Ma mère du Nord

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Date de parution 30 sept. 2015 | Archivage 13 mai 2016

Résumé

« Petit, chaque fois que j’écrivais quelque chose ou faisais un dessin, j’avais besoin de le montrer à ma mère pour savoir si c’était bien.

Qu’est-ce qu’elle penserait aujourd’hui de ce que je suis en train d’écrire sur elle ?

Je suis inquiet. Elle doit en avoir assez qu’on parle de son mari alcoolique. Ne pas avoir envie qu’on parle d’elle, la discrète, la réservée, de ses maladies imaginaires, de sa tristesse.

Va-t-elle savoir lire entre les lignes, comprendre que ce livre est une déclaration d’amour ? Que j’essaie de me rattraper, moi qui ne lui ai jamais dit que je l’aimais, sauf dans les compliments de la fête des Mères dictés par la maîtresse.

Ce livre, je l’ai écrit pour la faire revivre.

Parce qu’elle me manque. »

« Petit, chaque fois que j’écrivais quelque chose ou faisais un dessin, j’avais besoin de le montrer à ma mère pour savoir si c’était bien.

Qu’est-ce qu’elle penserait aujourd’hui de ce que je suis...


Formats disponibles

FORMAT GF cartonné
ISBN 9782234070080
PRIX 0,00 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Après avoir évoqué son père (Il n’a jamais tué personne, mon papa), ses deux fils (Où on va papa?), sa femme (Veuf) et sa fille (La servante du seigneur), Jean-Louis Fournier revient une nouvelle fois avec un récit familial, celui-ci étant consacré à sa mère. « Elle est la seule que je n’ai pas encore eue dans mon collimateur. Pourquoi maintenant? Parce que je suis vieux. C’est toujours chez leur mère que se réfugient les gangsters après leur dernier coup. Surtout, je voulais garder le meilleur pour la fin ».

Elle n’a pas eu une vie facile, Marie-Thérèse. Restée presque toute sa vie sous la coupe d’une bonne-maman envahissante, elle est poussée dans les bras d’un médecin alcoolique, dans l’espoir fou qu’elle pourra le remettre sur le droit chemin. C’était une femme discrète, hypocondriaque – comme le sont souvent les gens en mal d’amour – et qui rechignait à exprimer ses sentiments. Mais c’était aussi une femme solide, pugnace, indépendante, malgré la forte opposition de son mari (une femme de médecin ça ne travaille pas!), qui s’occupait quasiment seule de ses 4 enfants, et qui a toujours maintenu sa famille à flot malgré les tempêtes. C’était un rocher auquel ses enfants pouvaient s'agripper.

Le livre est une succession d’instantanés, il alterne les souvenirs de l’auteur et les descriptions de photos, invite aussi parfois les petits-enfants à évoquer un souvenir marquant de leur grand-mère. J’aime beaucoup le style brut de Jean-Louis Fournier, sans concessions ni fioritures, cette succession de phrases très courtes, comme s’il énonçait juste des faits alors qu’il en dit tant et plus entre les mots, cette ironie grinçante sous laquelle affleurent les sentiments. Il est aussi parfois espiègle, avec ce titre à double sens ("Ma mère du Nord" évoque à la fois la froideur apparente de sa mère, et le fait qu’elle était originaire d’Arras) et cette métaphore filante autour de la météo marine (Chaque titre de chapitre est rédigé à la manière d’un bulletin météo, « Pour Pas-de Calais, vents variables, la mer sera belle – Grand frais en cours sur Pas-de-Calais, etc…). "Ma mère du Nord" est un livre simple, mélancolique, un récit très personnel mais tout en pudeur. Une lettre d’amour délicate, gorgée de tendresse, et de regrets aussi, d’un fils qui n’a jamais su dire à sa mère à quel point il l’aimait.

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"Ma mère se méfiait de sa sensibilité, comme ceux qui en ont trop. Elle la gardait à l'intérieur."

"Dans [ses] livres, [il a ]donné des nouvelles de [sa] famille." et termine par sa mère car "C'est toujours chez leur mère que se réfugient les gangsters après leur dernier coup."
Jouant sur l'homophonie entre mère et mer, Jean-Louis Fournier file la métaphore de météorologie marine, ponctuant son roman de titres de chapitres s'y référant. Il nous précise aussi que sa mère "était froide seulement à l'oral." et brosse un portrait nuancé de cette femme qui dut élever seule ses enfants et tenir un ménage à bout de bras, amoureuse d'un médecin alcoolique, généreux ,mais capable d'oublier la sortie exceptionnelle promise à son épouse.jean-louis fournier Fournier, à son habitude, a le sens de la formule mais on le sent très solitaire et ce roman d'un vieil enfant, qui reconnaît volontiers n'avoir pas été facile à vivre, est plein d'une tendresse dont on sent qu'elle s'exprime presque malgré lui.Émouvant.

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Avec une écriture toute en finesse, Jean-Louis Fournier nous parle cette fois de sa mère. Même si je garde un souvenir plus fort de Où on va papa ? ou de Ça m'agace ! ce livre m'a fait passer un bon moment tout en douceur.

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Un livre hommage à la mère aimée et désormais absente.
Dans ce roman à l'habituelle construction de chapitres courts, l'auteur nous raconte comment sa mère a su effectuer la construction de l'écrivain d'aujourd'hui. C'est émouvant, poignant aussi, suite à la maladie d'alcoolisme de son père, médecin, et comment cette femme a réussi malgré tout à faire avancer leurs enfants.
C'est un bel hommage, bien écrit, et qui se lit bien.

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J'ai bien aimé ce livre, très fort et finalement très impudique. Mais c'est pour cela qu'on l"aime car on y décèle une certaine tendresse.

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