Fanny Cloutier (Extrait)

A première vue, je n'étais pas trop attiré par ce roman. J'ai quand même voulu lui donner sa chance et découvrir cet extrait. Je comprends maintenant mieux pourquoi ce choix de couverture. Ce livre est coloré, dynamique. On suit Fanny qui vit seule avec son père (et son furet). Quand ce dernier lui annonce qu'il doit partir pour son travail et qu'elle ira passer quelques temps chez une tante qu'elle ne connait pas, c'est le début de ses malheurs ! J'ai dévoré l'extrait et me suis laissée attraper. Le changement de typographie, de couleurs, les illustrations, l'utilisation du "je" version journal intime favorisent une immersion totale et permettront aux plus jeunes lecteurs de s'identifier à Fanny. Le style est addictif, pas de temps mort. On sent aussi que les scènes cocasses vont être nombreuses pour permettre d'alléger les sujets plus lourds et difficiles à traiter. En bref, un extrait prometteur pour ce roman !

J'avais beaucoup entendu parler de ces livres et je n'ai pas été déçu par cet extrait. Le livre est très beau et je ne l'ai qu'en numérique. Il se lit très bien et nous sommes vite emmené dans son univers même si vous avez dépassé l'âge de l'adolescence
J'ai vraiment adatamt aimé ce livre et j'ai mis les deux tomes dans ma liste de commande.

Encore un journal, me direz-vous. Oui, mais pas seulement.
Déjà, le texte est mis en scène de façon très originale, vive, colorée, un peu à la manière de Fanny, euh, pardon, de son père. Après tout, c'est lui que sa fille qualifie d'être complexe, elle ne se qualifie pas elle-même ainsi : elle et son père ont toujours vécu seuls depuis la mort de sa mère, et c'est avec étonnement qu'elle se découvre aujourd'hui une famille, que son père lui avait (un peu) caché.
Ce journal, finalement, c'est un peu pour son père qu'elle le tient. Paradoxe, puisque cette manière d'envisager l'écriture modifie forcément la narration. C'est un peu comme si nous lisions deux journaux, le réel, et celui qu'elle veut que son père découvre.
Alors... qu'adviendra-t-il de Fanny et de son père, cet inventeur excentrique enfin reconnu ?