À la fin tout commence

Mathilde, la trentaine, est à un tournant de sa vie. Elle est juriste et travaille dans le cabinet d'avocat de son ex Thomas. Ce dernier pratique le harcèlement moral sur l'ensemble de son personnel et plus particulièrement avec Mathilde qui a toujours accepté de faire son travail consciencieusement et de ne pas faire de vagues.
Alors qu'elle s'apprête à quitter son travail et enfin débuter des vacances bien méritées, Thomas lui demande de s'occuper d'une affaire et de remettre ses congés à plus tard. Mathilde au bord de la dépression ose enfin dire non malgré les menaces de licenciement de son collaborateur despotique.

La situation de Mathilde au début du roman est chaotique. Elle vient de se faire quitter par Greg, son petit ami depuis 2 ans, qui lui reproche son manque d'engagement et son absence. Sa mère Lucinda est décédée d'un Alzheimer précoce et Mathilde a beaucoup de mal à faire son deuil. Enfin elle prend conscience grâce à son amie d'enfance Clara et son médecin traitant qu'elle souffre de burn out. La surcharge de travail, le harcèlement qu'elle subit et son état émotionnel ont un impact sur sa santé. Alors que rien ne va, elle décide de partir loin pour oublier ses soucis. Elle va prendre la valise qui jadis elle avait à 10 ans lorsqu'elle s'est enfuie avec sa mère, victime de violences conjugales. Elle y découvre une boîte en bois et une enveloppe contenant plusieurs lettres écrites par sa mère. Chacune d'entre elles est une étape qui conduira Mathilde à se reconstruire, connaître ses origines et prendre un nouveau départ.

L'autrice aborde de nombreux thèmes dans son roman : le deuil, les secrets de famille, la dépression, le harcèlement moral, burn out, l'homosexualité, les liens familiaux et d'amitié. Cela peut paraître très dense. À certains moments je me suis dis que le personnage principal cumulait un peu trop de malheur. Mais Georgina Tuna Sorin maîtrise l'art de raconter cette histoire avec tendresse et simplicité.

On s'attache à Mathilde et aux personnes qui gravitent autour d'elle. Mathilde est une jeune femme sympathique, qui doute, a peu confiance en elle. Elle est à la fois fragile et dotée d'un fort caractère. J'ai pris plaisir à la voir évaluer. Elle n'est pas parfaite. Elle commet des erreurs de jugement et peut parfois blesser les autres par auto protection. Son enfance et les non-dits expliquent ses failles d'adulte.

J'ai eu plus du mal avec Anne-Lyse, que je trouve froide et un peu trop caricaturale. C'est typiquement le soutien sans faille qui sait tout et prévoit pratiquement toutes les réactions du personnage principal,le tout avec une extrême bienveillance et tolérance. Ça peut être agaçant.

L'aspect psychologique des émotions et des situations vécues est approfondi. La plume de l'autrice réussit à nous transmettre parfaitement le ressenti des pensées de Mathilde.
Je regrette cependant la prévisibilité de l'histoire. On le sent venir de loin l'avenir tout tracé de notre jeune femme perdue.

Malgré les sujets graves abordés, l'ambiance reste légère grâce à des traits d'humour subtils. Le happy-end de l'épilogue ne peut que confirmer du genre feel-good du roman.

Un agréable moment de lecture et une belle découverte. Merci à NetGalley de m'avoir permis de lire ce roman.

Nous sommes à Paris avec Mathilde, juriste d'une trentaine d'année.

Mathilde a été écorchée par la vie.
En plein burn out, elle se fait harcelée par son boss, tout juste quittée par texto après deux ans de relation, elle a perdu sa mère il y a tout juste un an.

Elle a non pas été une "aidante naturelle" mais une "aimante" pour sa maman qui a été touché précocement par la maladie d'alzheimer.

C'est la journée de trop ! En rentrant dans son appartement parisien, elle repense à cette vieille valise appartenant à sa mère et découvre une lettre de cette dernière. C'est son dernier cadeau.


Une chasse au trésor pour découvrir son passé, son présent, et son futur.

Entourée de ceux qu'elle aime, (et des rencontres de la vie) nous voyons l'évolution de Mathilde, ses moments de doute, de joie, de peine, et du deuil de sa maman.

Un roman feel good, une belle histoire d'amitié et des secrets de famille.

Un parfait combo qui m'ont fait passé un agréable moment et m'a fait voyager jusqu'au Portugal.

Dévoré en quelques heures !

"A la fin tout recommence" est un roman contemporain publié en auto-édition chez @librinova par Georgina Tuna Sorin. Le thème principal aborde les secrets de famille bien gardés.

L'héroine de trente ans, Mathilde, est assistante juridique auprès d'un de ses ex, Thomas, qui la harcèle en la surchargeant de travail. Mathilde est proche du burn-out et refuse de boucler un ultime dossier. Thomas lui donne sa démission. Elle décide alors de changer de vie et de prendre un nouveau départ. Bientôt, elle découvre au-dessus de son armoire, la vieille valise poussiéreuse de sa mère qui contient des lettres secrètes...

Le style fluide et la plume délicate de l'autrice rendent la lecture très agréable. Les personnages sont émouvants et l'intrigue sait préserver le suspense jusqu'au dénouement. Le seul bémol est le ton trop mélodramatique pour moi qui m'a un peu gênée.

Merci aux Editions Librinova pour ce service presse, et à l'autrice qui m'a une fois de plus, touchée.

En effet, c'est un roman poignant qui nous ouvre les portes sur l'amour, l'amitié, la joie mais également d'autres émotions plus ternes, mais tout aussi émouvantes .

J'avais déjà lu la sublime première duologie de Georgina Tuna Sorin qui était tout aussi magnifique, j'en profite pour vous la conseiller d'ailleurs...

Je me suis instantanément attachée aux personnages qui m'ont frappé en plein coeur, autant les uns que les autres, je vous laisse les découvrir par vous même..

Et puis ce retour en enfance quand j'allais dans ce pays cher à l'autrice, m'a rappelé beaucoup de souvenirs, mais aussi des saveurs oubliées, mais pas tant que ça...

À trente ans, Mathilde voit son monde s’effondrer et ses repères s’effacer. Lasse de courir après un bonheur qui s’acharne à la fuir, elle est sur le point de baisser les bras

et glisse vers la dépression qui lui tend les siens. Une subite envie d’ailleurs l’amène à dépoussiérer la vieille valise qui trône au-dessus de l’armoire ; elle y découvre un

trésor inestimable.

Et si la fin n’était que le commencement ?

A la recherche de soi, parfois le chemin est un peu long mais cela ne vaut il pas le détour ?

Mathilde parviendra t'elle à se relever?

Mais surtout à quel prix?

La vie de Mathilde n’est pas simple. Martyrisée par son patron Thomas, le jour où elle se rebelle enfin va être son dernier dans le cabinet où elle travaille comme juriste. Son compagnon Greg l’a tout juste quittée par simple message au bout de deux ans de relation. Mais surtout, la jeune femme ne se remet pas du décès de sa maman survenu un an auparavant. Elle a besoin d’un nouveau départ et elle va alors prendre la valise de sa maman, celle-là même que cette dernière a prise des années auparavant pour fuir avec sa fille un mari violent. Cette valise va lui permettre de se reconstruire grâce aux messages laissés par sa maman.

Décidément, Georgina a un talent fou afin de créer des histoires bouleversantes et riches en émotions. Cet opus ne fait pas exception. Je le qualifierai de récit initiatique. Le lecteur va suivre la reconstruction de Mathilde et c’est très émouvant.

D’emblée, je me suis attachée à la jeune femme. En effet, ce personnage est généreux et d’une grande sensibilité. L’auteure a su parfaitement brosser son caractère tout en nuances. J’ai trouvé qu’elle n’était jamais statique, au contraire, et qu’elle réussissait à évoluer et à se remettre en question.

La jeune femme, bien qu’assez solitaire, va pouvoir compter sur l’aide et le soutien inconditionnels de sa meilleur amie Clara. Leur amitié m’a beaucoup touchée.

La plume de l’auteure est d’une grande fluidité. Je tiens à mettre en avant la qualité du texte, que ce soit au niveau de l’orthographe comme de la syntaxe. C’est si agréable de retrouver cela dans les textes auto-édités. Je sais que lorsque je vais découvrir un roman de l’auteure, cela va être synonyme de qualité.

Un roman d’apprentissage dans lequel le personnage principal va tenter de se reconstruire peu à peu. C’est touchant et émouvant. Une auteure à lire sans hésiter.

Avec Mathilde, j'ai revécu ma période "licenciement abusif", "conciliation", etc.
Une période pas très joyeuse, mais qui est encore tellement courante.
Et puis, il y a cette valise qui tombe et qui dévoile une lettre que lui a laisse sa mère décédée trop tôt de la maladie d'Alzheimer.
A ce moment-là, on part pour un jeu de piste vers la nouvelle vie de Mathilde.
Bien que l'histoire paraît parfois peu réaliste sur un certain point, je me suis quand même laissée portée par ce cheminement.
Et comme quoi, la vie est parfois bien faite.