J’ai très vite accroché au style d’écriture d’Alice Hunter. L’histoire nous plonge dans le quotidien du couple Hardcastle, bouleversé lorsque Tom, le mari, est arrêté pour meurtre. L’autrice alterne les points de vue de Beth et de Tom, ce qui donne beaucoup de rythme au récit et nous permet de découvrir les personnages sous des angles différents.

Le couple vit dans un petit village typiquement anglais, où ils mènent une vie en apparence parfaite. Mais au fil des chapitres, des révélations inattendues viennent bousculer cette façade. Certaines surprises m'ont vraiment prise de court et je me suis souvent demandé : qui est réellement coupable de quoi ?

Un thriller psychologique efficace, à l’ambiance tendue et aux faux-semblants bien installés.

Je recommande cette lecture à toutes celles et ceux qui ont aimé La Femme de Ménage de Freida McFadden, car on y retrouve ce même goût pour les secrets, les apparences trompeuses et les retournements de situation.

Je remercie les éditions de l’Archipel et NetGalley pour cette lecture.

Tout d'abord merci aux éditions #larchipel et à #NetGalleyFrance pour l'envoie de ce nouveau thriller.

Dès les premières pages, Alice Hunter a réussi à m'embarquer dans cette histoire d'un si joli couple, si parfait, mais personne n'est réellement parfait. La perfection cache parfois des sombres secrets enterrés depuis longtemps.
Le suspens monte crescendo jusqu'à atteindre son paroxysme, il nous laisse aucun moment de répit. La construction des chapitres, courts et alternant avec différents points de vue, permet un suspens tendu et une ambiance parfois électrisante.

Durant toute ma lecture, j'ai formulé un bon nombre d'hypothèses, parfois fausses et complètement farfelues, mais finalement c'est ce qui en fait un bon thriller.
J'ai soupçonné des personnages, qui se sont révélés innocents. Les personnages sont assez bien travaillés dans l'ensemble, notamment Beth. Mais certains étaient un poil trop caricaturés notamment Adam.

Toutefois j'aurai voulu avoir plus le point de vue de Tom, le mari soupçonné d'être un tueur en série, pour connaître et approfondir sa psychologie.
Certains passages auraient mérités un approfondissement, et on ressort de ce roman avec encore des questions, notamment sur l'enfance des protagonistes.

Dans l'ensemble c'est un bon thriller, dans lequel mon cerveau a été mis à contribution. L'écriture de Alice Hunter permet une immersion totale, je me suis sentie, par moment, oppressée par le suspens.

#lafemmeduserialkiller #alicehunter #NetGalleyFrance #Larchipel

Dans la lignée de la femme du monstre de Fiona Barton.
un bon polar psychologique, les bons codes au bon moment, on adore!

Tom et Beth Hardcastle ont tout du couple parfait : un joli cottage dans un village proche de Londres, une adorable petite fille de trois ans et le coffee-shop ouvert par Beth qui marche très bien.

Pourtant un soir la mécanique s’enraye quand la police frappe à leur porte avant que Tom soit rentré de la City où il travaille. Il est accusé de faits très graves. Bientôt les rumeurs vont bon train dans le petit village : se pourrait-il que sa charmante épouse ait été au courant ?

L’auteur alterne les points de vue de Beth et Tom et maintient un suspense si haletant que l’on ne sait plus qui est coupable de quoi. Jusqu’au twist final qui révèle un plan parfaitement machiavélique !

Beth et Tom Hardcatle se sont installés dans le village de Lower Tew, dans les Costwolds, avec leur petite Poppy, trois ans. Lui fait tous les jours l’aller-retour à Londres, où il travaille dans une banque. Elle s’occupe de leur fille et gère son coffee shop – atelier de poterie. Un couple idéal donc. Un soir, pourtant, deux policiers viennent interroger Tom dans le cadre d’une affaire de meurtre…
J’ai tout de suite eu envie de lire ce livre en voyant la couverture : une femme en robe rouge (la couleur du bourreau) vue en contre plongée, avec le ciel bleu et les nuages en arrière-plan. La photo et particulièrement bien choisie !
Même si j’ai trouvé qu’il y a quelques longueurs, notamment dans les échanges de Beth avec les autres mamans du village, ou bien dans la façon dont Beth ne cesse de regretter sa « vie parfaite », j’ai aimé ce roman pour plusieurs raisons. D’abord, au contraste de la couverture (Robe rouge sang / ciel bleu et nuages) répond le contraste entre l’histoire (polar domestique, sérial killer) et le cadre dans lequel elle se déroule : un petit village des Costwolds, un coffee shop dans lequel déguster de délicieux cookies tout en faisant de la poterie. Par moment, on oublie qu’on est dans un polar pour se croire dans un feel good. C’est assez perturbant. (Et tant mieux !)
De plus, de nombreux éléments sont donnés sur la personnalité des tueurs en série : besoin et plaisir de tuer, absence d’empathie, volonté de « posséder » sa victime, … L’alternance des points de vue, notamment entre Beth et Tom, dynamise le récit.
Alice Hunter reprend les codes du feel good pour les accommoder façon polar. Cerise sur le cookie : bien que l’intrigue soit tout à fait résolue à la fin du livre, la façon dont l’histoire se termine laisse espérer une suite.
"La femme du serial killer" est le premier roman d'Alice Hunter. Un très bon début !

La Femme du serial killer sait rapidement piquer votre curiosité. C'est un roman qui saura séduire les amateurs de thrillers domestiques.

L’histoire suit Beth et Tom, un couple tranquille dans la campagne anglaise, jusqu’à ce que... Tom est suspecté d’avoir un lien avec la disparition d’une femme, sept ans plus tôt...

Ce qui fonctionne dans ce roman, c’est sa façon de créer une tension discrète mais constante. Pas de scènes spectaculaires ou de twists improbables, mais une atmosphère qui s’installe doucement, un doute qui grandit, et cette question qu’on se pose tout du long : à quel point connaît-on vraiment la personne avec qui on vit ? Le style est simple, l’histoire avance sans détours inutiles, et on se laisse prendre au jeu.

Sans faire de bruit, le livre réussit à nous accrocher assez pour nous divertir.

Les thriller psychologique domestique ont la cote en ce moment, j'ai donc commencé celui ci, surtout grâce à la couverture que je trouve particulièrement réussi. Je n'en attendais pas grand chose, c'est donc une TRÈS BONNE SURPRISE!!!

Les chapitres très très court donne un rythme haletant au récit, malgré un manque d'actions, mais jamais l'ennui ne pointe le bout de son nez.

le petit plus: le suspens est présent jusqu’à la fin, qui m'a laissé bouche bée!