Récit intimiste
“Le cahier à spirale” scénario et dessin de Didier Tronchet aux éditions #dupuis
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Ma première fois avec l’auteur. Comme quoi, faut toujours débuter quelque part. J’ai beaucoup aimé ce que j’ai lu, car on entre plein feux dans la vie de l’auteur, sans fioritures, faux nom ou personnage inventé, avec honnêteté et droiture. Et c’est bien plaisant.
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On y découvre de nombreux épisodes de vie, qui mettent surtout en vedette sa mère, qu’il découvre et nous fait découvrir à travers les épreuves qu’elle traverse et a traversé sans broncher, en restant fidèle à elle-même. Cela m’a confirmé que la perception que nous avons de nos parents durant l’enfance change une fois devenus adultes. En communiquant un tant soit peu avec eux, d’humain à humain, on s’aperçoit que la vie nous bouscule de la même façon, en fonction de qui on est, révélant des personnalités attachantes et qui nous ressemblent.
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Son trait de dessin épuré et joyeux s’étire sur des planches uniques ou à tiroirs, illustrant de façon claire ces événements de vie.
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Une lecture super agréable, donc, pour mieux découvrir l’auteur dans toute sa simplicité et sa franchise.
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@didiertronchet @dupuis_bd
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Une nouvelle fois, Didier Tronchet nous entraine sur les traces de son passé. Il se penche sur son histoire, comme souvent, et va interroger celle qui jusque là ne lui a jamais rien dit, sa mère.

On est dans les secrets de famille, dans les non dits. Didier Tronchet va tout prendre en pleine tête. Il va faire référence à ses albums précédents soient en évoquant les héros qu'il a créé comme Raoul Calbuth mais aussi ceux qui évoquaient sa propre vie.

Il n'y a pas de scénario au sens premier du terme et il ne faut pas s'attendre à un récit respectant la chronologie. le récit va évoluer au fil des révélations de la mère de Didier Trochet mais aussi des échos que ce récit fait sur notre auteur.

Côté dessin et mise en page, on est dans du Tronchet pur jus. Pas de surprise, on est tout de suite dans l'ambiance. Didier Tronchet ne se fait aucun cadeau mais il met toute sa sensibilité dans ce récit, sensibilité pour décrire en fait son affectation pour sa mère mais aussi pour son père. Sous des aspects désinvoltes, Didier Tronchet est un être tendre, un écorché qui part à la recherche de son histoire.

À lire pour les passionnés de Didier Tronchet et pour ceux qui veulent découvrir cet auteur.

Merci à Dupuis et à NetGalleyFrance pour la lecture du #Lecahieràspirale #NetGalleyFrance.

Une lecture d'un auteur de BD dont je ne connaissais pas le travail.
"Le cahier à spirale" est celui dont l'auteur va se munir pour interroger sa mère sur des souvenirs, des histoires et des non dits de son histoire familiale. Il a dans de nombreux autres albums parlés de sa mère, mais de façon fictionnelle et cette fois, il aimerait qu'elle lui raconte sa vie, des souvenirs vrais et pas trop les légendes familiales.
L'auteur fait beaucoup de références à ces autres albums pour s'apercevoir qu'il a utilisé des histoires racontées, fantasmées..
J'ai aimé les couleurs, le dessin, l'humour et le côté un peu foutraque des histoires mais aussi de certaines planches.
Je vais maintenant m'empresser de découvrir son travail à travers les différents albums qu'il a fait.
#Lecahieràspirale #NetGalleyFrance

Didier Tronchet part à la recherche de son passé auprès de celle qui sait tout, sa mère. Mais comme elle ne lui a jamais rien dit, pourquoi lui parlerait-elle aujourd'hui ? Contre toute attente, elle va lui parler dans un torrent de paroles qu'il ne pensait jamais obtenir.
Dans ce travail d'introspection, Didier Tronchet va vite se rendre compte à quel point il s'est inspiré de ses proches dans ses oeuvres incluant dans ses histoires les anecdotes et caractères de sa famille.
Il n'y a pas de récit à proprement parler dans cet album, on suit les recherches de l'auteur sur son passé et les révélations arrivent comme elles arrivent dans la vie, sans vraiment suivre un ordre chronologique. Et le récit part aussi un peu dans tous les sens en tombant dans des sous-récits sans réalité aucune, à part dans la tête de l'auteur.
Côté dessin, le style de Didier Tronchet est égal à lui-même et ceux qui ont lu ces précédents albums ne seront pas dépaysés. C'est un style que j'apprécie, avec une jolie palette de couleur.
Un travail sur la mémoire familiale assez touchant.

Comment reconstituer une histoire familiale morcelée, faite de silences et de non-dits ? On peut la combler par la fiction. Ou acheter un cahier à spirale et filer vers la seule personne qui peut combler les trous: maman. Pourquoi parlerait-elle aujourd'hui, elle qui n'a jamais rien dit avant ? Peut-être qu'elle n'attendait que ça, peut-être fallait-il poser les bonnes questions ?

Après Le chanteur perdu et L'année fantôme (Dupuis), Didier Tronchet clôt une trilogie de l'intime avec ce face à face avec sa mère. L'objectif est simple: relier les fils, conclure une quête et faire face au traumatisme du décès prématuré de son père.Et depuis Marles-les-mines, dans le Nord, sa mère a parlé. Comme un torrent qui se déverse, elle a tout sorti... comme si elle n'avait jamais parlé à personne.

Avec humour bien sûr, dans une mise en scène foutraque, Didier Tronchet fait écho à tous ses albums précédents. Tel personnage, telle situation, tel endroit... Et il lève le voile sur un père qu'il ne connaissait pas vraiment. Il n'a d'ailleurs pas de visage et il n'est pas le seul... Dans un album bilan qui oscille constamment entre rires et larmes, il réunit enfin une fratrie éclatée et ferme la boucle du trauma.

Lire Tronchet, c'est un peu fouiller l'intime de toutes les familles. C'est porter un regard doux-amer sur nos failles, nos doutes, sur celles qu'on subit ou qu'on essaye de ne pas reproduire, une fois père. Lire Tronchet, c'est bien !