Ce soir, on regardera les étoiles

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Date de parution 1 févr. 2018 | Archivage 21 mars 2018
Belfond | Le Cercle

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Résumé

Des bombardements de Kaboul aux mirages des côtes italiennes, la leçon de vie pleine d’humanité d’un enfant déterminé à faire bouger les frontières d’un monde à la dérive. Bouleversant. 

La guerre, c’est le quotidien d’Alì, huit ans. Les rues de Kaboul englouties sous les tirs de mortier, les terrains de foot improvisés au milieu des décombres, le petit garçon est habitué. Mais un soir, au retour de l’école, c’est sa maison qui a disparu et, avec elle, ses parents.

Sans famille ni argent, Alì et son grand-frère Mohammed prennent la route. Direction l’Iran, la Turquie, la Méditerranée, d’autres rives, à la recherche d’autres étoiles sous lesquelles trouver refuge.


Cinq ans plus tard, Alì est devenu un adolescent. Un gamin de treize ans cramponné au châssis d’un poids lourd en partance pour l’Italie. Un jeune homme épuisé, qui rassemble ses forces pour fuir, toujours plus loin. Seul.

Car Mohammed, son grand frère, son héros, s’est égaré en chemin… Qu’est-il arrivé ? Les deux garçons pourront-ils jamais tenir leur promesse d’être réunis, libres et heureux, sous les étoiles ? 

Des bombardements de Kaboul aux mirages des côtes italiennes, la leçon de vie pleine d’humanité d’un enfant déterminé à faire bouger les frontières d’un monde à la dérive. Bouleversant. 

La guerre...


Formats disponibles

ISBN 9782714475787
PRIX 21,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Au tout début, nous découvrons Alì, alors qu'il n'a que 8 ans. La guerre fait rage dans son pays, mais lui n'a connu que ça. Kaboul n'est pas épargnée par les bombes, ni par les conflits. Un jour qu'il revient de l'école, c'est sa maison qui a disparu... Décontenancé, il attend devant, convaincu que quelqu'un viendra le chercher. C'est son grand frère Mohammed qui le retrouve, affolé, et qui lui annonce que leurs parents sont morts... Suite à ça, les deux garçons vont devoir se débrouiller, être aidés par des proches tout en évitant d'être des poids pour des personnes qui ne possèdent déjà pas grand-chose.
Pour tenter d'être libres, et surtout de fuir un pays en guerre, Mohammed entraîne Alì dans un long périple : ils vont quitter l'Afghanistan pour aller en Iran, en Turquie, n'importe où. Refoulés, renvoyés au point de départ, ils n'abandonnent pourtant jamais.
Cinq plus tard, Alì est seul, tentant par tout les moyens d'atteindre l'Italie. Y parviendra-t-il ? A quel prix ? Et surtout, qu'est-il arrivé à son frère ?
Dans Ce soir, on regardera les étoiles, Alì Ehsani livre sa propre histoire. Je ne sais pas à quelle point elle est romancée, si des parties ont été modifiées ou enlevées, mais je dois dire que ce que j'en ai lu m'a vraiment serré le cœur, on ne peut pas être indifférent devant une histoire de ce genre ! En lisant Ce soir, on regardera les étoiles, je me suis mise à la place de toutes ces personnes, qui sont innocentes et qui ont eu le malheur de naître dans un pays en guerre, où il y a peu de travail, pas d'évolution, et surtout des personnes qui doivent vivre avec la peur au quotidien. La peur de mourir, de voir ses proches mourir, de voir son pays à feu et à sang, l'impuissance, la terreur... Une situation vécue par des milliers de personnes à travers la planète. Face à cela, que faire ?
Ce soir, on regardera les étoiles est évidemment un livre très sombre, j'ai été horrifié plusieurs fois, devant les souffrances et les situations que traverse Alì, mais heureusement il y a des moments où la vie montre qu'elle peut être belle, ou en tout cas plus paisibles.
On peut parfois apercevoir des étoiles au milieu des nuages.

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1997, à Kaboul, le petit Alì, huit ans, rentre de l'école. Arrivé chez lui, il ne comprend pas : sa maison "devrait être là, mais elle n'y est pas. Il n'y a qu'un amas informe de décombres." (Page 4). Après une longue attente, son frère Mohammed, âgé de dix-huit ans, arrive en pleurant. Leur papa et leur maman sont morts...un missile est tombé sur leur maison.
Ils n'ont plus de famille, pas d'argent, ils sont dans un pays en guerre. L'aîné veut donner une chance à son jeune frère de faire des études. Commence alors pour ces deux garçons, un périple extrêmement dangereux, en passant par le Pakistan, l'Iran, La Turquie, avec l'espoir d'arriver en Grèce, puis en Europe. Cinq ans plus tard, Alì est seul. Il tente d'entrer en Italie. Où est Mohammed ? Que lui est-il arrivé ?

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Ce livre est d'une puissance émotionnelle très forte. Il m'a bouleversée.

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Cette histoire est celle de l'auteur. Je ne sais pas quelle est la part vraie ni quelle est la part romancée, mais il s'agit du vécu de l'auteur. Il est ce petit Alì, qui n'a plus que son frère sur qui compter. Le sujet est brûlant. Cet exode raconté par des yeux d'enfant est poignant. Ce ne sont pas des images que l'on voit à la télé, ce sont des sentiments, des émotions, des peurs, des souffrances, mais aussi, des moments de joie, de l'espoir qui sont authentiques. La puissance des mots est plus forte que celle des images. Ce que le petit Alì ressent nous touche en plein cœur.

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"Qu'est-ce ça veut dire "être résigné" ? Ça veut dire qu'ils ont oublié de voler de leurs propres ailes."(page 124) L'amour fraternel est émouvant. Ce jeune homme de dix-huit ans qui entreprend ce voyage pour donner une vie meilleure à son frère, qui essaie de rendre ce périple le moins difficile pour lui, qui essaie de le gâter, m'a fait penser à Guido, ce père juif, déporté avec son fils et qui transforme la vie au camp en un jeu, dans La vie est belle de Roberto Benigni (un film qui me fait pleurer à chaque fois que je le vois). Mohammed ne cache pas à Alì les dangers, mais lui offre des plaisirs, tels que celui de manger une glace.

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Dans les pays traversés, les deux frères bénéficieront de mains tendues, mais rencontreront aussi des personnes peu scrupuleuses, subiront le racisme, le vol, la mort toujours présente. Les descriptions des tentatives de fuir, accrochés aux moteurs des camions, sont très précises, et j'ai vraiment ressenti ce que des personnes sont capables de faire pour fuir la guerre et avoir des papiers, pour vivre libres. "Les gens qui parlent des émigrés utilisent souvent le mot"désespérés", mais ce que moi je pense, aujourd'hui, à Rome, dans ma vie italienne, est qu'il n'y a rien de plus semblable à l'espoir que la décision d'émigrer : espoir d'arriver dans un monde meilleur, espoir de réussir, espoir de survivre, espoir de tenir bon, espoir d'un dénouement heureux, comme au cinéma."(page 185)

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La narration utilisée rend la lecture poignante. Alì raconte son histoire avec son innocence d'enfant, à la première personne du singulier. Lorsqu'il parle de Mohammed, il s'adresse à lui, par le biais du pronom "tu", ce qui donne au texte une charge émotionnelle très forte.

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Le sujet du livre n'est pas de créer de polémiques au sujet des migrants, mais de raconter le calvaire d'un enfant qui fuit la guerre. Ce roman ne donnera pas de pistes pour régler la situation des camps, mais les décrira de l'intérieur, en nous décrivant certaines situations choquantes, mais également des scènes de solidarité humaine. Ce soir, on regardera les étoiles... ne réglera pas le problème politique des migrants, mais fera tomber certains préjugés. Alì Ehsani ne dit pas que les pays européens doivent accueillir tout le monde, il nous raconte son histoire personnelle.

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En prévision du Book-club du 4 mars, j’ai reçu ce livre. Je remercie les éditions Belfond pour leur générosité et leur confiance. En découvrant le résumé de ce roman, je me suis dit : Waouh, cette lecture promet d’être émouvante et difficile… je sors complètement de ma zone de confort, n’ayant jamais rien lu sur ce sujet. Par contre, j’ai énormément entendu parler du livre « Dans la mer, il y a des crocodiles : l’histoire vraie d’Enaiatollah Akbari » dont l’histoire est sensiblement la même.

A la mort de leurs parents, Mohamed 18 a,s et son petit frère Ali 8 ans, fuient l’Afghanistan en guerre. Le schéma narratif m’a énormément plu. Nous les suivons à travers les yeux de cet enfant, encore naïf et innocent. Ses réflexions m’ont poussé à sourire parfois mais m’ont surtout pincé le cœur. Il ne croit pas à la mort de ses parents : son papa et sa maman vont revenir ! Forcément ! Il est dans le déni parce qu’il est trop jeune pour supporter l’horreur de la situation. J’ai aimé le fait qu’il s’adresse à son frère à la seconde personne comme si tout le roman s’adressait à lui. Si au départ cela peut surprendre, cela rend l’histoire beaucoup plus vivante et réelle. L’explication vient un peu plus tard et donne tout son sens à cette particularité.

Ce roman retrace ce périple à travers 5 pays : l’Afghanistan, le Pakistan, l’Iran, la Turquie, la Grèce et enfin l’Italie. Des milliers de kilomètres avec la promesse au bout du chemin de trouver la paix. C’est une magnifique quête de liberté correspondant pour le jeune Ali au passage de l’enfance à l’age adulte même si c’est beaucoup trop tôt et beaucoup trop brutal !

Le maitre mot de ce récit est l’émotion : devant ces enfants obligés de fuir la guerre, devant l’injustice et le manque d’humanité mais aussi devant l’entraide et la solidarité. Pendant leur voyage, ils vont rencontrer des personnes extraordinaires qui vont les aider… Une belle preuve d’humanité !
Ce livre casse l’image, souvent négative il faut l’avouer, des migrants qui se battent tous les jours pour leur survie et la promesse d’une vie meilleure.

En écrivant ces mots quelques jours après avoir achevé ce roman, je suis encore sans voix. Il est poignant, révoltant, émouvant. Ce fut un réel électrochoc pour moi. Une magnifique leçon de vie qui ouvre les yeux et permet de se remettre en question.

Un livre à découvrir absolument !

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Nous sommes en 1997 et la guerre sévit en Afghanistan. Mohammed et Alì habitent Kaboul avec leurs parents jusqu'au jour où ceux-ci mourront alors que leur maison sera détruite par une bombe. L'aîné, Mohammed, prend sous son aile son petit frère Alì qui n'a que huit ans et décide de l'emmener à l'extérieur du pays. Il veut suivre les conseils de son père et offrir une vie meilleure au plus jeune et pour y parvenir, le seul choix qui s'impose est d'atteindre l'Europe. Ainsi, Alì pourra faire des études!

Pour y parvenir, les garçons devront passer les frontières de différents pays, mais cela ne se fera pas sans embûches. Le chemin de la liberté est parfois difficile lorsqu'on est des clandestins...

Le parcours d'Alì m'a fait vivre toute une gamme d'émotions. Par moment, je suis passée de la tristesse, à l'incompréhension, mais aussi par la colère. Je ne veux pas entrer dans un débat politique, loin de là, mais n'empêche que les événements qu'a vécus Alì sont réels et cela m'a profondément touchée et parfois même révoltée! Nous ressentons les émotions vécues par nos deux protagonistes. Cette peur viscérale qui le dévore encore aujourd'hui, comment pourrait-on rester insensible? Impossible!

Au cours de son récit, l'auteur nous permet de rentrer dans son univers et de voir les événements sous ses yeux à lui. Cela crée une différence entre la réalité que vivent ces gens vis-à-vis ce que nous pouvons voir dans les médias. Et ce coup de poing que l'on reçoit en plein visage n'est pas sans heurt. Cela a radicalement changé mon point de vue, car il y a une différence entre ressentir de l'empathie pour ces gens et vouloir en faire plus pour les aider.

Le style de narration m'a particulièrement surprise. En premier lieu, ce sont les écrits d'un jeune homme qui se rappelle les événements sous l'œil de l'enfant qu'il était à l'époque. Le texte s'adresse avant tout à son frère Mohammed. Nous comprendrons en cours de lecture que celui-ci l'a quitté, mais après avoir parcouru tout ce chemin et envisageant celui qu'il lui reste à parcourir pour atteindre ses objectifs de vie, nous sentons qu'Alì continu sur le chemin de la vie non seulement pour lui-même, mais aussi pour son frère.

Les valeurs et l'amour qui transparaissent dans ce témoignage sont impressionnants. Deux jeunes hommes qui décident de traverser plusieurs pays en toute clandestinité sans jamais commettre d'actes répréhensibles et ce, malgré la malhonnêteté de plusieurs passeurs, c'est tout à leur honneur. Un récit poignant tant par les émotions qui nous fait vivre, mais aussi par le réalisme de cette vie si difficile pour tous les peuples qui vivent la guerre! Un parcours parsemé d'embûches, de peur, mais aussi de courage, de détermination et de résilience.

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Magnifique témoignage d’un jeune Afghan qui fuit, à l’âge de 8 ans en compagnie de son grand frère, en 1998, son pays et la guerre.
Alì EHSANI raconte avec beaucoup de pudeur le chemin qui de Kaboul, à travers le Pakistan, l’Iran, la Turquie, la Grèce, le conduira en 5 longues années en Italie. Son histoire écrite en collaboration avec le journaliste Francesco CASOLO est comme une longue lettre à Mohamed, ce grand frère qui l’a conduit sur le chemin de la liberté. C’est la voix de l’enfant avec toute sa naïveté que nous entendons.
C’est aussi un très émouvant hommage à ce frère qui l’a protégé et guidé. Cet un humble Afghan qui n’avait fait aucune étude avait pour seule richesse son l’intelligence et ses qualités de cœur. Il a permis à Ali de conquérir cette liberté qui passait par des études en Europe.
Paru dans la collection Le cercle de Belfond, plus habituée aux romans féminins, j’ai bien failli rater ce récit passionnant qui me fera regarder différemment ces déracinés que l’on croise sans les regarder dans nos rues .
Voilà un texte coup de poing que je ne suis pas prête d’oublier.
A faire lire aux jeunes et moins jeunes.

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"Ce soir, on regardera les étoiles..." relate l'émigration de l'auteur et de son grand frère, Mohammed, contraints de fuir l'Afghanistan suite à la mort de leurs parents. On suit alors leur long périple, souvent difficile et parfois même dangereux. Plusieurs fois reconduits à la frontière, ils persévèrent et ne se découragent jamais.

Petit à petit, ils parviennent à progresser, trouvent d'autres chemins, d'autres contacts pour les aider. Mohammed travaille partout où il peut pour rassembler l'argent pour payer les passeurs. Ali, qui n'a que 8 ans, semble ne pas toujours saisir la gravité de la situation. Il est trop jeune pour comprendre qu'il ne reverra ni ses parents, ni ses amis, ni son pays. Il ne réalise pas que son frère qu'il admire tant fait preuve d'une force de caractère incroyable pour le protéger et lui permettre de manger, de boire, de dormir en toute tranquillité.

Et puis un jour, le destin les sépare. Mais Ali a fait une promesse à Mohammed. Si jamais il se retrouvait seul, il devait continuer. Poursuivre le chemin jusqu'à l'Europe et atteindre l'Italie qui fait tant rêver tous les expatriés qu'ils croisent. Là-bas, une nouvelle vie les attend. Ali pourra retourner à l'école et faire des études, trouver un bon travail, obtenir des papiers. Il ne vivra plus dans la peur et la privation. Mohammed le lui a répété : il faut aller en Europe. Alors, Ali s'accroche à ce rêve et trouve la force de continuer sa route.

Loin d'être larmoyant (l'hypersensible que je suis a réussi à ne pas pleurer), ce livre n'en est pas moins un témoignage poignant et édifiant. On découvre toutes les étapes de ce dur exil, tous les dangers, les retours en arrière. On est scandalisé, révolté, mais aussi ému et touché. L'histoire est toutefois racontée avec beaucoup de pudeur, sans exagération, simplement à travers les yeux d'un enfant et le texte n'en est que plus fort.

J'ai frémi avec les deux frères, j'ai eu faim et froid. J'ai ressenti leur découragement, leur impuissance, leur incompréhension. J'ai souhaité de tout mon cœur qu'ils réussissent. Que tout se passe bien. Que rien de grave ne leur arrive. J'ai été touchée au plus profond de moi par toutes les épreuves qu'ils ont dû traverser et que beaucoup traversent encore chaque jour pour fuir leur pays et la guerre.

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