L'Heure des femmes

Lu par Françoise Cadol et Clémentine Domptail
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Date de parution 29 mars 2023 | Archivage 30 avr. 2023
Audiolib | Littérature

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Résumé

Paris, 1967. À l’aube de la cinquantaine, Menie, mère de famille bourgeoise, est recrutée par la radio RTL qui a décidé de renouveler ses programmes. Son rôle ? Faire parler les auditrices. En quelques semaines, c’est la déferlante. Les femmes de la France entière se confient à « la dame de cœur ». Bientôt, à l’heure de la sieste, elles seront des millions à suivre l’émission avec passion. Parmi elles, Mireille et sa sœur Suzanne, qui découvrent qu’elles aussi pourraient maîtriser leur destin. Quant à la vie de Menie, partagée entre le tourbillon d’une société libérée par Mai 68 et les tourments qu’on lui livre, elle en est totalement bouleversée.

Cinquante ans plus tard, Esther, une documentariste qui peine à se reconstruire, va replonger dans ces années pas si lointaines où le sort des Françaises semble d’un autre âge.

Avec ce nouveau roman porté par la figure de Menie Grégoire, sa grand-mère, Adèle Bréau unit les destinées de femmes qui, malgré leurs différences, se tendent la main. Amour, maternité, droits, sororité... l’auteure explore sur cinq décennies les avancées, paradoxes et régressions de la condition féminine, les mettant en résonance dans une fresque résolument romanesque.

Paris, 1967. À l’aube de la cinquantaine, Menie, mère de famille bourgeoise, est recrutée par la radio RTL qui a décidé de renouveler ses programmes. Son rôle ? Faire parler les auditrices. En...


Formats disponibles

FORMAT Livre audio, Intégral
ISBN 9791035413804
PRIX 24,95 € (EUR)
DURÉE 12 Heures, 25 Minutes

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (AUDIO)

Chroniques partagées sur la page du titre

« L’heure des femmes » est un hommage d’une petite-fille à sa grand-mère. C’est beau les hommages, surtout lorsque l’on sent autant d’admiration, de fierté et d'amour . Adèle Bréau aurait sans doute pu écrire une biographie de sa grand-mère Menie Grégoire, mais elle a décidé d’articuler son roman différemment. Dans « L’heure des femmes », elle confronte les points de vue et offre une vision saisissante de la condition de la femme dans les années 60 et de son évolution jusqu’à nos jours. Pour ce faire, la narration s’appuie sur l’histoire de quatre femmes, témoins de leur temps, qui ont incontestablement des choses à dire. À travers elles, on peut prendre le pouls d’une époque : le point de vue et les réactions consternées et consternantes des hommes et des politiques en 1968, mais aussi de certaines femmes. Menie Grégoire n’était pas « politiquement correcte ». Elle dérangeait. Elle disait tout haut ce que certaines femmes n’osaient même pas penser et encore moins exprimer tout bas. Elle répondait aux questions qu’on ne pose pas. Elle prononçait des mots interdits, comme orgasme, contraception, avortement, épanouissement, tâches au foyer, ce que nous appelons aujourd’hui « notre charge mentale ». « Oui, les choses privées deviennent des questions publiques, et c’est tant mieux ! Savez-vous depuis combien de temps les familles, les enfants, les couples souffrent en secret ? »

Je crois qu’en 2023, nous pouvons difficilement imaginer quelle était la situation des femmes en 1967. À travers le personnage de Mireille et de sa sœur Suzanne notamment, la femme de 2023 découvre celle de 1967. La première chose qui m’a frappée tient dans la méconnaissance de leur corps. Les femmes d’alors été conditionnées pour être de bonnes épouses, et savoir tenir le foyer. Comprenez par là, faire des enfants, s’en occuper, s’assurer que les repas soient toujours prêts et le café chaud, accomplir leur devoir conjugal sans imaginer l’ombre d’un instant pouvoir y prendre un quelconque plaisir. Face à elles se dressent des hommes dont la toute-puissance nous semble inimaginable. Au foyer, ils contrôlent tout, y compris les dépenses en octroyant à Madame une somme mensuelle avec laquelle elle doit se débrouiller. À l’extérieur, ils occupent des emplois qui les rendent très importants et flattent leur ego. Parmi eux, Adèle Bréau dresse le portrait de médecins, de gynécologues, qui osent des paroles sidérantes ! Parce que dans « L’heure des femmes », préparez-vous à être sidérées, par les mots, les violences gynécologiques, les idées, et de la présence de demi-dieux qui ne souhaitent pas être détrônés. 

Au-delà du personnage de Menie Grégoire sur lequel je reviendrai plus tard, je voudrais faire un saut dans le temps pour parler de Esther, en 2021, qui se voit investie d’une mission : rassembler toute la documentation sur cette femme précurseur dans de nombreux domaines. Esther, qui replonge dans des années pas si lointaines, a fui au début du roman. Parce qu’à heure de #Metoo, il se passe encore dans les foyers des choses inacceptables, d’une tout autre nature. Esther est une femme en souffrance, qui a beaucoup subi, beaucoup encaissé, et qui ne sait plus qui elle est, ni de quoi elle est capable, tellement elle a été rabaissée. Le choix narratif et l’intelligence d’Adèle Bréau sont de montrer cette évolution de 1968 environ à 2021-2023, et de prouver que si de nombreux points ont été acquis à la cause des femmes, il reste encore beaucoup à faire. Le combat est très loin d’être fini, et Esther est la figure de proue de cette bataille.

Mais revenons à Menie Grégoire, l’histoire d’une femme dont je ne connaissais absolument pas l'existence. Dans la version audio, elle est incarnée par la fabuleuse Françoise Cadol, qui, de sa voix douce, posée et ferme, lui redonne vie. Pour résumer, dans les très grandes largeurs, Menie est recrutée par la radio RTL pour animer une émission consacrée à écouter les femmes, et tenter de leur prodiguer des conseils. (Quoi de mieux que le livre audio pour faire revivre ces moments !) Du jamais vu ! Un concept totalement novateur, une émission où il n’y aura pas de langue de bois et où tous les sujets seront abordés. Très rapidement, Menie devient « la dame de cœur ». Ses auditeurs, et surtout ses auditrices, lui écrivent abondamment, et écoutent religieusement son émission, « L’heure des femmes ». Vous vous doutez bien que pour parvenir à ce succès, Menie Grégoire va devoir avaler quelques couleuvres, subir des attaques en règle, des insultes aussi, de la part d’hommes, mais aussi de femmes, et affronter des difficultés dans son propre foyer. « Ça la réconforte parce qu’on est de moins en moins tendre avec elle depuis cette seconde émission. Des articles entiers lui sont consacrés. Elle est devenue une sorcière, de celles qu’on brûlait au Moyen Âge, qui la terrifiaient tant quand elle était enfant. Est-ce qu’elle fait fausse route ? « Le Démon de Menie » a titré un magazine la semaine dernière. « Menie, oui, oui. »

 Travailler à 200 % et s’occuper d’une famille sont alors considérées comme totalement incompatible. Pouvoir s’épanouir personnellement en tant que femme n’est pas à l’ordre du jour. Devenir une référence pour des millions d’autres femmes s’apparente carrément à de la science-fiction. Et pourtant, cette femme apporte du concret, et pas seulement de grandes idées philosophiques à l’instar de Simone de Beauvoir. Son but est d’expliquer, d’émanciper, et de donner aux femmes la confiance qui leur fait défaut.

« -Vous êtes un peu l’héritière de Beauvoir !

- Détrompez-vous, je n’ai rien à voir avec elle, si ce n’est l’intérêt que nous portons toutes les deux à la cause féminine. Mais contrairement au Castor, je ne considère pas que le mariage soit une aliénation, ni la maternité un naufrage. En revanche, ce que n’a pas réussi à saisir cette femme intelligente — hélas ignorante des réalités qui animent la société hors du petit cercle germanopratin —, c’est la double peine des femmes de notre époque.

Mères, elles le sont, assurément. Mais, contrairement à leurs propres génitrices qui se mouraient d’ennui au foyer, elles travaillent. Et continuent de faire tourner la maison. Qui parle de cela, aujourd’hui ? Qui s’adresse à ces femmes soumises à des journées à rallonge, à des bonshommes qui ne fichent pas grand-chose à la maison et auxquels il faut bien servir à souper lorsqu’ils rentrent à peine plus tard qu’elles le soir ? Qui les écoute, qui les comprend ? Personne ! Ah ça, c’est bien beau de fustiger le patriarcat, mais avant cela, il faut tenir compte des réalités de son époque ! »

« L’heure des femmes » est un roman intelligent par sa construction, piquant dans les moments de luttes, tendre et émouvant dans les instants plus intimes. Que de chemin a été parcouru grâce à de telles personnalités !! C’est aussi parce que la souffrance des femmes a commencé à gronder et à s’exprimer que les combats ont été menés. Tous les personnages de ce roman apportent une pierre à l’édifice. Mireille et Suzanne révèlent une photographie très précise de la situation, Menie devient la femme de leurs combats, Esther fait revivre cette femme tout en présentant un instantané de la situation des femmes en 2023. Ces femmes, je les ai toutes aimées : fortes et fragiles, déterminées et dans le doute, mais avides de voir leur situation s’améliorer, leurs ignorances comblées, et leurs désirs ou non de maternité choisis. 

Pour m’imprégner du texte de « L’heure des femmes », j’ai alterné lecture papier et lecture audio. D’abord, parce que j’avais besoin de prendre des notes, mais aussi besoin de ressentir les émotions à travers les voix de Françoise Cadol et de Clémentine Domptail. C’est rare que je procède de cette manière, mais j’avais besoin d’une immersion totale. Que vous choisissiez l’une ou l’autre version, sachez que ce livre va vous remuer, vous ébranler, vous prendre aux tripes. J’observe la situation actuelle, les différents degrés dans le féminisme contemporain et je repense aux mots de Suzanne. « Si j’ai bien appris quelque chose ces dernières années, c’est qu’entre femmes il faut s’entraider. Personne ne le fera pour nous. » Progressons-nous réellement dans ce domaine-là ?

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J'ai écouté L'heure des femmes, écrit par Adèle Breau. J'ai beaucoup aimé la narratrice.
C'est un roman en grande partie biographique . L'autrice dresse le portrait de sa grand-mère, Menie Grégoire, "la dame de cœur ". C'est un roman axé sur les conditions des femmes dans les années 60/70.
Des thèmes forts sont abordés : la sexualité, l'IVG et la contraception, les violences conjugales mais aussi les plaisirs des femmes.
Les personnages sont attachants, attendrissants et émouvants. Par sa plume fluide, douce et bienveillante, on ressent l'amour et l'admiration de l'autrice pour sa grand-mère qui a su donner la parole aux femmes, mettre en avant leurs problèmes et délivrer des conseils.
C'est un témoignage fort basé sur des faits historiques. Menie Grégoire était une voix, une oreille attentive, une confidente sur les ondes.
C'est un roman bouleversant et émouvant, un roman qui m'a transportée

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Fin des années 60, une époque pas si reculée, la preuve j'étais déjà de ce monde, même si je n'étais pas une de ces femmes à qui s'adresse l'émission conduite par Ménie Grégoire, sur RTL, l'heure des femmes. Une émission où Ménie va surtout les écouter, et puis les conseiller, leur délivrer quelques clés, aborder des sujets tabous à la radio d'alors, la sexualité, la contraception, le plaisir féminin, la violence contre les femmes, ...
Et elle sera vilipendée, attaquée pour cela.

Adèle Bréau est sa petite-fille. Elle nous raconte sous forme romancée la vie de sa grand-mère, une femme du monde, de la bourgeoisie, dont le mari était un grand fonctionnaire, proche du gouvernement, qui aurait pu se contente de sa vie de riche oisive, qui va s'engager à corps et coeur perdus dans cette émission, soutenue par l'abondant courrier et les nombreux coups de téléphones de ces femmes à qui elle ouvre des horizons nouveaux.

J'ai été surprise de découvrir à nouveau le contexte de ces années, et de mesurer l'ignorance dans laquelle étaient maintenues la plupart des femmes d'alors, le peu de droits qu'elles avaient, leur vie passée à travailler, les enfants qui s'enchainaient sans être désirés même s'ils étaient aimés. J'ai déjà lu des romans sur cette époque, décrivant la condition féminine, mais j'ai tendance à oublier et je me réjouis à chaque fois de voir comme la société, même si elle n'est pas parfaite a progressé sur ce sujet.

J'ai beaucoup aimé dans ce roman les personnages de l'époque, surtout ceux qui gravitent autour de Ménie, celles devrais-je dire qui écoutent religieusement presque son émission. Des extraits de lettres, tous authentiques, parsèment le livre et en renforcent l'attrait. J'ai été moins convaincue par le personnage actuel, que l'autrice a mis en scène pour découvrir et raconter Ménie. Elle a voulu lui faire vivre une situation difficile, encore malheureusement très actuelle hélas, mais que j'ai trouvée ici trop survolée, un peu trop " à la mode".

Et mon intérêt a légèrement décru sur la fin du roman. Il aurait pu, à mon avis être un peu plus court. J'ai ressenti parfois sur le dernier quart un sentiment de "redites" .

Cela reste néanmoins une plongée intéressante dans la société de l'époque et la vie de cette femme, dont j'ignorais tout, même si je connaissais son nom et le titre de son émission.
J'aurais adoré partager cette lecture avec Maman.

J'ai complété cette lecture en écoutant la version audio. J'ai beaucoup apprécié l’émotion et l'empathie dégagées par les deux voix, qui se répondent, l'une pour les extraits actuels, l'une pour l'époque de Ménie. L'écoute m'a permis de ressentir plus intensément certains des sentiments éprouvés à la lecture. C'est la première fois que j'abordais un livre de ces deux manières différentes, et cela ne m'a pas semblé redondant.

Merci à NetGalley et aux éditions J.C. Lattès et Audible pour ce double partage #Lheuredesfemmes #NetGalleyFrance

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✨Quelle passionnante lecture ! ✨

C'est l'histoire d'un portrait de femme, la photographie d'une époque et un regard incisif sur le féminisme dans notre société. Qu'importe si vous connaissiez ou non Ménie Grégoire, que vous vous souciez du temps qui passe, de la terre qui tourne sur elle-même ou des voix qui expriment tout haut ce que d'autres pensent.
Cette lecture viendra vous toucher quelque part.

Adèle Bréau a imposé un vrai style, simple, accessible, élégant et juste, tout en racontant le “phénomène” Ménie Grégoire (note info : sa grand-mère !). Rien ne prédestinait celle-ci à devenir (quoi ?) un porte-drapeau, un objet de scandale, une femme sans tabou.
Cette mère de famille, épouse bourgeoise, a en effet repris du service à l'approche de la cinquantaine. Elle s'est lancée à corps perdu dans son travail, emportée par le vent de folie, s'investissant pleinement (d'où sa rencontre avec les sœurs, Mireille et Suzanne) mais au prix d'autres sacrifices et de coups durs.
Rien n'est simple, même pour la narratrice qui fuit une relation toxique et qui piochera peu à peu dans l'heure des femmes la force de dire stop à une spirale de violence.

J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman. Sa sincérité. Sa façon de nous inviter à réfléchir. C'était passionnant à lire. En format audio, forcément, le clin d'œil se pose. Merci pour ce bel hommage ♥

📚😍 Avis complet sur le blog Chez Clarabel & Goodreads !

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Quelle histoire que celle de Menie grégoire !
Ce roman, écrit par sa petite fille, Adèle Bréau, nous replonge dans les années 60/70, la libération sexuelle, la libération de la parole de la femme.
Bien que ce roman ne soit pas une biographie, les témoignages repris sont tirés des archives de l’émission de Menie Grégoire et font de ce titre une photographie percutante de la condition féminine des années 60 et 70.
Il se dévore et donne à réfléchir.

J’ai « audiolu » L’heure de femmes et la lecture de la version #audiolib par Françoise Cadol et Clémentine Domptail est de très grande qualité. Le thème de la radiophonie se prête particulièrement bien à une écoute, on se plonge sans difficulté dans l’émission de Menie Grégoire et son ambiance

Merci à #Netgalleyfrance qui a permis cette écoute de #lheuredesfemmes.
La version audio est parue aux éditions @audiolib
La version papier est parue aux @editionsjclattes

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Ce roman parce que c’en est un, ce n’est pas une biographie, nous raconte l’histoire d’une jeune femme Esther victime de violence conjugale, qui en pleine reconstruction se plonge dans les archives de Menie Grégoire pour raconter l’histoire de cette femme admirée ou détestée, mais qui ne passait pas inaperçue et ne laissait pas indifférent..
Je pense que la plupart des gens ont entendu au moins une fois prononcées ce nom Menie ( Marie en vendéen) car même bien après l’arrêt de ses émissions, on en parlait encore.
Je pense que la plupart des gens ont entendu au moins une fois prononcées ce nom Menie ( Marie en vendéen) car même bien après l’arrêt de ses émissions, on en parlait encore.
Menie une bourgeoise de la cinquantaine a lancé sur RTL à l’heure où on écoutait encore beaucoup la radio, que la télé n’émettait pas ou à peine en journée, une émission pour et sur les femmes.
C’était un peu une visionnaire, une précurseur, combien d’autres ensuite, on suivit son chemin ?
Par contre Menie, c’est elle qui a essuyé les plâtres et secoué les mentalités.
Ce livre, est impressionnant dans son témoignage, Menie avait l’âge de mes grand-mères, ce n’est pas si lointain et pourtant les témoignages poignants qu’elle reçoit, j’ai du mal à croire que c’est si proche de nous.
Chacun peut penser ce qu’il veut du féminisme là n’est pas le débat, mais il faut avouer qu’elle a jeté son pavé dans la mare. Quand j’entends qu’une femme de 30 ans pouvait se sentir presque une vieillarde parce qu’usée par les grossesses, j’ai du mal à envisager que c’est la génération juste après guerre, quand je lis comment les médecins traitaient les femmes je me dis que je n’aurai pas survécu à ma première grossesse.
Ce qui m’a marqué aussi, c’est la haine qui s’est déversée sur elle, agression physique, lettres horribles que ce soit d’hommes ou de femmes. La méchanceté n’est pas le fait de notre société, elle était déjà bien ancrée.
Franchement, c’est un témoignage fort, à lire par tous, hommes comme femmes.
Chez nous, elle a donné lieu à discussion et débats par ce que ce livre ne peut pas s’oublier une fois la dernière page tournée. Quand on y réfléchit, il est révélateur de bien des choses et précurseur de bien d’autres.
J’allais oublier de vous dire que l’auteure sait de qui elle parle, puisqu’elle est la petite fille de Menie Gregoire.
Comme je le disais, je ne l’ai pas lu, mais écouté et je dois dire que la lecture est parfaite, elle donne vraiment de l’intensité au récit.

Je vous le recommande à lire ou écouter à la fois comme un roman et comme un témoignage, une rétrospective d’une société à la fois loin de la nôtre et pourtant si proche.

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Dans un récit entremêlant fiction et réalité, A. Breau nous dresse le portrait de sa grand-mère Menie Grégoire, appelée "La dame de coeur", recrutée par RTL au début des années 70. Cette figure féministe et avant-gardiste viendra en aide à des centaines de femmes, de couples et même d'hommes en parlant d'amour, de sexualité, de couple, d'avortement, d'éducation sexuelle, de droits. Une fresque romanesque qui explorent l'évolution de la condition féminine. Éblouissant de sororité, j'ai adoré !

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Je découvre avec ce livre Adèle Bréau et l'histoire de sa grand-mère Ménie Grégoire.
Cette plongée dans les années 60 m'a captivée dès les premières pages.

Ménie Gregoire, mère de famille mariée à un homme destiné à devenir ministre, devient la première femme à animer une émission de radio destinée aux femmes, sur RTL.
Dans une société patriarchale, où les femmes ne sont pas nombreuses à travailler et doivent avant tout être de bonnes épouses, Ménie va leur donner la parole et les amener à réfléchir sur leur condition. De l'autre côté du poste, Mireille et Suzanne, deux sœurs, vont ainsi prendre conscience qu'elles ne sont plus obligées de subir mais peuvent s'affranchir pour rendre leur avenir meilleur.

On parle contraception, IVG, violence conjugale, sexualité... J'ai été étonnée de l'ignorance de ces femmes, à qui personne n'avait jamais expliqué le fonctionnement de leur corps, et qui pensaient mourir la première fois qu'elles avaient leurs règles, effrayées par le sang.

Ce livre est le témoignage d'une époque pas si vieille et a une signification un peu particulière pour moi car j'ai appris que ma grand-mère écoutait Allo Ménie chaque jour, ma mère qui était enfant s'en souvient très bien.

Je suis étonnée de n'avoir jamais entendu parler de cette figure du droit des femmes, qui a contribué à faire avancer leur condition dans la société. C'est à des femmes comme elle que nous devons nos droits, et même si tout n'est pas parfait, je réalise ma chance comparée à l'époque et à d'autres régions du monde.

Un grand merci à Audiolib et Netgalley qui m'ont permis de découvrir cet excellent roman pour lequel j'ai eu un vrai coup de cœur!

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Je suis restée scotchée. Quelle découverte ! Je ne connaissais pas Menie Gregoire, quelle femme!!
La lecture est fluide, attractive.
Cette écoute m'a ouverte sur une époque inconnue.
Merci pour ce moment.

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PEPITE ! Un livre à lire absolument! Il ne faut pas passer à côté. Quelle belle découverte, je suis vraiment ravie de l'avoir lu. Le format audio est parfait pour ce roman car comme on parle de radio, il y a des lettres, c'est vraiment l'idéal. Je le recommande vraiment à tous, c'est presque d'utilité publique!
On parle d'émancipation, de la condition des femmes au travers les époques, leurs droits, la sexualité, le travail, la famille. Ca questionne, ça révolte, c'est vraiment bien écrit !

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J'ai eu un coup de coeur pour cet audiolivre car la qualité Audiolib est au rendez-vous comme toujours, que l'histoire est portée par les 2 belles voix de Françoise Cadol et Clémentine Domptail, que le texte d'Adèle Bréau s'y prête merveilleusement bien et que l'histoire de Ménie Grégoire m'a captivée. Je ne connaissais pas vraiment ce pan de l'histoire ni surtout cette femme avant-garde avec son émission de radio en direct qui a soutenu la libération de la femme. Je savais que la pilule contraceptive avait été difficile à faire passer dans les moeurs mais ici, on a droit à un bout d'histoire. On se rend compte que dans les années 60, ce qui parait loin et proche à la fois, certaines femmes ne savaient pas comment cela se fesait qu'elles tombaient enceintes... Bref, si pour moi, ça m'a semblé étonnant, pour les jeunes filles plus jeunes, ce texte a quelque chose d'historique et éducatif... A lire ou écouter!

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Frangines, le précédent roman d'Adèle Bréau m'avait beaucoup marqué et plu. Avec l'Heure des Femmes, l’écoute est encore plus forte. J'ignorais tout de Ménie Grégoire et de l'avancé qu'elle a fait pour les Femmes de son époque et des suivantes. Qui peut imaginer qu'il y a 50 ans les femmes ne savaient rien sur l'ovulation ou ne connaissais pas la pilule ? Des petites choses maintenant qui nous paraissent normal ou même qu'on n'a pas conscience, nos grands-mères ne les avaient pas.
Ce livre rend un merveilleux hommage à Manie Grégoire, la grand-mère de l'autrice, une manière de ne pas oublier les femmes des années 70-80 et de continuer à transmettre la paroles et les violences faites aux femmes de notre propre époque. J'ai évidement adoré même si j'ai versé quelques larmes. Bravo à l'autrice !

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Enorme coup de coup pour ce livre qu'il faut absolument découvrir! Adele Breau signe ici un livre très personnel en racontant l'histoire de sa grand mère et qui pourtant s'adresse à toutes les femmes. Ce roman, évoque les conditions féminines au cœur d'une fresque romanesque, j'ai été plus qu'happée dès les premiers mots. Il est porteur d'un message très fort, celui de l'émancipation de la femme. Une ode à la sororité bien sûr mais surtout un témoignage sociologique unique de la France. Les narratrices sont formidables, merci infiniment pour cette lecture portée par des voix si engagées.

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Vendredi. {LECTURE 2023-44} L'heure des femmes de @adelle.fr en @audiolib grâces à @netgalleyfrance

1967. Menie Grégoire, mère de famille bourgeoise est recrutée par RTL pour faire parler les femmes. Les femmes se confient à cette dame de coeur.
1967. De l'autre côté du poste, Mireille et Suzanne découvrent qu'elles peuvent maîtriser leur destin.
2021. Esther, une documentaliste se plonge dans ces années de bouleversement.

Découverte de la plume de Adèle Breau, magistrale et captivante. Cette histoire entre fiction et réalité, nous emporte dans un autre monde pourtant pas si loin. Menie a changé les femmes, leur a offert une oreille, des solutions,... Ces femmes qui se confient sont de l'âge de ma grand-mère puis de ma mère!

Menie est la grand-mère de Adèle Bréau. Celle-ci, au travers de 4 femmes inspirantes d'hier et d'aujourd'hui, nous retrace ces liens de sororité existants encore au présent. Un livre qui m'a bouleversé et passionné du début à la fin. Un récit qui pousse à s'interroger sur la place des femmes et leurs droits dans le monde d'aujourd'hui. Un livre que chaque femme devrait lire.

Un coup de coeur immense.

Bref, ne passez pas à côté de ce roman émotionnellement riche. Ce roman qui parle de femmes et de leurs combats.

Et vous, vous l'avez déjà lu ?

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Ce roman retrace la vie de Ménie Grégoire au moment où elle prend le micro pour une émission de radio dédiée aux problèmes des femmes dans les années 70. C'est une excellente lecture, émouvante et captivante !
Esther, qui ambitionne de devenir écrivain, accepte une mission qui consiste à rassembler, lire et compiler tous les documents qu'elle peut trouver sur Ménie Grégoire. Ses recherches sur l'émission de radio qui a mis en lumière les maux des femmes dans la société de 1970, font douloureusement écho à sa situation. Qu'est-ce qui a changé? Quels progrès avons-nous fait ? Ce roman permet de retracer une évolution pas si positive que ça.
C'est vraiment une belle lecture. Éclairante, émouvante et sincère. Très bien lu (livre audio). Vraiment, je le recommande à 100%

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J'ai écouté ce livre, et il se prête très bien à ce format, je dirais même que c'est parfait. Car ce livre raconte toute la vie de Ménie Grégoire qui a été embauchée par la radio RTL pour animer une émission unique de 1967 à 1981, l'heure des femmes. Les voix des comédiennes sont dans le bon ton. C'est un coup de coeur pour l'histoire, la plume de l'auteure et les voix données aux personnages.
À la fin des années 60, Ménie Grégoire lisait les confessions des auditeurs et les conseillait, c'était le début de la libération sexuelle des femmes, du début de la contraception. Une époque où très peu de femmes travaillaient, dès qu'elles étaient mariées, souvent jeunes, étaient engrossées et s'occupaient de leurs enfants pendant que leur mari travaillait. Elles n'avaient pas leur mot à dire quant à leurs corps.
Une époque où on ne parlait pas de la sexualité des femmes en public. Donc le parti pris de Ménie, d'être à l'écoute, de conseiller sans juger, était aussi décrié et ne faisait pas l'unanimité. J'ai beaucoup aimé entendre les extraits des lettres choisies, certaines pour se confier et d'autres pour protester contre cette libération de la femme.
C'est une biographie en partie romancée car on suit aussi en parallèle la vie de Suzanne et Mireille, deux soeurs qui vont s'émanciper et dont le destin de l'une croisera la vie de Ménie pour finir par travailler avec elle. J'imagine que la partie intime de la vie de Ménie avec son mari Roger et leurs filles est plus inventée également. Mais tous les lieux évoqués sont vrais, comme Rochecorbon, la maison famiale où elle résidait l'été. Des lieux que l'auteure Adèle Bréau a dû connaitre puisqu'elle n'est autre qu'une des petites filles de Ménie. C'est presque incroyable de penser que c'est sa grand-mère, cette femme libre et engagée.
On écoute aussi une 3e voix, Esther, écrivaine, qui, comme une mise en abyme, semblerait être à l'origine de ce livre. Esther c'est le pendant contemporain du livre pour dire que même en 2021, tout n'est pas gagné pour les femmes. Car Esther est une femme sous emprise. Partir sur les traces de Ménie, faire des recherches dans les archives en Touraine, nous donne à voir tous les progrès. Et tout n’est pas gagné !

J'ai appris beaucoup de choses sur la condition féminine de ces années-là. Beaucoup de questions sont abordés et ce qui est fou c'est que Ménie, tout en étant féministe pour l'époque, était aussi une mère accomplie de 3 filles, plutôt bourgeoise.

Il m'a donné envie d'aller découvrir qui était Menie Grégoire, de son vrai patronyme, Marie Laurentin et quelle voix avait et quelle est la relation tissée entre Adèle Bréau et Ménie ? Quels souvenirs elles partagent ? J'aurais aimé en savoir un peu plus de ce côté.

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Véritable coup de cœur pour l'histoire, pour la plume, pour les voix et pour les personnages.

Quelle magnifique découverte ce roman...je ne connaissais pas du tout Ménie Grégoire.

L'auteur nous raconte avec brio la condition féminine dans les années 60-70. Elle y aborde énormément de thèmes qui étaient complètement tabou ou tout simplement ignorés à l'époque.

J'ai été fascinée du début à la fin. J'ai aimé voir les personnages évoluer et prendre conscience de plein de choses.

En bref je ne peux que vous le recommander. En audio je trouve que ça donne un petit truc en plus au roman.

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Attention coup de coeur! Ma grand-mère écoutait Mennie Grégoire et j'ai toujours trouvé que c'était une femme moderne. L'écoute de ce livre m'a fait comprendre à quel point! On découvre, dans ce livre, la vie de Mennie Grégoire mais aussi celles des femmes de son époque, mais aussi celles de femmes contemporaines et des luttes qu'elles doivent encore mener!
Ecouter ce livre restitue le procédé radiophonique de Mennie Grégoire, ce qui renforce l'effet de ce livre.

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J'avais mis un petit pense-bête dans mon cahier de lecture en notant qu'il fallait absolument que je lise L'heure des femmes d'Adèle Bréau lorsqu'il est paru aux Éditions Plon. La couverture ne me parlait pas particulièrement (maintenant si, évidemment !), mais le résumé m'attirait énormément. Lorsque je l'ai découvert dans le catalogue des Éditions Audiolib, je n'ai pas hésité une minute. Il me fallait le découvrir avant que le temps passe et oh mon Dieu ! Quel livre !!

Je me suis plongée dans ce récit féministe avec quelques difficultés (seulement lors des premiers chapitres), mais une fois les premières pages passées, les décors posés et dès que je m'étais familiarisée avec les personnages, la magie a opéré et j'ai été littéralement conquise !
J'ai été séduite par Ménie Grégoire, de son vrai nom Marie Laurentin, née le 15 août 1919 à Cholet, connue pour avoir animé une émission de radio intitulée "Allô, Menie" sur RTL de 1967 à 1982.

Ménie n'avait pas peur de bousculer la bienséance de l'époque pour offrir aux femmes de tous âges et tous horizons le droit à la parole et à l'écoute. Dans son émission, elle évoquait des sujets tels que le sexe, la contraception, les soucis de couple, l'avortement, l'inceste, la famille... Cette ouverture d'esprit n'était pas habituelle pour l'époque, elle lui ouvrira donc par la suite les portes vers un certain succès notamment dans le domaine littéraire. J'ai énormément apprécié découvrir Ménie à travers le regard d'Esther, une journaliste qui souhaite écrire un article, voire même peut-être un livre sur cette femme exceptionnelle. Esther mène une enquête précise qui nous permet de bien cerner le personnage de Ménie. C'est très intéressant de s'immerger dans ses recherches.
Au delà du fait que j'ai appris beaucoup de choses sur la vie de cette femme incroyable, j'ai également appris que Ménie n'est autre que la grand-mère d'Adèle Bréau. C'est une petite pièce de puzzle qui se met en place...

Nous sommes bercés entre présent et passé, ce qui nous permet d'avoir un regard sur l'évolution de ces dernières années. Grâce à la délicate plume d'Adèle Bréau, j'ai pris conscience, une fois de plus, que nous revenons de loin et que nous avons parcouru un sacré chemin ces dernières années, grâce à des femmes de caractère qui se sont battues pour nous, femmes d'aujourd'hui. Le chemin est encore long, il y a encore tellement à faire, mais ça donne de la force pour la suite !
Elle revient sur ces femmes qui ne peuvent se refuser à leur époux, qui ne peuvent dire non, qui doivent faire leur devoir conjugal. Elle nous parle de ces grossesses à répétition, aux soucis de santé liés à la charge de travail physique et mental. Une époque difficile.

La plume d'Adèle Bréau est riche, juste, pointilleuse. Je lui suis vraiment très reconnaissante de partager avec nous son magnifique hommage à sa grand-mère, elle nous livre un récit intime et extrêmement touchant.
J'ai adoré écouter ce livre en version audio. Les lectrices rendent le texte encore plus fort grâce à la conviction qu'elles ont mis dans leur lecture.
Je ne me lassais pas de les écouter, d'avaler leurs mots, d'avancer dans les chapitres. Une lecture audio qualitative, à la hauteur de mes attentes !
Un récit à découvrir sans attendre. Fort, puissant, vous ne pouvez passer à côté !

Pour finir, je souhaite juste partager la phrase de Fabien Sullivan Grandfils qui ne me quittait pas durant ma lecture : Derrière chaque grand homme se cache une femme, mais pourquoi ne pas dire une grande femme ? Après tout, si l’homme est grand, c’est en partie grâce à elle. La femme doit être là pour épauler son homme et le propulser au sommet pour qu'il soit GRAND.

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Je ne connaissais pas du tout ce personnage hyper important dans l'histoire de l'évolution des droits de la femme et de la féminité en générale qu'est Ménie Grégoire.

J'ai adoré en apprendre plus sur qui elle était et son parcours tant professionnelle que personnelle. J'ai aussi beaucoup aimé les histoires des femmes en parallèle qui s'entremêlent.

Je le recommande fortement et je suis ravie d'en avoir appris plus sur cette grande dame. Merci à elle et à Adèle Bréau pour mettre en lumière la Femme. Ménie Grégoire a su briser les tabous autour du couple, de la sexualité et des droits de la femme en général.

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En refermant "l'heure des femmes", mon premier mot a été "Merci".

Merci Ménie Grégoire et son équipe pour avoir tant œuvré en faveur de la condition féminine française à une époque pas si lointaine que ça.

Je tiens à féliciter Adèle Bréau qui a rendu un très bel hommage à une dame de cœur que je n'ai pas connue du fait de mon jeune âge mais qui a marqué plusieurs générations par ses convictions et son travail. J'ai beaucoup aimé la forme prise de cette biographie romancée qui m'a fait prendre conscience de l'évolution de la société et du combat mené par nos mères et nos grands-mères pour arriver là où nous en sommes aujourd'hui.

Je suis très contente d'avoir pu découvrir cette histoire en version audio car j'ai trouvé que les intonations et voix de Françoise Cadol et de Clémentine Domptail correspondaient complétement au récit. Par ailleurs, quel bel hommage rendu à cette dame des ondes que par ce format d'écoute ;-)

Je tiens à remercier Audiolib et Netgalley France pour la découverte de cet ouvrage qui m'a beaucoup touché et a su m'émouvoir. J'ai beaucoup apprécié les discussions qu'il m'a permis d'avoir par la suite avec ma mère qui m'a raconté ses souvenirs de l'époque.

Merci encore Ménie Grégoire pour avoir "libéré la voix des femmes de toute une génération" et à sa petite fille Adèle Bréau pour avoir voulu partager cette histoire avec la nouvelle génération...

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J'ai pu écouter grâce à NetGalley "L'heure des femmes" et je dois dire que j'ai été complètement séduite par cette lecture.

On va suivre la vie de plusieurs femmes dont la plus importante, Ménie Grégoire. Cette femme et son équipe ont permis de changer les regards sur les conditions de vie des femmes en France dans les années 60.

Adèle Bréau a rendu par l'écriture de ce roman, un jolie hommage à sa grand mère. Une biographie certes romancée mais qui a l'air très réelle. On ne peut que remercier ces femmes qui se sont battus pour leurs convictions dans une société qui ne leur faisait pas de cadeau.

Les voix dans ce livre audio collait parfaitement à l'histoire. Et il est encore plus agréable d'écouter ce livre quand on sait que Ménie Grégoire était une femme écouté à la radio. Cela va parfaitement avec l'histoire. Encore plus quand des passages de lettres envoyés par des femmes se retrouvent lu à la fois à l'antenne et dans ce livre audio.

Un roman à découvrir absolument.

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Ça débute comme un "simple" hommage à Ménie Grégoire mais c'est un véritable hommage aux femmes que l'on referme à la fin.

Je ne connaissais pas du tout Ménie avant de me pencher sur cette histoire. Mais la période et la radio RTL étaient 2 raisons suffisantes pour me donner envie de découvrir ce livre. Ayant été bercée par le jingle RTL toute mon enfance chez ma grand-mère, j'ai eu l'impression de faire un retour nostalgique en enfance. Et j'ai adoré découvrir Ménie, son histoire, ses combats, sa vie.

Mais grâce aux histoires parallèles, c'est toute une histoire du féminisme en France qui se déroule sous nos yeux (dans nos oreilles). Des années 60 aux années #MeToo, on y voit l'évolution, les combats identiques, le découragement, les victoires.

J'ai été prise au cœur et fortement touchée par ces histoires de vie si banales mais qui font si mal... Dur d'être une femme alors, dur d'être une femme encore aujourd'hui.

J'ai un seul regret, ne plus pouvoir demander à ma grand-mère si elle écoutait Ménie Grégoire ^^

C'était beau, dur, instructif et personnellement, nostalgique à souhait. Très très belle lecture !

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J'ai beaucoup aimé l'écoute de ce livre, sorte d'introspection. J'ai également retrouver la voix de Françoise Cadol, une narratrice que j'apprécie beaucoup. Dans ce roman elle est accompagnée de Clémentine Domptail, au style différent mais tout aussi efficace.

Et puis il y a l'histoire en elle-même. Celle plus détaillée de Ménie Grégoire qui, elle, a modifié l'Histoire des femmes. Cette combattante, à la fragilité d'un colosse aux pieds d'argile, qui a soulevé bien des montagnes.
Puis en général les histoires de toutes ces femmes de 1960 à aujourd'hui, qui se battent pour leur droit et leur liberté.

Il y a également les lieux. Saumur (où j'étais pas plus tard qu'hier), Tour, Cholet... avant Paris. Des lieux qui sont ceux de ma famille, ancienne et nouvelle génération. Comprendre que la campagne étendue propice au repos ne l'était pas, toujours, pour l'évolution des mentalités.

Un très bon roman qui nous rappelle que rien n'est acquis. Que les femmes qui se sont battues avant nous, avait un courage incroyable et qu'aujourd'hui il ne faut rien lâcher de peur de voir la machine faire marche arrière.

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Menie Grégoire, un nom que j'avais déjà entendu mais sans plus de recherche. Je découvre, dans ce roman, un personnage incroyable! Elle était mariée à un grand fonctionnaire issu de la bourgeoisie, et qui a malgré tout voulu aider les femmes, TOUTES les femmes, à travers une émission de radio où elles ont pu parler de violence, de sexualité, de contraception, tous ces interdits de l'époque.
A travers les différents portraits de femmes, Adèle Breau, nous raconte l'époque, la société telle qu'elle était et surtout le changement de mentalité qui va s'opérer au fur et à mesure des années grâce à cette femme courage, Menie Grégoire!

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Je l'ai écouté en livre audio, et d'un côté j'ai beaucoup aimé cette histoire féministe, de l'autre j'ai ressenti quelques longueurs (dues à l'audio?). Je trouve le message magnifique, cette femme qui au moyen de la radio donne l'opportunité à des femmes de témoigner et de se rendre compte qu'elles ont la possibilité de faire plus que ce qu'elles font. J'ai adoré le fait d'écouter des témoignages radio au format audio, ça rajoute quelque chose en plus.

Il y a plusieurs temporalités et personnages, j'ai parfois eu de la peine à m'y retrouver. Je pense que c'es aussi dû au fait que j'aie écoute en audio, donc sur une période beaucoup plus longue que si je l'avais lu.

Mais c'est un livre qu'il faut lire, il est important de parler de ce qu'ont fait les femmes pour libérer la parole et gagner du terrain sur l'égalité.

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Adèle Bréau avait une grand-mère célèbre: Ménie Grégoire, la femme la plus écoutée de France.
En effet, Ménie a animé une émission de radio à partir de 1967 qui a ouvert la parole aux auditrices de RTL pendant plus de 15 ans: Allo, Ménie.

Des destins sont alors bouleversés.
On y apprend que les auditrices ne connaissent pas leurs droits.
Mai 68 n'a pas forcément d'impact en province.
Le partage des tâches et le contrôle des grossesses sont complètement étrangers dans la plupart des foyers français.
Les femmes vivent un vrai calvaire, le plaisir est gâché par la peur d'être enceinte pour la énième fois mais il faut faire son devoir d'épouse.
Malgré la légalisation de la pilule, beaucoup de médecins et de pharmacies y sont opposés.
Les femmes n'osent même pas évoquer le sujet.

Adèle fait également un parallèle entre deux époques.
Elle met en miroir la condition des femmes d'aujourd'hui avec son personnage d' Esther, documentariste, qui subit la violence de son compagnon, et celle des femmes des 70's.
La parole se libère aujourd'hui comme elle s est libérée il y a 50 ans.

Vous l'avez compris, c est une lecture émouvante, enrichissante et instructive.
Une lecture qui me fait réaliser que grâce à toutes ces femmes qui ont eu le courage de jouer un rôle dans une société qui les enfermait dans leur foyer, je suis libre de mes décisions et je dispose de mon corps à ma guise.
Mais restons attentives ...

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Dans cet ouvrage, #adelebreau nous conte la vie de sa grand-mère Menie Gregoire.

2021. Esther, documentariste va replonger dans les archives de Tours pour rédiger un papier sur Menie Gregoire. Mais ces recherches vont profondément l’émouvoir et auront un écho sur sa propre vie.

1967. A l’aube de la cinquantaine, Menie Gregoire fut la voix de la radio RTL qui donna la parole aux femmes. Elle bouleversa tous les codes en parlant de nombreux sujets tabous de l’époque tels que la sexualité, la contraception, l’avortement, les problèmes de couple, de famille, l’éducation des enfants et les incestes.

Toutes les femmes allument leur poste à 15h pour suivre son émission et écouter cette femme qui ose prendre la parole et renverser l’ordre des choses.

Menie a de grands projets, elle veut que les femmes soient l’égales des hommes. Ses actions auront un impact considérable sur la condition des femmes qui peu à peu vont commencer à s’émanciper. Son chemin sera parsemé d’embûches et mettra sa vie personnelle en péril. Sa force et son optimiste seront des alliés imparables pour le combat dans lequel elle s’est lancée.

*****
Au-delà de l’histoire de Menie, ce roman est riche d’informations sur la condition féminine dans les années 60-70. J’ai appris beaucoup avec ce roman, j’ai été assez surprise sur certains points et confortés dans d’autres. Les femmes de ces années-là ont mené un combat quasi inextricable pour le confort que nous connaissons aujourd’hui. Nous avons encore du chemin à parcourir pour être l’égale des hommes mais ces femmes ont apporté tellement que je ne peux que les remercier

Ce roman, vous l’aurez compris, est une pépite, un diamant brut. Merci Adèle pour ce témoignage poignant, pour ses recherches et pour ce récit merveilleusement écrit.

J’ai beaucoup aimé la version audio qui est totalement immersive et rend cette histoire encore plus belle.

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Pour beaucoup de gens de mon âge ou plus jeunes, le nom de Menie Grégoire ne dit sans doute rien. Mais chez moi, être une Menie Grégoire, c’est savoir écouter les gens. Mes parents m’appellent souvent comme ça parce que les gens me parlent, des inconnus comme des proches. Alors forcément, j’ai tout de suite eu envie de lire ce livre. D’autant que j’aime beaucoup Adèle Bréau. Et je n’ai pas été déçue par cette version audio qui mêles les histoires réelles de l’émission à l’histoire fictive d’Esther. A lire (ou à écouter!!)

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Fin des années 60, Menie Grégoire est mère de trois filles. Elle est mariée. Et pourtant, elle va animer une émission radio lors de laquelle elle va recevoir les appels, de femmes majoritairement (mais aussi quelques fois d’hommes) et elle va répondre à toutes leurs questions en direct. Vie de couple, sexualité, vie de famille, vie professionnelle, travail, famille, amis… C’était bien avant la charge mentale, mais les femmes de cette époque en avaient des choses à dire !
Le roman est entrecoupée de restitutions d’extraits radiophoniques de l’époque, de lettres archivées à Tours et retranscrites sans modifications, ainsi que de notes prises par Menie Grégoire dans ses « carnets noirs ».
J’ai beaucoup aimé à la fois le courage, l’énergie et l’optimisme de Menie Grégoire qui s’est battue à son époque pour faire avancer les droits des femmes, libérer la parole et inciter les femmes à oser. A l’image de Mireille, Suzanne et Catherine. Roger aussi, car il y a un homme aux côtés de Menie et il a un rôle majeur dans sa carrière.
J’ai aussi beaucoup aimé la partie de nos jours qui fait écho à ces idées et qui nous permettant de constater que la condition de la femme est un sujet d’actualité, quelle que soit l’époque finalement, avec ses vagues d’avancées et de régression.
Avec ce nouveau roman, qui est inspiré de l’histoire de sa grand-mère, Adèle Bréau entremêle avec brio le réel et le fictionnel, l’alternance des époques, choix, envies, décisions, désirs, rêves, espoirs, et autres conflits (parfois intérieurs) et de ce qu’il est possible de faire ou non quand on est une femme. Ce livre a obtenu le Prix Maison de la Presse 2023, il le mérite amplement. J’ai été profondément touchée par la beauté du texte. C’est un portrait de femme passionnant ! Inspirant et émouvant. Un hommage aux femmes que je conseille à tous !

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L’heure des femmes de Adèle Bréau
Lu par Françoise Cadol et Clémentine Domptail
Durée 10H12
Je n’ai pas vu les 10h12 passer tant l'écoute a été passionnante.
Esther est chargée de l’écriture d'un livre. Le sujet est Ménie Grégoire. Cette femme a, durant les années 1960, donner la parole aux femmes à la radio, mettant en avant la condition féminine. On découvre ainsi avec le témoignage des femmes mais aussi les histoires des personnages qui travaillent à ses côtés une époque où la pilule est un outil diabolique transformant les femmes en dévergondées, où l’avortement n’est pas un droit, il faut trouver un moyen de faire passer le bébé quitte à mettre en danger la vie de la femme. Malgré le succès de l’émission et le soutien de certaine femme, le succès de Menie est mal vue car elle ose parler de sexualité et dans sa vie personnelle elle commence à faire de l’ombre à son mari qui a des ambitions politiques. J’ai beaucoup aimé la double temporalité et la mise en parallèle avec l’expérience d’Esther en charge des recherches. Si la situation a évolué, aujourd'hui encore, même après metoo, certaines choses ne sont pas évidentes.
L’histoire est très prenante, aussi effarante. Les deux lectrices donnent formidablement vie aux personnages, aux deux époques. Les rythmes et tons sont parfaits. On se laisse juste emporter tant c’est bien interprété avec justesse.

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J’adore les narratrices et pourtant, ce n’est pas le genre de voix qui me plaisent d’emblée. Effectivement, si la voix de Clémentine Domptail m’a plu, sa musicalité ainsi que son intonation alternant entre le piquant et l’interrogation, celle de Françoise Cadol est plus posée, avec une intonation plus égale.
La voix de Françoise Cadol m’a laissée plus indifférente au début de mon écoute, puis elle s’est glissée dans le personnage. Cette voix est celle d’une femme mûre qui en a vu d’autres comme Menie. Elle a ce petit quelque chose presque sensuel dans son phrasé et sa ponctuation. Je ne sais pas pourquoi, mais ce type de voix, je l’associe systématiquement à un âge de raison.
Celle de Clémentine Domptail est plus pimpante même si elle prend l’air de circonstance, car Esther traverse une mauvaise passe. L’ambiance est morose, voire dépressive, car Esther a perdu sa vie et elle a trente ans, elle doit repartir de zéro et pour elle, c’est la fin du monde. Finalement, ces deux voix que je ne trouvais pas exceptionnelles m’ont surprise, l’intonation, le rythme, la douceur et le piquant m’ont charmé.
Qu’en est-il de l’histoire ?
Menie est une femme en avance sur son temps. Elle a élevé ses filles, elle s’est occupée de leur éducation pendant que son mari se lançait dans la politique. Elle a organisé des réceptions, entretenu les relations de son mari avec le beau monde. À 40 ans, elle veut travailler. Roger, son mari, l’encourage. Elle déniche un poste dans une émission de radio. Elle répond au courrier du cœur. Elle donne de la voix aux femmes. Elle aborde la sexualité sans fard. La loi Veil n’est pas encore passée. Elle parle de ceci librement, mais surtout à un auditoire qui n’y connait rien. Certains Français ne savent même pas comment on fait des bébés. Elle est la première femme qui essaie de parler avec les femmes de sexualité, mais pas seulement, les hommes sont de la partie. Vous imaginez bien qu’elle ne se fera pas que des amis. Et sa vie de femme mariée, mais aussi de femme tout court va-t-elle s’en sortir indemne ?
J’aime découvrir ce personnage féminin frais et avant-gardiste au côté de Esther. Esther qui est aussi perdue que Menie est droite dans ses bottes. Elle se lance à cœur perdu sur les traces de cette femme. Elle le fait comme travail de mémoire, mais ce qui est une curiosité pour une Grande Femme de l’Histoire devient un mantra, une aide et surtout un bon coup de pied dans le derrière.
Cependant, si ces deux portraits sont marquants, un troisième fait son chemin. Cette femme est une auditrice de Menie, une femme de la campagne qui rêve de travailler à Paris et de faire carrière. Finalement, la vie et son amoureux en décident autrement. Comment renoncer à un rêve au profit d’une vie ? Est-elle prête à cela ? Elle se sent encore comme une enfant. Elle n’est pas comme sa sœur Mireille. Elle n’est pas prête à avoir un enfant à 24 ans. Elle veut vivre, jouir de sa vie d’adulte. Mais comment ?
Adèle Bréau y a mis du cœur et de l’émotion dans ce roman choral. Chaque protagoniste vaut le détour. Menie reste selon moi la plus aboutie, peut-être parce que l’auteure y a mis un peu de sa grand-mère. Menie est un personnage « coup de poing », elle m’a prise aux dépourvues, je ne voulais pas que sa vie s’arrête. J’ai donc dévoré ce livre audio pour n’en faire qu’une bouchée.
En résumé :
Ce livre audio est une réussite, les voix de Florence Cadol et Clémentine Domptail m’ont d’abord interloquée, puis elles se sont glissées dans le personnage. Adèle Bréau rend un bel hommage aux femmes et à la lutte féminine pour l’égalité. Cependant, messieurs, elle ne fait pas l’erreur de vous oublier ou de vous blâmer, elle vous écoute et vous implique dans sa lutte. Bref, c’est un récit qui vaut son pesant d’or.

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Livre audio.
Avec L’heure des femmes Adèle Bréau fait revivre Menie Grégoire, sa grand-mère, dont l’émission radiophonique sur RTL a changé la vie de ses auditrices. A partir de 1967, dans son émission novatrice, elle a répondu quotidiennement, à la radio, à des milliers de femmes. Dans ce roman la narratrice, Esther, est documentaliste. Elle se plonge dans les centaines de milliers de lettres reçues par Menie Grégoire afin de préparer un documentaire. J’imagine que Adèle Bréau en a lu un grand nombre avant de commencer la rédaction de son roman. Elle émaille son récit de lettres fictives, ce qui lui a permis de faire de beaux portraits de femmes ordinaires. Elle a ainsi judicieusement mis en parallèle la vie d’auditrices modestes avec celle de la grande bourgeoise qu’était sa grand-mère.
Femme de caractère, Menie Grégoire, a dû lutter pour imposer son émission alors que la radio était une affaire d’hommes. Issue d’une famille catholique de province, elle a dû choquer son entourage conservateur. Ce n’était certainement pas une femme facile mais sa ténacité l’a fait entrer, chaque après-midi, dans des maisons modestes pour parler de problèmes féminins. Elle a ainsi fait prendre conscience à ses auditrices qu’elles pouvaient commencer à se libérer du joug des conventions, dès avant la pilule, au début de la libération sexuelle. Je dois avouer que j’ai été beaucoup moins intéressée par la partie contemporaine et les déboires amoureux d’Esther.
J’ai aimé écouter les 2 lectrices, Françoise Cadol et Clémentine Domptail, Leur alternance donne du rythme au récit. Leur voix est agréable et leur ton juste.
Menie Grégoire, un nom que tout le monde connaissait dans les années 1970 et 1980. Déjà un peu démodée pour moi qui ne l’écoutait pas, elle était de la génération d’avant, un peu ringarde me semblait-il. Et pourtant heureusement que des femmes comme elles se sont battues pour nous. Ce roman très intéressant m’a rappelé des tas de choses que j’avais oublié. Merci à Adèle Bréau de faire connaitre aux plus jeunes cette femme qui s’est battue pour faire avancer la cause des femmes.

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Je n'avais jamais entendu parler de Ménie Grégoire et pourtant j'ai découvert grâce à ce livre qu'elle a été une figure féminine marquante des années 70's.
Adèle Bréau, l'auteur, est sa petite fille et grâce à ce roman mi-réaliste, mi-fiction elle réussit à nous peindre un portrait attachant de sa grand-mère. On comprend son combat, son désir de carrière et de réussite, mais aussi ses échecs et ses choix de femme, d'épouse et de mère.
A notre époque, ce parcours de femme ambitieuse peut paraitre banal et pourtant c'est grâce aux femmes comme Ménie Grégoire qui ont ouvert la voie, que nous autres aujourd'hui n'avons qu'à suivre leurs traces, même si il y a encore beaucoup de chemin à faire à l'évidence.
Quand on lit certaines remarques masculines sur les collègues de Ménie, on se dit que pas grand chose n'a changé finalement !
Une lecture instructive et documentée, que je conseille à tous.

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L'Heure des Femmes" écrit par Adèle Bréau est une histoire captivante basée sur des faits réels. Il offre un regard authentique et sensible sur l'évolution du rôle des femmes depuis les années 60 jusqu'à nos jours.

Le lecteur découvre la vie de Menie Grégoire, une femme remarquable qui animait une émission de radio très populaire à la fin des années 60.
Menie Grégoire a joué un rôle crucial en encourageant les femmes à s'exprimer librement et à aborder des sujets tabous.
L'auteure du livre n'est autre que la petite-fille de Menie Grégoire, et elle lui rend un bel hommage dans ce récit.

Ce livre met en avant plusieurs femmes, chacune séparée par un demi-siècle de la suivante, pour témoigner de l'évolution de la condition des femmes sur cette période.

Menie Grégoire se voit confier la mission exceptionnelle de recueillir les paroles des femmes lors du déjeuner, à une époque où parler des droits des femmes était un sujet tabou.

En même temps, le roman raconte la vie de Mireille, une femme au foyer mariée à Lucien, un ouvrier, qui élève déjà six enfants, dont les deux plus jeunes sont encore nourris au sein.

L'histoire nous plonge particulièrement dans le parcours professionnel de Menie Grégoire, les transformations qu'elle a initiées dans la vie de Mireille et de sa sœur Suzanne, ainsi que la bataille contre les obstacles qui continuent d'entraver le quotidien des femmes.

J'ai choisi la version audio pour découvrir ce roman qui est une véritable réussite, un superbe hommage aux femmes et à leur lutte pour l'égalité.

Les voix des actrices, Françoise Cadol et Clémentine Domptail, ont su m'emporter de manière exceptionnelle dans cette œuvre, que je recommande chaleureusement à tous de lire ou d'écouter.

C'est l'un de mes coups de cœur de l'année, et j'attends avec impatience sa sortie en format poche pour l'offrir à mes proches.

N'hésitez pas non plus à découvrir cette histoire en version audio, elle vous offrira un moment d'écoute tout simplement incroyable.

Un livre que l'on souhaiterait que tout le monde lise.

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