Les Mille Vies d'Irena

La femme qui sauva 2500 enfants juifs

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Date de parution 8 nov. 2018 | Archivage 29 nov. 2018

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Résumé

Captivant, impressionnant, l’extraordinaire destin d’Irena Sendler, une Oskar Schindler au féminin. Brillamment documentée, plus qu’une biographie, une leçon d’humanité.


En 1942, alors que Varsovie est plongée dans la terreur et que tous les Juifs de la ville sont parqués dans le ghetto où ils tentent désespérément de survivre, une jeune femme au caractère bien trempé va faire preuve d’un courage exceptionnel : Irena Sendler.

En tant qu’agent des services de santé publique, Irena est l’une des très rares non-Juives autorisées à se rendre quotidiennement au cœur du ghetto. Bravant tous les risques, elle se lance alors dans la dangereuse construction d’un réseau de résistance afin d’exfiltrer les enfants juifs, allant même jusqu’à lister secrètement le nom de ceux qu’elle réussit à mettre à l’abri.

À elle seule, Irena Sendler aura sauvé 2 500 vies.

Dans le ghetto de Varsovie, quatre-vingt-dix pour cent des familles ont péri.


Tilar J. Mazzeo est l’auteure de nombreux best-sellers dont, entre autres, The Widow Clicquot, The Secret of Chanel No. 5 et 15, place Vendôme : le Ritz sous l’Occupation (La Librairie Vuibert, 2014). Spécialiste de vin et de cuisine, elle écrit régulièrement pour des revues comme Food & Wine. Par ailleurs professeure d’anglais, elle partage son temps entre le Maine, New York et Saanichton, en Colombie-Britannique, où elle habite avec son mari et leurs enfants.

Captivant, impressionnant, l’extraordinaire destin d’Irena Sendler, une Oskar Schindler au féminin. Brillamment documentée, plus qu’une biographie, une leçon d’humanité.


En 1942, alors que Varsovie...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714460202
PRIX 20,90 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Les mille vies d'Irena de Tilar J. Mazzeo est un ouvrage retraçant la vie d'Irena Sendler, une Oskar Schindler au féminin.
J'ai eu la chance de recevoir ce livre en service presse grâce aux éditions Belfond, via net galley ; et je les en remercie énormément.
En 1942, alors que Varsovie est plongée dans la terreur et que tous les Juifs de la ville sont parqués dans le ghetto où ils tentent désespérément de survivre ; Irena Sendler, une jeune femme au caractère bien trempé, va faire preuve d'un courage exceptionnel.
En tant qu'agent des services de santé publique, Irena est l'une des très rares non-Juives autorisées à se rendre quotidiennement au cœur du ghetto.
Elle va alors tout mettre en oeuvre pour sauver des milliers d'enfants de l'enfer du ghetto. À elle seule, Irena Sendler aura sauvé 2 500 vies. Dans le ghetto de Varsovie, quatre-vingt-dix pour cent des familles ont péri.
Les mille vies d'Irena est un magnifique ouvrage, très bien documenté. Bravo à l'auteure pour son travail de recherche, on sent que ce livre lui tient à cœur et qu'elle a tout fait pour le rendre le plus vivant et le plus passionnant possible.
Je vous avoue que je n'avais jamais entendu parler de cette femme alors que j'ai pourtant lu pas mal d'ouvrages sur la seconde guerre mondiale, y compris sur le ghetto de Varsovie.
Je suis ravie d'avoir lu cette biographie, qui m'a captivée, même si certains passages sont difficiles à lire. Ce qu'à fait Irena et tout son réseau est vraiment extraordinaire. Elle a fait preuve d'un courage fou.
Ce livre est magnifique, bien écrit, captivant, touchant. Impossible de rester insensible face à un tel ouvrage.
Je recommande à tous la lecture Les mille vies d'Irena. C'est un très bon ouvrage qui permet de ne pas oublier les horreurs de la guerre ; et le courage de ceux qui ont tout fait pour sauver les enfants (ou leurs pairs).
Ma note : cinq étoiles.

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"Les héros font des choses extraordinaires, dira-t-elle. Ce que j’ai accompli n’avait rien d’extraordinaire. C’était normal."
Voilà encore une incroyable et bouleversante leçon d’humanité. Le récit de Tilar J. Mazzeo débute à l’automne 43, dans une voiture allemande roulant vers la terrifiante avenue Szucha, au siège du quartier général de la Gestapo qu’on appelle aussi "l’abattoir". Irena va y être interrogée, battue, humiliée, profondément abîmée. Mais ce n’est que plusieurs centaines de pages plus loin que nous en apprendrons le dénouement.
Irena Sendler, née Irena Stanisława Krzyżanowska, ne tient pas son extraordinaire bienveillance de nulle part : son père, médecin et chercheur, se dévoue toute sa vie pour sauver qui lui demande son aide, même à l’heure où les Juifs ne trouvent plus que des portes closes. On suit la jeune fille de Varsovie à Otwock, puis à Piotrków où elle rencontrera Mieczysław Sendler, dit Mietek, qu’elle finira par épouser. Elle étudie l’action sociale à Varsovie mais son mariage bat de l’aile, abîmé par la présence d’un autre homme qui jouera un rôle immense dans sa vie: Adam Celnikier.
Lorsque les troupes d’Hitler pénètrent à Varsovie, les polonais se mettent automatiquement en mode Résistance et Irena en fait partie. Très vite, elle choisit ses premiers "compagnons de lutte" et commence à créer de faux dossiers pour permettre à de nombreux Juifs de bénéficier de l’aide sociale à laquelle ils n’ont pas droit. C’est le tout premier combat de "Jolanta". Et puis arrive LE drame : les Juifs sont regroupés dans un quartier misérable de la capitale. C’est la création du ghetto de Varsovie auquel Irena assiste, impuissante et terrassée.
Impossible de résumer en quelques phrases ce que cette femme a fait, osé, risqué pour des milliers d’autres vies que la sienne. Assistée par des dizaines d’amis que je ne peux pas citer ici, Irena va se faufiler dans le ghetto et faire sortir de nombreux enfants juifs. Elle va également se rapprocher d’autres Résistants, et plus les mois passeront, plus ses actions seront risquées. Les noms des petits sauvés seront conservés sous la forme de codes sur de petits bouts de papier cigarette, mais c’est surtout dans sa mémoire qu’Irena protègera l’identité de "ses" enfants.
Il y a des scènes d’une audace aussi folle que poignante. Il y a des scènes déchirantes qui marqueront profondément Irena, telle la célèbre procession des petits orphelins de Korczak marchant à la mort en chantant. Il y a des échecs aussi, des désenchantements, des malheurs fous et des actions frôlant la catastrophe. Mais jamais nos résistants ne déposent les armes. Il y a surtout 2500 enfants juifs dont la vie sera sauvée grâce à ce petit bout de femme débrouillard, magnifique et acharné. Irena n’acceptera jamais qu’on dise d’elle qu’elle est une héroïne.
"Le courage n’est pas l’absence de peur mais la capacité de la vaincre" disait Mandela. Et on pourra dire d’Irena qu’elle a eu peur. Elle a paniqué, elle en a fait des cauchemars des nuits entières, elle a pleuré souvent, mais elle en est toujours ressortie plus déterminée. Et c’est ce qui fait d’elle quelqu’un d’exceptionnel. "Faire sortir un enfant du ghetto de manière illicite se paie d’une balle dans la tête à un coin de rue", écrit l’auteure, mais cela ne figera pas notre Irena. Elle le fera une fois, dix fois, cent fois, puis elle recommencera. Elle n’aura que cet unique objectif en tête, durant ces interminables années de guerre : sauver les enfants. Sa force d’âme, son caractère, son engagement, sont édifiants.
"Les mille vies d’Irena" est un texte extrêmement bien écrit, passionnant à la manière d’un roman et immensément documenté, comme le confie l’auteure à la fin de son ouvrage. C’est magnifique, voilà, c’est fort, intense et admirable. Tous les noms des "compagnons" d’Irena y sont également recensés ainsi que de nombreuses photographies toutes plus saisissantes les unes que les autres. On ressort d’un tel récit ému et écrasé d’humilité devant ces belles âmes qui ont surpassé la terreur pour tendre une main et sauver leur prochain. Un grand merci aux éditions Belfond et à NetGalley pour cette lecture.

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Irena Sendler est une figure de la résistance Polonaise, célèbre pour sa bravoure, ses multiples actes héroïques au cours de la seconde guerre mondiale ont permis à des milliers d'enfants Juifs d'être sauvés.

Dans cette biographie l'auteur retrace les différentes étapes de la vie d'Irena, l'on apprend alors qu'elle est élevée dans une famille très impliquée dans les actions sociales, son père médecin soigne principalement les pauvres et les paysans juifs. La famille vit au sein d'une banlieue ouvrière en Pologne dans laquelle la communauté juive est très présente, Irena évolue avec ses camarades et apprend même le Yiddish, malheureusement les épidémies de cette triste période emporteront son père alors qu'elle n'a que 7 ans.

Dès les premières pages nous voyons un destin tout tracé...

La vie continue, Irena grandit, fait ses études et s'engage rapidement après ses études de droit, elle rejoint le parti socialiste et s'engage au sein de l'Union Démocratique des Jeunes Polonais, c'est une jeune femme avec un sacré tempérament qui ne supporte pas l'injustice et encore moins l'antisémitisme dont sont victimes les juifs notamment de nombreux amis et camarades, elle va d'ailleurs manifester contre la discrimination faite à l'encontre des étudiants juifs à Varsovie, son audace la pousse même à se faire passer pour juive en se mélangeant aux étudiants juifs et en partageant les bancs qui leurs sont destinés.

Lorsque l'occupation allemande s'installe, Irena se lance dans l'action sociale à la mairie de Varsovie, son travail consiste à aider les pauvres, elle va au fur et à mesure monter son propre réseau avec l'aide de nombreux résistants, amis camarades, les noms sont tellement nombreux qu'il a été fastidieux de tout suivre au cours de ma lecture mais cela met en avant le travail de fourmi que toute cette organisation représentait dans une période critique où la misère faisait rage.

Lorsque que le ghetto de Varsovie voit le jour, Irena est toujours présente et ne va pas hésiter à prendre des risques au péril de sa vie pour venir en aide à la population recluse qui manque de tout et qui vit dans des conditions sanitaires effroyables. Parce qu'apporter de la nourriture ou des produits d'hygiène ne suffit plus, Irena et son groupe - en accord avec une institution pour orphelins juifs - vont créer de faux papiers pour sortir clandestinement des enfants du ghetto afin de les placer dans des orphelinats ou des familles d'accueil, 2 500 vies seront épargnées grâces à ces actions...

C'est une biographie riche et très complète que nous propose Tilar Mazzeo, bien sûr au delà de la fierté et de la reconnaissance que l'on peut ressentir envers cette femme au cours de notre lecture, il y'a aussi le dégoût face à la barbarie et toute cette inhumanité car l'auteur nous décrit les faits pour être au plus près de la réalité, il ne nous épargne pas et c'est une bonne chose.

Découvrir la vie d'Irena Sendler a été enrichissant pour ma part, j'aime découvrir ces
portraits de personnages forts qui ont marqué l'Histoire et dont on ne parle pas assez, l'histoire d'Irena n'a vraiment été connue qu'à partir de 1999 par un groupe d'étudiantes et leur professeur alors qu'elle a été honorée en tant que de Juste parmis les Nations en 1965.

« J'appelle tous les gens de bonne volonté à l'amour, la tolérance et la paix, pas seulement en temps de guerre, mais aussi en temps de paix. »
Irena Sendler

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On peut considérer ce livre comme un roman-documentaire qui nous raconte les actions d'Irena Sendler pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Irena est née en 1910 de parents polonais catholique. Son père était médecin et l'un des seuls en Pologne à soigner les juifs ou les plus pauvres avec l'aide de sa femme. Irena a donc grandit dans un milieu d'entraide de compréhension et d'humanité.
Aussi, lorsque la Pologne tombe aux mains des Allemands et que le ghetto de Varsovie est créé, Irena, scandalisée par cette situation, organise un réseau de résistance. Ses actions à elle seront surtout centrées sur le sauvetage des enfants juifs. Avec son réseau, ils arriveront à en sauver aux alentours de 2500.

L'auteur nous explique l'organisation du réseau, les actions mises en place pour extraire les enfants du ghetto et les risques encourus par tous les résistants.
J'avais quelques appréhensions avant de commencer ce livre. Je ne lis que très peu de romans sur la Seconde Guerre Mondiale, car les horreurs commises pendant cette période me "brassent" toujours et ce pendant plusieurs jours après la fin de ma lecture.
Mais ce qui est surprenant avec ce livre, c'est l'atmosphère d'optimisme qu'il dégage. En effet, j'ai trouvé que l'horreur des situations décrites est atténué par les actions du réseau, actions qui se soldent la plupart du temps par une réussite.

Ce livre rend un magnifique hommage à Irena Sendler et son travail pendant la guerre en Pologne, mais également à tous "les justes parmi la Nation" qui ont permis de sauver des centaines de millier de personnes.
Un livre de mémoire à lire !

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