Deux femmes dans la tourmente

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Date de parution 6 juin 2019 | Archivage 3 juil. 2019

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Résumé

Dans le brasier de la Seconde Guerre mondiale, deux amies infirmières, deux destins, une vocation : soulager, soigner. Après des années de recherches historiques minutieuses, Teresa Messineo signe un premier roman passionnant, poignant de réalisme, et un formidable hommage à toutes ces héroïnes de l’ombre.

Jo et Kay se sont rencontrées à New York au cours de leurs études d’infirmière à la fin des années 1930. Désireuses de partir à l’aventure, les deux jeunes femmes s'engagent aux côtés des Alliés. C'est là que leurs chemins se séparent. Jo est envoyée sur le front de l’Ouest, en France, où elle doit superviser un hôpital de fortune comptant six blessés : des vies fragiles pour lesquelles elle représente le seul espoir et qu’elle entend protéger jusqu’au bout. Kay est envoyée à Hawaï. Après une parenthèse enchantée sur les plages de sable blanc, l’attaque de Pearl Harbour signe pour elle le début du cauchemar : prisonnière des Japonais, elle est déportée dans un camp à Manille. Dans l’horreur des corps mutilés, de la maladie et de la famine, chacune s’accroche à sa vocation, mais aussi à l’amour et à l’amitié, pour trouver le courage de supporter l’insupportable. L’espoir sera-t-il plus fort que la mort ? Que restera-t-il de leur précieux lien après ces années de séparation et de souffrance ?

Née en 1973 et diplômée de l’université de DeSales en Pennsylvanie, Teresa Messineo est actuellement en formation pour devenir médecin, après quinze années à exercer en tant que sage-femme. Deux femmes dans la tourmente est son premier roman. Elle vit à Reading, en Pennsylvanie.

Dans le brasier de la Seconde Guerre mondiale, deux amies infirmières, deux destins, une vocation : soulager, soigner. Après des années de recherches historiques minutieuses, Teresa Messineo signe un...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714475718
PRIX 19,90 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

L'histoire se passe en 1945 à la fin de la Seconde Guerre mondiale

Nous suivons deux infirmières qui ont été séparés à la fin de leurs études à cause de la guerre.

Kay se retrouve prisonnière aux Philippines pour soigner les prisonniers des camps japonais.

Tandis que Jo est sur le front français pour soigner un groupe d'hommes gravement blessés , elle veut absolument les protéger même au péril de sa vie.

Pour ces deux femmes, leur existence est devenue un combat de tous les instants.
Auront-elles la chance de se retrouver un jour au sortir de cette guerre effroyable ?

Mon avis : j'ai été transporté par ma lecture, même s'il y a très peu d'action, l'émotion est présente.

Ces deux infirmières sont courageuses et dévouées, elles sont prêtes à tout sacrifier même leur propre vie pour le bien de leurs patients.

Certains soldats sont aux portes de la mort, même dans ces instants, elles leur insufflent leur gentillesse et un dernier geste de tendresse.

Simultanément dans chaque chapitre, nous suivons le quotidien de Jo et Kay dans le présent. Des flashbacks sont intégrés pour résumer leur passé, mais ces moments m'ont quelque peu perturbé, j'avais beaucoup de mal à me situer dans l'histoire.

Jo est une infirmière courageuse et combattante.
Un des camions a été bombardé, elle est la seule infirmière à avoir survécu ainsi qu'un médecin.
La mort est présente autour d'elle a chaque instant, mais elle veut protéger et sauver coûte que coûte ce groupe de soldats dont elle a la responsabilité, plus rien je compte pour elle à part ça.

Kay quant à elle est retenue prisonnière dans un camp japonais, elle ne peut que constater les souffrances, la famine, la maladie et la mort autour d'elle. Elle ne sait plus quoi faire si ce n'est combattre pour sa propre survie.

Conclusion : une excellente lecture malgré ce problème d'espace temps, des personnages principaux attachants.
Tout au long du livre je me posais cette question : quand finirait cette guerre, se retrouverait- elles un jour ?
Pour le savoir je vous invite à lire ce roman.

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Un livre profondément bouleversant

J'en ai versé, des larmes, en lisant ce livre... C'est l'un des plus durs que j'ai pu lire sur la Deuxième Guerre Mondiale. On suit les conflits sur deux fronts : en Europe avec Jo, dans le Pacifique avec Kay, et d'un côté comme de l'autre, on plonge dans la misère, la peur, la faim, le froid ou la chaleur infernale. Et pourtant, en dépit des conditions inhumaines dans lesquelles elles survivent, ces deux femmes ne vont jamais abandonner leur vocation première : soigner, soulager, protéger, qu'il s'agisse des soldats de leur armée ou des soldats ennemis (la scène entre Jo et le soldat allemand a été pour moi l'une des plus bouleversantes du livre), au détriment d'elle-mêmes, de leur santé, de leur intégrité mentale.
Et en ce sens, ces femmes ont montré tout autant de courage sinon plus que les soldats sur le front. Hélas, leur rôle si important a été minimisé, voire carrément oublié, et il est temps que des livres comme celui-ci rendent hommage à leur dévouement. L'auteur a parfaitement su décrire l'enfer du front et celui des camps de prisonniers japonais, ainsi que le stress terrible subi par les infirmières, sur qui tout le monde compte sans pour autant toujours reconnaître leur travail à sa juste valeur, qui se dévouent sans compter, trouvant on ne sait où la force de sourire, de soulager, trouvant les mots et les gestes pour apaiser les derniers instants d'un mourant (là encore, la scène avec Jo et le ranger arrache des larmes), obligées de ne plus rien ressentir pour garder leur santé mentale à peu près intacte.
Un livre à lire et à relire, et pour finir, je citerai Kay face à un planqué qui n'a pas été au front et se mêle de lui faire la leçon "Je sais une chose, monsieur : le jour où ce monde d'hommes se déchirera à nouveau, il faudra une armée d'infirmières pour le raccommoder".

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C’est un premier roman et je remercie les Editions Belfond et Netgalley de m’avoir permis de découvrir cette auteure. Je dois dire que c’est le résumé qui m’a attirée au premier abord car l’intrigue se déroule pendant la Seconde guerre mondiale (une période historique dont je ne me lasse pas) et évoque le sort des infirmières, sujet qui n’est pas souvent évoqué.
Jo et Kay sont deux amies qui, après leurs années d’apprentissage à New York, ont été séparées et envoyées sur deux fronts différents : Jo en Europe et Kay dans le Pacifique. Le roman alterne entre les voix de Jo et de Kay qui au début de 1945 se trouvent toutes les deux dans une situation difficile. Jo est quelque part entre la France et l’Allemagne, au moment de la dernière offensive allemande, et alors que son équipe médicale a reçu l’ordre d’évacuer, elle se retrouve seule avec 6 blessés à sa charge. S’ensuivent quelques jours périlleux où elle doit faire face aux souffrances de ses blessés, tout en restant dans l’ignorance de ce qui se passe.
Son amie Kay, elle, est encore en plus mauvais posture car elle est prisonnière avec bon nombre de civils dans un camp d’internement à Manille. Depuis des mois, ils subissent la tyrannie des Japonais, à la moindre incartade, c’est la mort assurée. De toute façon, tout le monde est condamné car il n’y a pas assez à manger et Kay glisse lentement vers la mort. Entre deux moments de lucidité, elle se souvient de l’attaque de Pearl Harbor, de son mari mort dans la jungle, des attaques des soldats japonais, des blessés qu’on peut difficilement soigner, etc.
J’ai un avis mitigé sur ce roman : d’un côté j’ai beaucoup aimé l’évocation du travail et de l’abnégation des ces infirmières dont la vie était aussi aléatoire que celle des soldats qu’elles soignaient car elles n’étaient pas à l’abri des bombes ou des rafales de mitrailleuses. J’ai préféré d’ailleurs les chapitres consacrés à Jo, ce sont eux que j’ai trouvé les plus crédibles. Par contre, j’ai trouvé que l’auteure ne parlait pas assez de l’occupation japonaise dans le Pacifique. L’histoire de Kay aurait demandé plus de développement, notamment pour comprendre exactement comment elle s’est retrouvée à Corregidor puis dans ce camp d’internement. Pas assez d’informations non plus sur les conditions d’internement. J’avais en tête un roman de Neville Shute « Le Testament », lu il y a des années, et qui abordait les mêmes thèmes et qui m’avait beaucoup plu, je le conseille d’ailleurs. Du coup, Je me suis moins intéressée au sort de Kay qui, paradoxalement, est bien plus douloureux que celui de Jo.
Ceci dit malgré ces quelques faiblesses, c’est un premier roman à découvrir et j’espère que l’auteure continuera dans cette veine.

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Dès la lecture du résumé, je savais que ce roman allait me plaire ! Le sujet abordé est très peu relayé dans les livres. En effet, que connait-on de la vie des infirmières militaires engagées sur les conflits ? Pourtant, leur rôle est oh combien important !

Jo et Kay sont deux de ces infirmières américaines qui se sont enrôlées pour servir pendant la Seconde Guerre Mondiale. Jo sur le front occidental, et Kay à Pearl Harbor.

Les vies de Jo et de Kay se déroulent au fil des chapitres, alternativement, de 1942 à 1945. Nous apprenons, grâce aux souvenirs qui refont surface pour les aider à surmonter le plus terrible, comment leur amitié a commencé et a évolué avant la guerre.

Après une embuscade, Jo se retrouve seule responsable de six blessés graves, quasiment sans matériel médical, dans la crainte d’une nouvelle attaque des soldats allemands.

Kay, suite à l’attaque de Pearl Harbor, est envoyée dans un camp de prisonniers de guerre japonnais où les conditions sont inhumaines et dégradantes, où la mort l’entoure constamment.

J’ai trouvé que l’histoire de Jo prenait le dessus sur celle de Kay. J’ai aimé lire comment elle se préparait, comment elle prenait soin de ses patients, leur donnant tout ce qu’elle avait, se privant de nourriture pour augmenter leur ration, apportant son professionnalisme, en donnant également beaucoup de sa personne et énormément d’humanité à ces blessés.

Kay, quant à elle, avait beaucoup moins de force de caractère, et a failli basculer à de bien nombreuses reprises. Prise en otage par la peur, remettant en cause sa capacité à prendre soin de ses patients, elle a persévéré malgré tout.

Ce roman s’est emparé de moi, il m’a absorbée, je n’ai pas pu le lâcher sans qu’il m’obsède, tellement je l’ai trouvé intense en terme d’émotions et de ressenti. Car même si c’est une fiction, l’histoire de Jo et de Kay est basée sur des faits réels, et franchement, ça m’a prise aux tripes.

Le dernier quart du roman, même s’il est moins intense, n’en est pas moins riche, développant le travail de reconstruction, bien souvent négligé.

Une lecture poignante, immersive et saisissante. C’était sombre et puissant et cela m’a ouvert les yeux sur les horreurs absolues de la Seconde Guerre Mondiale. Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est qu’il m’a beaucoup appris. Il me semblait qu’à chaque page, je m’enrichissais d’un nouveau terme ou d’un nouvel événement de la Seconde Guerre Mondiale. On entend tellement parler des soldats, des hommes, mais qu’en est-il des personnes qui prennent soin de ces soldats ? Qu’en est-il des gens qui nettoient après ces batailles ?

Magnifiquement écrit, exceptionnellement recherché et incroyablement détaillé, ce roman mérite tous les superlatifs et je le recommande à tous ceux qui s’intéressent à la Seconde Guerre Mondiale.

Je remercie les Éditions Belfond et NetGalley pour cette lecture.

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Livre tres touchant et réaliste, on est pris par les sentiments des 2 heroines narratrices.
Un livre a mettre entre toutes les mains pour ne pas oublier les horreurs que tout ces gens ont vécus, un livre qui saura vous mettre dans l'emotion et l'ambiance en temps de guerre.

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Époustouflant.
Deux femmes dans la tourmente est un chef-d’œuvre poignant, une fiction qui se confond avec un témoignage historique.

Teresa Messineo maitrise parfaitement son sujet : les infirmières américaines pendant la Seconde Guerre Mondiale. Des détails des soins et équipements à l’ambiance générale, ce récit m’a entraînée aux côtés de ces deux amies. J’ai vécu avec elles ces longs mois d’hiver européen et cette affreuse chaleur dans le Pacifique. J’ai vu les horreurs qu’elles ont contemplées, vidées de leur force. Jusqu’où un être humain peut-il s’enfoncer dans l’horreur ? Quelle limite invisible ces femmes franchiront-elles ? En reviendront-elles ? Guériront-elles ? Peut-on se libérer de tels traumatismes ?

Autant d’interrogations qui m’ont soulevé le cœur, m’ont fait monter les larmes aux yeux. Deux femmes dans la tourmente n’est pas une esquisse de caricature de la Seconde Guerre Mondiale, celle que l’on a l’habitude de voir dans les films avec bombes, héros et romance. Deux femmes dans la tourmente est une immersion dans un quotidien d’enfer.

Des salauds, des âmes brisées, des sourires, de l’espoir ou son contraire… Jo et Kay sont confrontées et vivent tout cela, elles transmettent leurs émotions au lecteur même quand elles sont à bout, coquilles au vide abyssal. Des descriptions brèves, qui vont à l’essentiel, et toujours leurs sentiments qui flottent, puis pénètrent le lecteur jusque dans sa moelle.

C’est un livre dur, terrible, et pourtant, il y a cette lueur, cette force sous-jacente aux êtres vivants décidés à le rester. C’est cette étincelle, soutenue par des évènements-clefs auxquels on ne s’attend pas, qui m’a poussée à tourner les pages encore et encore, sans m’en apercevoir.

L’auteure, grâce à des flashbacks disséminés régulièrement dans le récit, nous dévoile peu à peu ses personnages, leur amitié, leur histoire personnelle, leurs drames et leurs joies. Jo et Kay prennent vie dans toute leur naïveté de jeunes adultes, dans toute leur maturité d’infirmières militaires. Ce paradoxe saisissant m’a fait l’effet d’une gifle monumentale, jamais je n’avais imaginé, « vécu », la Seconde Guerre Mondiale de façon si viscérale.

Deux femmes dans la tourmente est aussi un hommage à ces femmes si peu reconnues dans les années 40, un hommage à ces hommes contraints de devenir soldats, obligés de murer leurs émotions. Un tableau d’une société à la mentalité étriquée qui a causé de nombreux dégâts psychologiques.

Dois-je encore vous parler de la plume de l’auteure ? Ce roman n’aurait assurément pas cette grandeur sans l’incontestable talent de Teresa Messineo.

Foncez !

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Merci à Netgalley et aux editions Belfond pour cette lecture.

Dans "Deux femmes dans la tourmente", on retourne au coeur de la Seconde Guerre Mondiale mais avec une certaine originalité, puisque loin des combats âpres et sanglants, l'autrice nous projette au centre des tentes médicales, aux côtés des infirmières et aux médecins .

On fait donc la connaissance, de Jo et Kay, deux amies infirmières , envoyées sur deux fronts différents. L'europe pour l'une , l'Asie pour l'autre. Mais bien que séparées leurs histoires vont très vite se recouper et trouver des similitudes troublantes.

Car confrontées à l'horreur et au désespoir , elles vont parvenir à maintenir un semblant de joie, d'espoir et de bonne humeur, auprès d'hommes dans un état souvent critique.

A mon avis , le souhait de l'auteur était de dévoiler à ses lecteurs, le rôle souvent passé sous silence de toutes les femmes engagées pendant la seconde guerre mondiale. Mais loin d'une contestation ou d'un constat amer, elle transforme ses héroïnes en porteuse d'espoir et de joie. Car même si elles traversent les pires de épreuves, on ne ressent qu'envie à poursuivre cette lecture, entrainés que nous sommes vers la Libération.

Ce roman, qui apparait très précis en termes de faits historiques, transforme les infirmières en véritables héroïnes. On en ressort avec un grand sourire et une vision plus éclairée du rôle majeur qu'elles ont pu jouer.

Ecrit avec beaucoup de fluidité, alternant les récits de Jo et Kay, on perçoit également la quantité de travail qui a été nécessaire à l'auteur pour tant en dévoiler. Un travail minutieux récompensé par un ensemble très plaisant qui a déjà conquis un grand nombre de lecteur, et qui ne devrait pas s'arrêter là .

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Deux femmes dans la tourmente est l’histoire de deux amies américaines infirmières qui vont être envoyées chacune sur un front différents pendant la seconde guerre mondiale. Jo part sur le front occidental et Kai du côté du Pacifique. A travers ce récit alterné, on vit le pire au plus proche de chacune.
L’annonce de l’affectation pouvait annoncer la présence de jalousie car le Pacifique n’est pas encore vraiment en guerre, les campements sont encore renommés pour être des sortes de camps de vacances faute de batailles. Et pourtant, il n’y a pas de place pour cela, grâce au parti pris de Teresa Messineo. Elle a choisi comme point de départ le moment où tout bascule pour les héroïnes.
Je pensais qu’on aurait un récit plutôt chronologique ce qui aurait amener les horreurs de la guerre au fur et à mesure on commence avec le « début de la fin » et on apprend comme elles en sont arrivées là avec des flash back plus doux. Les flash back ont un ton amère, une prise de conscience de la frivolité qui n’aura plus jamais sa place dans leur vie. C’est dur, très dur, âmes sensibles s’abstenir y a des scènes vraiment terrifiantes. C’est très bien écrit, on apprend beaucoup de choses en particulier au sujet des agissements des Japonais à cette période. Les pensées et mécanismes de survie sont très intéressantes et sonnent juste. Parmi les choses que j’ai découverte, il y a le statut plutôt uniques des infirmières américaines qui ayant un grade militaire, avait un traitement plus respectueux que les infirmières d’autres nationalités. C’est une très bonne lecture, très visuelle mais avec beaucoup de scènes compliquées à assimiler.

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Les récits de guerre, je les connais au masculin et à la télévision comme au cinéma. Ils se déclinent généralement ou à peu près de la sorte : des héros souvent forts et invincibles.

Dans la littérature, je parcours souvent les récits de la seconde guerre mondiale. La plupart du temps, c’est le parcours de civils pris malgré eux dans la tourmente : bombardements, occupation, persécution. Lorsque ce sont des enfants, comme pour la voleuse de livres, qui sont au centre de l’histoire, je sors des sentiers battus.

Pour celui-ci, qui est unique en son genre, la guerre est partout : combats, peur, traumatismes physiques et psychologiques, emprisonnement, rage de vivre, espoir… Les ingrédients les plus réalistes et terribles se nichent à chaque page créant une ambiance lourde et éprouvante. Le contexte est superbement et dramatiquement construit : un réalisme effrayant.

Au coeur de ce séisme humain, deux femmes… Deux infirmières et leurs compagnes, volontaires et américaines. Ce sont des combattants d’un type plus positif : des guerrières pour la vie. Elles oeuvrent pour que le corps ressuscite et s’échappe au marasme du conflit. C’est noble, beau pour le courage et cette dose de force bienveillante.

Kay est située à Pearl Harbor, dans le Pacifique puis à Manille. Il ne faut pas être historienne pour connaître son destin. On imagine le paradis qu’elle découvre puis l’enfer du survol des avions nippons puis l’internement dans les camps japonais.

Jo, son calvaire se situe en France, après le nord de l’Afrique et l’Italie. Elle suit le mouvement des troupes libératrices, prisonnière dans une tente avec six corps indéplaçables et intransportables. Son objectif, puisqu’ils n’ont pas la chance d’être évacués, les soulager et les sauver avec le peu de moyens que l’armée laisse derrière elle.

Ma lecture a constitué à suivre le parcours de ces deux jeunes femmes, alternant deux points de vue, sur deux fronts opposés.

Pas une seconde d’ennui, pas une minute de répit. J’ai été embarquée sans pouvoir reprendre mon souffle. Mon coeur était gonflé d’espoirs, je voulais qu’elles s’en sortent, qu’elles réussissent leur mission, qu’elles trouvent de petits moments de soulagement, qu’elles ne vivent pas que l’horreur. Dans ce monde de malheurs, une petite flamme dans la nuit va les soulager, un élan désespéré d’amour et, si le futur le permet, leurs retrouvailles.

C’est un récit poignant et réussi, tellement touchant, que j’ai découvert. Teresa MESSINEO a une plume délicate et réaliste. Son roman se base sur des faits bien documentés. J’admire son travail et cette fiction qui mêle imagination et vérité. C’est de loin un livre que je garderai longtemps en mémoire tant il m’a bouleversée.

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Le courage de deux femmes face à l'ignominie de la guerre.

Kay et Jo sont amies et infirmières. La guerre va les séparer.

On suit en parallèle les missions de Jo et Kay. Jo est en Europe. Kay va se retrouver prisonnière des Japonnais.
Deux destins, deux expériences de la guerre et surtout le courage de deux femmes qui vont faire face chacune à leur manière aux atrocités qu'elles vivent.

Ce roman est dur et bouleversant. On sent bien comme il n'est pas simple de vivre, survivre en temps de guerre. Le retour à la vie civile lui aussi est difficile.

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Voici une très belle lecture avec deux héroïnes infirmières
Jo et Kaye engagées durant la seconde guerre mondiale se retrouvent enfermées. Jo dans une tente au milieu d’un village avec 6 blessés à soigner et un capitaine un peu goujat auquelle elle est soumise du fait des informations qu’elle lui transmet sur les renforts. Kaye est faite prisonnière par les japonais suite à l’attaque de Pearl Habor.
C’est un livre éprouvant les corps sont mutilés, la douleur mais également la faim dominent et affaiblissent. Les infirmières sont malmenées par les événements, le manque de moyens, la faim aussi et par leur position dans un monde d’hommes. Elles ont des carences alimentaires qui déforment leur corps mais savent se sacrifier et se surpasser pour leurs blessés peu importe leur camp. L’objectif est de soigner. Elles sont également le réconfort et le seul contact physique bienveillant . L'atmosphère est pesante, certaines scènes durent. On étouffe parfois avec ces femmes chacune dans un huis clos qui se rattachent aux souvenirs de leurs amitiés. J’ai beaucoup aimé les relations entre elles même si dans le présent elle ne sont pas ensemble, leur lettres et le retour sur leur rencontre donne une bouffée d’oxygène.
La fin de la guerre permet de reprendre son souffle dans la lecture même si la libération entraîne la reconstruction, la recherche des êtres disparus. On accompagne alors des femmes traumatisées, hantées par ce qu’elles ont vécu et à retrouver leur place.
J’ai beaucoup aimé le récit de ces femmes courageuses, des liens qui les lient. Un récit servi par un beau style. Une histoire pour laquelle on ne peut que reconnaître et apprécier tout le travail de recherche de l’auteur pour reconstruire avec une telle précision l’ambiance sur le front et les méthodes chirurgicales.

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L’histoire de deux femmes, deux infirmières pendant la Seconde Guerre mondiale. L’une aux Philippines et l’autre en Europe. Deux amies séparées, mais qui vont vivre toutes les deux des moments fort, terrible.

Jo est sur le front français. Alors que l’on doit évacuer les blessés, tout ne se passe pas comme prévu. Elle se retrouve seule avec un médecin et plusieurs hommes blessés. Obligée de rationner nourriture et médicaments,de soigner, cacher ses angoisses, ne sachant pas quand ils pourront partir.

De l’autre côté de l’hexagone, Kay découvre un camp de prisonniers japonais. Elle va faire tout son possible afin de soigner les patients, malgré la faim et les mauvais traitements.

Elle continuait à incarner ce que toutes les infirmières avaient incarné un jour : l’amour et l’espoir pour des garçons sur le point de mourir. Ce que toutes les filles avaient pensé devenir, longtemps auparavant, lorsqu’elles avaient traversé pour la première fois l’Atlantique dans des navires titanesques, en route pour la guerre en Europe, riant et chantant en chemin comme s’il s’agissait de la plus amusante des garden-parties.

La guerre encore !

Un livre avec comme fond la guerre est toujours très difficile, surtout sur la Seconde Guerre qui a déjà tant été traité. Et je peux vous garantir que j’en ai lu. Entre les femmes téléphonistes pour les pompiers de Londres Chere Mrs bird, les femmes qui ont créé une chorale afin trouver un lieu où vivre normalement La chorale des dames de chilbury mais également du côté Allemand avec Inconnu à cette adresse ou le magnifique Ravensbruck mon amour (qui vient d’être réédité chez french Pulp sous le titre « Ils étaient vingt et cent… » )…mais je n’ai pas de souvenirs d’avoir été sur le front avec des infirmières. On se retrouve au plus près du désarroi, de la douleur, de l’humanité et inversement de la sauvagerie de la guerre.

Teresa Messineo arrive à nous émouvoir. Elle rend un magnifique hommage à ses femmes courages qui ont, aux plus proches des hommes, fait leurs devoirs avec dignité, grandeur et abnégation.

Même si j’ai été plus émue de l’histoire de Jo et son huis clos avec sa tente et ses patients, il faut avouer que l’enfermement de Kay et des conditions déplorables de celui-ci ne font pas rêver.

L’après-guerre..

L’histoire pourrait s’arrêter là, à la fin de la guerre, mais cela aurait été finalement incomplet. Car une guerre ne s’arrête pas si facilement pour les acteurs de celle-ci. Les traumatismes sont bien présents, il faut réapprendre à vivre, faire son deuil de la vie d’avant. Dire au revoir aux absents. J’ai énormément aimé que l’auteur nous emmène le plus loin possible avec les divers protagonistes de son histoire.

Encore un très bon livre que j’ai eu plaisir à découvrir, une autre facette de cette période de l’histoire.

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Un premier roman excellent sur la vie quotidienne des infirmières durant la deuxième guerre mondiale.
Jo et Kay, amies, sont envoyées une en Europe, l'autre en Asie.
On suit leur périple afin de sauver les patients qui leur sont confiés, dans les hôpitaux mobiles, avec des moyens réduits, voire inexistants.
Elles frôlent la mort, gardent espoir.
C'est vivant, émouvant, angoissant.
Les faits racontés sont issus de recherches minutieuses effectuées par l'auteur, ce qui donne un réalisme saisissant au récit.
C'est une très bonne lecture, dont la couverture correspond bien au récit et dont la couleur verte est bien choisie, pour indiquer, l'espoir qu'elles avaient de sortir de cette guerre.

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Merci à NetGalley et aux éditions Belfond pour m’avoir fait découvrir une histoire aussi belle et dure à la fois.

Mai 1942, tunnel de Malinta, Corregidor, Manille (Philippines).

Kay Elliott est infirmière tout comme Queenie et Jo dont elle la meilleure amie.

Tout comme son amie, elle est encerclée par les Japonais, obligée de se terrer dans un tunnel. Déportée dans un camp, elle va connaître l’enfer des prisonniers de guerre japonais.

Printemps 1945, front occidental.

Jo McMahon et Queenie se retrouvent encerclées par les Allemands sur le front avant qu’une explosion ne viennent les séparer.

Entre passé et présent, le quotidien de ces infirmières ne vous laissera pas indifférent.

Jo et Kay vont se battre, unies par un lourd secret pour retrouver leurs libertés mais aussi leurs droits.

L’amour en temps de guerre est compliqué mais cela n’empêche pas Jo et Kay de surmonter les pire épreuves et sacrifices pour lui.

L’une va tout perdre tandis que l’autre garde espoir.

Passionnée par les romans durant les guerres, celui-ci est le seul qui parle des infirmières au front avec autant de précisions d’ou mon coup de coeur. L’histoire de Kay m’a particulièrement touchée par rapport à ma passion pour l’Asie.

Emplis de courage, d’indépendantisme, d’héroïsme et de sensibilité, « Deux infirmières dans la tourmente » est la promesse d’un auteur à suivre.

Un travail admirable de recherches pour un roman d’une richesse exceptionnelle qui rend hommage à toutes ces femmes qui ont combattu à leur manière pour sauver des vies et dont le courage n’a pas été reconnu.

Un magnifique roman qui traite de la vie et du sort des infirmières durant la Seconde Guerre mondiale avec une rare précision !

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Seconde guerre mondiale. Josephine et Kay sont toutes deux des infirmières américaines, envoyées sur le front afin de s’occuper des soldats blessés et malades. C’est un grand honneur pour ces femmes qui ont fait leurs études ensemble et qui ne peuvent plus rester au pays. Kay se retrouve dans les Philippines et Jo passe de l’Afrique, à l’Italie, pour finir sur le front allemand, en France ou peut-être ailleurs.

La vie n’est pas rose pour ces infirmières, chose dont on ne parle que rarement dans les romans sur cette guerre… Dans le Pacifique, Kay subit les revers de l’armée américaine, est séparée de son unité, de ses amis, et se retrouve prisonnière dans un camp de civils à Manille. Les japonais ne reconnaissent pas leur grade militaire, ni leu compétences. En Europe, Jo voit son hôpital évacué mais est obligée de rester en arrière avec certains soldats que l’on ne peut déplacer et avec un groupe de soldat mécontents de rester à les protéger. Aucune information ne leur parvient, mais surtout aucune nouvelle de ceux qui doivent venir les récupérer…

Premier roman de cette autrice (qui devrait aller loin…). Les combats de ces infirmières contre la faim, la maladie, la baisse de moral, la peur, l’ennemi qui se rapproche, les privations et le manque de renseignements sont particulièrement présents dans ce livre où l’on passe de l’une à l’autre sans arrêt. Le lecteur est happé et se demande à chaque instant comment cela peut-il bien finir? Qui restera en vie?

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C'est la couverture qui m'a attirée dans un premier temps. Elle me faisait penser au film Pearl Harbor, avec l'image de cette femme de dos et d'avion dans le ciel. Et je n'étais pas tellement loin du sujet, puisqu'en lisant le résumé, je découvrais qu'il allait effectivement bien s'agir de la seconde guerre mondiale et du conflit entre les Japonais et les Américains. En plus, il s'agit d'un premier roman, j'avais donc envie de découvrir cette nouvelle plume.

Je ressors de cette lecture complètement conquise par cette nouvelle auteure. Elle raconte ici le destin de deux femmes, infirmières pendant la seconde guerre mondiale. J'aime beaucoup les romans qui parlent de femmes qui ont eu des vies hors du commun, se rendre compte de leur force de vie dans un milieu d'hommes souvent hostile. C'est le cas ici avec Joséphine, surnommée Jo, et Kay. Elles sont toutes deux infirmières et amies. Jo est sur le front de l'Ouest en France, on est au printemps 1945, les Allemands se retirent en continuant de massacrer sur leur passage. Jo se retrouve à s'occuper de six soldats blessés dans une tente. Tout le reste de l'hôpital militaire a été évacué, il ne reste qu'elle, les malades et le commandement. Kay, elle, se trouve à Hawaï. Elle vit un petit moment de paix en profitant du décor paradisiaque. L'attaque de Pearl Harbor va venir tout déstabiliser. Elle se réfugiera avec les autres infirmières et les blessés dans un tunnel où elle sera faite prisonnière par les Japonais et envoyée dans un camp à Manille.
On va les suivre ainsi toutes les deux, dans des conditions de vie différentes mais tout aussi atroce. Amies au début de la guerre, elles seront séparées. Dans le roman, on ne les verra jamais ensemble. Les chapitres vont se succéder alternativement entre Jo et Kay. À l'intérieur de ceux-ci, l'auteure fera des apartés représentant les souvenirs de chacune d'entre elles. Ces retours dans le passé vont nous faire mieux comprendre les caractères des deux femmes, en prenant connaissance de drames qu'elles ont déjà vécu et qui les ont rendues plus fortes. Jo va se démener avec les six blessés, en essayant de lutter contre les maladies, les blessures, elle se verra même contrainte d'opérer l'un d'eux d'une appendicectomie. Au fur et à mesure, les hommes vont voir en elle une sœur, une mère dont ils ont besoin pendant ces moments de douleur. Un lien va se tisser entre elle et chacun d'eux. Elle a elle-même perdu son amoureux, et a oublié depuis longtemps ce que pouvait être la féminité ou la séduction. Elle se donne et donne de sa santé pour soigner et panser ces malades.
Kay, elle, va souffrir dans sa chair, elle aussi, dans d'autres conditions que Jo. Elle connaitra la peur, la faim, la mort. La guerre lui prendra tout, sa féminité, son amour, elle se consacrera corps et biens pour l'armée et les malades. La vie dans le camp japonais va être très rude et difficile, et elle sera plus que courageuse. Les similitudes des camps japonais avec les camps allemands sont très nombreuses. Qu'importe la race ou la couleur de peau, si l'homme en veut à une catégorie d'humains, il est capable de massacres horribles.
Toutes deux tiendront. Comment, il est bien difficile de le savoir. Elles auront toujours ce petit grain d'espoir qui leur fera penser que le meilleur arrivera forcément. Elles vivent surtout au jour le jour et dans le moment présent, elles font les choses les unes après les autres, sans réellement penser au temps qui passe. L'auteure a séparé son ouvrage en deux parties, une pendant la guerre et une juste après, et il est intéressant de voir leur réaction avec la paix qui s'installe. La paix n'est pas dans leur tête, ni dans leur cœur. Là aussi, elles auront des réactions différentes, mais toutes les deux souffriront des mêmes maux et du même symptôme post-traumatique. Elles l'exprimeront différemment, selon leur propre vécu, mais j'ai vraiment trouvé ces deux façons de vivre après très intéressantes.

J'ai beaucoup aimé suivre ces deux femmes pendant cette période de vie si dure et cruelle pour tout un chacun. Teresa Messineo en parle avec beaucoup de justesse, sans verser dans le dramatique, et pourtant elle aurait pu, vu le thème. Les deux femmes sont aussi attachantes l'une que l'autre, même si j'ai eu, au fur et à mesure, une petite préférence pour Jo. J'ai déjà lu des romans avec comme fond la guerre, mais j'ai aimé ici l'originalité des lieux. J'ai en effet, lu peu d'ouvrages sur la guerre avec les Japonais. Et le fait que ce soit au travers les yeux de femmes, j'ai aimé encore plus. Il faut bien reconnaître que les femmes ont tellement été peu représentées pendant cette guerre, où l'homme pensait que ça ne les regardait pas, que c'était une affaire d'homme et qu'elles devaient rester dans leur foyer. Bien sûr, l'homme absent parti à la guerre, la femme devait s'occuper de ses enfants et de sa maison, mais certaines d'entre elles ont aussi participé autrement au conflit en travaillant avec les hommes en tant qu'infirmières. Ce livre leur rend hommage, un très bel hommage. Comme le dira un commandant à Kay, « la guerre n'est pas une affaire de femme ». Et pourtant, si elles n'avaient pas été là elles aussi, cela aurait manqué aux hommes qui pouvaient trouver un peu de réconfort rien que dans un regard féminin... Ces événements ont maintenant près de 75 ans, la vie des femmes a énormément changé et s'est beaucoup améliorée, mais il est bon de rappeler à travers des romans, leur vie d'avant et leurs conditions de vie souvent durs. Ça semble tellement irréel quand on lit, et pourtant, ce n'est pas si loin que ça...

La lecture s'est faite rapidement et passionnément. Le fait que les chapitres alternent entre les deux femmes donnent beaucoup de rythme à la lecture. Je quittais l'une d'elles avec déjà la hâte de la retrouver. Le style de l'auteure est très bon, la description des lieux sans lourdeur, les sentiments sont dépeints avec beaucoup de justesse. Elle a réussi à retranscrire ce qu'elles vivent avec justesse, en tout cas, j'ai tout ressenti, que ce soit les moments de tristesse comme ceux de joie ou de gaieté. Je suis admirative devant ce que ces deux femmes ont vécu. Le final est beau, sans en faire de trop. Il apporte un peu de lumière et beaucoup d'espoir. Une chose est sûre, c'est qu'il a fallu un travail monstre à l'auteure en amont pour fournir une histoire si bien documentée, au plus près de la réalité. Il y a certainement eu dans le monde plein de Jo et de Kay, des femmes mises à l'épreuve qui révèlent leur caractère et leur force. Je suis complètement admirative devant elles.

J'ai une nouvelle fois été un peu trop bavarde, mais j'ai tellement aimé ce roman que j'aimerais beaucoup que vous le découvriez à votre tour. J'ai eu la chance de participer à un book club autour de lui, organisé par Carine Verschaeve des éditions Belfond. C'est toujours un immense plaisir de discuter et d'échanger nos avis toute une journée avec d'autres lectrices du même roman. C'est en tout cas une expérience à renouveler ! Je note le nom de Teresa Messineo comme auteure à suivre, je me demande quel sera le sujet de son prochain roman, s'il est aussi complet que celui-ci, ce sera à nouveau une très bonne lecture. Pour le moment, je ne peux que vous recommander ce roman si vous aimez les destins de femmes comme vous et moi et pourtant des héroïnes, si vous avez envie d'apprendre de nouvelles choses sur des faits historiques ou si vous avez envie de découvrir une nouvelle auteure.

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Le livre relate les conditions difficiles des infirmières et chirurgiens en première ligne durant les combats en temps de guerre.

Jo aide aux camps en Allemagne. Kay est au Japon pendant ce temps (1942 - 1945).

Les sentiments prédominants sont la peur au quotidien, la faim, la mort... mais aussi l’espoir, l’amitié et l’amour.

On suit la guerre vécue de manière très différente par deux amies à des endroits différents de la planète. Mais la guerre est sale et inhumaine où que l’on soit et quels que soient nos ennemis. Le Rôle des infirmières est admirable et leur importance va bien au-delà de ce que l’on peut imaginer. Elles sont le pilier et le lien qui cimentent les blessés et les médecins. Elles apportent leur chaleur humaine dans ce monde noir où le désespoir prend souvent le dessus en ces temps durs.

La guerre qui fait et défait les amours, qui détruit les familles... et cimentent les amitiés.

Ce livre est à la fois une leçon d’Histoire, d’humanité et de vie.

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