Tous les hommes désirent naturellement savoir

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Date de parution 22 août 2018 | Archivage 20 déc. 2018
J.C. Lattès | JC Lattès

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Résumé

Tous les hommes désirent naturellement savoir est l’histoire des nuits de ma jeunesse, de ses errances, de ses alliances et de ses déchirements.
C’est l’histoire de mon désir qui est devenu une identité et un combat.
J’avais dix-huit ans. J’étais une flèche lancée vers sa cible, que nul ne pouvait faire dévier de sa trajectoire. J’avais la fièvre.
Quatre fois par semaine, je me rendais au Kat, un club réservé aux femmes, rue du Vieux-Colombier. Deux cœurs battaient alors, le mien et celui des années quatre-vingt.
Je cherchais l’amour. J’y ai appris la violence et la soumission.
Cette violence me reliait au pays de mon enfance et de mon adolescence, l’Algérie, ainsi qu’à sa poésie, à sa nature, sauvage, vierge, brutale.
Ce livre est l’espace, sans limite, de ces deux territoires.

Tous les hommes désirent naturellement savoir est l’histoire des nuits de ma jeunesse, de ses errances, de ses alliances et de ses déchirements.
C’est l’histoire de mon désir qui est devenu une...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782709660259
PRIX 7,49 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Les premiers mots de « La Métaphysique d »’Aristote donne le titre à ce livre magnifique.
Découvrir toutes les sensations à travers la mémoire, c’est de là que provient l’expérience. C’est ce que démontre avec beaucoup d’émotion dans de courts chapitres N.Bouraoui.
Cette jeune femme qui je l’espère a trouvé maintenant la sérénité, retrace son enfance , son adolescence, ses années d ‘étudiante, tiraillée entre deux soleils, celui de l’Algérie aimée jusqu’au fantasme, et celui de Rennes plus pâle où elle a passé de nombreuses années près du Thabor chez ses grands parents. C’est le mariage de ses parents , lui algérien, elle bretonne qui a engendré ce grand trouble, 2 pays c’est beaucoup pour une petite fille.  Surtout quand la violence dans les années 90 est de retour à son comble enAlgérie ( de très belles pages). Et quand elle ressent les prémices d’une homosexualité, le trouble devient angoisse et honte.
Avant d’assumer cette préférence, Nina va fréquenter à Paris quand elle est étudiante, une « boite » réservée aux femmes, acceptée, mais dans un coin, elle observe que la violence, le mensonge en particulier font aussi partie de ce milieu, elle en gardera une méfiance pendant longtemps ; jusqu’à enfin s’assumer.
Cette dualité de racines, de sexualité, dans des chapitres intitulés -Devenir- Se souvenir- Savoir- alternativement explique la personnalité de l’auteur, quel courage et quelle lucidité !J’ai été particulièrement émue à la lecture de ce texte, et c’est très rare.

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L’histoire d’une femme en quête de son identité.
Un roman autobiographique dans lequel Nina Bouraoui revient sur ces années d’enfance et d’adolescence tourmentées.
En de très courts chapitres qui s’articulent autour de 3 thèmes qui sont alternativement “ devenir”, “ savoir” et “ se souvenir”, elle va nous faire part, tour à tour, de ses tourments de jeunesse, ses souvenirs de petite fille et de sa construction personnelle alors qu’elle se sent tiraillée entre deux identités.
Identité nationale et identité sexuelle auxquelles elle cherchera à appartenir non sans mal.
Elle mettra des années à accepter son homosexualité ainsi que sa double origine.
De père algérien et de mère bretonne, ballotée entre Rennes et Alger, elle aura beaucoup de difficultés à trouver une place et une appartenance entre ces deux pays qu’elle aime tout autant.
Et lorsque enfin elle prend conscience que son attirance pour les femmes est belle et bien réelle, elle est tiraillée entre le besoin d’être elle-même et la honte de ne pas être “ comme tout le monde “

J’espère sincèrement que l’auteur a réussi à combattre ses démons en arrivant à l’âge adulte et je me dis que le fait d’arriver à les retranscrire par l’écriture aujourd’hui en est certainement le témoin.
J’ai trouvé la construction très originale et très parlante mais je n’ai malheureusement pas été vraiment touchée par le contenu.
Certains chapitres m’ont semblé ne rien apporter de plus à l’histoire de Nina et je suis restée hermétique à certains de ses souvenirs.
Ceci dit, il en demeure que c’est un roman agréable et facile à lire,
Un livre témoignage tout en pudeur.
Merci aux éditions Lattès et à NetGalley pour cette lecture en avant première.

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J'ai habituellement du mal avec les roman de Nina Bourraoui. Je ne suis pas très "littérature blanche", il faut le reconnaître, mais il faut savoir sortir de sa zone d econfort

Son écriture, très "tendue", se prête particulièrement bien a cette autobiographie, centrée sur son enfance et la découverte, l'acceptation de son homosexualité. Il est étonnant les liens que l'on peut faire, avec la violence, le déni, la duplicité de son enfance où on n'a pourtant l'impression que rien n'a été caché, ou tabou : la relation des parents, le rejet des grands parents de leur beau fils.

Un roman qui porte à s'interroger

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Un vrai coup de cœur pour ce roman, dans lequel Nina Bouraoui se dévoile et nous raconte ce qui a fait d'elle la femme qu'elle est aujourd'hui.
Des chapitres courts, des phrases percutantes, donnent à ce roman une saveur particulière.
Parfois l'on peut ne pas être sensible à la lecture d'un livre relatant la vie d'un personnage public, mais c'est tout le contraire avec Nina Bouraoui, qui réussit à nous embarquer et à nous transmettre des images, des odeurs, des sensations.
Une très belle découverte pour cette rentrée littéraire!

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L’univers de Nina Bouraoui est intime, dense, profond. Il est une recherche de la vérité. Sa vérité. Mais qu’elle est-elle ? Celle d’une petite fille aux souvenirs d’une Algérie lumineuse, aride. D’une mère qui se bat, qui veut être libre et femme. Nina Bouraoui observe, raconte, capte les odeurs, les regards, les silences. Les mots s’écrivent pour se souvenir, pour ne pas laisser échapper un passé qui a construit une identité partielle. Une identité que l’auteur cherche aussi dans le Paris des années quatre-vingt. Nina vit à Paris, elle a tout juste 18 ans et rêve d’amour. Elle se rend souvent dans un célèbre club réservé aux femmes, le Kat. Dans ce lieu, elle explore son désir, celui des autres. Solitaire, elle oscille entre pudeur et envie. Elle se lie d’amitié avec un groupe de filles qui sont confrontées elles-mêmes à leurs propres doutes. Puis Julia apparaît, désirante et envoûtante. Et l’amour devient soudain un jeu, une traque, une violence qui déroute la jeune femme. Alors il faut apprendre, se réinventer et recommencer.

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Je ne connaissais l'auteure que de nom et ne l'avait jamais lue jusque là mais ce premier contact augure de prochaines lectures pour découvrir son univers.

Ce roman c'est l'histoire d'une femme à la recherche de sa propre identité, une femme entre deux cultures et deux sexualités.

Roman sur fond très autobiographique, Nina Bouraoui revient au travers de courts chapitres sur son enfance, son passé, ses doutes, ses craintes, ses espoirs et sa quête d'une identité qu'elle peine à comprendre et à trouver.

Le roman s'articule entre 3 thèmes : savoir, se souvenir et devenir pendant lesquels elle va expliquer, chercher et découvrir ce qu'elle ressent et ce qui est sa véritable identité.

Ballotée entre une culture algérienne par son père et bretonne par sa mère, elle fait face également à un déracinement passant de l'Algérie à Brest mais aussi à la découverte refoulée au départ de son homosexualité.

C'est un très beau roman qui émeut et qui touche beaucoup par une belle sensibilité et par une écriture très agréable.


Un immense merci aux Editions JC Lattés et à NetGalley pour cette lecture qui m'a énormément touchée et que j'ai trouvée très belle.

#TousLesHommesDésirentNaturellementSavoir #NetGalleyFrance

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Un livre plein d'émotions, des chapitres courts, des mots à la fois touchants et incisifs.
Le vécu de l'auteur , le déracinement de l'Algérie vers la France et Paris où les sentiments, l'identité sexuelle s'affirment. Le besoin d'aimer, d'être aimé au détriment de la violence des hommes.;
Son enfance en Algérie où sa mère se retire dans le mutisme et la résignation , le quotidien pour elle c'est le silence. Nina a besoin d'écrire, de se libérer de ce qu'elle entend et de ce qu'elle voit. Son arrivée à Paris, ses rues sombres et ce club le kat où elle va radicalement affirmer ses préférences sexuelles. Pourtant, elle a peur, elle refuse parfois la vérité et a pourtant un énorme besoin d'être aimée, comme elle est et pour ce qu'elle est.

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Roman passionnant, on retrouve la plume poétique de Nina Bouraoui avec plaisir. Cela m'a fait penser à Mes mauvaises pensées que j'avais beaucoup apprécié. Elle maîtrise l'art de mêler les souvenirs, revenir sur son passé qui fait ce qu'elle est aujourd'hui. Une femme dont le corps, les pensées se partagent entre l'Algérie et la France. Une femme qui assume son identité, une femme qui aime les femmes.

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Se souvenir, devenir, être… C’est le parcours que suit Nina Bouraoui dans ce livre. Elle raconte son passé, ses souvenirs d’Algérie, son arrivée en France et la découverte de son homosexualité. Elle s’affirme en tant que femme, en tant qu’être qui, longtemps, se recherche. Elle s’explore, se dit, se raconte. Avec subtilité et talent, Nina Bouraoui nous émeut et livre ici un des textes les plus forts de la rentrée littéraire. C’est un récit intime qui ne saurait laisser quiconque indifférent. Il est d’une incroyable poésie, chaque phrase prenant une saveur douce et tendre, mais aussi parfois amère, touchant cependant toujours le cœur. En quelques mots : profond, puissant, à la fois déchirant et réparateur. Ce livre vient remuer quelque chose. Il nous montre le voyage, l’aller-retour entre deux temps, deux lieux, deux femmes, elle un jour et elle plus tard… C’est ainsi qu’une âme, unique, se dessine et se forge, en faisant la synthèse de ses expériences. Les hommes désirent naturellement savoir est un texte où l’autrice se livre, s’offre à ses lecteurs et lectrices, tout en étant d’une étonnante lucidité et clairvoyance sur tous les êtres humains. Car, oui, nous sommes tous en quête… Amour, identité, âme, bonheur, plaisir, connaissance, nous cherchons tous quelque chose.

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C’est le récit à la première personne de la jeunesse de la romancière. Elle y raconte les nuits de recherche de l’amour, de la découverte de l’homosexualité entre deux pays (Algérie et France) et de l’attachement aux mots.

Ourdiha est croyante. Elle dit qu’elle n’a pas besoin de cacher sa peau, ses cheveux, pour être une femme pieuse, que la religion ce n’est pas ça, pas que ça en tout cas, la religion, c’est la bonté et le pardon avant tout. Et la morale aussi : ne pas voler, ne pas tuer, mentir on peut un peu surtout les enfants, à condition de s’excuser après. Je la regarde prier sans qu’elle me voie, à genoux sur son tapis, les mains levées, je ressens sa ferveur que je lui envie, elle embrasse un monde que je ne connais pas, qui me semble plus doux que le mien. Je cherche d’autres directions que celles que l’on m’assigne. Ma mère, elle, évoque la mort comme une délivrance — après, il n’y aura plus rien.

Ce roman est ensorcelant par l’intensité de la parole écrite de l’auteure et la multitude de sujets évoqués. La narratrice, Nina, se remémore la quête de sa jeunesse, la recherche d’un équilibre pour être soi. Elle navigue entre l’Algérie et la France, entre deux formes de violence (toujours persistante envers les femmes), entre deux manières d’aimer… Ces allers-retours renforcés par le choix de mise en page (alternance de deux titres pour les chapitres : se souvenir et devenir) nous font entrer de plain-pied dans le questionnement de cette jeune fille, devenant femme. Elle partage avec nous ses questionnements, son observation, la sensation de l’évolution de son regard. Mais ce qui trouble l’environnement de la lecture, c’est ce retour sur le passé. Les chapitres intitulés « se souvenir » témoignent du besoin d’un retour aux sources, à une réalité marquante avec le sentiment de la distance. Il y a donc un recul évident ainsi qu’un effort pour se rappeler le chemin parcouru. Ces chapitres ne sont pas linéaires, ils sont parfois flous ou au contraire fulgurants (selon la force du souvenir). Le parcours proposé est donc progressif ce qui permet aux lecteurs d’intégrer la personnalité de Nina, mais aussi de recoller les morceaux et de construire la cohérence des émotions et des choix. Le personnage démontre sa force, sa détermination avec pudeur.
Nina Bouraoui manie avec habileté toutes les figures essentielles de l’adolescence et replace cette période de grande réflexion dans une dimension tragique. Le ton est sérieux, les actions ont des conséquences. La mort n’est jamais loin. Ce livre devient également le témoignage d’une époque, celle de l’Algérie (avant la guerre civile) et celle de la France conservatrice refoulant l’homosexualité. Le lecteur recueille avec attention les mots et les secrets de la jeune fille en réflexion.

Ce roman est publié par Jean-Claude Lattès au prix de 19€.

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