L'Héritière de Tambora

Alors que son mari va probablement être pendu, Tara décide d'embarquer pour l'Australie où sa tante Victoria, veuve depuis quelques années, aurait bien besoin d'aide pour gérer la propriété de Tambora. Le bateau fait naufrage pendant la traversée, et Tara recueille deux orphelins. Avec eux, elle souhaite recommencer une nouvelle vie...

Comme dans "Le pays du soleil rouge", beaucoup de rebondissements dans ce roman, qui n'échappe pas à quelques clichés du genre. (Le baiser passionné sous une averse torrentielle, la robe mouillée qui colle, ...) mais ça fait partie du plaisir. J'ai beaucoup aimé le récit de la vie en Australie, dans le ranch. C'est une lecture parfaite pour les vacances, que je vous recommande.

Après un événement tragique qui l'a éloigné de sa famille, Tara a épousé un gitan. Lorsque celui-ci se retrouve, pour la énième fois, en prison pour un long moment, la jeune fille décide de reprendre sa vie en main. Elle part donc en Australie, retrouver sa tante Victoria.

Lors de son escale en bateau, elle fait la connaissance de Maureen, son mari et leurs 2 enfants Jack et Hannah. Les 2 femmes se lient d'amitié. Lorsque le bateau prend feu en pleine mer et que Maureen et son époux décèdent, Tara prend sous son aile les 2 orphelins.

Arrivée en Australie, Tara découvre une Terre rouge, poussiéreuse, sèche, un temps aride, des mouches envahissante, en bref une terre hostile. Elle ne sait comment elle fera pour survivre en Australie mais heureusement sa tante Victoria vit dans une belle demeure auprès de son régisseur Tadd et de ses employés Nérida, Sanja, Nugget, Ethan et les autres.

Le récit est plein de pétipéties, la vie en Australie est loin d'être aussi facile qu'en Irlande. Tara se rend compte que sa tante n'est pas loin de perdre Tambora, son domaine et que son régisseur leur cache bien des choses. Alors la jeune femme, courageuse et téméraire, n'hésite pas un instant à retrousser ses manches et à mettre la main à la patte afin de faire tourner la propriété.

J'ai beaucoup aimé les différents personnages de ce roman.
Tara d'abord qui est une jeune femme pleine de bonne volonté, courageuse et volontaire. Elle s'adapte à chaque situation, relève tous les défis que la vie met sur son chemin.
Sa tante Victoria, une vieille femme solitaire et pourtant bien entourée de ceux qui font tourner son domaine.
Ethan, ce jeune homme qui paraît rustre et qui se révèle être un homme pleins de bonnes intentions, toujours prêt à aider son prochain.
Mais également, Lottie, Nugget, Nerida et Sanja. On quitte toute cette grande famille avec regret...

J'ai adoré ce roman, je ne me suis pas ennuyée un seul instant et je pense même que je le relirai à l'occasion pour retrouver tous ces protagonistes qui vont me manquer !

Une virée romanesque en Australie, ça vous tente ?

Tout commence en Irlande, en 1920. Tara Killain est mariée à un gitan, Garvie. Pièce rapportée, Tara n’a jamais réussi à se faire accepter par le clan des gitans. Depuis que Garvie est en prison, avec la corde comme issue de plus en plus probable, Tara se voit rejetée et priée de déguerpir. Ne sachant où aller, elle décide de tout quitter pour se rendre chez sa tante Victoria, en Australie, au domaine de Tambora.

J’avoue avoir eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman. Le début, toute la partie irlandaise, ne m’a pas convaincue, c’était plat, un brin longuet, et Tara n’était pas vraiment l’héroïne que j’attendais. Elle s’est avérée plutôt passive. Et puis, tout a évolué dans le bon sens dès qu’elle a posé les pieds sur le bateau l’emmenant vers une autre vie. A bord, elle se lie d’amitié avec Maureen et Michael, un couple voyageant avec leurs deux enfants, Hannah, trois ans, et Jack, dix ans. Lorsque le bateau fait naufrage, et que seuls Tara et les enfants s’en sortent, la jeune femme prend une grande décision : se faire passer pour Maureen aux yeux des autorités afin de pouvoir partir à Tambora avec les enfants. Voilà l’héroïne que j’attendais !! N’hésitant pas à prendre des risques pour faire ce qu’il lui semble juste. Et son installation à Tambora lui permettra d’aller au bout de ses limites et d’évoluer. Car s’adapter à ce nouvel environnement ne sera pas facile pour Tara, qui, un peu naïve, n’avait pas imaginé l’hostilité de cette région d’Australie.

« Quand on vit dans un tel environnement, on se découvre des qualités qu’on ne pensait pas posséder. Si vous tenez suffisamment longtemps, vous comprendrez ce que je veux dire. »

Le dépaysement a été total, et c’est ce que je recherchais. La plume descriptive et immersive de l’auteure permet de s’évader et de découvrir l’outback australien, son climat chaud et sec, sa faune pas toujours très pacifique….sa ligne de chemin de fer (« The Ghan ») et ses mines d’opale. Sont abordés les problématiques entre les colons et les Aborigènes, notamment les tribus nomades, leur rapports à la terre, ou encore leur structure sociale et tout cela nous permet de mieux comprendre leur l’assujettissement. Le côté historique explique également au lecteur pourquoi beaucoup d’irlandais sont partis s’installer en Australie, fuyant la famine.

Les rebondissements sont nombreux, rien n’est épargné à Tara. Elle sera confrontée à une multitude de problèmes, qu’ils soient relationnels avec les enfants, financiers ou encore climatiques. Les manipulations sont nombreuses, les secrets apparaissent aussi subitement qu’une couleuvre dissimulée dans le sol, apportant du piment au récit. Pourquoi l’exploitation est si déficitaire ? La sécheresse, la Grande dépression, ok, mais cela n’explique pas tout. Quelqu’un voudrait-il nuire à Victoria ? Dans quel but ?

Les personnages gravitant autour de Tara sont nombreux. Outre Victoria, nous faisons connaissance avec Ethan Hunter, l’éleveur de chameaux, Tadd Sweeney, le régisseur, Nerida, la domestique, Sanja Naidoo, le cuisinier. J’ai beaucoup apprécié ce dernier, son caractère bien trempé et sa cuisine au curry. J’ai souris à plusieurs reprises grâce à lui. D’autres protagonistes font leur apparition au fur et à mesure du récit, brossant un portrait assez hétéroclite des habitants de l’outback, chacun ayant des origines et des vécus différents. Un melting-pot à l’australienne, intéressant de voir comment tout ce petit monde pouvait s’entendre…ou pas.

Plusieurs intrigues s’entremêlent, la panoplie de personnages évolue et se dévoile au fil du temps, tout cela tient le lecteur en haleine. Enormément de thématiques sont soulevées, certaines plus détaillées que d’autre, rendant la lecture riche. J’ai posé mon livre à plusieurs reprises pour aller à la pêche aux informations sur internet pour approfondir certaines idées.

« L’héritière de Tambora » est une lecture parfaite pour les vacances, permettant de s’évader dans des contrées lointaines, avec des personnages consistants et plein de vie, dans une saga pleine de rebondissements. Avec un brin d’amour au milieu de l’ensemble, le combo est parfait ! Je vous conseille cette lecture.

Je remercie NetGalley et les Éditions L’Archipel pour cette lecture.

« Elle aurait volontiers vendue son âme au diable pour sentir la pluie sur son visage. Fermant les yeux, elle essaya d’imaginer la sensation des gouttes fraîches et de l’air vif du matin sur ses joues. Peine perdue par cette chaleur étouffante qui lui brûlait la peau. »

#LhéritièredeTambora #ElizabethHaran #LArchipel #NetGalleyFrance

Je remercie d'abord les Editions L'Archipel et Netgalley pour ce SP.

Je ne lis pas bcp de saga d'évasion, surtout lorsque ça se passe en Australie. Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas. Pourtant j'en ai dans ma PAL.

Donc ici, nous avons Tara qui a du quitter sa famille après un drame, elle a du vivre parmi les gitans, et est devenue une paria. Or lorsque son mari se retrouve emprisonné, elle doit encore fuir, et elle se rend en Australie pour y retrouver sa tante Victoria qui l'a toujours cherchée.
Un long périple, en mer, une tragédie, des retrouvailles avec sa tante, un milieu hostile. Et oui ce n'est pas l'Australie qu'on connait. C'est l'Australie, avec son désert, sa nature hostile, ds a priori, des autochtones, des pionniers.... Et surtout elle doit aider sa tante à remettre le domaine sur pied. C'est difficile, mais elle se retrousse les manches, elle relève les défis, elle doit aussi fair face à l'éducation de 2 jeunes qu'elle a recueilli après le naufrage, elle doit aussi vivre dans la peur qu'on les lui enlève, et elle doit aussi faire face à l'hostilité de Tadd, le régisseur de sa tante.

Même si les choses ont été prévisibles pour moi dans ma lecture, j'ai passé un bon moment.
Tara devra trouver le courage d'aider sa tante, de pardonner, de décider ce qu'elle veut faire de sa vie, elle va murir, et elle sait qu'elle peut compter sur plein de personnes, dont Ethan, celui avec qui elle est partie du mauvais pied.
Et puis il y a aussi l'hostilité des habitants, ceux qui se pensent supérieurs aux autres et qui aiment faire la morale, mais n'oublions pas que ce sont des pionniers, qui ont jugés et jugent encore les autochtones, en leur enlevant leur racine culturelle.
Si vous aimez donc les nouveaux départs dans un autre pays, allez y. Si vous aimez les sagas d'évasion, allez y.

#LHéritièredeTambora #NetGalleyFrance

Date de sortie: 6 juillet 2023

Nous sommes en 1920 sur une fiction historique.

Malgré ses 484 pages, ce roman se lit très rapidement. On est littéralement absorbé par cette histoire touchante, douloureuse et belle à la fois.

Hormis quelques chapitres un peu long au début (oui je n’aime pas m’arrêter au milieu d’un de ceux-ci 😅), j’ai adoré cette lecture et je suis même un peu triste que ça soit terminé !

Les personnages sont vraiment bien travaillés. J’ai adoré Tara et sa force, Ethan le rustre et en même temps bon, Victoria, Nerida et les autres. J’en ai également détesté quelques-uns mais ça je vous laisse découvrir par vous-même.

La plume de l’auteure est fluide, facile à lire, addictive, recherchée. Elle est également immersive, on ressent la chaleur de l’Australie, la poussière, la sécheresse, ce qui fait que l’on fait partie intégrante de l’histoire.

J’aurais bien continué à lire 200 pages supplémentaires sans m’en lasser !

En résumé, j’ai passé un excellent moment parmi tous ces personnages. Je recommande ce livre à tous.

Aimez-vous les saga historiques?

Nous voilà partis dans l'outback australien, terres inhospitalières, la sécheresse, les animaux sauvages, les insectes, ..Là-bas, Tara va pouvoir démarrer une nouvelle vie aux côtés de sa tante après avoir dit adieu à son Irlande natale.
Tara a rompu les liens avec sa famille au lendemain de ses 18 ans. A cette occasion, une fête avait été organisée au cours de laquelle, elle s'est fait agressée par le régisseur de son père et ne doit son secours qu'à un gitan. Tombée sous son charme, et comme ses parents ne croit pas sa version des faits, elle décide de l'épouser. Malheureusement, le sort va s'acharner sur elle et comme son mari est emprisonné et que la communauté gitane lui fait sentir qu'elle ne sera jamais la bienvenue chez moi, elle part en laissant son ancienne vie derrière elle.
Ce roman démarre plutôt lentement et j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Je me suis questionnée sur cette jeune femme vivant dans un camps gitan, et puis cette histoire avec le galériste.
Vraiment le début est long et puis, nous voilà sur le bateau qui amène Tara en Australie et là, l'histoire commence vraiment, la traversée, le naufrage, le deuil, la rencontre avec les autochtones par toujours accueillants, sa nouvelle vie à laquelle elle va devoir s'habituer, son rôle de maman. Tout y est pour en faire un bon roman.
Je suis propulsée là-bas, je vis au rythme de Tara et de ses aventures.
Je suis emportée, merci pour ce roman Elizabeth HARAN.

Aridité et poussière... L'Australie est un pays difficile à apprivoiser quand Tara s'y engouffre après avoir subi un naufrage, qui - en plus du fiasco de sa vie personnelle - l'oblige à prendre en charge deux orphelins. Tout ça, parce qu'elle a le sens de l'engagement : si elle les recueille, c'est en mémoire des parents défunts avec qui elle s'est liée d'amitié lors de son voyage depuis l'Irlande. L'Irlande est son pays natal, où elle a dû, à contrecœur, laisser un mari qui l'enjoint de reprendre sa liberté pour fuir les gitans qui la rejettent après l'avoir acceptée en leur seing. Riordan, un marchand d'art qui s'est épris d'elle, et qui vénère un mystérieux tableau dont elle est le sujet flamboyant, permet d'établir le dernier lien entre ses origines et le pays choisi par sa tante chérie qu'elle veut rejoindre...
Amours déçues et chaotiques, rumeurs, malversations et autres maltraitances donnent le rythme à ce roman riche en rebondissements. Tara est émouvante dans son apprentissage de la maternité et son courage à se battre, pour elle et les siens, dans un environnement particulièrement hostile. Heureusement, des personnages de l'ombre comme les Aborigènes ou une prostituée du bourg voisin, mais aussi Ethan, l'aventurier bourru au grand cœur, viennent au secours de notre héroïne.
J'ai eu parfois du mal à suivre Tara dans ses décisions et ses motivations, et je n'ai pas encore tout à fait saisi comment s'organise la vie dans le bush australien, mais j'ai appris sur le passé de ce grand pays et j'ai aimé ces femmes et ces hommes qui font face avec courage aux éléments et aux évènements.

À court de ressources, Tara décide de quitter son pays pour rejoindre sa tante Victoria, installée en Australie. Mais tout n'est pas aussi simple et les difficultés se multiplient dès son départ, mettant sa combativité à rude épreuve.
En cette année 1920, Tambora se révèle être au bord de la faillite.
Tara aura-t-elle assez de force et d'appuis pour sauver la propriété de sa tante ? Un dur combat s'annonce pour elle.
J'avais déjà lu Le pays du soleil rouge de la même auteure, que j'avais bien aimé. Sans savoir l'expliquer, je suis toujours très attirée par les romans relatant l'installation des colons en Australie, dans des conditions de vie à l'opposé de celles de l'Angleterre ou de l'Irlande. La découverte d'un nouveau monde qui ne se laisse pas conquérir facilement.
Tout au long du récit, Tara devra faire preuve de courage. Mais elle n'est pas du genre à renoncer. Sa vie passée chez les Gitans l'a préparée à affronter les problèmes.
Elle est courageuse, tenace, a le cœur sur la main, ce qui la rend d'autant plus attachante. On a envie de la soutenir, de la voir réussir à sauver la propriété. Si des personnes ont abusé de la générosité de sa tante, Tara a bien l'intention d'y mettre un terme.
Heureusement, elle peut compter sur ses proches et ses nouveaux amis, honnêtes et de confiance pour l'appuyer. Des personnages qui nous sont d'emblée sympathiques.
L'auteure aborde également la problématique relationnelle entre certains colons avec les Aborigènes. Leurs modes de vie n'ont aucune similitude. Les Européens, imposent leur manière de faire dans l'objectif de les soumettre alors qu'ils auraient tant à apprendre de ce peuple qui connaît cette terre au plus profond de ses racines.
La lecture est complètement dépaysante dans ce pays qui semble avoir des sautes d'humeur, alternant avec intensité entre sécheresse et inondation, invasion de sauterelles et rencontres insolites avec la faune locale.
Les derniers chapitres sont un régal, addictifs et touchants.

Je remercie @editionsdelarchipel et @NetGalleyFrance pour ce beau roman qui m'a fait voir du pays et rencontrer des personnages forts et charismatiques.

Un grand merci #NetGalleyFrance et #éditionarchipel pour ce sp.

1920. Quand son mari gitan est mis en prison et condamné à la pendaison, Tara est rejetée par sa famille. Elle décide de quitter l'Irlande et de rejoindre une tante en Australie.

Si le début du roman est un peu lent, le reste est passionnant. Dès que Tara embarque sur le navire, tout s'accélère.
Entre, le naufrage qui m'a fait penser à celui du Titanic et et la découverte de l'Australie avec les aborigènes, les animaux comme le dingo, les serpents, les sauterelles, l'aventure ne sera pas de tout Repos.
J'ai dévoré ma lecture grâce à Tara. J'ai adoré sa personnalité, son caractère. Elle est courageuse, honnête, elle a des valeurs, elle est respectueuse.
Le changement de culture va être compliqué, mais elle va réussir à s'adapte.
J'ai aimé sa façon d'affronter les difficultés et sa capacité à trouver des solutions rapidement parfois dans l'urgence.
J'ai été charmé par les enfants et surtout par le petit Jack qui a vécu des moments très douloureux.

C'est un roman très dépaysant avec des femmes qui ont du caractère.
Si vous voulez rencontrer Tara, Ethan, Jack, Hannah et tous les autres personnages tout aussi passionnant alors vous savez où les trouver...

# Saga # Voyage en Australie # Outback,

L'été j'aime à me plonger dans une saga qui m'emmène loin de chez moi, hors mes rivages habituels de lecture. Donc je suis partie pour le domaine de Tambora en Australie avec Tara, Hannah et Jack.

Le voyage a été en demi- teinte. Beaucoup aimé la personnalité de Tara, jeune femme forte, déjà éprouvée par la vie, courageuse, qui ose tenter de nouvelles aventures, comme quitter l'Irlande et s'embarquer sur l'Emerald Star pour le bout du bout du monde, Wombat Creek, en Australie

Les paysages décrits, l'Outback, m'ont totalement dépaysée, j'ai ri de certains apriori ou peurs que l'héroïne avait au départ vis-à-vis de la poussière, des mouches omniprésentes, des chameaux, iguanes, des spécialités culinaires locales, j'ai été en empathie lorsqu'elle se prend d'affection pour certaines des personnes rencontrées: Maureen & Michaël, Sorel, Lottie, lorsqu'elle fait preuve d'abnégation et d'amour envers des orphelins (Hannah et Jack), de loyauté et de courage avec sa tante Victoria et son domaine Tambora. Les personnages masculins: Riordan ou Ethan, un peu trop énamourés à mon goût, m'ont moins séduite que les aborigènes, l'affreux contre-maître ou les femmes du récit qui ont toutes des caractères forts et étonnants,

Les quelques bémols dans cette lecture ont été pour moi les parties romantiques auxquelles j'ai trouvé un manque de modernité, dommage qu'un chat ne soit pas appelé un chat (un viol, un viol) et que la passion entre les héros soit (d)écrite de manière assez désuète, voulant sans doute correspondre à l'époque du récit, les années 1920

# L'héritière de Tambora @éditions de l'Archipel, le 6 juillet via # Netgalley & Mylène que je remercie pour ce voyage. J''ai rencontré une héroïne attachante dans une saga hors du temps qui met en lumière les difficultés économiques, que ce soit en Europe ou par delà les mers, en Australie, suite à la grande dépression; la présence du racisme et des préjugés à toutes les époques de l'Histoire et le courage qu'il faut pour y faire face, - c'était hier, là-bas, c'est encore ici aujourd'hui
Une lecture d'été évasion agréable dont je serais curieuse de connaître la suite en retrouvant Tara, les orphelins, Victoria et le domaine de Tambora.

# Saga # Australie # Outback # Un nouveau départ, une nouvelle vie # Tambora

Tara est une jeune femme bien courageuse. Après un événement tragique elle a fuit sa famille et notamment la déception de son père propriétaire terrien. Elle a été accueillie par la communauté gitane. Mais là encore elle a été repoussé par ces derniers et c'est pas une rencontre hasardeuse qu'elle apprend que sa tante est partie vivre en Australie.
Plus rien ne l'a retient sur les terres Irlandaises, alors elle décide de l'a rejoindre.
Elle entreprend donc un périple semé d'embûches pour l'a retrouver.
Mais même arrivée à destination Tara n'est pas au bout de ses peines...

J'ai beaucoup aimé cette lecture, le personnage de Tara est avant-gardiste, très courageuse. Il lui arrive une multitude de faits tragique mais malgré cela elle garde la tête haute. Je reproche juste un manque de temporalité, j'ai eu du mal à dater les événements de cette histoire mais malgré ça j'avais hâte de connaître la suite des aventures de Tara et de ses compères.

Tara, irlandaise n'a jamais pu trouver sa place au sein de sa famille d'abord et puis parmis la communauté gitane où elle s'était réfugiée et mariée. N'ayant plus rien à perdre elle décide de mettre les voiles... Va t'elle enfin trouver sa place et son havre de paix!

Découverte de cette autrice pour moi, un petit pavé de saga familiale écrit avec fluidité qu'il en a été addictif pour moi. Je l'ai dévoré en 2jours. La plume est très très agréable à lire. On voit que lautrice aime l'Australie. On y ressent l'aridité de cette terre, les difficulté de l'Outback, l'entraide fondamentale.

Tara, est une jeune femme forte qui a traverse déjà bon nombre de tempête. Jamais elle ne baisse les bras et va au bout de ses décisions. Elle est très attachante. Les autres personnages sont aussi présent avec force et je n'ai pu que m'attacher à eux. L'histoire est bien construite, le paysage sont imagés. J'ai vraiment eu un coup de coeur pour ce roman qui n'a rien à envie au grandes sagas familiales.

Je pense lire ses autres romans, tous édites chez Archipel. Je crois que ce fut ma plus jolie découverte depuis le début de l'année.

Bref, si vous aimez les saga familiales avec des personnages épiques, de beaux paysages et des rebondissements, lisez le!

Et me revoilà encore une fois en Australie !
Non pas en ville sur la côte, comme dans Swan Hill, mais dans les régions plus centrales et désertiques.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman, le début ne m'a pas passionnée.
Mais une fois en Australie, je ne l'ai plus lâché !!

Une histoire originale, puisqu'elle commence dans un campement gitan. Et non dans un manoir, ou dans une masure irlandaise.

La vie de Tara est atypique et compliquée jusqu'à ce qu'elle ne voit plus comme issue que rejoindre sa tante en Australie.
Après un voyage mouvementé, elle se retrouve chargée de deux enfants, dans une Australie plus sauvage qu'elle ne s'y attendait.
Les péripéties se succèdent, et j'ai trouvé très intéressant de découvrir la vie de ces lieux dont on ne connait pas grand chose.
Une vie assez curieuse pour certains, qui essaient de reproduire sous un climat totalement différent leur mode de vie britannique.
J'ai apprécié Tara, beaucoup plus que l'héroïne de ma précédente lecture de cette autrice.
Dynamique, courageuse, mais pleine de doutes aussi. Son arrivée va changer la vie de sa tante.
J'ai aussi beaucoup apprécié que les aborigènes soient défendus, et que leurs qualités et leur civilisation soit reconnue ici.
Et aussi les Gitans.

Un roman plein d'aventures, de personnages bien campés, et un beau voyage dans l'Australie profonde.

Fille de la bourgeoisie irlandaise, Tara s'enfuit du domicile familial le jour de ses 18 ans.
Essayant de se construire / reconstruire, elle ne trouvera jamais totalement sa place dans la société.
Alors que son passé la rattrape, elle décide de prendre la direction de l'Australie pour aller rejoindre sa tante Victoria. Elle découvre que le domaine de Tambora est tombé en déshérence et va donc se donner corps & âme pour tenter de le sauver.

Il est ici question de liens familiaux, d'amour, de sororité. L'autrice aborde également des thématiques plus historiques comme la relation entre colons et aborigènes au début du XXe siècle.

J'ai beaucoup apprécié ce roman que j'ai lu d'une traite.
Elizabeth Haran nous plonge au coeur de l'outback australien, de ses paysages désertiques et de ses conditions de vie très rudes. L'écriture n'est d'ailleurs pas sans rappeler celle de Tamara-McKinley.
Le personnage principal, Tara, est une femme forte, puissante, qui se bat au quotidien pour une société plus égalitaire et plus inclusive (du point de vue du genre, de la race, du statut social), dépassant le jugement des autres.

Merci aux éditions l'Archipel pour cette belle découverte.

L'héritière de Tambora, c'est Tara, une jeune femme tiraillée entre le monde gitan et sa famille de naissance bourgeoise aisée.
Tara va partir rejoindre sa tante en Australie et découvrir un monde, un mode de vie et des habitudes à l'opposé de ce qu'elle connait et pourtant c'est là que sa vie va vraiment commencer...

Une très belle épopée, très bien traduite qui se laisse lire avec grand plaisir. J'avais l'impression d'y être...
Merci pour cette très belle évasion

Irlande, 1920, Tara doit prendre une grande décision et encore une fois tout laisser derrière elle pour se reconstruire.
Son époux, un gitan qu’elle a épousé, suite à un événement tragique qui l’avait éloignée de sa famille, risque la peine de mort. Elle décide donc de partir rejoindre sa tante Victoria en Australie. Sur le bâteau, elle se lie d’amitié avec Maureen, son époux et ses 2 enfants. Quand le bâteau brûle, emportant avec lui les 2 époux, elle décide de garder avec elle les petits qu’ils lui ont confiés.

Ils découvrent tous les 3, une Australie dure, loin des paysages verdoyants de l’Irlande.
Ici la terre est rouge, sèche, aride. Il faut se battre pour tout. Les gens aussi sont rudes.
Si Victoria est heureuse de les accueillir, il n‘en n'est pas de même de son régisseur Tadd qui agit en propriétaire et ne semble pas très honnête.
Le domaine est au bord de la faillite, et si sa tante l’ignore, il en est tout autre du régisseur…

Des personnages hauts en couleur gravitent autour de notre héroïne.
Il y a Ethan, l’éleveur de chameaux, un dur au grand cœur. Les 3 prostituées qui vont tomber sous le charme de la jeune femme si courageuse qui a décidé de sauver le domaine tout en élevant ses 2 pupilles.
Et bien sûr les autochtones, avec leurs coutumes et traditions. Leur gentillesse, leur honnêteté donnent envie de mieux les connaître.
Tous vont s’attacher à Tara qui leur demande leur aide avec bienveillance tout en relevant elle aussi ses manches.
Un superbe roman qui nous emmène dans un monde bien loin du nôtre.
J’adore les sagas qui se passent en Australie et celle-ci est vraiment superbe. J’adorerai qu’il y ait une suite.
Ce livre est bien dans la lignée de ceux de Tamara McKinley et de Colleen McCullough: bien écrit, dépaysant, une histoire que l’on ne peut ni ne veut lâcher…

L'histoire commence en Irlande.
Tara est une jeune fille de bonne famille qui fête ses 18 ans.
Pendant cette fête, il va se passer un événement qui va faire fuir la jeune femme.
Elle va se retrouver à vivre avec les Gitans, une communauté qui n'est pas apprécié dans le pays.
Elle va se marier à l'un d'entre eux.
Quand le mari de Tara est condamné à la pendaison pour l'avoir vengée, la jeune femme n'a d'autre choix que de quitter son pays pour prendre un nouveau départ.
Elle décide alors de partir pour l'Australie, où sa tante Victoria possède une ferme «le domaine de Tambora ».
Le bateau sur lequel elle a embarqué prend feu, une tragédie qui coûte la vie à de nombreux passagers.
Tara, qui parvient à en réchapper, prend sous son aile un frère et une sœur désormais orphelins, Hannah et Jack, les enfants de Maureen avec qui elle avait sympathisé.

Son arrivée en Australie est difficile. Elle se retrouve dans un pays inconnu avec deux enfants sur les bras. Elle doit s'acclimater car l'Outback australien est une terre aride et hostile.

Elle rencontre Ethan, un chamelier qui va la conduire au domaine de sa tante.

A son arrivée à Tambora, Tara va retrouver sa tante Victoria qu'elle n'a pas vu depuis des années et s'apercevoir que la santé de sa tante décline et que le domaine n'est pas aussi flamboyant qu'elle le croyait.

Tara va devoir se battre pour trouver sa place auprès des hommes, remettre le domaine sur pied et libérer sa tante de l'emprise d'un homme malhonnête . Tara est une femme travailleuse, courageuse et généreuse.

Va t'elle sauver le domaine et trouver l'amour ? Va t'elle rentrer en Irlande ?

A vous de lire cette superbe saga

Les nombreux personnages de cette histoire sont décrits avec une telle réalité qu'on à l'impression de les connaître (Lottie, Sorel, Nuggets...)

J ai adoré cette saga familiale qui se passe en Australie. J'avais l'impression de lire du Tamara McKinley. C'est bien écrit, fluide et les descriptions sont tellement réalistes qu'on a l'impression de vivre dans ce désert.

Merci à Netgalley et édition l'archipel de m'avoir permis de dévorer cette histoire.

C est l histoire de tara qui quitte l Irlande car son mari est condamné à la pendaison.
Elle décide de rejoindre sa tante en Australie et là l histoire commence...

Je me fais un devoir de lire tous les romans d'Elizabeth Haran car je sais pertinemment que je vais passer un bon moment de lecture, aucun doute là-dessus ! Ce roman n'a pas fait exception...

Ici on suit Tara dont la vie change à tout jamais lorsque son mari, Gitan, est envoyé en prison. Elle doit prendre une décision et refaire sa vie, seule, car elle sait qu'elle ne le reverra jamais. Ses premières pensées vont à sa tante qui réside en Australie... Mais l'aventure s'avère plus compliquée que prévu...

Encore un bon roman à lire pendant les vacances, pour se dorloter sur une chaise longue et prendre du temps pour soi !

Lecture 87 de 2023                
               
J'ai lu ℒ'𝓱𝒆́𝓻𝓲𝓽𝓲𝒆̀𝓻𝒆 𝓭𝒆 𝓣𝓪𝓶𝓫𝓸𝓻𝓪 écrit par Elizabeth Haran et publié aux Editions de L'Archipel.     
  
Tout d'abord, je tiens à remercier @netgalleyfrance et @editionsdelarchipel pour la découverte de ce roman.   
  
1920, Irlande. Tara quitte l'Irlande pour prendre un nouveau départ, son mari ayant été condamné à la pendaison.   
  
Elle décide alors d'aller rejoindre sa tante en Australie. Pendant la traversée entre l'Irlande et l'Australie, son bateau prend feu, ce qui entraînera son naufrage. Au pied du mur, Tara prend alors une décision qui va bousculer sa vie à tout jamais, avant de rejoindre finalement sa tante.   
  
Et, à son arrivée à Tambora, c'est la surprise : le domaine est au bord de la ruine. Mais qui est ce gérant aux réactions étranges qui veux à tout prix vendre le domaine ? Et pourquoi sa tante ne semble pas au courant de la véritable situation ?   
  
On découvre alors de multiples personnages : Ethan, le pisteur qui élève des chameaux et connaît la région comme sa poche, un cuisinier indien, de nombreux aborigènes qui servent le domaine et en prennent soin du mieux qu'ils peuvent. Et un autre personnage très important : Tambora.   
  
C'est une véritable évasion dans cette nature sauvage, où la chaleur, les pluies, les animaux et les grands espaces sont merveilleusement bien décrits.   
  
On ne s'ennuie pas une minute et, l'espace de quelques heures, j'ai été transportée en Australie.   
  
Une grande saga historique comme je les aime, avec un soupçon de romance.

Tara se retrouve sans rien. Ayant fui le domaine familial alors qu’elle était adolescente, elle se retrouve aujourd’hui avec un mari en prison, accusé de meurtre. Bien décidée à ne pas se laisser abattre, elle décide de rejoindre sa tante, partie s’installer plusieurs années auparavant en Australie.

Mais arrivée sur place, après avoir du affronter un naufrage et prendre en charge deux jeunes orphelins, la jeune femme déchante. Elle se retrouve en plein milieu de l’Outback, où la poussière règne partout, le danger est derrière chaque rocher.

Courageuse et dégourdie, Tara va avoir fort à faire pour redresser la propriété de sa tante, laissée depuis un moment entre les mains d’un régisseur peu scrupuleux...

Autant que je vous le dise tout de suite: je pourrais mettre la musique “Gone with the wind” en fond sonore. Oui, je vous présente ici une Scarlett O’Hara australienne. Si vous aviez aimé ce roman, alors celui-ci est fait pour vous!

Tara est une jeune femme avec un passé pas mal compliqué. Elle sait ce qu’elle veut, mais aussi ce qu’elle ne veut pas. Face aux risques et aux situations désespérées, elle est capable d’une énergie folle. Ajoutez à cela le don de prémonition, et vous obtenez un personnage intéressant.

Autour d’elle gravitent différents horizons, différents personnages, et tout cela dans un décor extraordinaire.

En parlant de décor, l’auteure a su remarquablement nous faire respirer l’air chaud de l’Australie et nous permettre d’entendre les animaux qui se cachent du soleil. Elle nous a également présenté la mentalité des habitants d’une toute petite ville perdue au milieu de nulle part, qui allie ragots et entraides. Le troc est monnaie courante, et la patience face aux semaines d’attente pour obtenir une commande nous plonge totalement dans le récit.

J’ai beaucoup aimé cette histoire. Bon, certaines scènes étaient un peu cousues de fil blanc. Mais l’ensemble passe très bien. Surtout que j’adore les histoires se déroulant dans cette partie du monde. J’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’un premier tome, et que nous aurons le plaisir de retrouver Tara, sa famille et ses amis!

Un roman historique comme je les aime : une femme forte, qui se retrouve confrontée face à son destin ...
La plume de l'autrice est immersive et nous plonge dans une histoire de famille.
J'ai trouvé la 1ere partie un peu longue ( le résumé m'en disant un peu trop ) mais une fois en Australie, j'ai été complétement emportée : les descriptions des paysages, des lieux et de l'ambiance nous transportent hors du temps et de l'espace. Nous voyageons et vivons avec Tara ...
Une histoire que je conseille aux amateurs du genre, une découverte de l'Australie au temps des colons.
Un roman qui nous parle de choix de vie, de famille mais aussi d'amour ! Une jolie fresque romanesque.

J'ai enfin lu le nouveau roman d'Elizabeth Haran et quel coup de coeur dès les premières pages. Impossible de le lâcher tant la découverte de la vie dans l'outback australien, les coutumes et les descriptions magnifiques ont rendu ma lecture inoubliable qui donne envie d'aller découvrir l'Australie et son histoire. Merci Mylène et NetGalley pour cette lecture.

Irlande, 1920.

Riordan Magee a du mal à croire que la femme qui l'a envoûté se trouve dans sa galerie. Face à son histoire, il ne sait qui croire. Sept ans que le regard de cette femme le rend fou au point de conserver un portrait d'elle. Suite à un drame, Tara Killain a trouvé refuge auprès des Gitans et de Garvie, son mari. Un mari qui croupit à la prison Mountjoy après l'avoir vengé. La prédiction d'une voyante sur ses origines trouble Tara mais pourrait bien répondre à ses questions. Tenant la dernière volonté de son mari, Tara décide de prendre un nouveau départ dans l'outback australien, chez sa tante qui veut faire d'elle l'unique héritière de son domaine.

Mais avant d'arriver à Tambora, Tara et les passagers de l'Emerald Star vont se retrouver à la merci de la mer. C'est avec deux enfants que Tara arrive à Tambora. Un long voyage pas de tout repos les attends mais après avoir survécu à un drame d'une telle ampleur, ils sont prêts à tout affronter.

Ethan Hurst ne s'attendait pas à ramener deux enfants en plus de Tara avec qui la première a été houleuse.

Une amitié improbable, un régisseur maître des lieux, un domaine laissé à l'abandon, des vols et des mensonges...

Surprise du laisser-aller dans la gestion du domaine de sa tante et des mensonges sur sa situation financière, Tara compte bien reprendre les choses en main afin d'éviter la vente de Tambora. Fuir le passé et celui-ci peut vous rattraper même à l'autre bout du monde.

Que fera Tara quand la vérité éclatera ? Trouvera-t-elle l'amour au bout du monde ?

Comme dans ses précédents romans, on découvre le racisme avec le statut des autochtones (mis à part dans le train, l'enlèvement des enfants pour les éduquer en leur faisant renier leur culture...).

Immersion dans l'Australie sauvage digne des grandes sagas de Tamara McKinley, Sarah Lark et Anne Jacobs !

Un roman au charme envoûtant et dépaysant des plus passionnants !

C’est une très bonne lecture. Ça a été un plaisir de retrouver l’auteure d’Élisabeth Haran. J’avais beaucoup aimé “Au pays des eucalyptus” de l’auteure. Je l’ai d’ailleurs préféré à celui-ci. « L’héritière de Tambora » est très sympa comme lecture, mais le personnage principal est moins abouti et attaché. Elle est victimisée et le rappelle régulièrement. La fluidité de sa plume est également gâchée, elle souffre de plusieurs accrocs. C’est comme si l’auteure avait perdu son talent de narratrice. Je n’avais pas ce souvenir de l’écriture de l’auteure, peut-être est-ce dû à la traduction, la traductrice à changer.
Dans son roman « Au pays des eucalyptus d’Elizabeth Haran », Nora est plus fraîche et spontanée. C’était très plaisant. Tara a certains élans, mais elle est plus sur la réserve. Certaines scènes ont le potentiel d’être hautes en couleur, pourtant il manque cet engouement. Elles sont amenées de manière très maladroite.
La question de la traduction demeure ouverte !
Est-ce que l’ancienne traductrice a ajouté du piquant au texte original ou la nouvelle traductrice manquait-elle d’élan ? Cette question me semble légitime.
Vous l’aurez compris. Si vous avez déjà lu un livre de l’auteure notamment « Au pays des eucalyptus » de l’auteure, vous risquez fort d’être déçue. Si par contre vous voulez découvrir l’auteure et que son intrigue originale vous tente, je vous invite à vous lancer. Malgré tout, il est bon, il souffre simplement de la comparaison avec le précédent roman.
Peut-être aussi avais-je un peu plus d’attente ? De l’ardeur, des personnages enflammés, emportés, envolés… De l’énergie… « L’héritière de Tambora » est plus calme. C’est un renouveau, une quête de soi et surtout un nouveau départ. Cela reste une très bonne lecture.
« L’héritière de Tambora » est une histoire qui mêle magie et voyage. Les gitans en plus d’être nomades ont une culture musicale et de danse riche ainsi que des croyances profondément ancrées. Cela nourrit l’imaginaire des lecteurs et donne un goût ensorcelant à cette lecture. C’est un aspect que j’ai énormément apprécié ma lecture. La fantasy est, ici, une touche de bizarre, d’originalité et une excuse pour parler de tolérance et d’ouverture d’esprit. Elizabeth Haran nous habille un campement gitan avec maîtrise. Elle immerge son lecteur dans un Nouveau Monde et lui fait explorer les recoins. C’est fluide. Cela casse avec les dialogues mal amenés, ce qui fait pencher la balance vers la thèse d’une traduction moins à la hauteur.
Tara subit son destin. Elle a simplement choisi sa destination Tambora, l’Australie, loin des rumeurs et de son passé qui lui colle à la peau. Ce sera l’occasion de revoir sa tante et de se construire une nouvelle vie. Plus rien ne la retient en Irlande, son mari est derrière les barreaux. Gitan, il n’est pas près d’en sortir et si c’est le cas, ce sera sans doute les pieds en avant. Il a toujours aimé les ennuis, cette fois il doit de l’argent et sa communauté n’est pas prête à l’aider. Il libère Tara de sa parole et de leur engagement par amour et surtout avec un sens des réalités dramatiques et tragiques. J’ai lu ses sentiments sans vraiment les ressentir.
Tara n’a personne vers qui se tourner, car sa fugue chez les gitans a coupé tout lien avec sa famille. Elle désespère de devoir quitter son mari, elle l’aime avec tendresse. La passion a depuis longtemps déserté son couple. Elle n’a même pas la communauté gitane comme aide, celle-ci l’a rejetée. 8 ans parmi eux, elle est toujours une étrangère. Il était son seul lien avec la communauté. Elle ne possède qu’une toile de peinture même pas dessinée par un maître. Pourtant celle-ci est pleine de qualité. Peut-être qu’une galerie sera preneuse ? Ce serait son billet pour un nouvel horizon.
Au vu du fond historique et culturel, il aurait largement pu dépasser « Au pays des eucalyptus », car il est beaucoup plus riche de ce point de vue. Les relations humaines sont celles qui pâtissent de la comparaison. Elles sont hésitantes, cassent le rythme. En comparaison, les balades dans le bush ou les incursions dans les campements gitans sont l’occasion de s’immerger et de partir à la découverte de territoires inconnus. Tara accompagne cette dynamique, car elle sait depuis longtemps que les apparences sont parfois trompeuses. Elle a soif de connaissances, mais elle se fait dépasser par des a priori idiots que l’on a tous.
Ses terres sont un défi par pleins d’aspect : la population, les colons, les indigènes, la vie de petite communauté, les rumeurs vont plus vite que les vérités, les conditions climatiques rudes. La chaleur est harassante. Une douche ne suffit pas à se laver de toutes les sueurs de la journée. À peine chasser, elle revient au galop. Une fois, le calme plat arrive, c’est ensuite des pluies torrentielles qui prennent place. Bref, le paysage est loin d’être hospitalier, pourtant Tara ne se laissera pas abattre facilement. Son esprit combatif est louable.
Sa relation avec son mari est vite balayée selon moi. Elle n’a plus de sentiment pour lui, mais reste l’affection. J’ai du mal à croire qu’elle puisse partir l’abandonner en Irlande sans chercher à avoir de ses nouvelles. Elle se plie aux dernières volontés de celui-ci, son indépendance d’esprit est loin derrière elle. Elizabeth Haran se débarrasse d’un obstacle et cède à la facilité. Elle le refera à l’avenir encore une fois. C’est un esprit libre, d’accord, cela reste difficile à croire. Cette zone d’ombre concerne le scénario en lui-même, la faute n’implique pour le coup pas la traduction.
Son voyage pour l’Australie est épique pour bien des raisons et pour une fois rien ne se passe comme prévu. Tara se retrouve dans une famille avec deux enfants. Son navire fera naufrage et elle se retrouve responsable de ses deux orphelins : Hannah et Jack. Est-elle prête à les laisser aux mains de l’assistance publique ? Qu’adviendra-t-il d’eux ? Seront-ils séparés ? Tara est bouleversée par le genre de ses deux petits. Les heures à bord les ont rapprochés et l’esprit avenant de Tara a fait le reste. Elle n’a que quelques minutes pour prendre une décision. Une autre passagère avec sa présence rassurante l’aide à prendre sa décision. Sorrel est une femme dans la fleur de l’âge. Sa vie est derrière elle. Lors du naufrage, elle était prête à affronter la mort avec grâce et courage.
On ne choisit pas ses enfants. Parfois, ils s’imposent à nous et l’amour avec. La biologie n’est pas toujours de la fête. Est-ce qu’Hannah et les autres passagers joueront le jeu ? Que risque Tara ? Les autorités pourraient-elles l’emprisonner ? Quel moyen ont-ils de découvrir la vérité ? Hannah et Jack sont tous mimis touchants et leur relation avec Tara est assez aboutie. Ils s’imposent comme une évidence. Une thématique traitée avec délicatesse et tendresse comme dans son roman « Au pays des eucalyptus ».
En résumé :
Ce n’est peut-être pas le meilleur d’Elizabeth Haran, cela reste une très bonne lecture. Elle est pleine de fantaisie, de magie et un besoin de créer une famille de cœur. Elle guide ses personnages avec empathie, des préjugés, mais vite balayés par sa curiosité pour l’autre touchante. Tara, comme Nora, est une femme qui a besoin de se reconstruire loin de son pays, elle part à l’aventure. Elle est plus posée, préparée pourtant elle manque de flamboyance. Cette lecture s’accompagne de beaux messages de tolérance et d’espoir, il a un petit côté cocooning.

Voici mon retour de lecture sur L'héritière de Tambora d'Elizabeth Haran.
Au début du XXe siècle, Tara quitte l'Irlande quand son mari est condamné à la pendaison.
Elle décide alors de rejoindre sa tante qui possède une ferme en Australie. Après une traversée périlleuse, Tara découvre un domaine de Tambora en déshérence ; mais la jeune femme est prête à tout pour relever le défi et le sauver de la faillite.
Aidée par Ethan, un homme aussi mystérieux que solitaire venu de l'outback, elle va tout faire pour lui redonner son lustre d'antan.. et qui sait trouver par la même occasion le bonheur !
L'héritière de Tambora nous emmène tout d'abord en Irlande, en 1920, avant de nous faire voyager sur les terres arides australiennes.
J'adore lire des romans se déroulant en Australie, où je rêverais d'aller un jour mais c'est un peu trop loin pour moi.
Il est très plaisant de se retrouver dans ce pays il y a cent ans au domaine de Tambora.
Tara est une femme forte, qui ne se laisse pas abattre malgré l'arrestation de son mari. Elle quitte tout pour retrouver sa tante en Australie. La traversée va être compliquée, et c'est peu dire ! Mais là encore Tara va se battre pour rejoindre le domaine. Une fois arrivée, elle découvre tout autre chose que ce à quoi elle s'attendait. Heureusement, elle a du courage à revendre :)
J'ai beaucoup aimé le personnage de Tara, elle est touchante, attachante, et ne laisse pas faire.
D'autres personnages tout aussi intéressant qu'elle sont présents dans ce roman, mais je n'ai pas envie de trop en dévoiler :)
L'histoire est bien ficelée, il y a des rebondissements et à aucun moment je ne me suis ennuyée.
J'ai beaucoup aimé le voyage en Australie, tout en restant dans mon canapé :)
L'héritière de Tambora est un bon roman que je vous recommande avec plaisir et note 4.5 étoiles.