Moi Suzanne

"Être âgée
Ce n’est pas la panacée
La vue baisse
Les seins s’affaissent
C’est la retraite aux flambeaux
Pour les vieilles peaux
Et la moelle épinière
Et votre crinière
Qui foutent le camp
Et je ne parle pas des dents…
Et on se traîne
À grand-peine… Amen…"

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Mais quelle est rigolotte Suzanne quand elle nous raconte sa vie !!!
Des chapitres courts, une écriture drôle, pleine d’humour.
Un conseil : achetez le et marrez vous !!!
Un vrai roman feelgood .

Suzanne nous raconte sa vie; le pensionnat, le mariage, les déménagements et le rôle de mère, au grè de chapitres courts et incisifs.
C'est drôle, rapide, et elle nous retrace en mëme temps la position des femmes au XXème siècle.
Une lecture entrainante, amusante et divertissante.

Suzanne est pleine de rêves et alors que sa vie se termine, elle nous la raconte avec beaucoup d'amour et de naïveté.

Ce roman plutôt court évoque la vie d'une femme née au début du XXeme siècle, l'auteur lui donne la parole et toute l'histoire sera racontée de son point de vue, que ce soit maintenant ou quand elle parle de son passé, de sa vie de famille, ses années chez les soeurs...

Suzanne est attachante dans sa détresse et ses attentes, car malgré tout elle reste heureuse et optimiste, elle aime la vie et quoi qu'il arrive elle en profite.

J'ai beaucoup aimé lire ce livre même si la fin est très inattendue... et puis tout prend sens...
C est un beau roman triste et heureux à la fois.

Merci à l'éditeur et à NetGalley de m’avoir permis de lire ce roman.

J’ai bien aimé ce roman tout en légèreté. Il m’a permis de découvrir le quotidien d’une femme née en 1910 à différentes étapes de sa vie ainsi que les valeurs véhiculées par la société de l’époque.

Suzanne a 89 ans. Dans son lit d’hôpital, elle repense à sa vie. Cette rêveuse a toujours été rattrapée par la brutalité de l’existence. À force de se perdre dans ses pensées, elle ne comprend que la moitié des dialogues. Elle élude le reste à partir de quelques mots. André, ce jeune homme qui la courtise, lui dit avoir étudié en Angleterre et avoir travaillé à l’ambassade de Grande-Bretagne à Paris. Il n’en faut pas plus à Suzanne pour imaginer une profession haut placée et une bonne situation ce qui la pousse à accepter de l'épouser. Elle déchante rapidement.
Malgré toutes les déconvenues, Suzanne continue à croire en la vie. Elle puise son énergie dans l’amour de ses enfants.
A l’aube de sa mort, Suzanne se replonge dans son passé. Elle revit chaque étape importante de sa vie. Avec du recul, elle analyse différemment les événements qu’elle a vécu. Sa force de caractère lui a toujours permis de rebondir et de ne jamais baisser les bras.