Le Faussaire de Hambourg

Tome 3

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Date de parution 16 janv. 2019 | Archivage 15 févr. 2019

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Résumé

Hambourg, 1948. Au cours d’une interpellation de routine à Sankt Pauli, l’inspecteur principal Frank Stave est grièvement blessé. Une fois rétabli, il quitte la brigade des Homicides pour l’Office de lutte contre le marché noir. Il est immédiatement confronté à une affaire énigmatique : des femmes en train de déblayer les ruines d’un immeuble de bureaux sont tombées sur des œuvres d’art datant de la République de Weimar – juste à côté d'un cadavre, dont le collègue des Homicides n’a manifestement pas l’intention de découvrir l’identité.
Peu de temps après, le lieutenant MacDonald confie une autre enquête à Stave : de curieux billets de banque ont fait leur apparition au marché noir et dérangent les plans secrets des Alliés. Stave découvre d’étranges parallèles entre les deux affaires… Mais la vérité est dangereuse. Et pas seulement pour lui…
 
  Traduit de l’allemand par Georges Sturm

Hambourg, 1948. Au cours d’une interpellation de routine à Sankt Pauli, l’inspecteur principal Frank Stave est grièvement blessé. Une fois rétabli, il quitte la brigade des Homicides pour l’Office de...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782702445358
PRIX 8,49 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Je remercie NetGalley et les éditions le Masque de m'avoir permis de lire se policier qui ma beaucoup plu
L'auteur à su donner beaucoup d'autencité à ses personnages.
L'histoire se passe en Allemagne après la seconde guerre .Il y avait beaucoup de pauvres car le pays était en débâcle.
Il y avait des marchés noirs ou l'on trouvait de tout mais très chers.
Il fallait que le pays se relève de cette guerre.
Je me suis attaché au policier Franck Stave qui est une personne très active.Il a été touché par balle dans sa dernière enquête.
Il quitte la brigade des homicides pour l’office de lutte contre le marché noir,oui il pense qu'il sera mieux et moins de risqué pour sa vie.
L'histoire commence par des femmes qui déblaient les ruines des immeubles ,de bureaux.
Elles sont tombé sur des œuvres d'art datant d'avant la guerre.Puis elles découvrent un cadavre
L’enquête est confié a Franck.
Peut de temps après il va y avoir de curieux billets de banque qui vont circulais.
Frank Stave va alors commencer son enquête ou il va découvrir que les deux affaires peut être parallèle à l autre affaire du cadavre.
Après pas mal de péripéties et de rebondissement
Franck Stave va aller de surprise en surprise.
J'ai vraiment aimer ce policier très bien écrit par l'auteur.
Je le recommande :
Ma note :5/65

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Le faussaire de Hambourg est un roman policier de facture assez classique, avec un flic à l'ancienne qui mène son enquête sans tambour ni trompette.
Le personnage de Stave est attachant : un flic intègre, qui va jusqu'au bout pour découvrir la vérité, mais aussi un veuf qui tente de renouer le dialogue avec son fils, tout juste revenu d'un camp de prisonnier russe et tente de joindre les 2 bouts entre troc et rationnement.
Ce qui est vraiment intéressant dans ce roman, c'est le contexte de son histoire : Hambourg, juste après la fin de la seconde guerre mondiale, mais avant la formation de la RFA. Entre la misère du peuple, la débrouillardise pour subsister et l'aide des Alliés pour reconstruire l'économie du pays, alors que plane encore l'ombre du nazisme, l'histoire nous dépeint une Allemagne méconnue.
En plus des enquêtes menées en parallèle par Stave, le roman nous dépeint également l'arrivée du Deutch mark, qui vient remplacer le Reichmark moribond.
Bref, un roman passionnant, avec des personnages sympathiques évoluant dans un contexte original pour un roman de ce genre.
Merci à Netgalley et les Éditions du Masque pour cette découverte, j'ai maintenant très envie de lire les 2 autres tomes de cette trilogie.

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Une atmosphère rendue encore plus pesante par la pluie incessante, dans une ville en ruines qui peine à se reconstruire. J'ai énormément apprécié le côté historique de l'histoire, particulièrement bien retracé, et qui montre à quel point l'enseignement de l'histoire est lacunaire, se contentant de dates et de faits, sans jamais nous faire plonger dans la réalité des choses. Pour ne donner qu'un exemple, le passage au mark, qu'en tant que frontalière de l'Allemagne j'ai connu jusqu'au passage à l'euro. Je ne savais absolument pas que l'Allemagne avait été contrainte de changer de monnaie après sa défaite, avec toute l'angoisse que cela a engendré dans la population.
L'auteur écrit sans langue de bois, sans jugement non plus, nous replaçant avec brio dans une époque, où, aux côtés de criminels ayant échappé à leur châtiment, on trouve des gens comme l'inspecteur Stave, qui n'a jamais adhéré au régime nazi et a toujours fait son travail avec opiniâtreté et conscience. Nous le suivons ici dans ses enquêtes, mais aussi dans sa vie, et dans la vie des Hambourgeois trois ans après la fin de la guerre, au milieu d'une ville détruite.
Un roman passionnant, dur, triste souvent, mais aussi porteur d'espoir, et un héros que finalement, on n'a pas envie de quitter.

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« Le Faussaire de Hambourg » est le dernier tome de la Trilogie Hambourgeoise, de Cay Rademacher, que j’avais découverte avec son deuxième volet, « L’ orphelin des docks ». Vous pouvez lire ce troisième volume indépendamment, les éléments fournis concernant le personnage principal et ceux qui l’entourent sont suffisants pour les situer.

Trois ans après la fin de la guerre, la ville de Hambourg, appartenant à la zone sous contrôle des forces britanniques, militairement présentes, n’émerge que très difficilement de ses décombres. Les tickets de rationnement sont encore à l’ordre du jour, le marché noir sévit et les conditions de vie de la population sont loin d’être confortables.
Parce qu’elles ont découvert, dans un ancien immeuble dont un pan de mur vient de s’écrouler, des objets d’art mais surtout un cadavre, des Trümmerfrauen (femmes fouillant les ruines) préviennent les autorités.
L’inspecteur en chef Franck Stave est chargé d’enquêter sur les œuvres d’art, mais pas sur le corps : après avoir reçu une balle qui a failli lui coûter la vie, il a en effet décidé de quitter la brigade des Homicides pour rejoindre l’Office de lutte contre le marché noir. Il ne peut malgré tout s’empêcher d’être intrigué par ce mort inconnu car divers détails sont troublants et son collègue Dönnecke, au passé douteux, s’est un peu trop vite empressé de classer l’affaire.
Dans le cadre de ses fonctions, d’autres investigations l’occupent aussi, concernant des coupures de fausse monnaie : elles ont été repérées alors même que les alliés s’apprêtent à en lancer une nouvelle, le deutsche mark, et risquent donc de compromettre la confiance qu’elle est censée susciter.

Cette fois encore, il ne faut pas s’attendre à un rythme trépidant : « Le faussaire de Hambourg » est un polar qui prend son temps (et le lieutenant MacDonald, qui dynamise un peu les choses lorsqu’il fait équipe avec Stave, n’est que peu présent dans cet opus). Mais Stave, flic tenace en plus d’être un policier intègre n’ayant jamais sympathisé avec les nazis, persévère et on finira par avoir le fin mot des deux histoires.
La ville de Hambourg est, comme dans le tome précédent, le personnage principal et le roman ne pourra qu’intéresser ceux qui sont curieux de l’Allemagne en général et de celle d’après-guerre en particulier. Les œuvres d’art mises au jour rappellent celles qui ont été saisies en 1937 pour être exposées en tant que représentantes de ce que les nazis qualifiaient d’ « art dégénéré ». Quelques personnages croisés (certains ayant existé et, à ce propos, la postface de l’auteur permettant au lecteur de démêler le vrai de la fiction est un modèle de limpidité), au passé récent peu glorieux mais qui ont réussi à ne pas être mis sur la touche en arguant du fait qu’ils avaient agi sous la contrainte, sont l’occasion de revenir sur la dénazification opérée par les alliés juste après la fin de la guerre.
On se penche aussi sur les circonstances et les enjeux de la naissance du deutsche mark : le jour J, celui où la nouvelle monnaie sera mise en circulation, avec un quota distribué par habitant et l’affichage de la (très faible) valeur résiduelle du reichsmark qu’elle remplace, est attendu fébrilement par les Hambourgeois. Et lorsqu’il survient, ô miracle, les commerçants se mettent soudain à garnir leurs vitrines comme autrefois et il semble qu’on puisse recommencer à vivre normalement, même si l’inquiétude ressurgit avec dans la foulée le démarrage du blocus de Berlin, le 24 juin 1948.
« Le faussaire de Hambourg » apporte enfin quelques réponses aux questions que Stave se posait au sujet de ceux qu’il aime, son paysage s’éclaircit et s’ouvre sur des perspectives d’avenir : de quoi se reconstruire par-dessus les ruines.

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C'est le dernier volet de la trilogie hambourgeoise. On retrouve les personnages principaux, l'inspecteur Frank Stave en mauvaise posture car il a été gravement blessé lors de sa dernière enquête, son ami le procureur Erlich, ainsi que le lieutenant anglais MacDonald qui l'aide dans ses enquêtes. On est en 1948, dans une Allemagne vaincue qui essaie de se reconstruire, avec la mise en place du Deutch Mark et avant la séparation des 2 Allemagnes.
Frank Stave ne souhaite plus être enquêteur aux Homicides, il intègre l'Office des Luttes contre le marché noir. Il se voit très vite confier une enquête liée à un meurtre.

Ce qui m'a plus dans ce roman comme dans les volets précédents, ce n'est pas l'enquête policière qui est simple en elle-même, c'est l'aspect historique et la psychologie des personnages.
Par son style d'écriture clair et fluide, l'auteur a su me plonger dans l'époque. Tous les allemands n'ont pas adhéré à l'idéologie nazie, et certains criminels on réussit à échapper à la justice. On suit l'inspecteur Frank Stave dans ses enquêtes, mais aussi dans sa vie de tous les jours avec ses joies et ses peines.
Il y a du suspense, des rebondissements.
Une trilogie que je conseille aux amateurs de romans policiers.
Je remercie les éditions Le Masque de m'avoir fait découvrir ce dernier volet en avant première.

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