54 minutes

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Date de parution 2 nov. 2017 | Archivage 24 nov. 2017
Hachette Romans | Hors-séries

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Résumé

Opportunity School, Alabama. Les élèves sont réunis pour écouter leur directrice. Mais lorsque le discours s’achève, l’un d’entre eux, Tyler Browne, verrouille les portes et tire sur la foule.

Commencent alors cinquante-quatre minutes de massacre, cinquante-quatre minutes glaçantes racontées dans les messages des victimes à leurs proches et par quatre élèves, à l’intérieur et à l’extérieur de la salle. Tous ont un lien avec Tyler  : Claire, son ex-petite amie, Autumn, sa propre sœur, Sylvia, la petite amie d’Autumn et le frère de celle-ci, Thomas.

Cinquante-quatre minutes pendant lesquelles Tyler force ses otages terrorisés à l’écouter se plaindre. Il n’a jamais été aimé, ni par sa petite amie Claire, ni par son père violent et alcoolique, et encore moins par sa sœur Autumn, à laquelle il ne pardonne pas de vouloir partir à New York pour être danseuse.

Mais loin d’être une victime, Tyler est avant tout un psychopathe, qui assassine trente-neuf personnes. 

Opportunity School, Alabama. Les élèves sont réunis pour écouter leur directrice. Mais lorsque le discours s’achève, l’un d’entre eux, Tyler Browne, verrouille les portes et tire sur la foule.

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Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782016269060
PRIX 15,90 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Merci aux éditions Hachette et à Netgalley de m'avoir découvrir en avant première ce roman de Marieke Nijkamp. Je dois avouer que j'ai dévoré ce roman. Dès que j'avais un moment, je reprenais ma lecture ; si bien que je l'ai terminé en deux jours. Encore un roman sur une tuerie aux États-Unis me direz-vous. Oui, c'est vrai. Mais le sujet est traité différemment. En effet, l'auteur nous fait vivre la tuerie de l'intérieur. Nous assistons à l'horreur minutes par minutes. Nous passons d'un bord à l'autre, tantôt le tueur, tantôt ses victimes. L'auteur nous fait voir les deux visions de cette tuerie. J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture. Les personnages sont très attachants pour certains et l'auteur aborde aussi des thèmes chers aux adolescents. Une réussite.

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54 minutes.
Ça suffit pour que le monde s’affaisse. 54 minuscules minutes.
Nous sommes en Alabama, dans une école : « un élève enferme ses camarades dans une salle pendant 54 minutes. Parmi eux, quatre de ses proches. » Je regrette un peu que la quatrième de couverture n’en dévoile trop car pour ma part je me serais arrêtée là. Il y a l’essentiel : une matinée normale et puis le basculement. L’enfermement. La stupéfaction. Des pistolets qui déchirent les tissus du monde ordinaire. L’horreur et la terreur qui s’emmêlent. L’impossible réalité.
Nous suivons Claire et Chris, Autumn et Sylvia, Tomás et Fareed, et puis bien sûr Tyler. Celui qui traîne derrière lui une réputation malsaine et noire. Celui qui fait irruption dans la salle et décide soudainement que toutes les vies qui s’y trouvent lui appartiennent désormais.
Je n’ai malheureusement pas autant apprécié ce roman que je l’aurais voulu, dans le sens où il ne m’a pas touchée et remuée comme je m’y attendais. J’ai lu de nombreux livres sur les tueries aux Etats-Unis parce que c’est un sujet qui me bouleverse, mais celui-ci est resté pour moi en surface. D’abord il est court – peut-être trop pour que je m’attache aux personnages –, mais ce qui m’a le plus gênée, c’est qu’il m’apparaît peu crédible. Bien sûr j’écris cela en tant que personne extérieure qui n’a jamais vécu une épouvante pareille, mais quelques scènes ne m’ont pas convaincues. Certains dialogues sont caricaturaux, la plume n’a rien d’exceptionnel, et pourtant, bondissent ici ou là des phrases-choc qui secouent et percutent, et me font penser que ce roman aurait pu être bien plus saisissant qu’il ne l’est.
« J’aurais aimé savoir qu’il nous restait si peu de temps », écrit Marieke Nijkamp. Et je crois que tout est là. « Nous ne sommes pas meilleurs parce que nous avons survécu. Nous ne sommes pas plus malins ou plus méritants. Nous ne sommes pas plus forts. Mais nous sommes ici. Nous sommes ici, et ce jour ne nous quittera jamais. » Ça sonne comme un credo, une prière, une philosophie de vie. Et là, dans ces petites phrases distillées au fil des pages, je retrouve l’incisif, le magnifique, l’espérance et la détermination. J’aurais aimé que le livre entier soit à l’image de ces petites phrases et qu’il ne se retrouve pas noyé dans trop de clichés, roman jeunesse ou pas. Pour moi, ce n’est pas parce qu’un roman se destine aux jeunes personnes qu’il doit tomber dans la facilité.
Après, ce n’est pas parce qu’il n’a pas totalement fonctionné sur moi que c’est un mauvais roman, je ne me permettrais jamais d’écrire une chose pareille. Ce n’est pas ce que moi je cherche mais il plaira à beaucoup d’autres gens et malgré mon avis mitigé, il reste essentiel parce que parler de ces horreurs reste essentiel. Quand on sait que le droit de posséder une arme à feu est garanti par le deuxième amendement de la Constitution des États-Unis, c’est révoltant et terrifiant. Depuis 20 ans, on compte des tueries en milieu scolaire presque chaque année dans le monde. Alors si ce petit roman permet d’en parler et de sensibiliser toujours plus, je pense qu’il aura atteint son but.
« Nous n’avons peut-être pas l’éternité, mais il nous reste encore demain. » Il y a de belles sincérités dans ces pages, d’intelligentes prises de conscience. Et je pense que c’est vraiment cela que l’on doit retenir, en passant outre les clichés. La beauté de l’instant. La brièveté terrible de l’existence. L’importance du non-jugement et la puissance des liens que l’on crée avec autrui.
Merci beaucoup à NetGalley et aux éditions Hachette Romans pour ce petit roman engagé et sa superbe couverture.

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Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions Hachette Romans qui m’ont fait confiance en m’accordant le droit de lire ce roman en avant-première. Étant toute nouvelle sur Netgalley, je ne pensais pas que ma demande serait approuvée. C’est donc avec plaisir que je partage ma chronique avec vous.

Dès que j’ai lu le résumé du livre 54 minutes, je me suis dit qu’il fallait absolument que je le lise. Le sujet abordé est un sujet qui m’attire beaucoup. Pendant longtemps, je me suis intéressé à ce genre d’événement et plus particulièrement à la tragédie de Columbine (Bizarre moi? Mais non) 54 minutes traite d’un sujet dur et malheureusement toujours d’actualité aux Etats-Unis: les fusillades dans les établissements scolaires.

Il faut savoir que j’ai lu le livre en format numérique, ce qui n’est pas du tout dans mes habitudes. J’avoue que cela m’a un peu perturbé au départ. Je n’avais pas réellement l’impression de lire un livre, mais j’ai réussi à passer au-dessus et à me plonger dans l’histoire. Ce qui m’a au départ le plus dérangé est le nombre important de personnages. Je m’y perdais un peu et il m’a fallu un petit moment pour différencier chacun et comprendre leur rôle. Le fait que leur point de vue soit très court ne m’a pas facilité la tâche. Mais une fois imprégné dans l’histoire, je n’ai plus décroché et le format numérique n’a plus été un souci.

Venons-en à notre histoire. La journée commence comme d’ordinaire ce jour-là au lycée Opportunity. Personne ne se doute de ce qui va arriver. La majorité des élèves sont confinés dans l’auditorium pour le discours de la principale. Les choses se déroulent correctement jusqu’à l’arrivée d’un adolescent dans la salle. Tyler. Armé de son flingue et de toute sa rage, il ouvre le feu sur la foule.

À partir de là, nous vivons les 54 minutes d’angoisse avec eux. Nous sommes à l’intérieur de l’auditorium avec Tyler, Autumn et Sylvia, en plein milieu du chaos. À l’intérieur du lycée avec Tomas et Fareed, mais également à l’extérieur avec Claire et Chris. Ses points de vue différents sont la force du livre, ils nous permettent de comprendre pourquoi cela est en train de se produire. Mais aussi, nous sommes témoins de ce qui est mis en place pour stopper ce carnage. À chaque nouveau chapitre dans l’auditorium, l’auteure a réussi à me transmettre la peur des personnages, mais aussi leur espoir de s’en sortir. Et à chaque nouveau coup de feu, j’ai tremblé avec eux.

J’ai apprécié le fait que chaque personnage à son histoire personnelle, ses failles et ses blessures. Ils sont tous bien exploité, aucun n’est plus développé que les autres. Souvent, dans les livres à plusieurs points de vue, l’auteur à tendance à en mettre de côté, mais pas ici. Ma seule petite déception: ne pas avoir le point de vue de Tyler. Il est le centre de l’histoire, mais malheureusement aucun chapitre ne lui est personnellement consacré. J’aurais aimé avoir ses pensées profondes et savoir ce qu’il ressentait.

54 minutes aurait pu être un roman sur une simple fusillade, mais ce n’est pas le cas. Le message est bien plus fort. C’est surtout l’histoire personnelle de ses jeunes… La souffrance d’un jeune garçon qui n’a trouvé que cette solution pour ne plus avoir mal. Le deuil auquel lui et sa sœur doivent faire face et qui a changé leurs vies pour toujours. L’héroïsme de Tomas qui tente tout pour sauver sa sœur et ses camarades. La peur et le courage de Sylvia pour affronter celui qui est son pire cauchemar… Mais il y aura aussi l’après-fusillade que l’on devine difficile pour ceux qui restent. Les survivants ne ressortiront pas indemnes de cette tragédie tout comme nous, lecteurs.

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Ce roman m'a énormément plu. J'ai trouver que le contexte dans lequel l'auteur à dépeint son roman était d'une part orignal et d'autre part très d'actualité. Car dans ce roman nous suivons un adolescent mal dans sa peau qui va commettre une fusillade dans l'enceinte de son lycée en regroupant la plupart de ses enseignants ainsi que la plupart des élèves. De plus, a la fin de l'histoire il y a une morale a retenir.
Ce roman m'a beaucoup touché et je le recommande a tous !

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La couverture avec ses craies qui explosent est très parlante : nous sommes dans une histoire où tout va se briser, un roman qui aborde le thème de la fin de l’innocence de façon brutale. Et brutale, cette histoire l’est sans aucun doute : il suffit de voir le nombre de morts violentes qui s’enchaînent dans les pages de ce Young Adult à un rythme effréné, au point que je ne conseillerais pas ce roman aux trop jeunes lecteurs.

L’atmosphère de « 54 minutes » m’a tout d’abord fait penser à la série « Riverdale ». En effet, nous sommes aussi dans une petite ville où chacun a ses secrets et peu de perspectives d’en sortir : la mal nommée Opportunity n’est pas terre d’opportunités pour ces adolescents désoeuvrés. Le plus déséquilibré de tous, c’est sans aucun doute Tyler, un lycéen perturbé qui va ouvrir le feu sur ses camarades. Mais comment en est-il arrivé là? C’est ce que nous allons tenter de comprendre à travers des flashs backs…

La narration est très originale, c’est le point fort du roman. Comme son nom l’indique, toute l’action se passe en 54 minutes et va nous être racontée à travers le point de vue de différents personnages présents lors de la fusillade et qui ont connu Tyler : sa soeur, son ex, ses ennemis. Nous découvrons donc un récit très vivant, presque un roman d’action, intelligemment construit et entrecoupé d’échanges de messages paniqués. Cette dernière idée aurait pu donner du peps à l’intrigue, mais pour ma part, j’ai trouvé que cela alourdissait beaucoup les choses, d’autant plus que je n’ai jamais vraiment su comprendre qui étaient les différents personnages qui s’échangent des messages : ils sont différents de nos narrateurs, et cela m’a perdue. Cette alternance permanente des narrateurs ne facilite pas non plus la compréhension, et il m’a fallu quelques chapitres pour commencer à m’y retrouver.

Ce qui m’a un peu déçu, c’est qu’au vu du concept de ce roman, on s’attend à une histoire très dynamique. Or, le rythme est un peu plat par moments, je ne suis pas sentie aussi oppressée et stressée que j’aurais voulu, à cause de quelques longueurs. Malgré tout, l’histoire est forte et tout au long de ma lecture, j’ai vibré pour ces personnages imparfaits que j’ai appris à aimer, me demandant quel serait le dénouement et pressentant qu’il ne serait pas bon. Nous sommes dans une histoire étonnamment noire pour un roman Young Adult et cela change de la tonne des productions du genre. Vous vous en doutez, après de tels évènements, il n’y a pas de happy end au programme, juste des existences brisées qu’il faudra reconstruire. L’épilogue m’a d’ailleurs agréablement surpris, je l’ai trouvé plus touchant que le reste de l’histoire. « 54 minutes » se referme sur une note d’espoir après la cruauté, et c’est quelque chose que j’ai trouvé très beau.

Malgré les qualités de ce roman et son originalité, j’ai senti à certains moments que nous étions bien dans un roman Young Adult, avec les défauts que cela implique. La psychologie des personnages n’est à mon goût pas assez développée, nous connaissons des choses sur nos narrateurs (et encore…) mais pas sur les multiples personnes qui vont croiser leurs routes. En outre, j’ai trouvé l’histoire un peu trop manichéenne : il y a les gentils, et le méchant, l’inhumain Tyler. Malgré le caractère monstrueux de ses actes, j‘aurais aimé que l’on puisse s’attacher à Tyler ou au moins, tenter de le comprendre. Pourquoi pas, par exemple, nous faire partager son point de vue? Avec un tel sujet, on aurait pu s’attendre à plus de réflexions sur la violence ou le port d’armes, et là aussi je suis restée sur ma faim. Si le thème vous intéresse mais que ce manque de psychologie vous freine, je vous conseille le roman adulte « American Girl », de Jessica Knoll, où le même sujet est abordé du point de vue de la reconstruction d’une survivante, des années après les faits.

En résumé

« 54 minutes » est un roman Young Adult très fort, qui sort des sentiers battus à la manière d’un « 13 reasons why ». Cette histoire est celle d’une fusillade dans un lycée, c’est aussi celle de la fin de l’innocence, une histoire brutale qui ne laissera personne indifférent. L’atmosphère est pesante, le concept est original et la narration en temps réel donne du peps supplémentaire à l’intrigue, malgré un petit manque de dynamisme par moments. A travers le regard d’une série de narrateurs qui s’enchaînent, nous allons découvrir qui est vraiment Tyler, le tireur, et comment il en est arrivé là. J’ai beaucoup aimé le côté très noir de cette histoire, à l’image de sa couverture : ici, pas de happy end au programme.

On sent qu’on est dans une histoire jeunesse mais pourtant, celle-ci est agréablement différente de ce que j’ai l’habitude de lire. Une belle lecture, qui ne m’a pas bouleversé autant que je m’y attendais, mais qui a su me happer et m’interpeller.

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I read it already in German and than one day a costumer was asking after english books wich are based on true stories or are like written like that. But they also shouldn‘t be to difficult because she‘s teaching a class of young people. So I said I‘ll look after such books. And then I saw „54 minutes“ on netgalley and thought this would be perfect. I decided to read it first so I can tell our costumer more about it. So I can say the same thing here like I said to our costumer: I really liked the storyline and the plot. I couldn‘t stop reading. And for me it was actually pretty easy to read altough english is not my native language. And I also liked the characters and I think it‘s a really current topic and it‘s important to talk about it. So my conclusion is that the book it‘s up-to-date, thrilling, easy to read and just really good!
(By the way, apologise for any mistake I made in my feedback. Like I said, englisch is not my native language :p )

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Marieke Nijkamp est née aux Pays-Bas où elle y réside toujours. Diplômée en philosophie et d’histoire et études médiévales, elle se déclare aussi comme une globe-trotter et une geek. Marieke écrit principalement pour la jeunesse et jeune adulte. Son premier roman 54 Minutes (This Is Where It Ends) est paru en 2016, et depuis le 2 novembre dernier en France aux éditions Hachette Romans.

54 Minutes est un huis clos oppressant traitant des fusillades dans les lycées américains. Depuis des décennies le pays de l’Oncle Sam n’a de cesse de connaître des tueries de masses dans les établissements scolaire. La liste est bien trop longue pour toutes les nommer mais on peut citer l’attentat de la Bath Consolidated School (1927 – 45 morts, 58 blessés), le massacre de l’université du Texas à Austin (1966 – 16 morts, 23 blessés), la tuerie de Columbine (1999 – 15 morts, 24 blessés), celle de Red Lake (2005 – 9 morts, 12 blessés), la fusillade dans l’université de North Illinois (2008 – 5 morts, 16 blessés), à l’université d’Oikos (2012 – 7 morts et 3 blessés), la tuerie de l’école primaire de Sandy Hook (2012 – 26 morts, 3 blessés), et bien d’autres encore sans qu’une fin ne semble possible. Mais il serait inconscient de dire que seuls les États-Unis connaissent de tels actes barbares. Non, des fusillades ont déjà eu lieu au Japon, Espagne, Canada, Suède, Kenya, Italie, Brésil, Finlande, France, Allemagne, etc… aucun pays n’est épargné. Si parfois ce sont des adultes qui agissent, dans la majeure partie des cas ce sont des adolescents, voire parfois des enfants qui décident de tuer leurs camarades. Pourquoi ? Souvent l’incompréhension est la seule réponse. Si les médias et présidents parlent d’actes de déséquilibrés ou mettent en cause la religion ou la musique que les tueurs écoutent, c’est souvent quelque chose de plus profond et de noir qui les poussent. On peut pointer du doigt la dépression, le harcèlement scolaire subi par certains pendant des mois ou des années avant le passage à l’acte. Dans tous les cas, le mal trouve racine quelque part.

Ce premier roman de Marieke Nijkamp a donc pour décors un lycée d’Alabama aux États-Unis où un jour un élève fait irruption et tire dans la foule des étudiants présents, et gardent les autres en otages. Livrés à leurs peurs, les élèves vont alors devoir veiller les uns sur les autres et tenter d’échapper à la mort au bout du canon. 54 Minutes est certes une œuvre de fiction mais criante de vérité. Rien que la couverture en témoigne. De l’extérieur l’acte de tirer sur quelqu’un paraît déjà violent mais pour celui qui se voit viser par la dite arme, cela devient un cauchemar des plus horribles dont la fin n’est que fatalité. Ici, Tyler est le maître de ce jeu sans nom. Décrit comme perturbé par ses camarades, comment Tyler en est-il arrivé là ? La narration choisie par l’auteure se déroule en 54 minutes, et est racontée par quatre voix différentes. Chacun vivra cette journée en enfer de manière différente.

Si l’alternance des différents points de vus peut parfois dérouter au début, on finit par comprendre les liens qui unissent chacun des personnages. On a Autumn souffrant de solitude après le décès de sa mère, qui a vu son frère prendre ses distances et un père devenu absent. Pour elle l’amour qu’elle porte à sa petite amie, Sylv, est une véritable bouée de sauvetage à laquelle elle s’accroche. Mais alors qu’elle tente de vivre son bonheur, sa vie va basculer quand elle découvre que celui qui vient de tirer dans la foule n’est autre que Tyler, son grand frère. À la liste des narrateurs s’ajoute l’ex-petite amie de Tyler, Claire peu présente en première partie d’histoire mais que l’on apprendra à découvrir au fur et à mesure. Il y a aussi Tómas, le grand frère de Sylv, qui lui se trouve à l’extérieur et qui essayera de sauver sa soeur et les autres Les personnages présentent tous des caractères bien différents, sans pour autant se démarquer. Comme souvent dans une lecture Young Adult, la psyché de chacun n’est pas assez explorée à mon goût. Par exemple, je regrette le fait que le point de vue de l’histoire par Tyler n’existe pas. Ainsi le lecteur aurait pu tenter de comprendre le pourquoi du comment.

Le rythme dans 54 Minutes est fluide, prenant et agréable. Tout comme l’écriture de l’auteure qui est accessible à tous les types de lectorat. Que vous soyez un lecteur assidu ou non, les 300 pages du romans s’avalent d’une traite. Au fil des chapitres, les mots semblent prendre vie sous nos yeux comme pour nous rappeler que de tels évènements arrivent chaque jours – ou presque – dans le monde. Entre ceux qui tirent par désespoir ou simple folie, ceux qui tombent sous le coup des balles, et ceux qui assistent impuissants, personne n’est épargné. Marieke Nijkamp prend la peine de revenir sur des moments clés de chacun, en incluant des messages ressemblant à des tweet échangés entre les élèves. Le choix de narration devient moderne et intuitif et plaira aux lecteurs plus jeunes. Mais attention, l’histoire n’est pas forcément adaptée à tous les âges. En effet, je le conseillerai plus à un lectorat de plus de 13 ans de par l’aspect de l’acte de tuer qui peut choquer les plus sensibles. Quelques moments poignants viendront heurter notre lecture afin de nous sensibiliser.

En conclusion, avec ce premier roman Marieke Nijkamp signe un récit haletant mettant en lumière le moment vécu par les victimes, mais aussi la part de responsabilité de chacun dans ce passage à l’acte. Malgré son côté très axé Young Adult, j’ai passé une lecture agréable qui pendant quelques heures m’a prise en otage sans me promettre une fin heureuse.

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Tout d'abord j'aimerais remercier Netgalley France ainsi que les éditions Hachette pour m'avoir permis de lire ce livre en "avant première".

C'est un roman que je surveille depuis un moment en VO parce que j'en avais entendu beaucoup de bien sur les différentes platformes mais aussi parce que j'adore la couverture !
Il se trouve qu'avant de commencer ce livre, je n'avais aucune idée du thème du roman car je ne lis presque jamais les synopsis, je suis l'avis général et aussi selon les goûts des personnes qui ont le même genre de lecture que moi.
PS : Sur Livraddict il y a un autre résumé mais il spoile le livre donc je vous déconseille de le lire !

Donc... Premières pages de lecture... Et je suis déjà à fond dans le roman !
L'action commence dès le début et je ne pensais pas que l'auteur arriverait à nous tenir en haleine pendant 300 pages alors que nous savons tous qu'avec la police et les personnes en dehors qui aident, cette fusillade ne durerait pas une semaine.

Nous suivons donc quatre points de vue : celui de Tomas, Sylv, Claire et d'Autumn.
Tous sont liés à Tyler. Tyler qui va faire de leur journée un enfer.

L'écriture de l'auteur est vachement fluide et assez simple, ce qui me dit qu'il doit être super accessible en VO ! Son style d'écriture est addictif avec cette alternance de points de vue qui rend la lecture plus vivante et plus haletante ! On suit aux minutes prés ce que ce passe dehors/dedans avec des flash back sur la vie de ces élèves avant ce jour mais aussi des sorte de Tweets de personnes liées autour de cette tragédie !
Une mise en page donc qui participe à mettre le lecteur dans une ambiance glauque, sombre comme un thriller en faite.
(désolé ne me jugez pas, je ne lis pas ce genre littéraire donc je ne m'y connais pas énormément pour comparer ! )

Dans cette atmosphère angoissante, s'ajoute le fait que l'auteur semble s'inspirer d'un (ou plusieurs) massacres qui ont lieu aux Etats-Unis ! Je pense notamment à la fusillade au lycée Colombine en 1999 ou encore celle dans l'université Virginia Tech en 2007.
Comme le dit si bien un des élèves du roman, l'école est sensé être un endroit où tu te sens en sécurité ! On n'y passe quand même le plus clair de notre temps pendant nos études et c'est sinistre de se dire qu'il faut maintenant être sur ses gardes partout..!

C'est une histoire touchante et bouleversante qui met en avant des adolescents à l'aube de leur vie d'adulte, qui se cherche encore et qui ont des choix à faire : la famille ? l'amour ? ou alors la passion ? l'engagement ?
Ce sont toutes ces questions qui ont aboutit à ce massacre, je vous laisse lire le roman pour en savoir plus.

Je ne parlerais que brièvement des personnages car je veux vous laisser découvrir ça par vous même aussi. Je dirais juste que le personnage qui m'a le plus touché c'est Matt et je me suis pas mal identifié à Claire , la sportive.
Il y a des liens très forts qui unissent les personnages et c'est un aspect du roman qui m'a beaucoup plu. C'est une des beauté de l'être humain de pouvoir nouer des relations très fusionnels avec des personnes de sa famille mais pas que.

Le seul point qui m'a dérangé et aussi celui dont je ne peux pas parler... (Hello spoiler ! Ca va ?!)
Donc je le met entre des astérisques et en plus petit, libre à vous de lire ou pas (je parle des motivations du tueur) et je mettrais en rouge que vous pouvez continuer l'article !




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Donc... On ne traite presque pas le point de vue du tueur et je trouve ça dommage...
On suit les victimes, ce qu'ils endurent et de leurs secrets mais en aucun moment on n'a le point de vue de Tyler ou quelques infos claires qui pourraient "expliquer" ce geste parce que.. J'ai trouvé que les petits infos qu'on a sur ça sont floues, étranges, pas bien construites..
Une fusillade dans un lycée c'est impardonnable n'est-ce-pas...
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Vous pouvez reprendre la lecture de la fin de l'article !

En bref :

Un livre qui m'a surprit et que j'ai adoré !
C'est un sujet fort, inquiétant mais qui est d'actualité vu le nombre d'attentats/ de massacres
qui ont lieu dans le monde...
(D'ailleurs je pense fort aux New Yorkais mais aussi la Somalie et les autres pays <3)

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Un roman à quatre voix brûlant de réalisme.
Tyler apporte l'enfer au lycée d'Opportunity : armé, il enferme élèves et professeurs dans l'auditorium et fait un massacre... Autumn, Sylvia, Tomas et Claire nous racontent ces 54 minutes d'horreur.
Un récit fort et juste, à déconseiller aux plus sensibles.

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54 minutes est un excellent roman, découvert grâce à Hachette Romans et net galley, que je remercie chaudement.
54 minutes est un roman sur une tuerie de masse. Un de plus penserez-vous. Peut-être, en effet, que le thème n'est malheureusement plus original mais totalement d'actualité. A force d'entendre parler de tuerie de masse, de lycéens qui assassinent leurs camarades, nous pouvons malheureusement nous sentir blaser et être moins intéressés par ce genre de roman.
Toutefois, dans cette ouvrage, l'originalité vient de deux choses : de la narration car ici nous avons quatre narrateurs, mais aussi du fait que les 300 pages se déroulent sur 54 minutes. Il y a une épilogue, qui nous raconte ce qui se passe le soir, après la tuerie, mais tout se déroule sur moins d'une heure.
Tyler est un lycéen perturbé, qui a perdu sa maman, et il devait revenir en terminale le jour où il pète un plomb. Il vient régler ses comptes, et ça va faire mal... très très mal...
Nous découvrons ce qui se passe du regard de quatre de ses proches : sa sœur, son ex petite amie Claire, mais aussi du point de vue de la petite amie de sa sœur, et du jumeau de celle-ci. Sachant que le jumeau de Sylvia est un ennemi juré du tireur !
Le fait que ça se déroule sur une période très courte, avec quatre narrateurs différents, apporte une dynamique très appréciable. A aucun moment le roman ne s'essouffle et je vous assure que je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ! J'ai eu du mal à lâcher ce livre pour aller travailler, tellement j'avais envie de savoir comment ça allait se passer pour nos quatre personnages principaux.
54 minutes est un très bon roman, poignant évidemment car il est impossible de ne pas penser à certaines tueries dans des établissements scolaires.
A lire, aussi bien pour les jeunes adultes que les adultes, c'est vraiment un bon roman, à qui je mets cinq étoiles.

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Un livre dont la couverture m'avait aguichée et le résumé a terminé de me convaincre.
J'ai profité de l'occasion que ce livre soit proposé sur le site Netgalley.fr. pour postuler pour un service presse.
Bien m'en a pris.
Rien de tel qu'un dimanche pluvieux pour dévorer ce livre d'une traite.

Quelle claque que ce récit !

Une lecture dure et poignante, qui chamboule.

On alterne entre les narrateurs pour nous faire vivre de l'intérieur et de l'extérieur ces 54 minutes de tension et d'horreur.
Chacun est lié et nous plonge à l'aide de flashback dans la réalité du moment; on découvre petit à petit les tenants et aboutissants de cette situation.
On s'attache aux protagonistes et on espère pour tous une fin heureuse.

Un livre totalement dans l'air du temps avec ce climat de terreur qui règne dans notre société face aux attentats et autres agressions.
Personne n'est à l'abri.

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Ce livre m’a totalement bouleversé. Je suis ressortie de ma lecture avec les larmes aux yeux et le cœur qui battait à cent mille. C’est une histoire prenante qui vous touche et vous fait réfléchir. C’est une histoire qui vous prend aux tripes. Je n’ai plus lâché le livre à partir du moment où je l’ai commencé. C’est une histoire haletante, durant laquelle on retient son souffle en même temps que les personnages.
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L’écriture est juste sublime et le récit est tel que l’on récent toute la peur qui en émane. C’est un roman poignant qui m’a complètement chamboulé.
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Le récit est court, mais pourtant on s’attache rapidement aux personnages. Ces personnages ne m’ont pas laissée indifférente de par leur histoire et leur situation.
On est vraiment plongés dans l’intrigue, j’avais vraiment l’impression d’être avec ces personnages, dans l’école, et d’assister à la tragédie.
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C’est une histoire d’actualité avec une profonde morale et elle ne nous quitte pas une fois le livre refermé.
Je ne m’attendais pas à autant aimé ce livre mais pourtant c’est le cas. J’ai eu un énorme coup de cœur pour ce roman et pour l’écriture de l’auteur.

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54 minutes est un livre très bien écrit, poignant et emprunt d’une grande émotion. Je le recommande vivement seulement il faut savoir que ce n’est pas un livre facile. Effectivement il relate le point de vue de 4 personnes lors d’une fusillade qui intervient dans un lycée. C’est un récit qui nous plonge dans une réalité tres douloureuse, un stress et une angoisse sans nom. Les personnages sont très attachants et le lecteur ressent leurs émotions avec force. Ce livre pourrait tout à fait être un témoignage tellement cela nous paraît réel.

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Impossible de ne pas être profondément chamboulé par une telle lecture... Surtout que c'est d'actualité hélàs....
Ce roman est à la fois dure et touchant, l'auteur a su parler de ce sujet complexe des tueries de masse ,ce fût saisissant...On entrevoit la dure réalité des fusillades dans des lycées américains.
Le roman de Marieke Nijkamp signe un récit haletant mettant en lumière le moment vécu par les victimes, mais aussi la part de responsabilité de chacun dans ce passage à l’acte.Je le recommande vivement !

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Un roman jeunesse de 300 pages qui m’a happé, à tel point que je l’ai lu très rapidement. Marieke Nijkamp se base sur des faits réels malheureusement récurrents aux Etats-Unis : les fusillades dans les lycées américains. Une tuerie de cinquante-quatre minutes qui changera pour toujours la vie des protagonistes.

Nous sommes dans l’auditorium du lycée Opportunity, en Alabama. Une matinée de début de semestre où la proviseur fait son traditionnel discours dans l’Auditorium. Jusqu’au moment où Tyler, un élève qui avait arrêté ses études quelque temps auparavant, sort son arme, harnaché de munitions, bloque les issues de la grande salle et canarde ses anciens camarades. Débute une tuerie froide, durant laquelle Tyler va fustiger tel ou telle camarade pour le mal qu’il a pu lui faire.

Pour construire ce huis-clos terrible, l’auteur utilise quatre points de vue :
– Autumn, la soeur de Tyler,
– Sylvia, la petite-amie d’Autumn,
– Tomàs, le frère de Sylvia,
– Claire, l’ex-petite-amie de Tyler.
Ces quatres personnages présentent différentes facettes de Tyler. Le frère protecteur, aimant, mais un jeune homme jaloux, conservateur, incapable de faire le deuil de sa mère décédée des années plus tôt.

Avec son roman, Marieke Nijkamp traite du sujet des armes aux Etats-Unis évidemment, mais aussi et surtout du mal-être adolescent, de la difficulté de se faire une place dans un univers de jeunes adultes parfois impitoyables. Tyler est instable et froid, aussi il ne gère pas la colère et la vengeance autrement qu’en voulant se faire le Dieu Tout-Puissant qui anéantira ses anciens camarades et professeurs.
La douleur engendre ainsi la violence et créé un récit d’une intensité intéressante pour un roman jeunesse. La cible ne sera pas choquée car même si la tuerie est froide, ce n’est pas gore.

Une belle réussite !

⇒ En bref ?
Un récit saisissant, qui prend aux tripes et qui ne laisse pas indifférent. Un roman jeunesse que je conseille à tous.
Petit point bonus à la jolie couverture.

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Tyler est un jeune garçon rejeté et qui à décider de se venger de ses camarades qui n'ont pas essayer de l'intégrer à leurs groupes d'amis. Autumn, sa soeur, est présente dans l'auditorium le jour où Tyler décide que le jour du discours de la principale du lycée se terminera en bain de sang. Tout au long du massacre Tyler, explique les raisons pour laquelle il décide d'agir de la sorte.

C'est un roman bouleversant qui déchire le coeur, et qui malheureusement et d'actualité car des tueries dans des lycées ce n'est plus nouveau. Lorsque j'ai commencé cette lecture je ne m'attendais absolument pas à ce genre de révélations, pourtant je n'ai absolument pas été déçu par ma lecture; au contraire!

Ce roman se déroule sur plusieurs chapitres qui nous font vivre les 54 minutes d'horreur à travers les points de vues de plusieurs personnages: Autumn, Sylvia, Claire et Tomas. On y découvre comment ils vivent ce moment de peur et d'horreur chacun de leurs côtés car tous ne sont pas dans l'auditorium lorsque ça se passe.

C'est définitivement un roman que je conseille et recommanderai de lire, car malgré l'horreur que nous découvrons dans ce roman on s'attache quand même aux différents personnages!

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Claire, Autumn, Sylv, Tomas et Fareed sont tous étudients dans ce lycée qui sera touché par une fusillade de Tyler.
Une histoire bouleversante, émouvantes. Je n'ai pas pu retenir mes larmes à la fin, cette dernière est très touchantes. Je trouve dommage qu'il n'y ai pas le point du vue de Tyler. Cependant, j'ai eu quelques difficultés dans ma lecture. Pour commencer, j'ai trouvé dommage de ne pas en savoir plus sur les personnages, malgré les flash-back, et le style d'écriture ne pas envoûté. En effet, le fait de changer très régulièrement de personnage est perturbant, surtout qu'il y a plusieurs point de vue.
Un roman poignant à lire...

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Je viens de terminer ce roman pour adolescents et je voulais écrire mon avis à chaud car je suis encore dans le livre avec la boule au ventre.
"54 minutes" est un huis clos glaçant mettant en scène une fusillade dans un lycée américain.
Glaçant car même si ce qui se passe dans ce roman est fictif, ce genre de choses arrive vraiment aux Etats-Unis et un peu trop souvent... malheureusement.

Ici, nous sommes en Alabama, dans le lycée d'Opportunity, au milieu de la matinée, la principale fait un discours dans l'auditorium, tous les élèves ou presque sont présents dans cette salle et bientôt ils se retrouvent enfermés durant 54 minutes... moins d'une heure mais un temps infini pour tous ses gens.

La narration est vraiment particulière.
On y découvre au fil des pages, les récits en temps réel de l'évènement racontés par 4 personnages différents: Tomàs , Sylv , Claire et Autumn.
Au début, l'alternance des personnages est un peu déroutant mais au fil des pages, on se prend au jeu et on espère qu'ils sortiront tous indemnes de cette histoire.
Au fur et à mesure, on se rend compte qu'ils sont tous liés d'une manière ou d'une autre au tireur.

J'ai beaucoup aimé.
J'avais lu des chroniques disant que les personnages auraient peut-être pu être plus développés mais moi, je n'ai pas trouvé cela nécessaire,  "54 minutes", nous sommes dans l'urgence, l'auteure joue là-dessus et va à l'essentiel.
Je n'ai pas réussi à fermer ce livre avant la fin comme prise en otage!
Haletant et très prometteur pour un premier roman.

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Tout d’abord, je voudrais remercier les éditions Hachette Romans pour m'avoir permis de lire ce roman qui me tentait beaucoup. L'auteur a réussi à prendre un sujet très exploité et sensible comme une tuerie pour en faire un roman poignant. Il nous fait voir l'événement de divers point de vue et c'est sa force à mon avis. Nous voyons comment certains élèves le vivent de l'intérieur, le vivent comme étant proche du tueur, de l'extérieur aussi. 54 minutes ou le tueur nous amène à comprendre pourquoi il agit comme il le fait, ce qui l'a blessé et ce qui a fait de lui un psychopathe.

Un très beau roman que j'ai envie de faire découvrir.

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54 minutes est un roman polyphonique où les points de vues se croisent, se chevauchent pour tenter de remettre les pièces du puzzle en place et comprendre ce qui se passe dans l'établissement d'Opportunity. Nous voilà entrés dans l'horreur des tueries dans les collèges américains. Cette histoire est forte et percutante. En lisant le résumé sur Netgalley je me suis vite demandée comment l'auteure traiterai ce sujet. Et je n'ai pas été déçue.

Ce roman est addictif, on a envie de tourner les pages pour voir comment les personnages vont s'en sortir, avec quels dommages et jusqu'où ira la folie de Tyler. De plus, derrière cette histoire se cache de nombreuses histoires : celles des différents personnages. L'auteur en profite pour nous parler du deuil, de l'homophobie, de la maladie et des sacrifices que l'on doit parfois faire pour suivre nos passions.

Même si la polyphonie des points de vue ne permet pas de trop s'approfondir sur les personnages, j'ai réussi à m'attacher profondément à Autumn et Sylvia. J'ai trouvé d'ailleurs dommage qu'on n'entre pas dans la tête de Tyler, pour comprendre un peu plus ses motivations.

A la fin, je n'arrivais pas à lâcher mon roman. J'ai d'ailleurs versé ma petit larme sur les derniers chapitres... !

Pour conclure je ne peux que vous conseiller ce roman. Cette lecture est addictive, touchante et très juste. Je serai curieuse de voir ce que vous en avez pensé si vous l'avez lu.

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Tyler est en dernière année de lycée. Il a perdu sa mère et vit avec un père violent. Claire a été sa petite amie pendant quelque temps, jusqu'à ce qu'elle le voit faire quelque chose qui l'a repoussée. Le matin pendant lequel débute ce roman, tous les élèves sont dans l'auditorium pour écouter le discours du proviseur Terence à l'occasion de la rentrée après les vacances d'hiver. Parmi eux, Autumn, la soeur de Tyler, Sylv sa meilleure amie et tant d'autres. Claire a un entraînement d'athlétisme et se trouve sur le terrain avec son meilleur ami et quelques autres. Vers 10H, Tyler entre dans l'auditorium avec un flingue et plein de munition. Il se plaint de ne pas être aimé et tue ! Il va tuer pour un bras qui bouge un peu trop, pour l'exemple...
Thomas, le frère de Sylv et son ami Fareed ont séché le discours et sont dans les bureaux de l'administration. Comme Claire, ils vont entendre les premiers coups de feu. Effrayés mais courageux, ils vont appeler les secours.

Par ce récit, l'autrice parvient à la perfection à nous faire ressentir l'horreur, la peur... Elle a choisi de s'exprimer au travers d'un roman chorale et tour à tour, les personnages vont nous livrer leur "expérience" de l'intérieur de l'auditorium ou de l'extérieur. 54 minutes de terreur, de boucherie qui semblent durer des heures voire des mois. Ce livre est fort et poignant ! A aucun moment le choix d'une belle fin ne sera fait, le roman débute dans les cris et le sang, il finira de la même façon !! C'est très courageux d'avoir fait ce choix.

Je recommande vivement ce livre que l'on a bien du mal à refermer. Il traite de beaucoup de sujets : la mort, la peur, l'homosexualité, le deuil, la souffrance, la jeunesse...

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J'ai lu ce roman d'une traite, il m'a totalement brisé le cœur, l'écriture et le sujet sont extrêmement poignant.
Je recommande ce roman a 100%, il ne pourra pas vous laisser indifférent !

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Ce livre, je l’ai vu passé sur plein de blogs. Je me rappelle l’avoir lu avant sa sortie et prise de procrastination, je n’ai jamais eu le loisir de le chroniquer. Et quel dommage. Je me rappelle avoir été touchée par ma lecture qui peut se baser sur des faits réels. En effet, il s’agit d’un adolescent qui du jour au lendemain pètent un plomb et en vient à venir tuer ses camarades. Peu à peu nous suivons les différents points de vue et je n’ai qu’une chose à déplorer : on a du mal à s’attacher aux personnes à cause de la superficialité des chapitres. En effet, ils sont trop nombreux, si bien qu’on se perd un peu dans le récit. Ce fut une lecture touchante tout de même car, ça fait toujours mal au cœur de voir ce genre de sujet dans un livre. Et surtout quelque chose d’inédit comme ça. je ne suis jamais tombée sur un livre de la sorte par le passé. Je lui ai donc mis l’excellente note de 16/20

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