Amateur de fantastique, voici la sortie bd du moment

La côte galloise. Des habitants du village voisin s'agitent sur la plage. C'est qu'un nouveau drame semble avoir eu lieu ici... Ces derniers jours, les morts s'accumulent... Un tueur ? Une force surnaturelle ? Que se passe-t-il ? le corbeau observe. Une étrange fillette rôde également dans les environs. Son prénom : Deryn, l'oiseau noir en gallois.

Le + : des planches morbides magnifiques
Le - : un récit intriguant mais pas un réel sentiment de peur alors que c'était l'un des objectifs de l'auteur

C'est un album dans lequel on entre et on se laisse porter. le ton inquiétant est donné dès la scène d'ouverture.

Guillaume Sorel indique avoir voulu rendre hommage à l'auteur anglo-saxon Arthur-Machen, une référence dans l'art du fantastique. Alors évidemment, l'histoire va continuer de basculer.

Le choix du lieu même de l'intrigue fait marcher direct l'imaginaire avec ce petit village perdu sur cette côte gallloise, sauvage et faussement tranquille. Mention spéciale pour la tête de certains des villageois.

La présence d'un poème macabre qui revient à différentes reprises renforce évidement l'ambiance lugubre du récit.

En toile de fond, une vengeance. Thème fréquent de la littérature et ressort parfait
pour vriller vers un récit horrifique.

Le point fort de l'album : le graphisme. Y'a pas à dire, ça envoie ! Tout du long, l'album est sublimé par des cadrages qui viennent soutenir la tension narrative. Serrés, larges, ça percute au bon moment. Un gros travail sur les jeux d'ombre et les lumières est aussi à souligner.

L'objectif de Sorel dans l'écriture de cet album était de transmettre le sentiment de peur. Si l'univers est troublant et quelque peu angoissant, je n'ai pas été saisie d'effroi, de peur. J'avais pourtant mis toutes les chances de mon côté en le lisant en plein coeur de la nuit.

Ça reste une belle découverte de cet automne.

Merci à NetGalley et Dupuis pour cette lecture

Lecture très sympa scénario plutôt simple mais efficace !

Le côté graphique est cependant franchement grandiose je trouve ! Une chouette lecture

Quel étrange bande dessinée ! La couverture me laissait présager une lecture assez classique et pourtant c'est un scénario teinté de fantastique voire par moment d'horreur qui est proposé. Une enquête qui, page après page, se fait de plus en plus étrange et mystérieuse, ne nous laissant que peu de pistes concrètes. Pour ne rien gâcher, j'ai adoré les illustrations et en particulier les superbes paysages gallois : un véritable voyage pour les yeux. Cette bande dessinée est une découverte aussi inattendue que positive !

𝑬𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒐é𝒔𝒊𝒆 𝒎𝒂𝒄𝒂𝒃𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒇𝒂𝒔𝒄𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒗𝒊𝒔𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆.

Il y a dans cette BD quelque chose d’étrangement hypnotique. Un petit port gallois noyé dans la brume, des morts mystérieuses, une fillette inquiétante, un corbeau qui observe… Tout respire le mystère et le malaise, sans jamais verser dans l’horreur pure. L’atmosphère est lugubre, parfois poétique, et c’est peut-être ce qui la rend si particulière.

Visuellement, c’est un régal. Guillaume Sorel signe des planches d’une grande beauté : décors superbes, jeux de lumière saisissants, couleurs tantôt sombres, tantôt éclatantes selon les scènes… Chaque page est un tableau. Le découpage est soigné et certaines pleines pages laissent sans voix.

L’histoire m’a en revanche un peu moins séduite, parfois trop nébuleuse à mon goût, comme si elle se laissait happer par sa propre atmosphère. L’auteur rend hommage à Arthur Machen – que je ne connaissais pas mais que j’ai désormais envie de découvrir – et propose une réflexion sur la mise en scène de la peur. C’est d’ailleurs l’un des points les plus intéressants : Sorel explore les techniques narratives et visuelles qui font naître la peur.

J’ai aussi beaucoup aimé les pages finales, où l’auteur dévoile les coulisses de sa création. Ces apartés sur le processus artistique me passionnent toujours : comprendre comment une œuvre prend vie ajoute une autre dimension à la lecture.

En somme, Deryn Du ne m’a pas totalement embarquée par son récit, mais m’a profondément séduite par son esthétique et son atmosphère singulière. Un bel objet, sombre et fascinant, à feuilleter comme on contemple une toile.

🔥 À lire si vous aimez : les ambiances brumeuses, la poésie macabre, les BD à l’esthétique soignée.
⚠️ À éviter si : vous cherchez un scénario limpide ou une vraie montée de tension.

Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions #Dupuis de m’avoir permis de lire #DerynDu de #GuillaumeSorel. ● 𝙻E DÉBUT : Au XIXe siècle, dans un village au bord de la mer, un jeune homme venu d’ailleurs assiste à une série de faits inexplicables, à commencer par l’échouage d’une baleine morte présentant des blessures incompréhensibles. ● Le grand atout de cet album, ce sont les dessins, qui sont absolument somptueux, jusque dans les plus infimes détails : c’est vraiment un enchantement pour l’œil, je me suis régalé. ● Quant au scénario, pour l’apprécier pleinement il faut être amateur plus d’ambiances que d’intrigues. L’atmosphère est lugubre, morbide, et dans la postface l’auteur dit s’être inspiré de l’auteur gallois Arthur Machen (1863-1947) qui a aussi influencé Loveraft. S’il y a une vague intrigue, on ne peut pas dire que ce soit cela qui prédomine, et la fin aussi m’a laissé perplexe. ● Des bonus sont offerts à la fin, montrant l’ampleur du travail de l’auteur, qui a mis vingt ans à créer cet ouvrage magnifique. ● C’est un album qui réjouira les amateurs de dessins superbes et de poésie fantastique.

Deryn Du prend place dans un petit village côtier gallois. Si le cadre pourrait être idyllique, très vite une série de morts plutôt violentes vont survenir et casser un peu l'ambiance. Un étranger fraichement arrivé et amateur de littérature fantastique va mener une enquête parallèle à celle de la police et découvrir ce qu'il se trame ...

L'histoire joue sur les différents registres de la peur et sur le fantastique. Sorcière, poupées, monstres, ... le lecteur est servi en cette période d'Halloween ! Tout cela étant en plus superbement mis en image par Guillaume Sorel.

Deryn Du est une lecture que j'ai apprécié mais qui pour une raison obscure ne m'a pas totalement embarqué.

Merci aux éditions Dupuis et à #NetGalleyFrance pour la lecture !

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée "Deryn Du" de Guillaume Sorel.
Un petit port des côtes galloises est le théâtre d'une série de morts aussi violentes que mystérieuses.
Alors que les policiers cherchent un coupable et que les braves gens effrayés se regardent en coin, un jeune homme, amateur de littérature fantastique, arrivé depuis peu au village, promène dans les rues et les champs alentour un regard curieux.
Il fait progressivement la connaissance d'une étrange gamine qui joue à la poupée en fredonnant des chansons macabres. Le tout sous l'œil sombre et perçant d'un grand corbeau.
"Deryn Du" est un hommage à Arthur Machen, un des romanciers favoris de Guillaume Sorel.
Direction un petit port, théâtre de scènes macabres depuis quelques temps. Un endroit entouré de forêts denses, d'une campagne mystérieuse.. Un endroit parfait pour frissonner et se demander ce qui va arriver, encore, dans ce petit port.. Qui donc peut créer de telles mises en scène ? Qui donc peut tuer en toute impunité ??
Ici, l'auteur met en avant les techniques pour insuffler la peur dans la bande dessinée. C'est original et j'avoue que ça fonctionne.
Il a réussit à me mettre mal à l'aise grâce aux illustrations plus que par rapport aux textes à proprement parler.
La colorisation est parfaitement maitrisé. Les couleurs peuvent être très lumineuses les jours de beau temps comme très sombres à d'autres moments. La poupée est là, comme un fil rouge. La poupée, promenée par une fillette..
Mais je ne vous en dirais pas plus..
"Deryn Du" est une bande dessinée lu d'une traite, avec curiosité. Je ne savais pas du tout où j'allais en la commençant et je n'ai pas été déçue.
Ma note : 4.5 étoiles.

Dans un petit port de pêche, les morts s'enchainent sans que les autorités ne trouvent d'explication. Un jeune homme, amateur de littérature fantastique, croise sans cesse une gamine étrange.
Cet album a tout des classiques de la littérature fantastique. Une petite ville loin de tout, une communauté repliée sur elle-même, des morts étranges forment les étapes classiques de ce type d'oeuvres. Et l'on se laisse facilement prendre au jeu de cette ambiance morbide et malsaine qui distille son poison au compte goutte pour mieux nous prendre au piège de son histoire.
L'album est complété d'un cahier graphique où Guillaume Sorel parle de l'influence d'Arthur Machen sur ce roman graphique mais nous présente aussi ses ébauches et son travail sur les planches.
Pour le côté graphique, j'ai beaucoup aimé le style de Sorel qui avec son trait fin et sa palette pleine de douceur offre un écrin parfait à son histoire avec des journées au soleil flamboyant qui contrastent avec les nuits à l'ambiance gothique, pleines d'ombre set de menace.
Un roman graphique superbe parfait pour cette période de fantômes et de monstres.

Une lecture qui tombe à pic pour Halloween. D'abord une baleine morte ensanglantée, Un couple écrasé par des chevaux, de plus en plus de morts violentes, une poupée étrange et malaisante, une petite fille sombre... La peur s'installe progressivement et c'est un étranger fan de littérature fantastique qui semble avoir les clés. Si la fin m'a laissée quelque peu sur ma faim, le dessin et les intentions mêlant horreur et fantastique sont réussis.

Un petit port sur les côtes galloises qui pourrait être paisible, vivre au rythme des marées et des pêches. Mais ce lieu idyllique va devenir le lieu de crimes odieux, de plus en plus horribles sans que l'on puisse en identifier l'auteur ou les auteurs.

La police ne trouve rien, n'a aucune piste. Un jeune homme passionné de littérature s'intéresse à ses crimes. Il cherche des indices, des traces. Lors de ses pérégrinations, il croise une étrange fillette, des poupées sanglantes.

Guillaume Sorel veut explorer le domaine de la peur. le lecteur doit peut à peu s'imprégner de la peur. L'auteur va insérer au fil des pages. Il utilise toutes les techniques que la BD lui donne. Ainsi il va jouer sur les couleurs, les éclairages, sur la profondeur de champ, sur la variété des angles. Il sait créer des scènes sanglantes, des personnages inquiétants comme la fillette à qui il prête les mots de poèmes. le lecteur est pris dans une spirale troublante : il n'y a aucun personnage à qui se raccrocher pour voir le bien, aucun élément positif. On ne voit pas de qui peut surgir la vérité, la justice. le malaise de développe au fil de la narration.

Guillaume Sorel admire le travail d'écriture d'Arthur Machen, auteur gallois qui inspira Lovecraft. Tous les paysages dépeints par Guillaume Sorel sont tout droit sortis des écrits d'Arthur Machen. Ils sont magnifiques, esthétiques. Guillaume Sorel réussit le pari de créer la peur en jouant avec la beauté. Deryn du est un ouvrage à part, atypique. C'est une oeuvre d'esthète, d'un chercheur en images, images pouvant créer des idées, remplacer les mots.

Merci à Dupuis et à NetGalleyFrance pour la plongée dans l'univers de#DerynDu #NetGalleyFrance.

Un quasi coup de coeur pour cette BD ! Lu au lendemain de mon retour d'Ecosse, l'histoire m'a totalement embarquée et a prolongé mon voyage ❤️
Une ambiance incroyable dans ce village maudit de pêcheur gallois ou le fantastique, la peur et le paranormal se mêlent à la douceur et à la beauté des paysages celtiques.

Sorel, reconnu comme grand maître du fantastique européen en illustrations, s'est en effet inspiré des romans du gallois Arthur Machen pour créer l'ambiance de ce village et ca fonctionne grandement !
Sorel a L'art et la manière d'instiller la peur et le fantastique au fil des pages et de faire doucement monter la tension.

J'ai frôlé le coup de coeur, mon mini bémol reside dans le fait que l'histoire était peut-etre un peu confuse par moment.

J'ai frissonné, j'ai admiré les planches magnifiques de Sorel qui alternent entre les paysages sublimes et lumineux et la noirceur gothique de l'histoire.
Bref je suis totalement partie dans cet univers et je vous recommande grandement ce roman graphique, que j'irai peut-être m'acheter pour l'avoir dans ma bibliothèque.

Un village sur la côte galloise, des morts mystérieuses, une petite fille angoissante, un lecteur rêveur, des cauchemars. Voilà les ingrédients de cette BD qui souffre à mon avis d’un souci de cohérence. Mais peu importe car le propos n’est pas là. L’auteur cherche avant tout à mettre en place des ambiances et des situations et à faire naitre la peur. Je ne dirais pas que j’ai eu peur, mais niveau ambiance, c’est une réussite totale grâce à un dessin absolument superbe, alternant les scènes de nuit éclairées à la bougie dans une ville meurtrie, et les scènes de jour au grand air sous un soleil éclatant. On y croise des créatures des mythes celtiques, des monstres des mers et des fantômes plus classiques. Les pages sont superbement construites. Bref, la forme sauve très largement le fond car dans ce cas, la forme crée le fond.
J’ai par ailleurs découvert par ce biais Arthur Machen, auteur fantastique qui a inspiré Lovecraft, que j’ajoute à ma liste de livres à lire.

#DerynDu #NetGalleyFrance

Genre : La maison sur la colline

Histoire : Un village de pêcheurs sur la côte galloise subit une série de crimes improbables. le jour, la petite cité respire sous un grand soleil. La nuit, ses habitants plongent dans les abimes de l'enfer. Quel monstre frappe dans l'obscurité ? Qui sera la prochaine victime ? La police enquête sans succès. Un jeune étranger au village lui, tient une piste...

Avis : Avec Dyren Du, Guillaume Sorel révèle un folklore gallois riche de nature et d'imaginaire. Sa mise en scène, son coup de crayon et ses couleurs directes font merveille pour installer un village de pêcheurs et nous plonger dans ses différentes atmosphères. Son hommage à Arthur Machen, un écrivain cher à Lovecraft, puise dans la littérature et le cinéma fantastique britannique pour distiller la peur chez le lecteur à un rythme choisi. C'est réussi avec aussi une grande et belle poésie.

Un mélange subtil de littérature et de cinéma pour une bd réellement fantastique

Très belle bande dessinée où le scénario et le graphisme nourrissent leur mystère mutuel. Elle ne sera sans doute pas adaptée en collège, mais je la conseillerai à mes collègues de lycée.