Tension extrême

Un roman policier efficace qui se lit facilement et qui vous tient en haleine.

Une cyber attaque menace la ville de Nantes. Une course contre la montre s'enclenche pour empêcher le chaos total.

La toute nouvelle commissaire Ludivine Rouhand sortant juste de l'école va s'adjoindre les compétence de policiers plus capés pour cette première mission.

Le thème de ce livre est vraiment d'actualité et nous pousse à nous interroger sur notre dépendance à tous les objets connectés de notre quotidien...

Voici ce que j'appelle un polar qui fonctionne

L'originalité de l'histoire de ce Prix Quai des Orfèvres 2018 m'a attirée. Pour une fois l'action se déroule dans une ville de province à la PJ de Nantes, et c'est deux femmes qui occupent des postes à responsabilité.
Ludivine Rouhand, jeune diplômée de l'école des commissaires, prend son premier poste à la PJ de Nantes. Elle va se faire aider par Isabelle pour son intégration au sein de l'équipe.
Leur enquête commence avec le décès de deux frères jumeaux: Jules et Audric Pelland dans des circonstances très suspectes. Les Pacemakers se sont arrêtés de fonctionner. Ces meurtres vont entraîner les enquêteurs de la PJ de Nantes sur les traces d'un cyber-criminel.
On est tenu en haleine jusqu'à la fin du livre. Le suspense monte crescendo. Les chapitres sont courts, ce qui donne du rythme au livre.
Ce roman fait froid dans le dos, car la fiction n'est pas loin de la réalité. A la fin du livre, on ne regarde plus de la même manière tous les objets connectés qui nous entourent.

J'ai adoré. Un polar au cœur de la cybercriminalité. Fiction ? Effrayant c'est sûr ! Dans notre monde hyperconnecté, personne n'est à l'abris d'un acte malveillant en détournant un de nos objets.
L'intrigue est très bien menée. Les personnages aux caractères forts sont très attachants. A lire.

À Nantes, 2 frères jumeaux meurent à la même minute suite à l’explosion de leur stimulateur cardiaque. La coïncidence est trop improbable pour être fortuite.
La PJ de Nantes va être embarquée dans une enquête liée à la cybercriminalité. Le lecteur non initié apprend beaucoup de vocabulaire car l’auteur prend bien soin d’être limpide lorsqu’il évoque les modalités de mise en place de virus très sophistiqués et les applications à la fois militaires et terroristes de l’intelligence artificielle.
Un polar qui s’inscrit donc dans la modernité des outils actuels et qui fait frissonner le lecteur, tant par la perversité du réseau criminel que par la crédibilité des dispositifs utilisés. La post-face de l’auteur explique du reste combien il n’a rien inventé ou presque.
Les personnages sont attachants bien que nombreux, une belle place est laissée aux femmes à des postes à responsabilités et finalement le fond de l’histoire reste d’une banalité réconfortante car très humaine.
Un bon polar que je recommande.

Si vous aimer la cybercriminalité et les nouvelles technologies, c’est une lecture pour vous. Ici pas de fiction, c’est tellement réel que ça fait froid dans le dos. Notre quotidien est Nous sommes tellement connecté que cette enquête est une plongée dans notre quotidien et c’est flippant !

Personne n’est à l’abri, et il suffit d’une seule, derrière un ordi pour que tout bascule…

Deux hommes meurent au même moment, à plusieurs kilomètres de distance… Mais le point commun de ces meurtres, va entrainer les flics dans une enquête qui va les mettre à mal…

Avec une intrigue rondement menée, une plume vive et addictive l’auteur nous entraine dans une enquête bien ancrée dans notre siècle. La cybercriminalité est décortiquée, réaliste et ça nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. Il se joue de nous, de nos peurs et les chapitres courts et cela au rythme effréné avec des personnages tous aussi bien construits les uns que les autres accentue encore plus cette sensation d’angoisse, qui ne lâche pas le lecteur jusqu’à la toute dernière ligne…

Le lecteur n’est pas un simple spectateur, le fait de prendre un sujet aussi prégnant de notre quotidien, en fait un réel acteur, qui peut que se poser des questions sur notre manière de « consommer » les nouvelles technologies. Même si nous en subissons une partie, nous sommes acteurs de notre quotidien qui est hyper connecté. Comment s’en affranchir ? Peut-on seulement s’en affranchir maintenant que nous avons mis le doigt dedans ?

Même l’utilisation d’une simple machine à café, d’un simple appareil ménager est connectée. Sous prétexte de nous faciliter la vie, ne sommes nous pas en quelque sorte prisonniers de notre manière de consommer ?

Nous avons tendance à oublier, que le fait d’être « des esclaves » nous rend sensibles et vulnérables et cela part du bas de la pyramide jusqu’en haut.

Le fait de proposer une cyber attaque dans un commissariat permet d’envisager les choses d’un autre œil et même si nous le savons, on ne peut pas dire que nous ne sommes pas prévenus.

Il y a un côté alarmiste dans cette intrigue mais en même temps le bien est toujours du côté des gentils… Il faut juste réaliser certaines choses et peut-être envisager une utilisation raisonnée.

Même s’il nous en fou plein la tronche en nous faisant peur on sait que c’est une fiction, très bien ficelée on en sort lessivée par la menace de notre quotidien qui pourrait devenir notre pire cauchemar…

Un polar à la construction classique mais avec une intrigue démente, ancrée dans un quotidien hyper connecté qui même s’il nous fragilise apporte un certain confort et permet également de lutter contre la cybercriminalité.
Tuer le mal par le mal… C’est aussi ça…