La Douceur de nos champs de bataille

(rentrée littéraire 2019)

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Date de parution 22 août 2019 | Archivage 25 sept. 2019
Belfond | Littérature étrangère

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Résumé

« J’ai failli être à ta place un jour, et c’est pour ça que je me suis permis d’inventer ce monde pour parler avec toi. On peut supporter la tristesse, mais elle est une garnison impuissante contre la cécité de la tragédie. »


Le suicide d’un adolescent, le deuil d’un parent. Le dialogue qu’imagine une mère avec son enfant pour continuer à lui parler, à l’entendre, à le faire exister. Le cache-cache intellectuel de deux esprits marqués par le sceau de la création.

Après le très brillant Cher ami, de ma vie je vous écris dans votre vie, qui fut en lice pour le prix Médicis et le prix du Meilleur livre étranger, Yiyun Li rend un hommage plein de tendresse, de poésie et de pudeur à son fils, et mêle magnifiquement l’intime à l’universel : la douleur après la perte d’un être cher, le refuge que constituent les mots et, plus largement, la puissance cathartique de la littérature.


Yiyun Li est née en 1972 et a grandi à Pékin avant de s’installer aux États-Unis en 1996 pour ses études de médecine. Diplômée en immunologie, elle décide de se consacrer à l’écriture après la parution de son recueil de nouvelles Un millier d’années de bonnes prières (Belfond, 2011 ; 10/18, 2015), qui lui vaut d’être immédiatement saluée par la critique américaine et de figurer dans la liste des meilleurs jeunes auteurs du magazine Granta. Après Un beau jour de printemps (Belfond, 2010 ; 10/18, 2011), traduit dans une vingtaine de pays, acclamé par la presse, Plus doux que la solitude (Belfond, 2015), Cher ami, de ma vie je vous écris dans votre vie (Belfond, 2018 ; 10/18, 2019) et Une femme à l’abri (Belfond, 2019), La Douceur de nos champs de bataille est sa nouveauté à paraître chez Belfond. Yiyun Li vit dans le New Jersey avec sa famille.


« Une auteure affronte son chagrin et en fait de l’art, nous offrant un livre surprenant de beauté et d’amour. » Vanity Fair

« Sublime et électrique, rayonnant d’une douleur inconcevable et d’un amour profond. » Buzzfeed

« Yiyun Li a transformé une épreuve aussi douloureuse que bouleversante en une magnifique œuvre d’art. » The Wall Street Journal

« Le livre le plus intelligent, éclairé, déchirant de notre temps. » Sean Andrew Greer, Les Tribulations d’Arthur Mineur (Prix Pulitzer 2018)


« J’ai failli être à ta place un jour, et c’est pour ça que je me suis permis d’inventer ce monde pour parler avec toi. On peut supporter la tristesse, mais elle est une garnison impuissante contre...


Note de l'éditeur

RENTRÉE LITTÉRAIRE 2019

RENTRÉE LITTÉRAIRE 2019


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714481146
PRIX 20,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Avant toute chose, le titre est magnifique ! Rien que pour lui, j'aurais pu me procurer ce livre de la rentrée littéraire.

Il est question ici du deuil et celui d'autant plus insondable qu'il est celui représenté par la perte d'un enfant pour son parent.
Ici, Nikolaï, l'enfant suicidé entame un long dialogue avec sa mère qui ne comprend pas son geste désespéré. Il était le fils aîné, brillant et curieux et pourtant un jour il a décidé que la vie n'était pas pour lui. Pour quelle(s) raison(s) ? Ses parents ont-ils une quelconque responsabilité dans sa prise de décision ?

Ce lent dialogue naît de l'imagination d'une mère qui, désarmée, fait face au deuil et au silence de l'absent. Par cet échange, elle nous donne à voir qui était son fils et qu'elle a été sa vie. Il est vivant, volontiers facétieux et parait bien plus du côté des vivants que des morts.

Ce roman est touchant de sincérité et de lâcher-prise. Chacun livre ce qu'il a au plus profond de lui-même. Il est juste dommage que certains dialogues soient parfois trop littéraires. J'ai eu peine à croire qu'un jeune adulte et sa mère aient pu discuter de manière si empesée. Mais ce n'est que mon humble avis et cela n'a pas affecté mon plaisir de lecture !

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Je remercie les éditions Belfond ainsi que NetGalley pour leur confiance.

Yiyun Li vit dans le New Jersey avec sa famille. Salués par la critique, notamment pour son livre "Après Un beau jour de printemps", l'auteure nous reviens avec "La Douceur de nos champs de bataille", un court roman profondément touchant et délicat, rendant hommage à son fils disparu à l'âge de seize ans. Il paraît chez Belfond en cette rentrée littéraire. Ce titre magnifique et profondément mélancolique cache un écrin de poésie, de sensibilité où l'auteure dresse les écheveaux qui peuvent lui permettre d'imaginer par le biais des mots, ses mots, un échange entre la mère qu'elle est et son fils disparu à l'âge de seize ans seulement. Un âge de tous les superlatifs où l'on vibre pour ces passions, pour ces amis(e), un âge où l'on questionne le monde et où la souffrance devient parfois notre meilleure compagne. Le suicide de son fils, un élève brillant, mais sans doute trop idéaliste, trop perfectionniste a plongé Yiyun Li dans un deuil où se mêle l'inévitable sentiment de culpabilité, le manque de son fils et la tristesse, la douleur d'une mère se posant mille questions qui n'auront sans doute jamais de réponse. C'est à ce dialogue, plein de pudeur et d'amour, auquel nous prenons part en rejoignant en pensée ces deux êtres. C'est également une formidable preuve de la force cathartique de la littérature, de son caractère apaisant qui soulage la souffrance psychique liée à un deuil. La perte d'un enfant est sans doute l'épreuve la plus terrible que l'on puisse affronter dans une vie. Je rends hommage à l'écriture tout en nuance et subtilité, pleine d'imagination et de pudeur de Yiyun Li. Grâce à cela et malgré la gravité du sujet, l'on ressort de cette lecture le cœur apaisé et reconnaissant d'avoir pu assister à ce petit miracle, ce moment de grâce en suspension entre la terre et le ciel.

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Ce n'est pas un roman "classique" à mettre entre toutes les mains, mais c'est un très beau roman.
Indépendamment du thème de la perte d'un enfant et du deuil, ce roman est une petite merveille au niveau de la danse avec les mots.
C'est en fait un roman plein d'espoir ; le thème est traité délicatement, avec plein de tendresse. ce qui est particulièrement remarquable c'est la beauté des échanges et la façon dont les deux protagonistes (la mère et son fils adolescent) jonglent avec les mots.
C'est un petit roman et on reste un peu sur sa faim ...

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Yuyin Li nous donne à lire un texte aussi douloureux que personnel.
Perdre un enfant est la chose la plus épouvantable qui puisse arriver.
Après le suicide de son fils, l’auteure s’adresse à lui, superposant ses souvenirs aux questionnements et au chagrin
Il est inutile d’en dire plus, ce livres est à lire pour tout ce que l’auteur ne dit pas vraiment, par pudeur probablement, mais qu’il est facile d’imaginer tant l’écriture est belle, précise.

Yuyin Li ne cherche pas à nous apitoyer par un style larmoyant, son propos est tout autre.
Elle n’a qu’un désir, faire vivre encore à travers ses mots, ce fils tant aimé.

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Un livre difficile à lire et émouvant, car il rejoint par certaine parties, ma propre vie.
Extérioriser par le biais de l'écriture d'un roman, le suicide de son enfant, et la souffrance qui s'ensuit, la culpabilité, les questions sans réponses, sont un acte courageux.
L'auteur tout en pudeur et retenue, livre une partie de son fardeau afin de passer le message, que le suicide est source de culpabilité et de tabou, pour ceux qui restent, malgré leurs efforts pour aider à rester accrochés à la vie.

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