Mon père, ma mère et Sheila

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Date de parution 23 août 2017 | Archivage 13 nov. 2017

Résumé

C’est l’album d’une famille, issue d’un milieu populaire, avec ses codes, ses tabous, ses complexes, son ignorance, ses contentieux, dans les années 70 et 80. Le narrateur y raconte son enfance solitaire au milieu des turbulences. Pour son entourage, il a des goûts bizarres, des attitudes gênantes, des manières qui provoquent la colère de son père et la désolation de sa mère. Il dessine des robes et coiffe les poupées de sa sœur. Il fait son possible pour ne pas ajouter au malaise. Pour s’échapper, il colle son oreille à son mange-disque. Regarde les émissions de variétés scintillantes… Et admire une célèbre chanteuse  dont il aime les robes à paillettes, les refrains joyeux. Il voudrait être elle. Il voudrait être ailleurs. Un premier roman tout en sensibilité sur fond de nostalgie douce amère et d’humour salutaire.

C’est l’album d’une famille, issue d’un milieu populaire, avec ses codes, ses tabous, ses complexes, son ignorance, ses contentieux, dans les années 70 et 80. Le narrateur y raconte son enfance...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782234083851
PRIX 9,99 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

j'ai été emportée par ce roman, lu en un temps record et d'un seul trait. Un roman nostalgique, doux avec de l'humour et beaucoup de tendresse. Chacun retrouvera une partie de sa jeunesse dans ce roman... à lire et à partager

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Mon père, ma mère et Sheila est un premier roman très touchant et personnel car l'auteur Eric Romand nous livre ici ses souvenirs d'enfance, adolescence et début de vie active.
C'est bien écrit et j'ai beaucoup aimé cet ouvrage, que je recommande chaudement.
J'ai aimé l'écriture, et certains de ses souvenirs m'ont fait sourire, me faisant penser aux miens : le fameux mange-disque orange que tous les enfants de notre époque voulait (le mien était orange, pas rouge mais je suis sure que c'est le même :) , ou encore l'horrible sous-pull en nylon que tous les gamins des années 1970 ont eu !
C'est frais, sympathique, court, et j'ai passé un très bon moment :)

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Mon père ma mère et Sheila – Eric Romand
Si j'aime les récits autobiographiques, j'ai toujours des difficultés à les chroniquer, surtout que celui-ci ne fait que 112 pages.

Dans un roman pur et dur, on peut aimer ou détester une histoire, l'ambiance et les personnages. Ici, on ne peut pas apprécier ou détester la vie d'Eric Romand. Si sa jeunesse n'a pas été facile, il n'y peut rien. Ce n'est pas lui qui a choisi sa famille, de grandir dans un milieu populaire de la région lyonnaise, sa sexualité, des relations familiales compliquées, les préjugés avec lesquels il a grandi...

J'aurais voulu dire que ce récit était trop court mais cela fait toujours un peu voyeuriste. Vous avez sûrement entendu parler de L'homme qui ment de Marc Lavoine ? J'ai eu l'impression de me retrouver dans le même monde et cela donne un effet plutôt bizarre. Cependant, le style de Eric Romand est moins littéraire, beaucoup plus brut et sec mais cela correspond bien à ce que l'auteur nous raconte et cela nous plonge dans l'ambiance.

En décrivant de façon concise son quotidien, Eric Romand nous conte aussi un quotidien qui n'est plus le notre à l'heure actuelle. Moi qui suis la fille issue de la génération de l'auteur, j'ai souri plus d'une fois, faisant le parallèle entre ses anecdotes et celles de mes parents. J'ai souri de l'apparition du minitel alors que j'ai connu sa déchéance au profit du développement massif de l'informatique, d'internet, des jeux vidéos, de la téléphonie mobile.


Si vous aimez les grandes biographies et autobiographies au style très littéraire, passez votre chemin. Par contre, je conseille à tous ceux qui aiment les témoignages du monde contemporain.

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Eric raconte son enfance. Né en 1964, il fait le tour de l’univers quotidien de cette époque : voitures, émissions de télévision, apparition du Minitel et j’en passe.
A travers une vie ordinaire, rythmée par les repas de famille et l’école, il décrit, paragraphe après paragraphe, la construction de l’adulte qu’il est devenu. Il grandit dans une famille dite populaire qui dispense tendresse et préjugés avec la même vigueur. Il y a de la souffrance dans ces souvenirs mais aussi une forme de lucidité qui n’occulte pas les bons moments. Pour le lecteur, c’est une alternance de sentiments contraires qui rend la lecture passionnante.
Un très court récit qui m’a subjugué par sa simplicité.

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Voici un bref premier roman qui, de prime abord, n'a rien d'original. Le récit à la première personne d'une enfance dans les années 60/70 et dans un milieu populaire sent le déjà lu des centaines fois. Seul le titre mettant en avant cette chanteuse populaire titille la curiosité. Mais que vient donc faire la créatrice de "L'école est finie" dans cette famille de Villeurbanne ? Rassurez-vous ( si vous la détestez ) ou désolez-vous ( si vous êtes fan), Sheila n'apparaît qu'en contrepoint de cette histoire, comme un marqueur temporel, l'élément musical et nostalgique d'une vie aux apparences simples mais trompeuses.
En quelques phrases courtes, sans aucune fioriture, Eric Romand évoque ses souvenirs d'enfance en retrouvant la même naïveté teintée de zones grises qu'il avait lorsqu'il écrivait sa lettre au Père-Noël, l'âge, les silences des adultes quant à leur vie le laissant dans une évidente ignorance. Au fil des pages, c'est tout un monde qui est recréé, celui d'une famille lambda à la fin des trente glorieuses. Mais l'enfant grandit, comprend mieux ce qui se joue autour de lui et en lui. Le récit devient plus dur, plus âpre, sans jamais tomber dans le pathos. La chanteuse maintenant sans couettes sourit toujours inlassablement sur le petit écran, faisant oublier un instant les bouleversements intérieurs. Toujours en quelques phrases, quelques annotations légères, on assiste aussi à la construction d'un être dont la sexualité va déranger dans un milieu plein de préjugés. C'est l'heure du doute, du rejet, des séparations...
Je l'avoue, je ne m'attendais à rien de bien particulier avec ce court roman. Deuxième aveu, j'ai énormément aimé cette évocation, tant par le style employé qui ne joue jamais des coudes mais vise à toucher au plus juste avec subtilité que par l'époque qu'il arrive à faire revivre si intensément ! Tous ceux qui ont vécu les années 60/70 retrouveront son parfum avec le distributeur de cacahuètes et sa coupelle qui trônaient sur les bars ou sa télévision surmontée d'un napperon en crochet et dans laquelle Guy Lux et Sophie Darel annonçaient extasiés des chanteurs à minet(te)s et que l'on regardait moulés dans des sous-pull en acrylique.
Et même si je regrette un emballement temporel sur la fin du livre, cassant un peu l'atmosphère créée en amont, "Mon père, ma mère et Sheila" s'avère une très jolie surprise, ce genre de petite gâterie qui se lit d'une traite, qui nous fait formidablement voyager dans le temps comme au cœur d'une personne dont le parcours sensible parlera à beaucoup de monde.

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