Le meilleur que nous ayons couronné

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Date de parution 1 sept. 2022 | Archivage 1 oct. 2022
ELIDIA | Editions du Rocher

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Résumé

Qui était John-Antoine Nau, lauréat en 1903 du premier prix Goncourt ? Un aventurier comme il n'en existe plus, autant chez lui à San Francisco qu'en Martinique.

Un poète féru de liberté et ivre d'indépendance. Un romancier-horticulteur qui ne daigne pas aller chercher sa récompense pour Force ennemie, le manuscrit primé publié à compte d'auteur.

Anti-Goncourt par excellence, il abhorre les cénacles de littérateurs qui, sans cesse, complotent dans les antichambres. Alors qu'on le sacre, il préfère rester avec ses amis à Saint-Tropez dans le cabanon du peintre Paul Signac, au coeur de la baie des Canoubiers.

Personnage absolument romanesque, John-Antoine Nau méritait bien un roman. En écho à l'aveu de Huysmans, président de l'académie : « C'est encore le meilleur que nous ayons couronné ! »

Cédric Meletta est l'auteur de "Jean Luchaire. L'enfant perdu des années sombres" (Perrin), "Tombeau pour Rubirosa, un roman" (Séguier), "Diaboliques" (Robert Laffont) et des "Bukoliques", récit littéraire autour de Charles Bukowski (éditions du Rocher).

Qui était John-Antoine Nau, lauréat en 1903 du premier prix Goncourt ? Un aventurier comme il n'en existe plus, autant chez lui à San Francisco qu'en Martinique.

Un poète féru de liberté et ivre...


Note de l'éditeur

Nau, premier Goncourt, romancier et poète symboliste, né à San Francisco, mort à Tréboul dans le Finistère, perpétuel voyageur hanté par la mer, ami de Signac... méritait un roman.

Nau, premier Goncourt, romancier et poète symboliste, né à San Francisco, mort à Tréboul dans le Finistère, perpétuel voyageur hanté par la mer, ami de Signac... méritait un roman.


Actions promotionnelles

- Le tout premier lauréat mis à l'honneur dans un roman. Un sujet fort, en pleine remise du prix et l'année des 120 ans.

- La plume reconnue de Cédric Meletta

- La découverte d'une figure originale et oubliée de la littérature

- Dans la veine de Jean Echenoz, "Zatopek" ou "Ravel" ; "Murnau" de Nicolas Chemla ou encore "Evariste" de François-Henri Désérable

- Le tout premier lauréat mis à l'honneur dans un roman. Un sujet fort, en pleine remise du prix et l'année des 120 ans.

- La plume reconnue de Cédric Meletta

- La découverte d'une figure...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782268107684
PRIX 19,90 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Ce texte est à la fois le récit d’un voyage à la ville de Goncourt qui fête les 100 ans du prix, le récit romanesque de la vie de John Antoine Nau, premier lauréat du fameux prix Goncourt puis le récit d’une remise du prix Goncourt.

La première partie de ce texte se passe donc dans le village des Goncourt : une association d’amoureux des Goncourt continue à célébrer ses auteurs, puisque ce sont les frères Goncourt, le fameux prix qu'ils avaient décidé de créer. Et cette année-là, ce sont les 100 ans du fameux prix Goncourt.

La deuxième partie du texte va nous faire découvrir l’écrivain John Antoine Nau, pseudonyme d'Eugène Torquet . Il a été le premier lauréat du fameux prix Goncourt en 1902. John Antoine NAU a une vie romanesque. Il a beaucoup voyagé, il a été dans les pays d’outre-mer, il écrit des poèmes et un roman. Il publie ce texte à compte d’auteur, encouragé par son frère. Son frère est journaliste et à ses entrées à Paris. Le mardi 22 décembre 1903, le premier prix Goncourt est décerné à cet écrivain ayant publié son roman à compte d'auteur ! Son président, Huysmans a déclaré « C'est le meilleur que nous ayons couronné« .

Cédric Meletta nous raconte les jours précédant cette annonce et nous découvrons le personnage de John Antoine, dit Gino. Nous sommes en fin d’année et il est en villégiature à Saint-Tropez chez son ami Signac Signac, le peintre, a acheté un mas où il séjourne avec sa femme, où il peint, où il navigue, où il se balade, où il pêche avec les amis qu’il reçoit. L’auteur nous décrit très bien cette atmosphère bohème, fin de saison et surtout le Saint-Tropez encore sauvage, pas celui de nos jours ni celui de BB et des stars en vacances. De belles pages sur la nature, sur les soirées dans les bars du port, sur les préparations de Noël et du jour de l’an, sur les locaux (de vieux pêcheurs, l’homme à tout faire (qui va aller chercher à la gare la plus proche, une comédienne qui vient passer le réveillon et une sacrée scène entre ces deux êtres, qui ne se parleront pas sur la charrette...). Certaines pages nous mettent l’eau à la bouche et aussi un beau chapitre sur une partie de pêche.

La dernière partie de ce récit et celle d’un des membres de l’association des Goncourt qui chaque année, face au fameux restaurant où est décerné le fameux prix, attends la désignation du lauréat de l’année.

Ce qui m’a plu dans ce texte c’est déjà la découverte d’un auteur Joseph Antoine Nau que j’ai très envie de lire et pas que son prix Goncourt. J'ai apprécié aussi les pages sur le peintre Signac et la description de leur vie à Saint Tropez. Peut-être un bémol sur la période actuelle et sur les descriptions de l'association des Goncourt et le côté un peu province qui célèbre avec les autorités locales un jour l’un des célèbres de leur petite ville. L’auteur aurait pu ne nous parler que de cet auteur à re découvrir qui a eu une vie romanesque et dans ce texte il ne nous parle que de l'année où il a obtenu son prix. J’aurai aimé en savoir plus sur sa vie, sur ses aventures et sur la suite après ce prix. Il a été le premier lauréat et a refusé le côté célébrité de ce prix. Il ne l’avait pas souhaité même si c'est son frère qu’il l’a adoubé et dès ce premier prix des rumeurs ont circulé sur l’objectivité ou pas des membres du jury (!!).

En tout cas à nouveau un texte qui m'a fait découvrir un personnage et qui m’incite à en découvrir ses écrits.

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L’effervescence de la petite ville est liée à un anniversaire, et à son nom : à Goncourt , on fête les cent ans du célèbre prix littéraire, promesse de ventes lucratives et d’une reconnaissance provisoire. Jusqu’à l’oubli. Qui se souvient du premier lauréat, nommé en 1903 ? (À part les lecteurs du présent ouvrage, qui ne l’oublieront pas de sitôt …) John Nau, pseudonyme d’Eugène Torquet est tombé dans l’oubli, comme tant d’autres heureux élus qui ont suivi.

La fête au village éveille les mémoires et l’auteur fait ainsi la part belle à la biographie de ce premier élu. On saura tout de l’itinéraire de cet artiste original, solitaire et sauvage, né en Californie et enterré à Douarnenez !

C’est érudit, instructif et original. Le ton est volontiers ironique, prêt à fustiger les travers de nos contemporains comme de nos prédécesseurs.

Si on est séduit dès les premières pages par le style original, la syntaxe sautillante et dynamique, faite de phrases elliptiques, de syncopes, de mots phrases, le procédé lasse à force d’être décliné à l’infini. La lecture en devient fastidieuse, car l’artifice prend le pas sur le sens. D’autant que s’y ajoutent des jeux sur la langue, sur les sonorités, sur les mots. La lecture devient une énigme à déchiffrer au dépens de la narration.

C’est dommage, car le thème est vraiment intéressant, et le sujet maitrisé et tenu.

204 pages Éditions du Rocher 1er septembre 2022
#Lemeilleurquenousayonscouronné #NetGalleyFrance

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Cédric Meletta ressuscite à travers le roman Le meilleur que nous ayons couronné la figure d’un parfait inconnu : le premier vainqueur du prix Goncourt.

Ce roman entraîne vers la découverte d’une époque, d’une atmosphère, d’un groupe d’artistes qui goutent la vie avec ferveur et surtout sans modération !

John-Antoine Nau, vous ne connaissez pas ? Moi non plus… avant de me plonger dans ce récit. Car le mardi 22 décembre 1903, le premier prix Goncourt est décerné à cet écrivain ayant publié son roman à compte d’auteur ! Son président, Huysmans a déclaré « C’est le meilleur que nous ayons couronné« .

Seulement, mi-aventurier, mi-poète, Jean-Antoine Nau est loin d’avoir le profil habituel de ses successeurs actuels. Il a écrit son récit sur la folie sur des cahiers d’écoliers pendant six ans. Après différentes versions et au moins trois abandons, il sort enfin son livre que personne ne veut !

De San Francisco à la Martinique, il a roulé sa bosse au gré du vent. Indépendant, plus que la normale, l’écrivain surnommé Gino par la bande qui l’entoure vit un moment chez les Signac sur la côte d’Azur avant qu’elle ne devienne le lieu des starlettes et des hôtels de luxe.

Il y découvre leur art de vivre en y apportant sa simplicité, son côté bourlingueur et son amour de la liberté ainsi que sa poésie. Daignera-t-il chercher son prix ? Peut-être pas car il a plus important comme l’amitié, la bonne chère et le bon vin.

C’est mon premier roman de Cédric Meletta. Le style peut y être fantasque, alambiqué et même exagéré. Ça peut étonner et même lasser mais d’un coup, ça éclate : l’accord entre les mots émerveille.

La scène de la cuisson du cochon pourrait devenir culte ! Car Noël chez les Signac, à Saint-Tropez, devient truculent. On y mange comme une célébration. On y boit jusqu’au bout. Pas sûre que les recommandations pour la cuisson du cochon soient à suivre ! Ni la recette des appâts soit à reproduire ! Qu’importe, ici, sonne la démesure pour célébrer la liberté et l’envie de cueillir la vie à pleines dents !

Bienvenue dans l’univers des mots de Cédric Meletta avec ce récit sur le premier écrivain à être couronné par le prix Goncourt. Un poète, libre, ivre d’indépendance et amoureux de la jouissance de la vie plutôt que de sa renommée. Envie d’une plongée dans le milieu artiste du début du XXè siècle ! Alors « Le meilleur que nous ayons couronné » est à découvrir !

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