Sans mon ombre

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Date de parution 17 avr. 2019 | Archivage 28 mars 2019
Editions de l'Archipel | L'Archipel suspense

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Résumé

Dangereux reflets


Alice a tué Célia, sa jumelle.

Son reflet, un alter ego inversé dont elle enviait la vie de rêve.

Alors que, célibataire, elle doit gagner sa vie en enseignant la philosophie, sa jumelle, épouse et mère comblée, mène l'existence oisive des riches, dans le luxe et un magnifique cadre de vie au bord de la mer. Mais la mort de Célia va permettre à Alice de prendre sa place. Du moins le croit-elle. Car au "pays des merveilles", ce n'est pas le bonheur mais le désenchantement qui l'attend.

La vie d'Alice de l'autre côté du miroir va tourner au cauchemar… jusqu'à lui faire réaliser, mais un peu tard, que le beau miroir était celui des alouettes…


----> https://youtu.be/AkKmQEhSWLc 

Dangereux reflets


Alice a tué Célia, sa jumelle.

Son reflet, un alter ego inversé dont elle enviait la vie de rêve.

Alors que, célibataire, elle doit gagner sa vie en enseignant la philosophie, sa...


Note de l'éditeur

"Tu es moi" a obtenu le Prix des lecteurs 2015 en avant première au Club France Loisirs, évalué sous le titre de "Sosie dans le réseau".

N'hésitez plus, passez de l'autre côté du miroir...

"Tu es moi" a obtenu le Prix des lecteurs 2015 en avant première au Club France Loisirs, évalué sous le titre de "Sosie dans le réseau".

N'hésitez plus, passez de l'autre côté du...


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Interview vidéo de l'auteur sur notre Youtube

Partenariat blogueur Babelio et BePolar

Campagne RTL à partir du 24 avril 2019

Actu commercial GALA du 18 avril 2019

PLV 6ex en librairie + marque page + affichette

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Formats disponibles

FORMAT GF cartonné
ISBN 9782809826197
PRIX 20,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Un roman déroutant.

Un thriller pas comme les autres puisque dès les premières lignes un meurtre a lieu dont on connaît et l'assassin et la victime.
Pas d'enquête policière.
On passe simplement des deux côtés d'un miroir...

Alice et Célia sont jumelles.
Alice est la dominante de ce couple. Célibataire libérée, agrégée de philosophie, Alice est brillante, belle, arrogante, condescendante et franchement détestable.
Célia, tout aussi belle, est effacée. C'est la dominée. Mariée, mère de deux fillettes, femme au foyer n'ayant pas fait d'études, Célia est souvent rabaissée par sa sœur.

Alice jalouse la vie de Célia. Cette vie oisive dans une grande et belle maison. Cette femme au foyer qui n'a rien d'autre à faire que se pomponner s'imagine-t-elle.
Elle qui s'ennuie à enseigner à des lycéens ne supporte plus la chance insolente de sa jumelle.
Alors elle la tue et décide de prendre sa place, sa vie. Alice passe de l'autre côté du miroir et devient la douce et naïve Célia.

Pas simple pour cette femme forte de devenir la soumise épouse. Surtout que la vie rêvée de Célia n'est pas du tout ce qu'Alice avait imaginé.
Un groupe d'amis plus détestables les uns que les autres, des secrets inavouables dans les maisons cossues, beaucoup de laideur sous les paillettes.

La première partie du roman présente donc Alice découvrant la vie de Célia, tentant de prendre sa place.
Dans la seconde partie c'est le journal de Célia, qui nous permet de remplir les blancs.

Un roman vraiment original sur la gémellité, les faux-semblants.
Pas énormément d'action mais on se laisse prendre au jeu.
J'aime que les prénoms soient des anagrammes. Le reflet l'une de l'autre, une partie d'un tout.
La gémellité c'est fascinant et angoissant.

Deux griefs tout de même : l'auteure confond couture/patchwork, tricot et crochet. C'est un détail sûrement, mais moi qui aime ces activités ça m'a dérangé.
D'autre part, je n'ai pas aimé la fin. Les 3-4 dernières phrases étaient de trop, franchement tirées par les cheveux, limite série B.
Ça reste un roman plaisant.
Passerez-vous de l'autre côté du miroir ?

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Alice ou Célia. Célia ou Alice.

Alice a tué Célia par jalousie pour sa sœur jumelle. En effet, Célia a en apparence une vie de rêve, un mariage réussi, des filles parfaites, une situation financière très confortable alors qu'Alice est une prof de philosophie célibataire vivant dans un petit appartement.

A la mort de sa sœur, Alice décide de prendre la place de sa jumelle, et ce qui en apparence aurait du ressembler à un conte de fée va vite se transformer en cauchemar.

Dans ce livre tout y est ; les personnages antipathiques, les tromperies, les mensonges... C'est un thriller qui se dévore sans nous laisser reprendre notre souffle !

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Les histoires de jumelles qui échangent leurs vies fascinent toujours et ça se vérifie encore dans ce très bon roman qui se dévore
Alice et Célia,Alice est Célia.Depuis le temps qu'elle en rêvait!
Mais le conte de fée qu'elle espérait tant va vite tourner au cauchemar
Et le réveil va être rude.Le quotidien de Célia est loin de ce qu'elle avait imaginé,bien loin!
Une écriture addictive,une héroine tourmentée qui comprendra trop tard qu'elle aimait sa soeur,des personnages "secondaires" bien trempés,ce livre est une belle découverte.On passe un très moment avec ce thriller psychologique très réussi

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Je tiens à remercier les éditions L'Archipel et le site Netgalley pour ce partenariat.

Depuis le temps que je voulais lire ce livre, voilà qui est fait. J'adore, je suis même un fan de romans basés sur la gémellité.

On y retrouve Alicia qui vient de tuer sa jumelle Célia, elle va donc prendre sa place mais elle va se retrouver dans un drôle de guêpier.

J'ai accroché de suite à l'histoire si captivante, émouvante, remplie de suspens et de rebondissements, et aux personnages si attachants. Ce livre m'a laissé sur ma fin car il se termine sur un cliffhanger. J'adore la plume de cette auteure, je recommande vivement à toutes et à tous de lire ce livre qui mérite d'être traduit dans diverses langues.

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l'auteur a abordé de le thème de la gémellité qui est l'un des plus complexes de la race humaine, car des jumelles que ne personne ne peut différencier peuvent échanger leur vie sans que personne ne s'en rende compte.
L'auteur a su dès le départ intrigué le lecteur, car même si Alice prend la place de Célia on ne sait pas ce qui peut en résulter lorsque les deux personnes vivent des vies diamétralement opposées.
On prend piété pour Alice qui même si elle a tué sa soeur décide de modifier la vie de cette dernière à sa façon.
Chaque chapitre emmène vers un rebondissement surprenant.

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La thématique de la gémellité m'attire en général. Je trouve que cette relation souvent de concurrence, ce lien particulier est à la fois intéressant et troublant. Dans ce livre, j'ai trouvé des longueurs, des vraies longueurs, des choses sans intérêt à mon sens, choses que je peux révéler sans spoiler l'histoire car sans lien mais surtout hyper cliché : le fameux chien de la belle-mère, qui est super casse-pied, le roquet de base. Pourquoi ? Pourquoi ce chien revient régulièrement ? Pourquoi la belle-mère est une rombière super chiante tellement cliché.....dès le départ quoi. Elle est horriblement désagréable à sa première apparition, et elle revient, régulièrement et à chaque fois, la même vieille peau. Du coup, si on met de côté toutes les longueurs, on a quand même une histoire qui parait basique au départ, mais qui au fil des pages se révèle intéressante. Sans être la lecture de l'année, je n'ai pas passé un mauvais moment, il y a certaines choses surprenantes, mais beaucoup sont prévisibles et la partie intéressante arrive trop tard à mon gout. Merci à #NETGALLEYFRANCE de m'avoir fait découvrir ce livre.

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Tout d'abord merci netgalley et les éditions Archipel pour cette découverte.
Le sujet de la gémellité me fascine et m'interroge souvent donc en voyant ce livre ma curiosité était à son max !
D'entrée de jeu l'auteure nous embarque dans le roman, la 1ère phrase accroche le lecteur et intrigue.
Célia et Alice (j'adore le jeu anagramme du prénom) 2 jumelles que tout oppose - Alice la célibataire dominante extravertie et Célia la femme au foyer malheureuse en ménage, soumise et rabaissée par Alice - s'affrontent en forêt et c'est le drame. Célia meurt et Alice décide de "prendre sa vie".
Alors là 1er hic ! même si tout les confond je suis toujours septique quand il s'agit d'échanger la vie car forcément dans l'intimité ou même avec les enfants, les amis il y a toujours des couacs et j'ai peur des invraisemblances.
D'ailleurs il y en a eu forcément ;)
La 1ere partie donc met Alice en situation et dans sa "nouvelle vie" et la seconde est la découverte du journal intime de Célia et enfin le dénouement.
Alors autant vous le dire ce thriller manque d'action, même si une des 2 jumelles meurt, il n'y pas d’enquête, là c'est vraiment une histoire ... qui manquera pour les habitués de thriller (comme moi) de suspens, rebondissements ..
On parle surtout des faux-semblants; de l'idéalisation de vie ; de l'autre moi ;
Ce fut assez long, j'ai nettement préféré la seconde partie du journal, le dénouement est super sauf les quelques dernières phrases qui sont un peu trop "clichés" et sans intérêt !

Le + : Le thème de la gémellité : j'ai ADORE détester Maxime le mari de Célia mais je regrette que son côté pervers narcissique ne soit pas plus développé. Beaucoup d'empathie pour Celia qui est morte ... donc finalement ?!?

Le - : Des personnages détestant comme la Belle Mère et son chien (sans intérêt même). Des clichés, des tromperies, des retournements de situation parfois un peu invraisemblables.
Un gros manque d'action et des longueurs qui feront fuirent la plupart des lecteurs.

Donc un avis mitigé ce qui est dommage car tous les ingrédients étaient là pour en faire un bon thriller noir.

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Je remercie les éditions de L’Archipel et Net Galley qui ont répondu favorablement à ma sollicitation pour ce titre.

Le roman s’ouvre un meurtre, ou plus exactement violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner pour reprendre le terme juridique approprié. Un début plutôt classique pour un thriller, même si on connaît l’assassin (Alice), son mode opératoire (une rafale de claques dans la tronche) et son mobile (une jalousie maladive à l’encontre de sa sœur).

La suite logique des choses serait qu’il y ait enquête, et ben non. Pas vu, pas pris pour ainsi dire, et les amateurs du genre le savent mieux que personne : pas de bras, pas de chocolat… ah non, c’est pas ça ; voilà qui devrait être plus approprié : pas de corps, pas d’homicide ! Soit dit en passant cette dernière affirmation n’a strictement aucune valeur légale, c’est juste plus compliqué de prouver le crime en l’absence de cadavre.

Edmonde Permingeat nous offre donc un thriller qui n’a rien de policier, son credo avec ce roman c’est de tout miser sur l’aspect psychologique de l’intrigue. La force d’un thriller psychologique réside dans ses personnages, aucun droit à l’erreur sinon la sauce risque de ne pas prendre. Et l’auteure tire parfaitement son épingle du jeu dans ce domaine, la mayonnaise prend et s’avérera même succulente (n’allez pas vous imaginez que je bouffe de la mayo à la louche… rien que d’y penser ça me flanque la nausée).

Bien qu’écrit à la troisième personne, le roman vous invite à vivre l’intrigue à travers le personnage d’Alice. Une femme dotée d’une forte personnalité et d’un tempérament plutôt fougueux, elle s’efforce de mener une vie sans contraintes ni attaches et surtout sans jamais se soucier des autres. Une vie à l’opposée de celle que mène sa sœur, Célia, femme au foyer effacée qui s’occupe de ses deux filles. Et pourtant Alice ne peut s’empêcher de jalouser cette sœur qu’elle surnomme avec mépris l’autre ; l’accusant même de l’empêcher de s’épanouir pleinement tant elle lui fait de l’ombre.

Comme vous pouvez le constater, Alice n’est pas franchement une blanche colombe et l’auteure ne fait rien pour nous la rendre plus sympathique. Le fait qu’elle bute sa frangine dès les premières lignes du roman ne jouera pas franchement en sa faveur.

Donc notre chère Alice décide, une fois son sinistre forfait accompli, d’endosser la vie de Célia sans toutefois renoncer complètement à être elle-même. L’occasion pour elle de découvrir que, au-delà des apparences, sa sœur ne vivait pas une vie idyllique. Son quotidien était meublé de faux-semblants, non-dits, mensonges, tromperies, trahisons… une vérité insoupçonnable vue de l’extérieur !

Mais il en faut plus que ça pour que Alice renonce à son plan. Là où Célia courbait l’échine, elle va montrer les crocs… mais point trop n’en faut si elle ne veut pas prendre le risque de se trahir.

Il faut dire qu’elle est tombée au milieu d’un sacré panier de crabes vérolés ! Un mari qui la cocufie sans vergogne et prend un malin plaisir à la rabaisser et l’humilier. Une belle-mère et une belle-sœur qui sont de véritables langues de putes. On est loin de la famille formidable ! Et ce n’est guère plus reluisant du côté des amis…

Edmonde Permingeat nous livre une chronique familiale glauque à souhait, mais parfaitement maîtrisée. Le bouquin devient rapidement addictif, difficile en effet de lâcher prise avant de savoir comment tout ça va se terminer.

J’aurai aimé un final encore plus sombre, je trouve en effet que certains personnages s’en sortent bien mieux qu’ils ne le méritent. Un choix de l’auteure histoire de confirmer l’adage : bien mal acquis ne profite jamais. Une morale amorale en quelque sorte.

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La lecture du roman « Sans mon ombre » de l’auteure Edmonde Permingeat a été réellement bouleversante et trépidante ! Ce bouleversement est dû à tout un tas d’éléments, dont celui de commencer ce roman par la mort de l’un des personnages principaux. Il faut avouer qu’il est plutôt rare dans un thriller de découvrir dès les premières lignes l’identité de la victime et celle de son assassin, mais ce partis-pris de l’auteure pose directement le cadre et l’ambiance dans lesquels va se dérouler l’intrigue.

Cette dernière est clairement basée sur le conflit dans la condition gémellaire et la recherche affective. L’auteure nous dépeint deux personnages, à savoir Alice et Célia, deux soeurs jumelles de 35 ans, qui sont en totale opposition pour justement contrer leurs similitudes. Cette crise identitaire pousse notamment Alice à endosser le rôle de la « méchante », facilité par le manque d’affection de leur mère pour sa personne. Ce roman nous expose donc une image du bien et du mal, dans une espèce de jeu de rôle où le mal domine largement.

Mais l’intelligence de l’auteure est de nous montrer au fil des pages, que les choses ne sont pas si simples et que l’univers n’est pas tout blanc ou tout noir. Malgré le geste impardonnable d’Alice, le lecteur peut-être amené à ressentir une sorte d’affection pour son personnage et de comprendre sa douleur. Ainsi le fait que l’auteure ai décidé d’inclure la vision de la défunte [Célia] vers le milieu du roman, cela va en quelques sortes bouleverser les avis et les sentiments du lecteur et les remettre en question. Pour ma part c’est cet élément qui est très intéressant dans ce roman et qui donne une deuxième dimension à ce thriller psychologique.

Ce roman a été une réelle découverte de l’auteure et de son imagination débordante, et je recommanderais ce roman sans hésiter, surtout pour la toute dernière phrase qui m’a fait particulièrement sourire !

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Je remercie chaleureusement Mylène des éditions L'Archipel pour l'envoi, via net galley, du roman Sans mon ombre de Edmonde Vergnes-Permingeat.
Alice et Célia sont jumelles mais entre elles ce n'est pas le grand amour, Alice a toujours envié sa jumelle, la si parfaite Célia.
Par accident, Alice tue Célia.
Alors que, célibataire, elle doit gagner sa vie en enseignant la philosophie ; sa jumelle, épouse et mère comblée, mène l'existence oisive des riches, dans le luxe et un magnifique cadre de vie au bord de la mer.
Mais la mort de Célia va permettre à Alice de prendre sa place.
Du moins le croit-elle. Car au "pays des merveilles", ce n'est pas le bonheur mais le désenchantement qui l'attend.
La vie d'Alice de l'autre côté du miroir va tourner au cauchemar... jusqu'à lui faire réaliser, mais un peu tard, que le beau miroir était celui des alouettes...
Sans mon ombre est un très bon roman, qui m'a captivé de la première à la dernière page.
J'apprécie les histoires avec les jumelles et j'ai trouvé celle-ci très réussie. Alice est jalouse, ce n'est pas le personnage le plus attachant qui soit et pourtant, je dois avouer que je l'ai apprécié. Certes, elle tue sa sœur et prend la place de celle-ci sans trop de scrupules. Son comportement est loin d'être exemplaire mais j'ai apprécié son histoire, sa façon d'être. Pas toujours certes, parfois je l'ai trouvé franchement agaçante mais dans l'ensemble c'est un personnage très intéressant, pas lisse du tout et avec lequel on ne s'ennuie pas une minute :) Quel caractère !!
Célia est plus lisse en apparence, nous la découvrons des yeux de sa sœur puis par son journal intime. Et on comprend que sa vie n'était pas si idyllique que ça.. mais je m'en doutais car les apparences sont souvent trompeuses, et encore plus dans les romans.
Sans mon ombre est un bon thriller que j'ai pris plaisir à dévorer. L'histoire est bien ficelée, il y a énormément de rebondissements.
J'ai adoré les toutes dernières lignes, j'ai éclaté de rire en imaginant la tête du personnage qui apprend ce qu'il apprend à la fin :)
Sans mon ombre est un roman que je vous recommande.
Ma note : 4 étoiles

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Résumé Sans mon ombre d’Edmonde Permingeat
Alice et Célia, jumelles, se retrouvent dans les Calanques. Mais la rencontre tourne mal. Célia reçoit des gifles retentissantes de sa soeur. Elle tombe et meurt.

Alice prend la place de sa soeur au sein de sa famille.

Avis Sans mon ombre d’Edmonde Permingeat
Deux soeurs au caractère opposé mais qui se ressemblent tant et plus. Alice a toujours été la plus érudite, elle est d’ailleurs prof de philo et profite de la vie comme elle le souhaite. Elle a fait la fierté de son père mais a toujours été rabaissée par sa mère. Frondeuse, elle a toujours bousculé les ordres, au contraire de sa jumelle. Cette dernière a trouvé l’amour de sa vie très jeune, a été maman assez tôt et semble avoir une vie de rêve, à l’abri de tout souci matériel. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Alice a toujours été jalouse de sa soeur car elle voulait être l’unique. Déjà, petite, elle a toujours voulu se différencier, exister sans l’autre. Elle en a pris conscience en voyant son double dans son miroir. Pourtant, petites, elles ont passé de bons moments ensemble, dans la ferme des grands-parents. Mais il semble que cela soit le seul endroit où la rivalité n’était pas de mise. Haine, rancoeurs, jalousies, mais il y a aussi de l’amour entre les deux soeurs et elles ne se le montrent pas.

Dans cette première partie, Alice va vivre à la place de sa soeur, comme elle l’a toujours souhaité. A elle, les belles robes, l’argent facile. Mais dans ce milieu, l’envers du décor est tout autre. Le mari se révèle pire que ce qu’Alice pensait. En plus, elle doit se conformer aux petites mesquineries des uns et des autres, à la goujaterie des hommes, aux remarques perfides de la belle-mère et de la soeur. Alice va se rendre compte de l’enfer vécu par sa soeur, surtout lorsqu’elle trouvera son journal. Elle découvrira des secrets, elle est prise dans une spirale infernale pour qu’on ne la reconnaisse pas. Une première partie du point de vue d’Alice et une seconde partie du point de vue de Célia. Pour cette dernière, elle est honnête envers elle-même mais elle est la plus forte, à mon avis. Toujours rabaissée, elle n’a jamais eu confiance en elle. Elle a toujours été sous la coupe de sa soeur et ensuite de son mari. Mais arrive un âge où elle a eu envie de prendre son envol, de vivre pour elle, ses propres expériences. Elle a toujours regretté de ne pas être proche de son double qu’elle n’a pas jalousé mais elle a été la seule à souffrir. Célia va vite apprendre que la vie n’est pas rose, que même dans le milieu de son mari, derrière les alcôves se cachent les plus sombres secrets. Prendre la vie de sa soeur, la vivre n’est pas de tout repos pour Alice qui ne doit faire aucun faux pas pour ne pas se griller. Elle va, plus ou moins, apprendre la patience pour ne pas être démasquée. Elle est assez forte, tout de même, pour ça pour ne pas réagir face à sa belle-mère, face à toutes ses mamans qui ne pensent qu’à leur progéniture, à ses parangons de vertu.

Je trouve que l’auteur ne nous détaille pas assez le pourquoi de cette violence envers Célia, à l’instant T. Bien sûr, il y a cette jalousie profonde d’Alice envers sa soeur, son Double, son Miroir. Alice qui a toujours voulu être la seule. Peut-on parler d’accident toutes ces gifles retentissantes ?

J’ai des sentiments ambivalents quant à cette lecture. J’ai aimé l’histoire mais elle souffre de certains dialogues pas assez riches, pas assez travaillés. Cela a gâché ma lecture, malgré tout. Le final est, toutefois, très intéressant. Je ne m’y attendais pas mais il n’y avait que ça pour sauver les deux soeurs. Quant à ce qui arrive quelque temps plus tard, cela démontre bien que même des jumelles ne peuvent pas tromper tout le monde. Le rythme ne souffre d’aucun temps mort. Le personnage d’Alice, vis à vis de sa soeur, n’est pas assez étoffé à mon goût. On passe très vite, un peu trop vite sur ses réactions après la mort de sa soeur, ses décisions ambivalentes. Je n’ai pas pu m’attacher à Alice car elle n’a pas été rendue assez humaine par l’auteur, même dans les derniers instants. Quant à Célia, elle n’est pas si innocente que cela, elle a grandi au fur et à mesure des années. L’auteur égrène les réflexions d’Alice par des passages en italique. Cela montre sa grande culture mais aussi son caractère frondeur qu’elle tempère avec cette expérience.

Je remercie Netgalley et les Editions L’Archipel pour cette lecture.

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Dans ce livre, je m'attends à tout et à rien, mais surement pas à autant de révélations de la vie de Célia n'est pas si idyllique que l'on pense.

La jalousie de l'une envers l'autre malgré le faite de s'aimer et les liens si particulier qu'on les jumeaux personnes ne peux le comprendre.

J'ai adoré cette histoire que je recommande vivement.

Lisez ma chronique complète sur le blog.

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Il est impossible de vivre sans son ombre, où que l'on aille, de jour comme de nuit, discrète ou invasive, elle nous suit que nous le voulions ou non. Ce n'est pas un choix, c'est une obligation. Le seul qui a perdu son ombre est Peter Pan et même lui est revenu la chercher parce que, peut-être, ne pouvait-il pas vivre ou tout simplement pas exister sans ?

Ici, nous nous n'envolons pas avec Peter mais traversons le miroir avec Alice.

Alice, jeune femme d'une trentaine d'année, assumée, célibataire, sans enfant, à la vie sexuelle intense, cache au plus profond d'elle-même l'aigreur de ne pas être née unique : Célia. Son double, sa jumelle, son reflet, son ombre qui la suit inexorablement, ou à l'inverse lui fait de l'ombre.

L'aigreur, un beau jour de fin de vacances d'été, se transforme soudainement comme ces orages qui arrivent subitement dans le sud de la France en un claquement de doigt, en fureur. L'irréparable se produit, Alice passe à l'acte, Alice tue sa sœur.
Elle aurait pu s'arrêter là, se livrer à la police, dire qu'il s'agissait d'un accident, une mauvaise chute, non ce n'est pas le style d'Alice. L'orgueil et la vanité d'Alice seront plus importants que sa culpabilité. Alice va usurper l'identité de son double, de son ombre et intégrer une vie qui n'est pas la sienne : une vie au soleil.

Alice a tout de la serial killeuse qui n'a aucun regret, qui ne fait pas la distinction entre le mal et le bien. Malgré le fait qu'elle soit "titulaire d'une maîtrise en philosophie" s'enorgueillie-t-elle encore et encore, elle vit perché, dans ses livres, elle a le cerveau complétement retourné. Son égoïsme est démesuré, elle incarne a elle seule les sept péchés capitaux, ou presque.

Je me suis surprise, lors de ma lecture, d'apprécier et de détester ce personnage en même temps. On ne peut que sourire de son cynisme et de ces bons mots toujours bien placés cependant on ne peut s'empêcher d'espérer que son crime ne reste pas impuni. Est-ce que Alice va découvrir la rédemption ?

C'est en évoluant dans le pays des merveilles de sa sœur, qu'enfin Alice comprendra ce que sont les apparences d'une vie parfaite, avec un mari parfait, avec des amis parfaits, parce que la première règle en ce monde, c'est que le gens ne montrent que ce qu'ils ont envie de montrer et qu'il est tellement facile de créer un univers artificiel. "Alice, si tu étais aussi intelligente que tu prétends l'être, aurais-tu pu voir au-delà de ton nez qui s'allonge à la Pinocchio, tellement tes mensonges s'entassent ?"

Edmonde Permingeat nous entraîne dans la tête de cette meurtrière qui espère changer de vie en un coup de baguette magique mais va commencer à sombrer. La désillusion sera au bout du chemin.

Alors oui, j'ai eu un moment de flottement au milieu du roman, le comportement et les réflexions d'Alice devenaient insupportables, j'avais du mal à comprendre où l'auteur voulait nous emporter, puis nous basculons soudainement de l'autre côté du miroir, donnant un nouveau souffle au roman.

Ici Edmonde Permingeat nous décrit simplement la vraie vie, ça donne froid dans le dos. Pas besoin de sang, de meurtres macabres, de mises en scène complexes, non regardez juste derrière votre épaule, de l'autre côté de la clôture et malheureusement vous pourriez être confronté à Alice ou Célia.

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👭Si vous aviez une soeur jumelle dont vous enviez la vie ; si elle mourait accidentellement après une chute de la falaise... Que feriez-vous ?
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👭Alice, prof de philo, délurée et célibataire décide de prendre la place de Célia, femme au foyer dans une belle demeure, mariée à Maxime et mère de 2 filles.
Alice pensait vivre au pays des merveilles, mais rapidement c'est la désillusion. Prise dans les secrets de Célia, elle tente d'y voir clair mais il va falloir prendre rapidement une décision avant de se retrouver au bord de l'abîme de nouveau.
👭Un roman avec un fond de desperate housewife, qui se lit vite malgré ses nombreuses pages. Des rebondissements qui donne un rythme jusqu'au dénouement que j'ai trouve réussi ! Seul bémol sur l'épilogue que j'ai moins apprécié.
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Cette histoire démarre en fanfare : Alice tue accidentellement sa sœur jumelle Célia, une gifle puis une autre et plusieurs autres, ce qui la propulse au sol, sur une pierre… Elle jette le corps dans la mer, de la cime de la falaise. On ne sait pas pourquoi elles avaient rendez-vous, mais Alice décide de prendre la place de sa sœur.

Alice est professeur de philosophie, collectionne les hommes comme les philosophes, mais son métier lui plaît de moins en moins, au point de solliciter un arrêt de travail pour dépression. Célia a un mari qui gagne bien sa vie, une belle maison, deux filles, une belle voiture, la piscine, bref une vie oisive selon Alice qui croît que tout est merveilleux.

Elle est jalouse d’elle depuis l’enfance, car Célia était sage, obéissante, parfaite pour leur mère alors qu’elle est une rebelle qui n’hésite pas à mettre la vie de sa jumelle en danger ; elle a failli se noyer ce qui a entraîné une phobie de l’eau…

Mais tout n’est pas si rose bien-sûr et elle va se rendre compte que « De l’autre côté du miroir » il y a des choses sordides : Célia est la bonne à tout faire dans la maison, son mari agressif, pervers narcissique probable, la trompe sans vergogne, sa belle-mère est immonde, la rabaisse sans cesse, ses amies de la « Jet-set » tout aussi imbuvables… On a droit à tout avec eux : adultère, inceste, maltraitance conjugale, clichés sur les profs qui ne font rien alors que les autres travaillent, manipulations en tout genre…

On parle souvent des relations particulières des jumeaux qui communiquent par télépathie, ressentent la douleur de l’autre… Ici, l’auteure a choisi de développer le thème de la jalousie dans la gémellité, la jumelle dominante, et la dominée, miroir l’une de l’autre.

Alice dit toujours « l’autre » en parlant de Célia, ne l’appelle jamais par son nom ; elle est persuadée que pour exister, il faut détruire « l’autre », alors que Célia à « un besoin vital, presque maladif d’Alice, mon autre moitié. Sans elle, je suis incomplète » écrit-elle dans son journal.

J’ai apprécié les allusions à « Alice au pays des merveilles » et « De l’autre côté du miroir » qui servent de toile de fond au roman qui est, d’autre part peuplé de références aux philosophes préférés d’Alice, d’allusion à la foi, dans sa forme bigoterie, mais à la longue je me suis un peu lassée.

Une lecture sympathique, un rythme enlevé qui maintient assez bien le suspense, mais l’auteure aurait pu exploiter mieux ce sujet intéressant, creuser davantage.

Je remercie NetGalley et les éditions L’Archipel qui m’ont permis de découvrir le roman et l’auteure.


#SansMonOmbre #NetGalleyFrance

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J'ai bien aimé ce thriller dans lequel on croise deux jumelles que tout oppose. Il y a tout d'abord Alice, 35 ans célibataire et professeur agrégée de philosophie dans un lycée. Elle multiplie les conquêtes et semble avoir du mal à trouver l'équilibre.Elle envie et jalouse la vie de sa soeur Célia, mère au foyer sans histoire ayant fait un bon mariage et s'occupant de ses deux filles. Un jour par accident Alice va tuer Célia et prendre sa place pour pouvoir elle aussi profiter de cette vie de rêve. Mais s'agit-il d'un rêve ou d'un cauchemar?



A travers ce roman Edmonde Permingeat pose le problème de la gémellité et de l'image de l'autre comme un autre soi même ou une personne totalement différente. Chacune envie la vie de l'autre sans vraiment la connaître. Elles sont de façon différente en souffrance.



L'auteur va explorer les pensées de ses héroïnes à travers leurs remarques ou leur journal intime . On peut noter qu'Alice n'est pas un personnage sympathique.


Edmonde Permingeat nous dresse aussi le portrait de la bonne société bien pensante qui cache derrière un vernis policé de ignominie.


Un bon moment de lecture.

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Merci aux éditions Archipel et à NetGalley pour cette lecture. Le thème de la gémellité reste un grand mystère et m’attire beaucoup. L’échange de vie entre ses deux sœurs est vraiment très addictive. La première partie est l’entrée de la dominante dans la vie de la soumise. La deuxième partie est consacrée à la vie de la soumise au travers de son journal. J’ai adoré le final. Un thriller qui n’est pas parsemé de meurtres horribles perpétrés par un serial killer mais une documentation très riches sur les liens de gémellité.

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Le miroir aux alouettes d'Alice
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J'ai toujours été attirée par la gémellité (mais ça je vous l'ai déjà dit dans une autre critique récemment). Un résumé alléchant : Des apparences trompeuses, les illusions d'un bonheur parfait (encore que c'est subjectif, c'est ce que nous allons voir...), un crime impuni, une vie échangée. Voilà qui est fort prometteur.
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Un début qui démarre fort avec un crime commis de sang-froid. La jumelle tue son double sans hésiter. Et que veut-elle prouver? Juste remplacer celle-ci dans sa vie de luxe et de paillettes. Vraiment?
C'est ce que fait donc Alice. Vous savez, cette Alice au pays des merveilles qui change de monde, croyant trouver le bonheur mais déchantera bien vite.
Oui, je sais, beaucoup d'auteurs ont écrit ce scénario somme toute assez classique. Mais....l'auteure m'a manipulé jusqu'au bout.
De divertissante, la lecture est devenue haletante, intrigante, suffocante. Et énervante (ah que je hais cette Alice alors!!). Quelques invraisemblances certes mais l'histoire est bien ficelée avec des rebondissements malicieux. La psychologie des personnages est riche et étoffée (j'ai également aimé détester le mari, pouah quelle purge celui-ci!!, Alice et son humour cinglant, Celia à l'air éthéré et soyeux...).
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Voilà, vous l'aurez compris, une lecture addictive avec du suspense garanti ! (j'émets juste une réserve pour le final que j'ai trouvé trop "classique" et convenu)
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Merci à Netgalley et les editions Archipel.

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L'histoire des deux jumelles qui ont chacune une vie différente se termine mal... Bonne lecture sur le thème de la gémellité, comment chacune essaie de se construire, en jalousant sa propre soeur ...

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Je tiens tout d'abord à remercier les éditions de l'Archipel et NetGalley pour m'avoir permis de lire ce livre.

Dans ce roman, on suit Alice qui a tué sa sœur jumelle Célia en la poussant d'une falaise. Elles ne se ressemblent pas toutes les deux : Alice est célibataire et prof de philosophie alors que Célia est mère au foyer et comblée avec son mari, ses filles et son train de vie plutôt élevé. Pour Alice, c'est l'occasion de prendre la place de sa sœur, une fois morte. Mais elle est loin de s'imaginer de qui l'attend parce que la vie de sa sœur était pas toute rose... mais quand Alice va s'en rendre compte, il sera trop tard pour faire marche arrière.

Quand j'ai lu le résumé de ce livre, je me suis dit qu'il avait l'air pas mal du tout. Je lis presque jamais de romans policiers ni de thrillers mais celui-là me tentait vraiment bien et effectivement j'ai passé un très bon moment de lecture. J'avoue que certains passages étaient un peu lent et long mais dans l'ensemble c'est une très bonne lecture. Le roman est divisé en deux parties. Dans la première, on suit Alice qui arrive dans le quotidien de sa sœur jumelle, enfin plus exactement, elle prend sa place au sein de sa famille sans que personne ne remarque rien. Elle apprend à vivre avec eux, elle élève les filles de sa sœur, ses nièces... Elle découvre aussi que sa sœur avait des secrets comme un amant par exemple. Mais elle découvre surtout que la vie de sa sœur est pas si géniale que ça. Elle le découvre encore plus dans la seconde partie du roman quand elle tombe sur le journal de sa sœur, où nous découvrons le contenu en même temps qu'elle. On remarque alors que Célia n'est pas heureuse dans sa vie, avec un mari violent, un amant avec qui elle voulait partir. Alice apprend aussi tout cela, elle comprend ce que vivait sa sœur et voit l'envers du décor de la famille parfaite.

J'ai vraiment aimé ce roman, apprendre à connaitre les deux sœurs, bien différentes l'une de l'autre. J'ai aimé en apprendre plus sur la vie de Célia à travers son journal, c'est d'ailleurs le personnage que j'ai préféré dans ce roman même si elle fait qu'une très brève apparition au début réellement. J'ai bien aimé le personnage d'Alice mais pas tant que ça. Je l'ai trouvée un peu dérangeante, elle tue sa sœur et prend sa place comme si de rien été, elle ne ressent pas vraiment d'émotion de l'avoir tué. Elle ressent vraiment les choses au moment où elle découvre le journal de sa sœur et qu'elle comprend la vie de Célia. J'ai pas du tout aimé le personnage du mari qui est violent avec sa femme, qui la prend vraiment pour sa "boniche", il faut qu'elle fasse à manger, il faut qu'elle fasse ci ou ça. J'ai vraiment pas aimé sa mentalité et son comportement et en lisant la fin et la révélation que l'on a sur lui, je l'aime encore moins.

Ce que j'ai aimé dans cette histoire, c'est qu'on s'ennuie pas souvent (même si j'ai trouvé des passages un peu lent). Il se passe toujours un truc et il y a pas mal de rebondissements, on a des révélations de temps en temps que j'avais pas vraiment vu venir. Le pire reste la fin pour les révélations. Je m'attends pas à cette fin et encore moins à découvrir ce que l'on découvre sur l'un des personnages.

Bref, j'ai vraiment bien aimé ce roman, il se lit facilement, la plume de l'auteure est fluide. Je peux donc que vous le conseillez même si comme moi, vous n'êtes pas amateur de thriller.

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Honnêtement, Alice dans la peau de Célia m’a tout simplement révulsée. Elle se trouve plus intelligente que toutes les personnes qui l’entourent, se permettant de les prendre de haut et de les juger mais alors que tous les indices nous font tilter et réagir, elle les ignore complètement, toute concentrée qu’elle est sur sa propre personne.

Vous savez ce qui m’a fait arrêter définitivement ma lecture?

C’est le fait qu’elle ponctue systématiquement toutes ses pensées voire ses dialogues par des citations. Je n’ai rien contre cela habituellement mais là, ça accentue la prétention d’Alice.

Bref, j’ai lu seize chapitres avant d’abandonner et ça a été un beau combat de ma part.

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C'est bien connu : on désire toujours le contraire de ce qu'on a, c'est le syndrome de « l'herbe plus verte dans le pré d'à côté » : les cheveux frisés rêvent d'être raides et vice et versa, les yeux bruns voudraient être bleus ou verts mais surtout pas bruns. le pauvre envie le riche (rarement le contraire cependant !!) en pensant qu'il a forcément une meilleure vie (plus confortable matériellement c'est sûr, mais il y a toujours des conditions suspensives) suscitant, jalousie et obsessions.

Dans ce cas précis, il est question de deux jumelles à la vie et aux caractères diamétralement opposés :
Alice, a fait de brillante études et est devenue professeure (de philo). Belle, émancipée, rebelle à tout et à l'autorité, sure d'elle jusqu'à l'arrogance, elle manie volontiers le cynisme, le sarcasme et l'humour cinglant. Elle a fait de Nietzsche son « maître à penser », c'est peu dire!!

Élève laborieuse, Célia, a quant à elle, suivi l'école de la vie » en faisant ce qu'on attendait d'elle : se marier tôt, avoir des enfants et mener une vie de famille calme et sans histoires. de caractère plus réservé, Célia a vécu sous l'emprise et la dépendance de sa mère, puis sous celle de son mari.

Alors Célia, la sage mère au foyer, versus Alice, la rebelle, l'insoumise ? Y-a-t-il matière à devoir faire un choix ?

Deux parties distinctes se dégage dans le livre :

La première partie avec le présent ; c'est le point de vue d'Alice sur sa sœur et sa vie. Alice pense que Célia mène une vie « facile », une vie de rêve : entourée et aimée et surtout sans contraintes matérielles.
On s'aperçoit, contre toutes attentes, qu'Alice jalouse de manière compulsive la vie de sa sœur. Jalousie qui confine à la haine. La libre et frondeuse Alice, en quête éperdue de reconnaissance de sa mère, rêve d'un cadre de vie aisé, mais rêve-t-elle vraiment pour autant des responsabilités qu'une vie de famille imposent ?

Convaincue de la nécessité de détruire « l'autre » pour pouvoir exister, que « la raison de plus fort » fait loi, se substituer à son doute pour être « révélée », elle affiche une réelle volonté d'être « mieux » voire « unique ». Usurper l'identité de l'autre, prendre sa vie. Pour « exister » faut-il « tuer » « l'autre » et prendre sa place ?
En psychanalyse, on en parle mais de façon abstraite. Dans ce roman, on passe à du « concret » et alors Alice nous apparait rapidement insupportable, détestable, égoïste et sans aucuns scrupules.

La seconde partie avec le passé sur la vie de Célia, vu par Célia au travers de son journal intime où l'on découvre « l'envers du décor ». Celle-ci voyait la gémellité en termes de complémentarité, comme les moitiés formant un tout.

La pauvre Célia n'est entourée que de gens mesquins et subit la goujaterie de son mari, mais aussi de la « bande d'amis » qui les entourent. Dédain et sarcasmes de la part de la belle-mère et belle-sœur, les rebuffades sont son lot quotidien. Elles ne perdent aucunes occasions de la rabaisser. Tout n'est qu'hypocrisie et faux-semblants.

Alice réalise alors, qu'elle a « idéalisé » la vie de son « autre » elle-même…. On est toujours attiré par son contraire, comme je le disais au début.

Le livre fait de fréquentes références à « Alice au pays des merveilles » et à l'autre côté du miroir, au fait de devenir l'autre, de se fondre en elle. Devenir les deux à la fois… le reflet l'une de l'autre ou son ombre comme le titre en fait référence.

En psychanalyse et selon Carl Gustav Jung « L'ombre peut être définie comme notre double inversé, celui ou celle que nous aurions pu être, mais que nous ne sommes pas. C'est notre face obscure, elle contient l'ensemble des traits de caractère qui n'ont pas pu se développer dans notre personnalité. Elle symbolise en quelque sorte notre frère jumeau opposé qui est caché dans les profondeurs de notre inconscient”.

Ici, les jumeaux sont réels et la dualité intériorisée dont parle Jung, se traduit par le meurtre réel de l'une d'elle. de plus, le « crime », même s'il est accidentel, est aggravé par le fait qu'Alice jette le corps de la falaise et prend la place de sa sœur. Alors qu'en psychanalyse on parle de s'affranchir symboliquement de son autre, dans le livre on passe de l'empirique au réel.

On pourrait aussi trouver matière à moult réflexions transcendantales sur le thème du « miroir » et du « double » … mais trêve de psychanalyse !!! le tout dernier chapitre est « étonnant » sans être renversant mais c'est un excellent thriller domestique dans la veine des Shari Lapena, AB Paris et autre B. Abel…

Un grand merci aux éditions de l'Archipel et @NetGalley pour la découverte de ce thriller psychologiquement bien travaillé!

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J’ai lu et apprécié récemment Ecrit dans le sang de cette auteure et je viens de découvrir son précédent thriller, sorti chez Archipoche il y a quelques jours.

Alice et Célia sont jumelles, elles portent d’ailleurs des prénoms écrits avec les mêmes lettres. Alice est agrégée de philosophie et enseigne dans un lycée de Provence, mais son métier ne la satisfait plus, elle a perdu ses illusions et ne croit plus à sa mission. Elle est la dominante du couple, tandis que sa soeur était une enfant modèle, complètement soumise à leurs parents, bigots à l’esprit étroit, Alice était désobéissante et a toujours essayé de se singulariser. A son avis, leur mère ne l’a jamais comprise et préfère Célia. Cette dernière a raté son bac et épousé un homme riche, elle a deux filles, une magnifique maison, ne travaille pas et vit dans le luxe. Alice en a assez de sa vie de prof et de ses multiples amants qui ne la satisfont jamais. Les deux soeurs se retrouvent sur une falaise en bord de mer, elles se disputent et Alice tue sa jumelle accidentellement. Etant jalouse de la vie de princesse de Célia, elle pousse son corps dans la mer et décide de prendre sa place. Toutefois elle va vite déchanter et se rendre compte que la vie de sa soeur est bien loin d’être aussi idyllique qu’elle le croyait.

L’auteure explore le thème de la gémellité, les deux soeurs sont presque semblables sur le plan physique, mais complètement différentes pour le reste. Alice se sent rejetée par sa mère et essaie depuis toujours de se démarquer, elle jalouse Célia qui semble son opposée : Elle n’est pas brillante, elle est douce et soumise, cherchant toujours à faire plaisir aux autres tandis qu’Alice a bâti sa vie sur la philosophie de Nietzsche et sa vision du surhomme, elle est tout sauf une femme de coeur et utilise les autres à son profit. Ce roman se réfère à de nombreuses reprises à Alice aux pays des merveilles et à l’autre côté du miroir.

La plus grande partie du roman explore le désenchantement total que vit Alice au cours des treize jours qu’elle passe dans la peau de sa soeur. Elle pensait vivre un conte de fées et s’aperçoit qu’en fait Célia était une esclave, son bonheur et son existence luxueuse ne sont que des trompe l’oeil. Elle pensait que Maxime était séduisant et amoureux, mais il la trompe et lui fait subir de nombreuses violences allant jusqu’au viol, c’est en fait un pervers narcissique. Les riches notables de cette ville provençale cachent de nombreuses turpitudes derrière une façade de respectabilité, ils s’adonnent joyeusement à l’adultère, mais surtout sont macho et oppriment leur femme en leur mettant une terrible pression et en ne leur accordant aucune importance. Elles ne sont que des faire valoir. Le vétérinaire abuse même de sa fille de sept ans en toute impunité, protégé par les autres mâles de la corporation, sa femme essaie bien de se rebeller mais il la bat. Se sachant totalement impuissante à protéger sa fille face à ce notable qui va se lancer en politique, elle finit par l’abattre dans son sommeil. Cette thématique des notables pervers est courante, mais elle est très bien utilisée ici, c’est le coeur de l’intrigue.

Les personnages les plus développés sont Maxime et Alice, la belle-mère est une vraie caricature, le trait est nettement forcé. Alice s’engage dans un bras de fer contre « son » mari qui n’est pas dupe de la substitution, mais en profite pour assouvir sa vengeance. Malgré sa grande intelligence, Alice se laisse prendre aux apparences et ne comprend que trop tard qui était vraiment sa soeur et quel était son projet de vie. Pratiquement tous les personnages du roman sont imbuvables, aveuglés par leur orgueil et leur esprit de caste, ils sont tous aussi pervers les uns que les autres. Finalement Alice comprend que l’autre côté du miroir, n’est pas un lieu enchanté mais le miroir aux alouettes, il ne lui restera que les remords.

J’ai beaucoup aimé ce thriller très prenant et bien écrit. Un tout grand merci à Mylène des éditions de L’Archipel qui me gâte toujours beaucoup.
#SansMonOmbre #NetGalleyFrance

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