Népomucène et Eudoxie

Gros coup de cœur ! Une sorte de "Eleanor & Park" français.

Népo et Doxie sont attachants et désarmants. Ils naviguent dans la vie comme ils peuvent et sans s'excuser de leur histoire, de qui ils sont. Ils font les choses à leur rythme. Népo s'ouvre au monde doucement, il comprend que le chagrin évolue, qu'il n'a pas laissé la place à toutes ses émotions même si le drame qui a bouleversé sa vie a eu lieu il y a longtemps. Doxie, quant à elle, semble porter plus que ses propres responsabilités. A 17 ans, Doxie sait ce qu'elle veut et surtout qui elle veut devenir. Elle paraît dure et inatteignable mais c'est sans compter sur Népo (et Gaston évidemment !) qui vont découvrir une jeune femme pleine de projets.

Un vrai duo plein de douceur et de bienveillance certes, mais où chacun bouscule l'autre. Cela donne des moments d'émotion ou bien très drôles. Aucun ne trahit qui est l'autre, ils s'encouragent à persévérer tout en se tenant prêts à s'entraider même dans des épreuves auquel le second se soustrait.

Les personnages secondaires sont géniaux aussi avec le solaire Tristan, l'oncle Ray plein de douceur et de patience et le groupe de rock !

Népo et Doxie, deux adolescents d’aujourd’hui, et pourtant, si différents des personnages que l’on croise dans les romans young adult. Tous les deux ont en effet connu le pire, comme cela nous est dit dans le quatrième de couverture. Pour Népo, on sait d’entrée de jeu ce qui est arrivé : ses parents sont morts, il a été confié à Ray, son oncle, qu’il connaissait peu, et qui pourtant a accepté cette mission. Pour Doxie, on ne saura que plus tard ce qui a durablement bouleversé sa vie, au point d’impacter ce qu’elle compte faire de son avenir, à un âge où, même si l’on pense au métier que l’on fera plus tard, à la vie que l’on souhaite mener, l’on n’a pas consacré autant de temps à peser mûrement ses choix.
Le thème central de ce roman, c’est le deuil, le deuil durable, pas celui que l’on vit quelque temps et l’on tourne la page, l’on regarde l’avenir avec confiance, joie, bonheur, etc, etc…. Nous vivons dans une société où l’injonction au bonheur est bien là, où le deuil doit avoir une durée raisonnable. Népomucène, en dépit du temps qui a passé, a besoin de parler avec une professionnelle de santé, et c’est très bien que cela soit évoqué, cela permettra peut-être à de jeunes lecteurs de verbaliser le besoin d’aller voir un psy. Eudoxie voit, sur son quotidien, les conséquences que ce deuil a eu, sur sa mère notamment, qu’elle se garde bien de critiquer, et qu’elle interdit aux autres de critiquer : elle sait que sa mère fait de son mieux, et ce « mieux », Eudoxie, elle l’accepte.
Ne vous attendez pas, en lisant ce livre, à une romance classique, ou pire, à une romance « violente », telle que beaucoup trop d’adolescentes en lisent actuellement (oui, je porte un jugement sur des livres qui ne sont pas du tout adaptés au lectorat qui se retrouve avec certains titres entre les mains). Il s’agit pour ces deux personnes non de vivre une histoire d’amour, mais de vivre, déjà, de s’ouvrir à la vie, à l’avenir, d’être avec les autres, sans renier pour autant le passé, sans oublier ceux qui ne sont plus. Un roman que certains parents ne conseilleront peut-être pas à leurs enfants parce que les thèmes abordés sont durs, mais nettement moins que dans d’autres livres que les ados ont entre les mains. Ici, l’on parle de la vie, et de toutes les épreuves qui peuvent survenir dans une vie.
Un très beau roman.
Merci aux éditions Scrineo et à Netgalley pour leur confiance.

Un roman à l'écriture fluide, à l'histoire et aux dialogues assez convaincants. Le plus dur dans la vie de Népomucène ce n'est pas le prénom que ses parents lui ont choisi, mais l'accident mortel qu'ils ont eu et qui l'ont laissé orphelin à 12 ans. Recueilli par un quasi inconnu, le grand demi-frère de sa maman, il vit depuis avec lui et son chien dans une parfaite entente. Solitaires et attachés à leurs petites habitudes ils font bien la paire. Mais plusieurs petites choses vont venir bousculer le quotidien de Népomucène depuis sa rentrée. Lui qui vivait bien sa solitude va découvrir la douceur de partager des instants à plusieurs et, intrigué par la nouvelle arrivée en cours d'année, il va se mettre en tête de se rapprocher d'elle pour percer son mystère.
Je ne suis pas très romance habituellement, mais j'ai été touchée par celle-ci qui est surtout une tranche de vie de deux adolescents en deuil, qui ont réagit à celui-ci chacun à leur manière et qui vont peu à peu apprendre à s'ouvrir au monde, accueillir leur peine et faire réellement ce deuil. Une chouette histoire qui nous fait vivre de multiples émotions. Les personnages sont bien incarnés, très attachants et même les personnes secondaires ont leur charme.

Un très beau roman young adult sur le deuil, l’amitié, la résilience et l’art. J’ai beaucoup aimé, Ca fait du bien des ados qui font de leurs failles du positif. je vous le conseille.

Vraiment une bonne vibe qui sort de ce livre malgré le sujet difficile du deuil.
Il y a un truc que je déteste c'est les films d'horreur et je n'arrive pas à comprendre que des gens aiment se faire peur. Mais en même temps, j'ai un plaisir particulier à ressentir de la tristesse dans mes lectures, à vivre toutes sortes d'émotions jusqu'à limite avoir les larmes aux yeux.
Ce livre nous fait ressentir toutes les émotions de nos deux protagonistes, Népomucène et Eudoxie ( me suis habitué à Eudoxie d'ailleurs, c'est étrange mais je commence à apprécier ce prénom 😅).
On les suit dans le cheminement de leur deuil, j'ai trouvé ça vraiment triste mais c'est surtout que je suis très sensible à cette trope.
Les personnages sont attachants, vivants et courageux. L'autrice a une jolie plume dont je suis tombé sous le charme.
J'ai passé un très bon moment à le lire et je vous le conseille grandement pour une jolie lecture pleine de belles et rudes émotions.

Nepomucène et Eudoxie fut une lecture ô combien émouvante, comme je les aime. J'ai définitivement un faible pour les personnages abîmés par la vie, fragiles, malheureux, avec de nombreuses failles. Ils me touchent profondément.

C'est le cas ici de nos deux protagonistes, Népomucène et Eudoxie. Le premier a perdu ses parents dans un accident de voiture, et vit depuis chez un oncle qu'il ne connaissait pas. Il n'est pas malheureux, mais très solitaire. Il vit sans vraiment vivre, allant en cours, mangeant toujours les mêmes repas, ne parlant à personne. Sa seule passion : le dessin, une passion héritée de son père. Sa vie change petit à petit et se pare de couleurs. Avec Gaston déjà, un jeune chiot qu'il adopte et dont la fougue va le réveiller. Avec Tristan ensuite, le beau gosse musicien qui s'entête à devenir son ami. Et surtout, avec Eudoxie, la nouvelle au nom aussi improbable que lui, vers qui il est irrésistiblement attiré...

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Voilà un roman dont je ressors conquise ! Les personnages, les thématiques, la plume, tout m'a plu. C'est avec une grande sensibilité et une touche de poésie que l'autrice, Lucile Caron-Boyer, aborde des thématiques difficiles, tout en développant en parallèle la naissance d'un amour profond.

Népo est un personnage très attachant, fragile, mais aussi très obstiné. Il s'est mis en tête de devenir ami avec Doxie, et fait preuve de détermination, sans se laisser décourager malgré le caractère fermé (et même très fermé) de la jeune femme.

Son entourage est génial, entre un oncle très ouvert, un groupe de musiciens bien sympathique, et un chien adorable. Ce que j'ai beaucoup aimé aussi, c'est que tout n'est pas facile, tout ne se résout pas d'un claquement de doigt, non. Les caractères des personnages sont bien décrits, leur psychologie est fouillée, et si tout est loin d'être rose, il reste tout de même un peu de bonheur à trouver.

Après la pluie, vient le beau temps. Après un grand malheur, on peut avoir droit au bonheur. La vie continue, malgré tout.

Népomucène et Eudoxie est un roman marquant, qui nous parle avec brio et tendresse d'amour et de résilience. Un gros coup de cœur pour ma part !

Népomucène fait partie du club très fermé de ceux qui subissent toujours les mêmes réflexions en déclinant leur identité. C’est un vrai prénom, ça ? C’est malheureusement le cadet de ses soucis depuis qu’il s’est retrouvé orphelin du jour au lendemain, et s’est vu exilé à l’autre bout du pays chez un oncle qu’il n’avait encore jamais rencontré jusqu’ici. Un accident et c’est toute sa vie qui a basculé. Depuis, il évolue en retrait des autres. Sans être hostile, il se protège à sa façon en restant dans la petite bulle fragile qu’il s’est créée tant bien que mal. Pourtant, entre la persévérance de Tristan, un camarade de classe joyeux et empathique, et l’arrivée d’Eudoxie, une nouvelle élève avec un prénom aussi atypique que le sien, le quotidien de Népomucène est sur le point de changer. Entraîné vers la bande du premier et éprouvant une attraction de plus en plus marquée pour la seconde, il se voit contraint de quitter sa bulle au fur et à mesure que son cercle d’amis s’agrandit. Si les garçons l’accueillent à bras ouverts, il n’en va pas de même pour Eudoxie qui s’isole du monde entier, un bouquin à la main, et adopte systématiquement une attitude cassante quand on tente de l’approcher. Il en faut plus pour décourager le jeune Népo qui a soif de mystères, bien décidé à décadenasser le coffre-fort dans lequel Eudoxie s’est enfermée.

D’une plume riche et soignée, Lucile Caron-Boyer nous entraîne avec sensibilité auprès de ces deux adolescents en perte de repères. Chacun gère le deuil comme il peut, et l’autrice parvient parfaitement à retranscrire les épreuves des souvenirs tenaces, des anniversaires manqués et des lieux de recueillement. Népomucène va apprendre à Eudoxie à s’ouvrir peu à peu à lui d’abord, puis à la bande de Tristan. De son côté, Eudoxie va danser une drôle de valse à trois temps avec lui, à souffler le chaud, le froid et le tiède sans le moindre signe avant-coureur. Chacune de leurs décisions, de leurs actions, s’inscrit dans une logique parfaite. L’autrice n’en fait jamais de trop et on suit le parcours de ses deux protagonistes avec beaucoup d’émotions. Certains passages reflétant les pensées de Népo sont empreints d’une poésie parfois mélancolique. De plus, sa relation avec cet oncle inconnu devient vite des plus attendrissantes. En « vieux garçon », Ray s’impose comme le nouveau pilier de l’existence de Népo avec son chien Gaston. Au fil du récit, chacun va grandir et s’enrichir pour dessiner une nouvelle toile sur laquelle notre jeune orphelin va pouvoir s’épanouir, envers et contre tout.

Une œuvre à la fois très mature et accessible à tous, qui nous parle de deuil et de reconstruction, d’amitiés en premiers amours, tantôt en silence tantôt en musique. Des personnages écorchés par les aléas de la vie, le cœur à fleur de peau, prêts à tout pour se protéger d’une nouvelle épreuve, quitte à sacrifier le meilleur pour s’épargner le pire. Népomucène et Eudoxie vont ainsi apprendre à s’apprivoiser l’un l’autre dans ce récit touchant et authentique, que je ne peux que vous recommander en toute sincérité.

Un vent de fraîcheur souffle sur ce livre, un vrai bon feel-good qui apaise, émeut et donne le sourire. 2 lycéens aux prénoms uniques ayant en commun la perte d'un être cher, le besoin de solitude, et finalement le désir d'être ensemble. Nepomucene et Eudoxie s'apprivoisent, se comprennent, partagent les mêmes peines, et même si ça se passe dans les cimetières, le ton est léger, simple, lumineux et drôle. On s'attache vite à eux et on aimerait les garder avec nous plus longtemps. Du pur bonheur !

Népomucène et Eudoxie ont vécu chacun·e un deuil. L'un et l'autre n'ont pas réagi de la même manière mais chacun à leur façon ielles n'ont pas encore accepté la perte et la possibilité de retour à la vie que cela permet.
Un roman plein de douceur qui évoque le chagrin, la tristesse du deuil sans dramatiser mais sans éluder les difficultés à y faire face. Chacun des deux personnages principaux va apporter à l'autre le soutien nécessaire pour faire le chemin vers l'acceptation de ce qui est arrivé dans sa vie. Ce que j'ai apprécié c'est que les personnages ne sont pas des béquilles, des médicaments pour compenser la souffrance mais bien des alliés pour faire face, affronter ce qui fait peur pour aller vers du mieux.
Un ouvrage où le personnage, résolument optimiste et déterminé met en pratique la patience, le respect, tout en acceptant que ses sentiments ne soient peut-être pas partagés.
Ce que j'ai aimé aussi c'est l'illustration que lorsque dans une famille, quelqu'un évolue, cela fait évoluer tous les autres membres de la famille. J'ai bien aimé le personnage de l'oncle, discret mais bienveillant au début et qui va lui aussi petit à petit se permettre de vivre de nouvelles expériences.
Un livre qui fait du bien sur une thématique difficile.

Un roman à la fois délicat et pétillant !

Après le décès de ses parents, Népo a trouvé refuge chez son oncle Ray. Une vie calme, bien rangée, à l’abri du monde. Jusqu’au jour où il croise Doxie. Elle non plus n’a pas été épargnée. Une rencontre qui bouleverse leur quotidien…

Népomucène et Eudoxie" est une véritable bulle de plaisir qu'on lit d’une traite et qu’on quitte à regret.

Lucile Caron-Boyer nous offre un récit tendre, poétique et émouvant. Les chapitres courts ressemblent à de petites chroniques de la vie quotidienne, permettant aux lecteurs de découvrir la vie de nos deux héros de manière intime. Népo est un personnage solaire malgré les défis auxquels il est confronté, on vit avec lui dans un cocon réconfortant et on s’y sent bien. L’autrice a pris soin de façonner les personnalités de tout le monde. Népo et Doxie sont attachants, les personnages secondaires apportent un équilibre indispensable à l’ensemble. Les touches d'humour sont subtiles, apportant une légèreté dans les moments sombres.

Vous l’avez compris, j’ai eu un gros coup de cœur pour cette lecture qui réchauffe le cœur et vous accroche un sourire au coin des lèvres à chaque page.

Voici mon retour de lecture sur le roman pour jeunes adultes Népomucène et Eudoxie de Lucile Caron-Boyer.
Lui, c’est Népomucène, et jusqu’ici, il a mis son cœur à l’abri. Elle, c’est Eudoxie, et pour l’instant, elle a mis le sien en sourdine.
Népo et Doxie. Le calme et la tempête.
À dix-sept ans, ils ont connu le pire.
Depuis, chacun à sa façon, ils se tiennent à l’écart du monde. C’est comme ça qu’ils ont trouvé leur équilibre.
Mais entre le solaire Tristan et sa bande de potes, Ray, le super oncle de Népo, Gaston, le chien plus que fidèle, et leur rencontre, le quotidien de ces deux solitaires pourrait bien être bouleversé à jamais.
Et même si Doxie ne croit pas aux fins heureuses, Népo espère bien lui prouver qu’elles existent
Népomucène et Eudoxie est un excellent roman que j'ai adoré pouvoir lire quasiment d'une traite.
J'ai adoré les personnages, dont les prénoms sont très originaux. Je ne les connaissais pas mais en cherchant, je me suis rendue compte qu'ils existaient vraiment.
Népomucène vit avec son oncle Ray suite au décès de ses parents. Pour souffrir le moins possible, se protéger, il a érigé un mur autour de lui.
Mais, alors que cette année scolaire sera celle de ses 18 ans, le jeune garçon voit son mur se fissurer. Il a un ami, qui est populaire. Il s'entend de mieux en mieux avec son oncle. Il a un chien. Les bonnes choses s'enchainent pour lui.
Et puis, il y a la nouvelle, arrivée en cours d'année.. Eudoxie. Elle aussi a un prénom très original. Elle aussi à vécu quelque chose de pas cool du tout. Elle aussi a érigé un mur autour d'elle.. Et son mur, à elle, n'est pas prêt de se fissurer.
Pourtant, parfois, même quand on a le cœur cadenassé.. une serrure peut l'ouvrir :)
J'ai vraiment adoré Népomucène et Eudoxie, ils sont tous les deux à la fois différents et complémentaires. Ils sont hyper touchants et attachants. Leur passé fait mal au cœur.
Tous deux ont des personnalités bien fouillées, ils ne sont pas lisses du tout.
Nous avons aussi des personnages secondaires qui sont vraiment bien campés, j'ai pris plaisir à les suivre eux aussi car ils apportent un réel plus. Sans eux ce roman ne serait pas de cette qualité.
L'histoire est très bien ficelée, les pages se tournent toutes seules. La fin m'a à la fois fait sourire et faire monter les larmes aux yeux. J'étais super triste de quitter tout ce petit monde.
Je pense que vous l'avez compris, Népomucène et Eudoxie est un énorme coup de cœur que je vous conseille et note cinq étoiles.

Dans "Népomucène et Eudoxie" de Lucile Caron-Boyer, nous plongeons dans une histoire d'amour bouleversante entre deux adolescents que le destin semble avoir réunis de manière improbable. Lui, c'est Népomucène, un jeune homme qui a toujours gardé son cœur à l'abri des blessures du passé. Elle, c'est Eudoxie, une fille au cœur silencieux, protégeant ses émotions derrière une façade réservée.

Népo et Doxie, surnommés ainsi, représentent le calme et la tempête. À l'âge de dix-sept ans, ils ont déjà traversé des épreuves difficiles qui les ont rendus méfiants envers le monde extérieur. Chacun a trouvé son propre moyen de se tenir à l'écart du tumulte de la vie quotidienne, cherchant un équilibre fragile dans la solitude.

Cependant, leur tranquillité est perturbée par l'arrivée de personnages charismatiques tels que Tristan, un jeune homme solaire, et Ray, l'oncle bienveillant de Népo. De plus, Gaston, le chien fidèle, joue un rôle inattendu dans leur histoire. À travers ces rencontres et les épreuves qu'ils affronteront ensemble, Népomucène et Eudoxie seront confrontés à la possibilité d'une fin heureuse, même si la jeune Eudoxie conserve des doutes quant à son existence.

Lucile Caron-Boyer offre aux lecteurs une narration sensible et poétique qui explore les nuances de l'amour, de la résilience, et de la reconstruction après avoir traversé des moments sombres. Les personnages sont profondément humains, et leurs émotions sont décrites de manière authentique, ce qui permet aux lecteurs de s'immerger pleinement dans leur histoire.

"Népomucène et Eudoxie" est une histoire d'amour magnifiquement écrite qui oscille entre l'obscurité et la lumière, laissant entrevoir l'espoir même dans les situations les plus sombres. Lucile Caron-Boyer nous rappelle que l'amour peut être une force puissante, capable de guider et de guérir, même lorsque l'on croyait que la douleur était insurmontable.

Népomucène et Eudoxie ont des points communs: ils ont tous les deux perdu quelqu'un de cher et portent un prénom pas facile. Cependant leur rencontre au lycée n'est pas percutante. Il va falloir beaucoup d'efforts à Népo pour briser la carapace de Doxie mais cela en vaut la peine.
J'ai été emportée par ce roman. J'ai souri, ri, pleuré. Les personnages sont tous très attachants, leur vécu aussi. Le message est positif malgré les malheurs. Le style simple sans être simpliste rend la lecture fluide et agréable. On a du mal à le lâcher.