraire de l’urgence, faire baisser la pression de la vitesse, s’imposer une certaine déconnexion, retrouver le sens du temps long et le goût de la lenteur.


Voyage haletant au cœur de la société de l’instant et de tous ses ressorts médiatiques, VITE ! offre une réflexion puissante et originale, et dessine des voies de sortie de ces nouvelles tyrannies de l’immédiat.


Vite, ralentissons !

Jonathan Curiel, DGA des programmes de M6, W9, 6ter.
 Diplômé de l’ESSEC et de Sciences Po, Jonathan Curiel a commencé sa carrière comme chargé de mission économique au sein de la Représentation française aux Nations unies à New York. Directeur général de la chaîne Paris Première, il fut ensuite directeur général adjoint de M6 puis de M6/W9/6ter en charge des magazines et des documentaires. Il a publié deux livres chez Fayard, Génération CV et Le Club des pauvres types.

Tout va trop vite dans cette société qui célèbre l’instant aussi intensément qu’elle ne l’oublie. Il faut gagner du temps, chasser les temps morts, ne plus attendre. La vitesse impose une...


Note de l'éditeur

Voyage haletant au cœur de la société de l’instant et de tous ses ressorts médiatiques, VITE ! offre une réflexion puissante et originale, et dessine des voies de sortie de ces nouvelles tyrannies de l’immédiat.
JONATHAN CURIEL sait de quoi il parle, il est DGA des programmes de M6, W9, 6ter et fait partie de tous ces gens qui courent après le temps !

Voyage haletant au cœur de la société de l’instant et de tous ses ressorts médiatiques, VITE ! offre une réflexion puissante et originale, et dessine des voies de sortie de ces nouvelles tyrannies de...


Ils recommandent !

***EXTRAIT***Nous sommes au courant de tout, tout de suite. L’information va toujours plus vite ; l’actualité nous submerge. Les chaînes d’information en continu ont bouleversé le paysage audiovisuel et surtout notre paysage mental. L’urgence et l’immédiateté sont partout, elles sont même les nouvelles règles du jeu. La politique ne se fait plus que dans l’urgence, le long terme est devenu inconcevable car risqué et décalant le résultat attendu. Une manifestation peut s’organiser en quelques instants grâce aux réseaux sociaux ; la mobilisation et l’organisation étaient bien plus longues par le passé. L’économie est rongée par la vitesse et l’immédiateté ; les crises répétées ont même renforcé cette folle impression d’urgence et d’instantanéité. Dans l’entreprise, tout doit toujours aller toujours plus vite. C’est une condition essentielle de la performance individuelle et collective. On est jugé sur la réactivité, plus que sur l’activité. La société dans son ensemble est commandée par la vitesse. On ne fonctionne plus que par messageries instantanées, SMS, émojis, smileys. On n’écoute même plus les messages vocaux de nos téléphones. Trop long ! L’objectif est clair : gagner du temps et s’inscrire le plus longtemps possible dans le présent. En profiter, l’explorer, l’approfondir, l’amortir, ne pas le laisser filer. Le désœuvrement est un échec, l’ennui un sacrilège.
Nous ne supportons plus d’attendre, nous devenons de grands impatients, nous nous saoulons d’activités qu’il faut enchaîner vite.

***EXTRAIT***Nous sommes au courant de tout, tout de suite. L’information va toujours plus vite ; l’actualité nous submerge. Les chaînes d’information en continu ont bouleversé le paysage audiovisuel...


Formats disponibles

ISBN 9782259277754
PRIX

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Vite ! Un document à lire sans attendre (😉), sur les dangers de l’immédiateté, de notre vie chamboulée par la vitesse à laquelle l’information tue l’information puisque chaque nouvelle repousse l’ancienne dans un néant ou un oubli en un clin d’œil !
Une vie bousculée par les impératifs économiques (dans le monde du travail), par les médias (qui étrangement font aussi office de rappel de ce qui ne change pas avec les émissions qui reviennent à intervalles réguliers), une vie dans laquelle nous avons du mal à souffler, à nous poser, à réfléchir à l’avenir et dans laquelle vivre un présent omniprésent à toute vitesse (pour ne rien manquer) nous épuise !
Voici l’un des constats de Jonathan Curiel, diplômé d'école de commerce (ESSEC) et titulaire d'un Master en économie de Sciences-Po Paris, qui a travaillé deux ans comme chargé de mission aux Nations Unies à New York et travaille désormais chez M6 depuis 2008 et est promu directeur éditorial de Paris Première depuis octobre 2012.
En outre son analyse de la politique, en particulier de la façon dont Emmanuel Macron est devenu président, son analyse du monde télévisuel, des médias, sont passionnants.
Une tradition qui se voulait de sagesse, préconisant le "Carpe Diem" et "vivre l'instant" s'est retrouvée dévoyée au profit d'une frénésie destructrice. Et au profit ... du profit, puisque "Time is money".
Mais nous, sommes-nous encore capables d'attendre ? D'être patients ? De vivre des temps dits "morts" ? Les creux, les silences ?
Il est en effet urgent de ralentir.
Merci à Net Galley et aux Editions Plon pour cette belle découverte !

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Notre société évolue, tout va plus vite, on s’épuise à gagner du temps, on ne supporte plus d’attendre. Notre rapport au temps a changé. Il n’est plus question de flâner, de traîner, de prendre son temps.

On a un réflexe pavlovien à consulter notre portable toutes les 5 minutes. Dans notre recherche de vitesse, il est plus simple de lire un SMS plutôt que d’écouter sa messagerie vocale, qui s’avère être une perte de temps. Je confirme, c’est tout à fait moi ! Je peste quand il s’agit de consulter ma messagerie vocale, alors qu’un SMS est lu en 10 secondes !

Quel est le coupable de cette accélération de nos modes de vie ? L’immédiateté, l’instantanéité, largement relayées via les médias.

Jonathan Curiel nous propose un état des lieux détaillé et complet, que ce soit la téléréalité, où l’évolution des politiques. Macron élu alors qu’il était totalement inconnu deux ans avant les présidentielles, par comparaison avec des « monstres » présents depuis toujours dans le milieu politique (Mitterrand ou Chirac). Le tourisme, le cinéma, le monde du travail, tout notre mode de vie y passe et c’est hyper intéressant car très pointilleux et d’une belle pertinence. Les médias sont la preuve la plus flagrante de cette façon de réagir et de traiter l’information. On a pu le constater dernièrement avec le coronavirus. Les médias se sont jetés dans la brèche pendant, aller, une semaine, ne parlant que de cela, et puis, pof, aussi vite qu’il est arrivé sur le devant de la scène, ce nouveau virus a été relayé en arrière plan, propulsé dans l’ombre par le scandale du patinage artistique. Une étoile filante médiatique !

L’écriture est nette, précise, complète et passionnante. Une lecture agréable et surtout nécessaire.

On ne se rend même pas compte de cette accélération de nos vies. Ce livre m’a remis les idées en place et m’a permis de disséquer cette vie ultra connectée et en excès de vitesse constant et dangereux. Il est urgent de ralentir, en effet. Encore faut-il pouvoir accepter d’aller à contre courant…

Je remercie les Éditions Plon et NetGalley pour cette lecture.

#ViteJonathanCuriel #NetGalleyFrance #plon

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Ce tapuscrit est une sorte de mise en garde à l’attention des citoyens des quatre coins du monde pour leur dire stop ! Car, au rythme où nous allons, l’autodestruction n’est pas loin.
Le plus difficile, une fois ce livre entre les mains, c’est de l’ouvrir pour se faire prendre dans son appât.

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Vite - Jonathan Curiel

Essai dont la trame principale est la dénonciation d'une société qui va trop vite et les dangers de l'immédiateté. Que ce soit en politique, sur les réseaux sociaux ou directement dans notre quotidien, nous ne prenons plus le temps de poser notre réflexion bousculés entre autre par des impératifs économiques ou tout simplement par la recherche de l'info immédiate ( média en temps réel etc...).
Un document, certe, passionnant mais qui aurait tendance à se concentrer sur le constat que tout était mieux avant, ce que je ne cautionne pas vraiment.
J'ai particulièrement aimé l'analyse politique de l'auteur sur la dernière élection présidentielle et l'avènement rapide et subite de notre " Jupiter ".
Lecture enthousiaste mais sans véritables surprises. C'est un peu dommage.

#ViteJonathanCuriel #NetGalleyFrance

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Sujet totalement dans l'air du temps. Ce livre permet de s'interroger sur la société actuelle et notre rapport avec le temps. On s'interroge aussi sur notre comportement personnel et les améliorations qu'on peut apporter.
Il est vrai qu'on peut faire les choses plus rapidement mais on a de moins en moins de temps.
Très intéressant

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Jonathan Curiel, directeur adjoint des programmes de M6, dénonce une société où tout va trop vite. La politique, le monde de l’entreprise, les relations personnelles, tout lui semble marqué par le diktat de l’immédiateté.

S’il est difficile de ne pas être d’accord avec l’auteur sur la relation que nous entretenons avec nos téléphones et la pression que cela peut engendrer quant à la disponibilité permanente, personnelle ou professionnelle, qu’ils sous-tendent, ou encore sur le traitement de l’information par les media, je n’ai pas adhéré au discours global très orienté par l’idée que « c’était mieux avant » qui a tendance à me hérisser le poil.

Pour l’auteur, « L’immédiateté nous rabougrit » puisque nous sommes rivés à nos téléphones « au lieu d’écouter le bruit du monde et de croiser le regard de l’autre. » Pour ma part, j’ai pris le métro des milliers de fois avant d’avoir un téléphone sans jamais y ressentir de chaleur humaine et je ne crois pas que la technologie nous coupe de l’autre mais que, au contraire, elle nous permet de nous ouvrir à des autres auxquels nous n’aurions auparavant jamais eu accès.

Je ne crois pas non plus, comme le prétend l’auteur que les smileys aient remplacé les mots (« un visage encadré de larmes vaut message de condoléances ») ou que tous nos échanges méritent des développements tels que le langage SMS devrait être banni.

Je me souviens aussi que les touristes se faisaient déjà prendre en photo devant les monuments avant l’existence des perches à selfie et je ne crois pas qu’ils soient nombreux à avoir lié une véritable relation avec ceux à qui ils demandaient de leur servir de photographe occasionnel.

Je ne crois pas non plus que le fait de ne plus être fidèle à une seule entreprise tout au long de sa vie soit forcément néfaste ni que « la complexité des relations s’estompe » au simple motif que l’amorce de la rencontre est parfois virtuelle.

J’ai parfois eu la sensation de lire des idées un peu trop souvent entendues, que je partageais parfois mais auxquelles il manquait un peu de substance pour nourrir ma réflexion.

Cet ouvrage donne des pistes de travail et souligne la folie de certaines choses qui nous sont pourtant aujourd’hui familières. C’est un premier pas pour rappeler à ceux qui l’ont oublié que, un téléphone comme un téléviseur, ça s’éteint.

A lire dans le TGV.

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J’ai eu tout de suite envie de découvrir cet essai dès que je l’ai vu sur Netgalley car son résumé m’a fait penser à un livre de Michel Rocard lu il y a fort longtemps. Dans ma jeunesse j’admirais cet homme et j’ai lu bon nombre de ses livres. Dans un chapitre de A l’épreuve des faits (ou peut-être un autre livre, je ne suis plus sûre après toutes ces années !), il dénonçait le risque de l’exigence de transparence totale et de l’irruption de l’émotion sur la résolution des crises diplomatiques, les politiques ayant les mains liées par une volonté d’agir rapidement. Cette « prophétie » date d’une trentaine d’années et j’étais intéressée de voir comment la situation avait évolué depuis ce temps-là.

Jonathan Curiel brosse un portrait du paysage politique, médiatique et sociologique de notre civilisation. Aujourd’hui, la lenteur est presque un crime, le temps s’est accéléré continuellement depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et encore davantage depuis les années 1980 (le livre de Michel Rocard date de 1986). Nous sommes pris dans un tourbillon incessant, le temps n’est plus qu’une suite d’instants, il n’y a plus de durée. Le phénomène a encore été amplifié par les réseaux sociaux et les chaînes d’informations en continu.

Ce mouvement a permis l’émergence de politiciens qui n’ont plus aucune vue à long terme comme Trump ou Johnson. Ils inondent le monde de tweets contradictoires et de mouvements d’humeur, comme on a pu le voir plus d’une fois dans la crise avec la Corée du nord. L’émotion règne en maître et on ne craint pas de raconter tout et son contraire aux électeurs, le débat sur le Brexit en est un bon exemple. Ses partisans n’ont pas hésité à mentir sur les perspectives réelles et les chiffres pour arriver à leurs fins.

En France, on ne connaît pas tels excès mais le règne de l’immédiateté et de l’émotion a aussi modifié le comportement des hommes politiques. Des lois sont votées pour chaque circonstance, l’auteur donne de nombreux exemples de lois pénales édictées après différents crimes.

Un exemple typique est l’incendie de Notre-Dame. Le lendemain, alors que l’émotion est à son comble, le président annonce une reconstruction en cinq ans. En d’autres temps, une commission d’expert aurait planché sur le sujet durant plusieurs mois avant de poser un diagnostic et d’étudier comment on peut restaurer cette cathédrale.

L’auteur expose les conséquences de notre société de l’immédiateté sur de nombreux sujets. Son livre est vraiment très intéressant. Il affirme aussi que c’était mieux avant, ce dont je ne suis pas toujours sûre. Un grand merci à Netgalley et aux Editions Plon pour la lecture de cet essai très stimulant et accessible.
#ViteJonathanCuriel #NetGalleyFrance

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