La Tentation d'être heureux

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Date de parution 1 sept. 2016 | Archivage 3 oct. 2016

Résumé

À Naples, de nos jours

Cesare Annunziata a 77 ans, et sa vie n’est pas ce qu’il aurait voulu qu’elle soit. Il n’a jamais vraiment réussi à aimer sa femme, les relations avec sa fille, Sveva, sont très compliquées, et son fils, Dante, n’ose pas lui présenter son compagnon. Alors, tant pis, il décide de profiter un tant soit peu de l’existence en buvant, mangeant et fumant comme il lui plaît. Peu importe les reproches de Sveva. Il continue même à voir cette chère Rossana, officiellement infirmière, mais qui, en réalité, vend ce qui lui reste de charmes.
Un soir, le silence de son appartement est brisé par une très violente scène de ménage. Et Cesare ne tarde pas à comprendre que sa voisine, la belle Emma, se fait battre par son mari. La nouvelle fait vite le tour de l’immeuble. Aidé de ses deux compères du troisième âge, Madame Vitaglino, collectionneuse de chats, et, Marino, solitaire endurci, Cesare décide de secourir la jeune femme. Après avoir échafaudé les plans les plus rocambolesques, c’est finalement en se liant d’amitié avec Emma qu’il va tenter de la sortir des griffes de son époux.
Un petit dîner en tête à tête, de délicates attentions, un sourire réconfortant… Chamboulé par la douceur de la jeune femme, le vieillard s’apaise peu à peu : à 77 ans, finalement, n’est-il pas temps de se délecter des belles choses de la vie et de faire, enfin, la paix avec ceux qu’on aime ?

À Naples, de nos jours

Cesare Annunziata a 77 ans, et sa vie n’est pas ce qu’il aurait voulu qu’elle soit. Il n’a jamais vraiment réussi à aimer sa femme, les relations avec sa fille, Sveva, sont...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714470980
PRIX 20,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Un petit bijou d'humanité et d'humour qui fait du bien.

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Cesare est le genre de petit vieux qu'on aurait tendance à insulter dans la rue. Il ment, il jure, il boit et n'en fait qu'à sa tête. En vieillissant, il a choisi d'être heureux et de tout faire pour l'être. Il aimerait que ses deux enfants le soient également, mais pas facile pour eux de supporter leur vieux père. Le jour où s'installe Emma dans l'appartement à côté du sien va bouleverser sa routine car il se prend très vite d'amitié pour la jeune fille qui subit au quotidien les éclats de violence de son compagnon.

Au début de ma lecture, je ne savais pas à quoi m'attendre ; le titre est feel good mais le contenu ne l'est pas. C'est une ode à la vieillesse qui est décrit ici comme une seconde vie après la vie d'adulte salarié. Plus besoin de travailler, maintenant il faut profiter. Cesare est vu par ses enfants comme un égoïste excentrique. Ils l'aiment mais en même temps, ils désapprouvent sa façon d'être. C'est grâce aux deux enfants que l'on comprend ce que l'auteur a voulu expliquer. Une fois âgé et retraité, la vie n'appartient plus à la personne mais appartient aux enfants qui décident à la place des parents. L'exemple le plus flagrant dans ce roman est l'histoire de la vieille voisine qui est envahi de visites immobilières car sa nièce - héritière - a décidé de vendre l'appartement de sa tante avant que celle-ci ne meure. Honteux me diriez-vous, et pourtant y'en a combien de personnes qui font cela au quotidien ? Ces petits vieux abandonnés qui ne renaissent dans l'esprit de leurs proches quand ils meurent ...

J'ai été émue par le personnage de Cesare qui, au début du roman est décrit comme un vieux bourru. Au fil des pages, on découvre que derrière la façade, se trouve un homme qui a réellement aimé sa femme même s'il n'a jamais su comment le lui prouver. Finalement, on s'attache à lui et on s'attache à Emma. La relation amicale qu'il entretient avec la jeune femme est très belle et on ne peut qu'être bouleversé par ces deux personnages brisés par les aléas de la vie.

En bref, j'ai été émue par la destinée des deux personnages centraux Cesare et Emma. Emma nous apparaît uniquement par le regard de Cesare, narrateur du roman, et il est difficile de rester insensible à la vie d'Emma, somme toute jeune femme ordinaire. Si vous souhaitez lire une histoire émouvante, je vous conseille cet ouvrage !

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A 77 ans, Cesare Annunziata a l’impression d’avoir raté sa vie. Devenu asocial, il évite ses voisins, même ses deux vieux amis, l’ex-enseignante Eleonora, « l’amie des chats errants » qui passe son temps à espionner les passages sur le palier et Marino, ancien collègue, confiné dans son fauteuil depuis plusieurs années. Cet ex-expert-comptable malgré lui, obligé d’exercer le métier qu’il détestait pour entretenir sa famille durant 40 ans, se sentait longtemps entravé par les siens et leur en voulait sans, pour autant, avoir été capable du moindre changement. Tout en se détachant émotionnellement de sa femme et de ses deux enfants, Sveva et Dante, il continuait à vivre avec eux, faisant semblant d’être heureux, se nourrissant des rêves, espoirs et fantasmes. Ses nombreuses conquêtes le rassuraient et lui donnaient l’illusion d’être indestructible, éternel et toujours désirable…
Peu à peu, il s’est créé une sorte de carapace et au crépuscule de la vie, il n'arrive toujours pas à avouer ses échecs, s’apercevant qu’il est passé à côté de sa famille, que le contact avec ses enfants est de plus en plus difficile voire conflictuel. Et pourtant, il a besoin d’être utile pour continuer à vivre. Les rencontres qu’il fera le transformeront totalement, le malheur d’Emma et la simplicité de Rossana le réveilleront et le rendront profondément humain, il trouvera alors des mots justes pour exprimer ses sentiments vis à vis des proches.
C’est une jolie leçon de vie, un portrait d’un anti-héros qui réussit à ne pas gâcher la fin de son existence. Cesare, conscient d’être un sociopathe, ne souhaite pas devenir grincheux comme la plupart des gens de son âge, il se sent différent, rebelle (et meilleur !) mais n’est pas à l’aise avec les autres.
Ecrit avec humour et tendresse, le roman se lit d’une traite. L’action est située à Naples mais le message reste universel : « La vie sur terre devrait ressembler à un voyage en Orient, à une expérience qui nous ouvre l’esprit et fait de nous des êtres particuliers. Et c’est l’exact contraire qui se produit : quand on nous tire du trou noir, nous sommes d’une naïveté absolue ; quand on nous dépose dans un cercueil, nous en avons fait de toutes les couleurs ». Une très belle découverte de la rentrée littéraire qui fait du bien !

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