La Joie du matin

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Date de parution 7 juin 2018 | Archivage 27 juin 2018
Belfond | Belfond vintage

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Résumé

Après le très culte Lys de Brooklyn, le retour de Betty Smith avec une chronique à la fois lumineuse et délicate de la première année d’un jeune couple dans une petite ville du Midwest des années 1920. Attendrissante, drôle, une œuvre tout en finesse qui illustre brillamment les joies de l’amour mais aussi les premiers chagrins face à une réalité parfois sans pitié ; la vie à deux, pour le pire comme pour le meilleur.

Carl et Annie étaient assis tout près l’un de l’autre, sur la banquette, la main dans la main ; ils attendaient d’être mariés. De temps à autre se faisait entendre un léger sifflement, quand Carl jetait dans le crachoir une cigarette à moitié consumée. Chaque fois, Annie serrait la main de Carl et disait : « Nerveux ? »» Chaque fois il lui rendait la pression de sa main et répondait : « Non. Et toi ? » Invariablement elle répliquait : « Un peu. » Et de nouveau leurs mains resserraient leur étreinte. 

Publiée aux États-Unis en 1963 et chez Stock en 1964, cette douceur Vintage est à redécouvrir au plus vite !

Après le très culte Lys de Brooklyn, le retour de Betty Smith avec une chronique à la fois lumineuse et délicate de la première année d’un jeune couple dans une petite ville du Midwest des années...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714479303
PRIX 17,50 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

La joie du matin est le 2 second roman écrit par Betty Smith après le Lys de Brooklyn Publié en France en 1964, il est réédité par les éditions Belfond dans leur collection Vintage. On y rencontre un jeune couple Carl et Annie à la veille de leur mariage. Carl est étudiant en seconde année de droit. Tandis qu'Annie est une très jeune femme tout juste majeur. Les parents du jeune homme voyant ce mariage d'un mauvais oeil couperont les vivres à celui-ci. Ce roman nous narre avec beaucoup de douceur, de tendresse et de finesse les premières années de vie commune de ce jeune couple dans l'Amérique des années 20.

Malgré les difficultés financières Annie reste toujours très optimiste ce qui donne beaucoup de charme au roman. D'apparence naïve c'est une jeune femme en quête de connaissance qui prend plaisir à écrire et à étudier tout en travaillant pour aider financièrement son époux.



J'ai été particulièrement touchée par la tendresse qui se dégage de ce jeune couple. Tout n'est pas rose mais ils font face car ils sont heureux d'être ensemble. Betty Smith nous propose une délicieuse chronique de la vie ordinaire, à travers la description du charme discret de la vie à deux.



La joie du matin est un roman lumineux dans lequel on découvre la vie d'un jeune couple aux Etats Unis en 1920. Porté par des personnages touchants, et solaires, cet ouvrage vous redonne le sourire. Un véritable coup de coeur !

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Après la lecture de ce roman, je songe à créer pour le définir un mot-valise : " délisuet", mélange de délicieux et de désuet et à ajouter une nouvelle catégorie sur mon blog, celle des "pépites vintage". Je suis très clairement le coeur de cible de la collection VINTAGE des éditions Belfond. S'ils ont besoin d'une égérie, je me tiens à leur disposition ! Je ne suis pas une ménagère de plus de 50 ans, mais une lectrice passionnée dans sa cinquantième année #assumetonâge.


"La joie du matin", écrit en 1963, raconte la première année de mariage de deux poussins à peine sortis de l'oeuf : Carl et Annie. Les premières pages nous les montrent, patientant sur une banquette de l'hôtel de ville de Lopin, une petite ville du Midwest, proche de l'université où le jeune homme étudie le droit. Annie, toute juste majeure, a quitté Brooklyn pour rejoindre Carl, tout juste vingt ans, et l'épouser. Cette union, qui semble précipitée, ne cherche pas à réparer "une faute" visible dans neuf mois. Amoureux depuis longtemps, ils ont attendu les dix-huit ans d'Annie pour pouvoir vivre ensemble.

Ce mariage ne peut qu'être désapprouvé par les deux familles. Du côté de Carl, sa mère, qui l'a élevé comme un poulain destiné à la compétition, ne peut qu'être désolée du choix de son fils. Une riche héritière lui aurait mieux convenu qu'une demoiselle pauvre, issue d'un quartier à la mauvaise réputation. Du côté d' Annie, sa mère regrette le salaire que sa fille lui ramenait depuis quatre ans et lui reproche sa fuite, qui aurait chagriné son deuxième mari. Elle préfère dire qu'Annie manque à celui-ci plutôt que de reconnaître qu'il avait des vues sur cette "chair fraîche". Ils ne peuvent donc, ni l'un ni l'autre, attendre un quelconque soutien financier ou moral de leurs parents.

Ils vont durant cette année 1927 grandir ensemble, endosser des habits d'adultes un peu grands pour eux. Le petit couple Brown, souvent impécunieux, va jongler avec les cours de Carl à l'université, les petits boulots destinés à faire bouillir la marmite et tenter de faire leur nid, tout d'abord dans une chambre qu'ils louent et ensuite dans la maison minuscule du gardien du terrain des sports. Ils s'essaient aux rôles traditionnels, le mari au turbin, la femme à la popotte, mais très rapidement ils s'émancipent de ce modèle qui ne leur convient pas. Annie a quitté l'école à quatorze ans sans que ce départ ne signe la fin de son amour pour la lecture et l'écriture. Ce roman est celui de l'émancipation d'une jeune femme, émancipation acceptée, voire favorisée par son époux et un doyen d'université en avance sur leur temps. Tout commence par un changement vestimentaire. Annie délaisse ses vêtements d'épouse pour la "tenue" et la coupe de cheveux des étudiantes. Elle traîne ensuite dans les couloirs de la faculté, écoute à la porte un cours de littérature jusqu'au moment où elle peut officiellement y assister. Le lecteur assiste à sa transformation ainsi qu' à l'éclosion de son talent pour l'écriture.

Le quotidien des deux "poussins" dans l'Amérique des années 20 est marqué par la pauvreté, sans pour autant que le roman tourne au réalisme à la Zola. Ils vivent avec peu, mais profitent de tous les petits bonheurs avec l'appétit de la jeunesse. Ils sont au matin de leur vie de couple et de jeunes parents. L'existence ne les a pas toujours épargnés, mais ne les a pas encore abîmés. Ils en sont au début, quand tout est encore possible et c'est extrêmement attendrissant.

Une lecture très agréable

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Après Le Lys de Brooklyn en 2014, les éditions Belfond, par le biais de leur collection Vintage, exhument un nouveau roman de Betty Smith. Initialement paru en 1963 aux États-Unis et en 1964 en France (aux éditions Stock), La Joie du matin est une chronique délicate de la première année d’un jeune couple dans une petite ville du Midwest des années 20.

Annie et Carl se sont mariés contre l’avis de leurs parents respectifs. Annie a dix-huit ans et a quitté l’école quatre années auparavant ; Carl a deux ans de plus et poursuit des études de droit à l’université. Impécunieux, les jeunes mariés composent comme ils peuvent pour joindre les deux bouts. Surtout, ils sont déterminés à atteindre les buts qu’ils se sont fixés, envers et contre tout.

AMOUR ET RÉSILIENCE
La Joie du matin, l’ultime roman de Betty Smith – elle en compte quatre à son actif –, est un ouvrage léger et pimpant. Léger comme Annie, jeune fille romanesque à peine sortie de l’adolescence et qui rêve de bonheur familial. Pimpant comme l’amour qu’elle porte à son mari, Carl, qui se démène pour mener de front études et vie professionnelle afin de subvenir au besoin du ménage.

Juvéniles, sans diplôme ni emploi stable, les jeunes époux doivent faire face aux vicissitudes de la vie avec toute la force de leur caractère. Leurs parents s’étant fermement opposés à leur union, Annie et Carl n’ont d’autre choix que de se débrouiller seuls pour affronter les épreuves que leur réserve leur fortune. Leur quotidien n’est pas toujours drôle, mais ils font le dos rond dans l’attente de jours meilleurs. Des jours meilleurs qui ne tarderont pas à venir, bien entendu.

La plume délicate de Betty Smith immerge le lecteur dans cette chronique suave et légère, un récit plaisant qui transporte avec délectation dans l’Amérique des années 20, un période différente de la nôtre à bien des égards.

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