Tu verras maman, tu seras bien

La vérité tendre et glaçante d'un directeur de maison de retraite

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Date de parution 7 mars 2019 | Archivage 4 juil. 2019

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Résumé

Pour la première fois, le directeur d’un EHPAD témoigne

Pendant près de trois ans, Jean Arcelin a dirigé un EHPAD dans le sud de la France, avant de renoncer, épuisé par un trop-plein d’émotions et révolté par la faiblesse des moyens mis à sa disposition. Il a côtoyé le pire mais aussi le beau : l’existence de vieilles personnes isolées, le plus souvent sans visites, qui s’accrochent à la vie, se réconfortent, reconstituent des parcelles de bonheur.

Des femmes et des hommes qui l’ont ému aux larmes, l’ont fait rire aussi, et dont il raconte avec tendresse le quotidien.

En refermant ce livre, on pensera longtemps à cette vieille dame apeurée, atteinte de la maladie d’Alzheimer, qui vit une histoire d’amour magnifique avec un homme handicapé ; un homme qui lui dit pour la rassurer : « Je serai ta tête, tu seras mes jambes ! »

On s’insurgera surtout contre ces entreprises qui, par souci d’économie, laissent « nos vieux » trop souvent seuls, livrés à eux-mêmes faute de personnel, humiliés par le manque de soins et d’attention. « Comme si la société tout entière, affirme Jean Arcelin, voulait les enterrer vivants… »

Un récit tendre et glaçant.

En 2018, 1,4 million de Français étaient en situation de dépendance. Nous serons 5 millions en 2060.

En fin d’ouvrage, des conseils pour choisir un EHPAD et des solutions concrètes pour relever l’un des plus grands défis de nos sociétés vieillissantes.

Jean Arcelin a 53 ans. il vit dans le sud de la France. Ce livre, il l’a écrit « pour éveiller les consciences, faire exister nos anciens, proposer des actions simples aux pouvoirs publics et aider les familles à faire les bons choix ».

Pour la première fois, le directeur d’un EHPAD témoigne

Pendant près de trois ans, Jean Arcelin a dirigé un EHPAD dans le sud de la France, avant de renoncer, épuisé par un trop-plein d’émotions et...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782374481241
PRIX 19,90 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Un aïeul qu’on a chéri, son décès, son souvenir, et la révélation : changer de vie pour s’occuper des vieux.
« Vieux » n’est pas un terme péjoratif. Il ne doit pas effrayer, et Jean Arcelin nous dit même qu’il contient le mot « vie ». La Vie-Eux, ils l’ont aimée, mais ils l’aiment un peu moins en Ehpad privés, ceux détenus par les grands groupes. L’auteur fut directeur de deux d’entre eux. Il témoigne aujourd’hui de son impuissance face à un système redoutable qui ne vise que le profit sur le dos de nos aînés.

Quand les fonds de pension font du mal aux pensionnaires.

Ce livre, récit autobiographique d’un homme ayant opéré un virage radical dans sa carrière, est un plaidoyer pour la bientraitance des personnes âgées, et une dénonciation réaliste d’un système qui l’a mené au « Burn out ». Il fut victime lui aussi d’un fonctionnement dont il ne se voulait pas complice. Après avoir été l’un des magnats du secteur automobile de luxe, il avait choisi de s’intéresser de très près aux anciens, et son CV le lui permettant, complété par les formations ad hoc, il avait accédé à ce poste de Directeur.

C’est avec réalisme que cet homme très empathique nous conte son expérience, précisant cependant qu’il n’en fait pas une généralité, mais nous alerte. Il n’est pas le premier à tirer la sonnette d’alarme et il ne sera pas le dernier. Il jette l’opprobre sur ces grands groupes privés qui avalent de plus en plus d’Ehpad et se targuent d’offrir des prestations de qualités là où en réalité tout n’est que profit à coups de malbouffe à bas prix (Hoki et Panga à volonté), de rationnement des couches par exemple (indispensables souvent) et du personnel.
Il semble avoir fait preuve d’une grande humanité, que ce fût vis-à-vis des résidents ou du personnel, et son récit est étayé de mille exemples en ce sens.

Il conclut par des conseils pour choisir du mieux possible un Ehpad pour son parent âgé, puisque la réalité est telle que nous ne pouvons pas toujours les accueillir chez nous ni les maintenir à domicile.
Cela m’a intéressée de passer de l’autre côté du miroir, moi qui ai travaillé en Ehpad, et ai pesté plus d’une fois contre les directeurs.
Je remercie XO éditions et la plateforme NetGalley pour l’accès à ce document.

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EN DIX LIGNES, MAX! (PAR FRCONSTANT)
Cet essai relève du pur registre « poil à gratter »! Après une vie de Commercial dans l’industrie automobile,Jean Arcelin devient, en hommage à sa grand-mère, directeur d’une EHPAD. Après trois ans, il jette le gant, en « beurre-nout » dû à l’implacable Loi du Marché qui sert les actionnaires bien avant la Société. Ce pamphlet apparemment tendre et habité d’un regard empli de sollicitude et d’humour est, en fait, virulent. Il dérange et tenaille l’Homme pris au coeur de ses contradictions. Comment honorer les principes capitalistes qui nous poussent à courir après le gain facile et respecter nos aînés? Acceptons-nous ce système qui leur nie toute personnalité, tout droit à la décision et les cantonne dans une exploitation sans éthique, ni limite? Nos vieux, pouvons-nous continuer à les caser, les cacher, les nier et les exploiter sans vergogne?

MA CRITIQUE:
Funambule marchant sur le fil de nos incertitudes, Jean ARCELIN nous invite à prendre position face à un modèle de Société qui verra de plus en plus ses vieux vivre longtemps, dans une dépendance croissante. Sommes-nous droits dans nos bottes lorsque nous leur reconnaissons de moins en moins le droit d’exister pour ce qu’ils sont et pour ce qu’ils ont déjà donné aux générations suivantes? L’Homme peut-il se regarder en face lorsqu’il ‘marchandise’ ses vieux? Que dit d’elle-même une Société qui exploite la vieillesse, lui fait payer plus que son dû, lui refuse toute dignité dans le logement, les soins, l’alimentation et toute vie relationnelle?

Avec un regard tendre sur une face du miroir, glaçant sur l’autre, Jean Arcelin ose accuser un système construit sur l’appât du gain facile et les dictats des actionnaires qui serrent dans leurs griffes les responsables de la gestion des EHPAD. Il l’affirme haut et clair, en France comme ailleurs, s’il n’existe pas un sursaut citoyen réclamant du Législatif un sérieux contrôle des objectifs de rentabilité fixés par les patrons du capital et des moyens de gestion octroyés aux directions et aux équipes soignantes des EHPAD, la prise en charge de nos aînés sera un parfait modèle de non-assistance à personnes en danger, doublé d’une prise d’intérêt personnel sur bien commun appartenant à autrui!

Le document que signe Arcelin est un essai… à ce titre, il ouvre au questionnement bien plus qu’il n’apporte des solutions toutes faites. Même dans ses propositions de fin de livre (heureuse initiative!), les propos restent somme toute assez théoriques et ne règlent pas tout, loin s’en faut.

Mais Jean Arcelin a le mérite de crier « Aux loups! » Il tire une sonnette d’alarme qu’il est grand temps d’actionner et il peut le faire même si son expérience à la direction d’une EHPAD n’est guère plus dense qu’à peine trois ans et quelque passés dans ce milieu. Il est néanmoins crédible parce qu’il ne jette pas l’opprobre sur tous les acteurs du système. Il nuance. S’il dénonce la cupidité humaine des actionnaires, il reconnaît les trésors de patience et de passion, d’attention et de soin, d’inventivité et de combativité offertes aux résidents par des hommes et femmes de terrain qui tentent l’impossible pour améliorer l’alimentation, l’encadrement, le cadre et les soins que peuvent offrir ces lieux de vie à nos aînés, nos anciens, nos vieux.

Ces derniers ont droit au respect, le nôtre comme celui de la Société toute entière. Jean Arcelin ne cesse de le crier sur tous les tons tout au long de cet essai qui mérite d’être lu, relu et réfléchi!

Merci à NetGalley France et aux Editions XO pour leur confiance et le cadeau qu’ils m’ont fait en permettant l’accès à ce livre.

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Ayant fait des stages en EHPAD le sujet du livre m'a particulièrement touchée.
Certains passages sont difficile à lire mais Jean Arcelin a su ajouter au récit une touche d'humour et heureusement car ce livre reste très dur mais hélàs, il représente trop bien la réalité et je pense que toutes les familles devraient lire ce livre,il faut savoir que le travail en EHPAD est devenu un travail à la chaîne d'autre part il y a tant de personnes âgées abandonnées par leur famille qui ne reçoivent pas de visite, j'ai vu une dame attendre dans le hall de 8h à 18h une visite de sa famille en vain pendant des mois mais j'ai aussi vu des personnes âgées privées de désserts parce que certaines employées les emmenaient pour leurs enfants.Nos aieuls méritent ils cela?
Ce livre aborde ces thèmes dans ce livre brillant

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Un récit touchant de vérité sur l'univers de l'EHPAD et sur ses dérives. Cet homme ose montré du doigt ce qui dérange, ce qui est inacceptable et pourtant qui existe bien.
Un récit bouleversant qu'il faut absolument lire.

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