Un long, si long après-midi

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Date de parution 4 mars 2022 | Archivage 30 avr. 2022
Éditions de La Martinière | Littérature étrangère

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Unlongsilongaprèsmidi #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

Dans un quartier riche et ensoleillé de Los Angeles, tout semble parfait. Mais la perfection n’existe pas, et là où il y a soleil, il y a ombre.

Secrets et tragédies se cachent à chaque coin de rue.

Dans une veine qui rappelle La Couleur des sentiments ou Desperate Housewives, Un long, si long après-midi est un premier roman époustouflant au coeur d’une Amérique asphyxiée par son sexisme et son racisme ordinaires.

« Hier, j’ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien-sûr. Pas encore. En réalité, j’ai du mal à y croire moi-même. Pourtant, quand je me suis réveillée ce matin, j’ai su que c’était vrai. »

C’est l’été 1959, les pelouses bien taillées de Sunnylakes, en Californie, cuisent sous le soleil. Dans la chaleur étouffante d’une trop longue après-midi, Joyce, une mère de famille comme on en rencontre dans les belles histoires du rêve américain, s’ennuie. Ses enfants crient, son mari va bientôt rentrer, les minutes rampent comme des limaces.

C’est l’été 1959 et Ruby, la femme de ménage de Joyce, rejoint la maison où elle doit effectuer ses dernières heures de travail de la journée. Mais Joyce a disparu et ne subsiste plus dans la cuisine qu’une mince tâche de sang sur le sol.

C’est l’été 1959 et quand on suspecte un crime, la femme de ménage noire et célibataire est toujours la meilleure des suspectes. Le fusible à faire sauter pour éviter que n’explose le grand miroir des faux semblants. Si ce n’est que Ruby a décidé de se saisir de son propre sort. L’émancipation féminine et raciale n’est pas encore à la mode, mais elle est déterminée à faire entendre sa voix.

L' auteure : Née en Allemagne, l’auteure anglaise Inga Vesper a longtemps travaillé comme aide-soignante, avant de se tourner vers le journalisme. Elle a travaillé comme reporter en Syrie et en Tanzanie.

Un long, si long après-midi est son premier roman.

Dans un quartier riche et ensoleillé de Los Angeles, tout semble parfait. Mais la perfection n’existe pas, et là où il y a soleil, il y a ombre.

Secrets et tragédies se cachent à chaque coin de rue.

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Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782732499253
PRIX 22,90 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Un premier roman maîtrisé, structuré et passionnant.

Quelle très belle découverte que ce roman qui sortira le 4 mars prochain aux éditions @lamartinière.littérature

Un polar oui, mais dans l’Amérique de la fin des années 50, parfaitement dépeinte, dans un quartier à la Desperate Housewives…Un quartier dans lequel le standard américain de vie idéale pour les femmes, est le modèle incontournable… Parfaites ménagères, bonnes épouses et bonnes mères, elles font très souvent abstraction de leur propre désir, vivant dans les secrets, les non-dits, les faux-semblants. Une enquête menée dans un univers au sexisme établit, et ou le racisme est toujours fort et dangereux. Ruby, jeune bonne noire y est confrontée depuis toujours ; elle, si peu considérée, si mal payée, mais dont l’intelligence et la volonté feront la différence dans ce roman.
Au fil de l’enquête, menée par un inspecteur fraîchement muté, un peu dépassé mais de bonne volonté et plus ouvert que beaucoup, on découvre les prémices d’un changement de certaines mentalités, un vent de modernité, des espoirs….. et puis le mystère ne se dévoile que petit à petit, ménageant le suspense, multipliant les pistes jusqu’à la révélation finale.

J’ai été emportée par cette enquête, révoltée par les comportements racistes, sexistes, séduite par ces héroïnes volontaires prêtes à tout pour la vérité, la liberté, le respect.… Bref j’ai vécu à 100% ce roman parfois sombre, mais tellement haut en couleur.

Bravo Mme VESPER pour votre premier roman… et merci à #netgalleyfrance pour ce beau moment.

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Excellent premier roman! J'ai été captivée par l'histoire de ces femmes et leur détresse, l'ambiance est étouffante à souhait!

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Ce roman est constitué de plusieurs chapitre où différents personnages donnent leur point de vue et font avancer l'histoire. En 1959, dans une ville américaine une épouse bourgeoise disparaît. La femme de ménage, Ruby, afro-américaine découvre la cuisine ensanglanté. Elle sera d'abord soupçonné en raison de sa couleur de peau mais très vite, un inspecteur va orienter l'enquête le milieu pavillonnaire où vit la disparue.
Ruby mènera son enquête et l'enquêteur sera forcé d'aller au-delà des faux semblants et de la perfection que renvoie les femmes blanches bourgeoises de cette bourgade.
Un bon premier roman mêlant enquête et destin de femme. Une très belle découverte. Une auteure à suivre !

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Été 1959, Sunnylakes, Californie. Un quartier riche et d’apparence tranquille jusqu’au jour où Joyce, mère de famille, disparait.

La femme de ménage, Ruby, donne l’alerte lorsqu’elle découvre une tache de sang dans la cuisine. Suspectée parce que noire, Ruby est vite innocentée mais le mystère demeure. Qu’est-il arrivé à Joyce ?

Les découvertes sur le passé de la mère de famille vont s’accumuler. Ruby est bien décidée à découvrir ce qui est arrivé à Joyce et à faire la lumière sur cette disparition

J’ai beaucoup apprécié ce roman d’Inga Vesper.

Tour à tour les personnages se relaient pour nous raconter l’histoire de la disparition de Joyce : la femme de ménage, le mari, la voisine, l’inspecteur.

L’histoire est totalement prenante et le style accrocheur. En plus d’être un polar, ce livre aborde des thématiques plus profondes telles que le racisme et le sexisme.

Un premier roman réussi et prometteur.

Rendez-vous le 4 mars en librairie.

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Lorsque Ruby arrive chez sa patronne, elle découvre des traces de sang dans la cuisine et une fillette en pleur dans le jardin, mais, aucune trace de la maîtresse de maison.
Où est Joyce ? Si elle a été assassinée, son corps demeure introuvable.
Franck, son mari arrivé sur les lieux ne comprend pas. Il prétend que l’entente était parfaite dans le couple, ce dont Ruby ne semble pas convaincu.
Elle se garde bien de donner son avis car que vaut la parole d’une femme de ménage noire dans un quartier résidentiel de Los Angeles en 1959 ?
Seul l’inspecteur Mick Blanke qui prend la direction de l’enquête semble éprouver un peu de considération et d’intérêt pour Ruby lors de sa déposition.
Inga Vesper, en choisissant de donner, à tour de rôle la parole aux principaux protagonistes, donne du nerf à son histoire. Le mystère s’épaissit, les éléments sont distillés au compte-gouttes, ce qui rend la lecture addictive.
Il serait cependant réducteur de qualifier ce roman de thriller, il est bien plus que ça.
L’auteure met en avant la condition féminine dans les années 50.
Elever les enfants, tenir la maison, être dévouée à son mari était la norme pour être considérée comme respectable et gare à elles si elles osent se plaindre :
« Elles ont tout ce dont elles ont besoin, les plus belles robes, une gamme sans fin de produits diététiques et les mixeurs les plus chers qu’on puisse s’offrir. Et pourtant, elles souffrent de terribles maladies, anxiété, dépression, crises de panique, hystérie. »
Le personnage de Ruby m’a semblé particulièrement intéressant. Comme la plupart des femmes noires, elle fait le ménage et élève les enfants des familles blanches les plus huppées. Les relations sont tendues entre domestiques et employeuses : le moindre faux pas et c'est le renvoi.
Malgré tout, la jeune femme va au bout de ses convictions avec courage.
Ce premier roman est à mon sens très intéressant tant il aborde de sujets.
Une belle découverte et assurément, une auteure à suivre.

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Dans une Amérique de la fin des années 50, dans un quartier chic de Santa Monica, vivent des familles dans le standard américain de vie parfaite, de modèle à suivre, en tout cas en apparence. Les bonnes épouses côtoient leurs servantes stigmatisées par leur origine, et dont les barrières se dressant entre elles, sont vieilles de plusieurs siècles.
Barbara, âgée de quelques années, revient les mains en sang de la cuisine. La maison est vide, sa mère a disparu. Seule la bonne est là et piétine la scène de crime.
Qui a tuée Joyce, cette mère de famille exemplaire? Qui a observé derrière les rideaux et entendu les bruits rompant le calme de cet après-midi?
Mick un policier en mal de reconnaissance et fraîchement muté, quitte le commissariat de Santa Monica où plane un air d'ennui. Son enquête nous tient alors en haleine jusqu'à la dernière page! Un roman à la manière d'un Cluedo, bien orchestré.
Je vous laisse le découvrir...

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Un long, si long après-midi - Inga Vesper
Aux éditions La Martinière (04/03/2022)
Thèmes abordés : Thriller - Racisme - Amérique

Résumé :
Dans un quartier riche et ensoleillé de Los Angeles, tout semble parfait. Mais la perfection n’existe pas, et là où il y a soleil, il y a ombre.
Secrets et tragédies se cachent à chaque coin de rue.
Dans une veine qui rappelle La Couleur des sentiments ou Desperate Housewives, Un long, si long après-midi est un premier roman époustouflant au coeur d’une Amérique asphyxiée par son sexisme et son racisme ordinaires.
« Hier, j’ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien-sûr. Pas encore. En réalité, j’ai du mal à y croire moi-même. Pourtant, quand je me suis réveillée ce matin, j’ai su que c’était vrai. »
C’est l’été 1959, les pelouses bien taillées de Sunnylakes, en Californie, cuisent sous le soleil. Dans la chaleur étouffante d’une trop longue après-midi, Joyce, une mère de famille comme on en rencontre dans les belles histoires du rêve américain, s’ennuie. Ses enfants crient, son mari va bientôt rentrer, les minutes rampent comme des limaces.
C’est l’été 1959 et Ruby, la femme de ménage de Joyce, rejoint la maison où elle doit effectuer ses dernières heures de travail de la journée. Mais Joyce a disparu et ne subsiste plus dans la cuisine qu’une mince tâche de sang sur le sol.
C’est l’été 1959 et quand on suspecte un crime, la femme de ménage noire et célibataire est toujours la meilleure des suspectes. Le fusible à faire sauter pour éviter que n’explose le grand miroir des faux semblants. Si ce n’est que Ruby a décidé de se saisir de son propre sort. L’émancipation féminine et raciale n’est pas encore à la mode, mais elle est déterminée à faire entendre sa voix.



Merci aux éditions Netgalley et les éditions La Martinière de m'avoir permis de lire ce livre.

Ce roman est une réussite. On se plonge dans les années 50 aux Etats-Unis dans une ambiance Desperate Housewives. Les femmes sont l'archétypes même de cette époque : bonne mère, bonne épouse, au foyer à s'occuper des enfants et faire le ménage. Et surtout dès lors qu'un noir apparait et qu'un problème se passe, c'st sa faute.
Et effectivement c'est le quotidien de Ruby. Alors dès lors que son employeur est disparu, c'est sa faute elle.

Au fil de pages, on découvre que les personnages évoluent et que l'habit ne fait le moine.

J'ai apprécié cette lecture car on découvre petit à petit des personnages qui renvoient leur jugement, l'enquête qui suit son cours et dévoile au fur et à mesure des indices pour arriver au final !

Bravo Inga Vesper pour ce premier roman !

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Un magnifique roman que je viens de lire ! Dans une Amérique marquée par un climat socio politique inégalitaire, une enquête commence en suivant plusieurs personnages. Le contraste entre l’enquêteur homme blanc et la femme de chambre noire, mais aussi entre les femmes de la bonne société, est mis en avant. C’est le premier roman de son auteure qui sortira le 4 mars prochain !

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Nous sommes à la fin des années 50, les femmes commencent à peine à prendre un peu de pouvoir, mais ce n’est pas encore tout à fait ça…

Joyce est une de ces femmes au foyer, « desesperate housewives » de banlieue cossue.

Elle est toujours aux petits oignons pour tout le monde bien, sauf pour elle-même bien entendu…

Sous les apparences lisses et sans bavure, se cachent les fêlures, les secrets inavouables et beaucoup de désespoir.

Alors elle soigne son mal-être à coup de pilules, s’efface devant son mari, n’est plus que la mère de famille bien proprette…
Jusqu’à ce jour où elle disparaît : une flaque de sang dans la cuisine ne laisse rien présager de bon…

C’est sa femme de ménage Ruby qui la découvre.

À cette époque ça fait déjà d’elle une première suspecte, surtout que sa couleur de peau ne joue pas en sa faveur…

Aux banlieues aisées et « parfaites », se substituent les quartiers pauvres noirs américains, si la comparaison est criante, elle laisse aussi place aux personnalités, aux femmes fortes et qui veulent changer tout ça. Car c’est peut-être entre les mains de Ruby justement que se dénouera l’intrigue mais je ne vous en dis pas plus !

Alors il y a tout ça dans ce livre : lutte sociale et contre la discrimination raciale, place de la femme et prémices de l’émancipation féminine…

Dans cette enquête, si les portraits de femmes désespérées ne manquent pas, il y a aussi des femmes de caractère qui se rebellent et font changer les regards des hommes.

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Mes attentes :
C’est avec beaucoup d’attentes et d’espoir que j’entre dans cette histoire. Le résumé est prometteur. Je rêve d’avoir entre les mains un chef d’œuvre, un texte qui me fera ressentir beaucoup d’émotions, tel la couleur des sentiments.

Après la lecture :
Je ne suis pas déçue. Le contexte est dans la lignée de ce que j’imaginais : lutte des classes, combat de femmes, quête de droits. Ce livre pourrait davantage être comparé à Alabama, 1963 que j’ai bien aimé : un flic et l’association improbable d’une « insignifiante » femme de couleur, unis dans la quête de vérité et de justice, improbablement liés contre une société qui cherche à s’épanouir mais qui reste prisonnière des préjugés et de la bêtise humaine.

Quel combat ?
Deux combats : celui de Joyce, femme au foyer blanche, enfermée dans un rôle qui n’est pas celui dans lequel elle s’épanouit. Celui de Ruby, une femme de ménage, noire, à son service, qui n’est pas non plus dans un statut qui lui offre épanouissement et liberté.
Le combat est classique et déjà traité dans de nombreux romans, mais je ne me lasse pas, d’autant plus que je remarque l’auteure. Inga VESPER a de véritables compétences syntaxiques que j’aurais plaisir à retrouver plus tard, si elle nous offre un second roman (traduit).

Quel cadre ?
1959, une époque charnière, dans la société américaine, où la promesse d’égalité est encore un idéal : les droits sont acquis mais les mentalités sont profondément attachées au passé, aux habitudes, aux préjugés archaïques.

Quelle condition féminine ?
Joyce disparaît : mort, fugue, séquestration ? Son absence suscite un intérêt particulier sur la condition féminine. Sa disparition met le feu aux poudres. Je suis, à travers les deux voix, le destin de femmes tellement différent : soumission, rébellion, lutte, acceptation ?
Chaque facette cache un masque ; chaque masque dissimule une vie et un espoir, souvent vain. J’aime beaucoup ces multiples visages qui parlent tous de la condition féminine et des choix de chacune : Mme CANE est le personnage qui m’a le plus surprise. Mon empathie est allée vers l’épouse de Mick. Le personnage central et celui qui a le plus de dilemmes me semble être celui de Ruby.

Ce que j’en pense…
J’ai aimé ce livre et cette enquête : l’atmosphère est bien créée. L’ambiance est scénique grâce aux chapitres dynamiques et courts passant d’une voix à l’autre. Les personnages sont riches, divers, portant une éthique et des points de vue qui se confrontent. C’est l’association de Ruby et de Mick qui est au centre de cette intrigue mais les satellites d’opinions tout autour d’eux sont intéressants, rendant la description de la société plus complexe et riche. Jusqu’à la dernière page, le sort de Joyce nous interpelle, comme dans Ma chérie.

Mon évaluation : ♥ ♥ ♥ ♥. Un bon livre que je recommande.
Une intrigue prenante qui nous emmène facilement jusqu’au bout.
Une écriture juste et recherchée que j’ai appréciée.
Une équipe comme je les aime : discordante mais complice dans le respect de l’autre et le choix de la justice. A lire…

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Etats unis, en 1959.
Ruby afro américaine vient faire des ménages dans un quartiers bourgeois .
Un jour, alors qu’ elle entre chez sa patronne Joyce, Ruby fait une terrible découverte.
La cuisine est souillée de sang en grande quantité et sa patronne est introuvable.
Dans un premier temps Ruby est arrêtée.
Mais heureusement un inspecteur Mick qui ne croit pas a sa culpabilite, souhaite faire ses recherches.
C‘est un livre rythme par l‘alternance du récit selon le point de vue de chaque personnage.
C‘est à la fois un thriller, un policier et aussi un récit sociétal. Il décrit la condition de la femme américaine , mère au foyer dans les années 60 vivant dans des quartiers bourgeois Il traite également des emplois à domicile des afro américaines.
Un premier roman bien rythme , avec du suspens et un grand attachement aux personnages.


Merci aux edition de la Martiniere et a Netgalley France de m‘avoir permis de faire une belle découverte en lisant ce premier roman.

#Unlongsilongaprèsmidi #NetGalleyFrance

Ce livre sortira le 04 mars 2022

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Ce premier roman de Inga Vesper nous emmène dans l'ambiance particulière des années 50 aux Etats Unis, cette période où la couleur de peau fait encore et toujours face aux préjugés, cette époque où les faux semblants prédominent, où les apparences peuvent être trompeuses. Que se cache t'il derrière ces belles façades parfaites de ces quartiers pimpants, riches et parfaits, derrière ces femmes au foyer parfaites en tous points? Qu'il y t'il derrière le vernis de ces vies bien organisées, bien rangées? Quels sont les rêves des femmes dans ces années 50, quelle que soit leur couleur de peau? Ont elles des envies d'émancipation, d'un autre style de vie? Ont elles envie que leurs droits soient reconnus en tant que tels? Désirent elles qu'on passe outre leur couleur de peau pour pouvoir vivre une vie sans la crainte du jugement, de l'a priori subjectif? Rêvent elles à d'autres mentalités dans leur quotidien? A de la considération, de l'égalité, au choix de mener leur propre vie? Via une enquête policière, Inga Vesper va nous emmener dans tous ces questionnements, grâce aux divers ressentis et points de vue des personnages qui évoluent dans cette histoire. Une atmosphère particulière, une histoire à découvrir! Bravo à Inga Vesper pour ce premier roman et merci aux Editions de la Martinière, à #Unlongsilongaprèsmidi #NetGalleyFrance pour leur confiance 🙏

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#avislecture

Un long ,si long après-midi de Inga Vesper

Coucou les amis ,
Voici mon avis sur ce roman / polar qui paraîtra début mars .
Merci à @netgalleyfrance .

Plongez avec moi dans un été dans l'Amérique des années 50..
Une chaleur étouffante s'infiltre partout. On sent le macadam fumant ,les conflits explosent partout dans les rues .
Ni les femmes ,ni les personnes à la peau noire ne sont respectées. Alors encore moins les femmes noires.
Joyce ,une femme mariée ,blanche d'un quartier chic ,disparaît . Laissant ses enfants seules chez elle et hurlant . On ne retrouve qu'une tâche de sang ,mais pas de corps ,ni de rançon . Coupable ,tout désigné Ruby , la bonne à tout faire , noire , est la coupable idéale . Jetée directement en prison ,par des flics racistes ,aux idées étriquées,elle ne doit son salut qu'à un inspecteur fraîchement arrivé ,qui la fait libérer ,et décèle chez cette jeune femme ,un potentiel et une intelligence telles , qu'ils mènent l'enquête tous les deux afin d'élucider cette disparition. Curieuse association .

Mais qu'est ce qui a bien pu arriver à Joyce ? L'auteur décrit la jalousie , la fureur humaine avec beaucoup d'authenticité. Les couples sont décortiqués , les états d'âmes mis à nus .

"Dans un quartier riche et ensoleillé de Los Angeles tout semble parfait. Mais la perfection n'existe pas. Et là où il y a du soleil, il y a l'ombre.
Secrets et tragédie se cachent à chaque coin de rue.
Dans une veine qui rappelle La couleur des sentiments ou Desperate housewives, Un long si long après-midi est un premier roman époustouflant au cœur de l'Amérique asphyxiée par son sexisme et son racisme ordinaire."

L'intrigue est finement menée . Jusqu'au bout , le racisme crève les yeux .L'auteur a écrit ce livre au moment des balbutiements de #metoo.
Elle décrit les premiers pas des comités de femmes, des comités de minorités qui essayent de faire entendre leurs voix.

Un bon polar engagé et féministe .
Bonne lecture à vous tous
Et dites moi ce que vous en pensez !
#ebookstagram #ebook ##ingavesper #seriallectrice #bibliophile #lectricecompulsive #polar #racisme #feminisme #amerique #violenceconjugale #instabook#unlongsilongaprèsmidi

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Un roman dans les années 50 aux Etats Unis. Même si l'on n'est pas en Alabama, la considération des Blancs pour les Noirs n'est pas encore ce qu'elle devrait être. Lorsque Ruby, la bonne de Joyce Haney découvre des traces de sang et que sa patronne a disparu, les présomptions se tournent forcément vers Ruby qui est accusée. Mais heureusement Mick, lieutenant arrivé récemment, va la soutenir et l'aider à sortir. Commence alors l'enquête, la recherche de Joyce, a-t-elle été enlevée? Est-elle morte? Tout peut être possible.
Une Amérique des années 50, entre l'image de la femme qui reste s'occuper de la maison et des enfants, des secrets bien gardées un le racisme ambiant.
J'ai beaucoup aimé ce roman. L'enquête est bien menée, le suspense est maintenu jusqu'au bout. J'ai été happée par l'histoire. Les différents points de vue au fur et à mesure des chapitres nous tiennent en haleine et distillent au fur et à mesure des indices. Mais au delà de l'enquête, c'est un beau roman sur la condition des femmes. Peu importe leur couleur de peau, c'est tout leur quotidien qui est remis en question. Femmes battues, "transparentes", femmes au foyer, bonnes, elles ont toutes une raison de ne pas être heureuses. J'ai trouvé le personnage de Ruby très touchant. Prête à défendre la cause de sa patronne, seule Blanche à lui avoir fait confiance. Elle s'investit, parfois trop car elle sait que les répercussions seront là.
C'est également une période qui m'intéresse beaucoup. J'ai encore une fois été sidérée par la bêtise humaine, le comportement de ceux qui se sentent supérieurs aux autres. Un moment m'a particulièrement touchée, lorsque l'eau est coupée pour faire partir les habitants des logements afin d'y construire ensuite une autoroute...
Ce roman qui sortira début mars, a été un vrai coup de coeur pour moi. Je remercie Netgalley et les éditions de la martinière pour leur confiance. Ce fut un réel plaisir de découvrir ce premier roman d'Inga Vesper

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1959, un quartier chic de Los Angeles, où chaque voisin guette aux rideaux…
Ruby, une jeune employée de ménage afro-américaine, se rend chez Joyce pour une après-midi ménage. En arrivant, elle trouve les deux fillettes seules, leur maman, si dévouée à sa famille, est introuvable. Et le mari, Franck est absent depuis quelques jours pour le boulot…
Il y a du sang dans la cuisine...
La police débarque et devinez qui on accuse en premier ? Ruby ! Evidemment, la faute à sa couleur de peau !
C’est Mick, un flic fraichement débarqué, qui est sur l’enquête. Grâce à sa ténacité, il va réussir à gagner la confiance de Ruby. Elle va l’aider à récolter des infos pour faire évoluer l’enquête malgré l’avis de son père et de son petit copain Joseph qui ne voient pas d’un très bon œil leur collaboration. Ba oui ! un blanc et qui plus est, un flic !
La famille modèle c’est seulement en apparence… de gros secrets vont être « déterrés » ! Alors où est Joyce ? est-elle encore en vie ? est-elle partie ? A l’aube de l'émancipation féminine, tout reste envisageable !

Le récit est bien structuré, plusieurs chapitres, plusieurs personnages, plusieurs points de vue, dont celui de Joyce :
"Hier, j’ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien-sûr. Pas encore."

L’intrigue est prenante, j’ai dévoré ce livre en 3 jours, tenue en haleine jusqu’à la fin. J’ai adoré suivre les réflexions et avancées des investigations. J'm les faits divers alors forcément les romans policiers me passionne.

Cette enquête, qui se joue sur un fond de racisme, de lutte sociale et de sexisme est très intéressante et travaillée.
Le duo Ruby / Mick fonctionne bien, ces personnages m’ont bien plu.

Vous aimez le suspense et avez adoré Desperate Housewives ? Foncez ! il sort le 4 mars aux éditions @lamartiniere.litterature
Merci Netgalley pour la découverte en prime ! J’aurai plaisir à relire Inga VESPER.

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Ce livre m’a attiré par sa couverture qui est tellement différente de ce que l’on voit habituellement. Et il ne m’en n’a pas fallu plus pour le solliciter.

Ce roman est une très belle découverte. L’histoire est très bien construite, il n’y a pas de temps mort ou de longueur. Au fil des chapitres, on suit l’histoire au travers des yeux de trois personnages. Joyce la mère de famille à la vie en apparence parfaite. Ruby la femme de ménage noir qui semble être un suspect idéal aux yeux des policiers blanc. Mick l’inspecteur qui essaye de lutter contre ses préjugés pour mener à bien son enquête.
Je ne m’attendais pas à ce que l’enquête prenne une part si importante du récit, car le roman n’est pas étiqueté comme un policier, mais j’ai vraiment apprécié ça.

L’alternance des points de vue permet à l’autrice de faire une description de la société de l’époque avec justesse : la domination masculine, la recherche d’émancipation, la lutte des classes et la supériorité des blancs. Ce livre fait écho à un autre livre que j’ai lu le mois dernier, Alabama 1963.


Je remercie netgalleyfrance et les éditions la martinière pour ce beau moment de lecture.

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Dans une belle maison de la banlieue chic de Los Angeles, une femme au foyer disparaît, laissant derrière elle une cuisine tâchée de sang. Dans le jardin, une petite fille attend le retour de sa maman, tandis qu'à l'étage, un bébé pleure. Voici la scène tragique qui attend Ruby, la femme de ménage, venue comme tous les jours, s'occuper de la maison des Haney. Seulement, Ruby est afro-américaine, ce qui, dans l'Amérique de 1959, fait d'elle une suspecte idéale. Le mystère autour de la disparition de Joyce Haney nous emmène dans les coulisses de ce monde parfait, passant au peigne fin les relations et révélant les secrets les plus inavouables. Qui peut savoir ce qui se cache derrière ces façades lisses aux pelouses savamment entretenues ?
.
Un long, si long après-midi se présente comme un roman choral, dans lequel interviennent trois protagonistes, Joyce Haney, la disparue, Ruby Wright, la femme de ménage, et Mick Blanke, l'inspecteur en charge de l'affaire. Trois personnes qui mènent des existences bien différentes les unes des autres, comme autant de points de vue qui permettent à Inga Vesper d'aborder des sujets pertinents. La condition des afro-américains, ainsi que la place des femmes dans la société, entre autres.
.
Dès les premières lignes, j'ai été saisie par la mélancolie qui se dégage des pensées de Joyce. Bien qu'elle semble avoir tout pour être heureuse, ses derniers agissements laissent transparaître une profonde tristesse. Dès lors, les questions germent dans mon esprit. Disparition volontaire, enlèvement, meurtre ? Face au désarroi de Ruby, très attachée à sa patronne et amie, l'inspecteur Blanke se montre maladroit mais bienveillant. J'ai beaucoup aimé ce duo, si dissemblable en apparence, mais guidé par une soif commune de vérité.
.
Dans la chaleur étouffante de ces journées, la tension grimpe, attisant çà et là les flammes de la colère. On découvre une société en plein remous, dans laquelle les minorités se soulèvent pour défendre leur cause. Parmi elles, les femmes qui, quelle que soit leur position sociale ou la couleur de leur peau, souffrent d'un même mal, la domination masculine. Une condition représentative d'une époque patriarcale, où la femme ne peut exister qu'en tant qu'épouse dévouée et mère parfaite. Mais, si les femmes ont la part belle dans ce récit, toutes ne sont pas pour autant modèles de bonté et d'humanité.
.
J'ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de ce roman grâce à la plume agréable d'Inga Vesper.

Caroline - Le murmure des âmes livres

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Quand on lit un premier roman, c’est souvent quitte ou double … Un long, si long après midi que je viens de terminer et que j’ai découvert grâce à Netgalley et aux éditions Lamartiniere est une réussite … Je ne suis pourtant pas ce que j’appelle une fan des romans policiers. Mais ce récit a tout ce que j’aime. Des personnages profonds,un roman choral à plusieurs voix qui permet d’appréhender la vision de chaque personnage et ce qu’il vit au moment donné, une période historique américaine peu glorieuse où les noirs américains avaient à peine le droit d’exister, une histoire extrêmement bien ficelée même si j’ai découvert le meurtrier assez rapidement … Le personnage de Ruby est juste incroyable… Une femme noire, jeune, femme de ménage chez les gens les plus aisés de l’époque, qui rêve d’université et de carrière dans une société où tout paraît impossible mais son intelligence son analyse et ses valeurs font d’elle un personnage central crucial. L’autre personnage et non des moindres est celle de Joyce, une maman blanche parfaite en apparence, mariée, qui vit dans une somptueuse maison dans un quartier riche de Californie, un personnage très psychologique, dont le passé a laissé d’irrémédiables cicatrices,et qui semble perdue au sein d’un monde qu’elle ne comprend pas … Les apparences sont parfois bien trompeuses, une morale qui convient bien à cette histoire qui débute comme un polar: un inspecteur, fraîchement arrivé, se voit confier une enquête de disparition au cœur d’un quartier aisé. Une scène de crime, un quartier à la Desperate Housewises, des femmes réunies en comité associatif, le tout sous un climat chaud de l’été 59. Bravo donc à Inga Vesper, dont le livre sortira le 4 mars prochain… Ce sera avec grand plaisir que je lirai ses prochains romans … À découvrir d’urgence.

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1959, dans une banlieue bourgeoise, très propre de Los Angeles,. Toutes les maisons se ressemblent, avec leur pelouse bien verte et leur piscine bien bleue. C’est l’époque où les femmes n’ont pour ambition et devoir que de s’occuper de leur mari et de leur progéniture, d’acheter le dernier mixeur à la mode ou d’aller aux réunions féminines.
Ce jour-là, Joyce disparaît, laissant pour seul indice, une mare de sang dans la cuisine et sa jeune fille Barbara seule dans le jardin. Ruby, la bonne (évidemment, noire !) est dans un premier temps arrêtée. Commence pour l’inspecteur Mick une enquête dans un milieu trop blanc pour être honnête.

La magnifique couverture est, à elle seule, une invitation à plonger directement dans les années 50 ; c’est un roman très réaliste qui offre une bonne vision de la société américaine de l’époque.
Trois points de vue et trois façons d’appréhender les problèmes de l’Amérique puritaine, raciste et sexiste : celui de la victime, celui de la bonne et celui de l’inspecteur. Au fur et à mesure que l’enquête avance, le vernis craque et les secrets les plus enfouis s’affichent L’’autrice nous narre cette histoire féministe de manière impeccable avec une construction parfaite. L’enquête est palpitante, les nombreux rebondissements rythment le récit.

Un très bon roman policier, très visuel, qui tient en haleine le lecteur jusqu’au bout et qui mériterait une adaptation cinématographique. Un coup de coeur !
Merci aux éditions de La Martinière et à NetGalley pour cette découverte.

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Disparition à Wisteria Lane...
1959, dans une banlieue chic de Los Angeles, Joyce, épouse parfaite dans une maison impeccable disparaît laissant derrière elle son mari, ses deux filles, une mare de sang et ses secrets. Que s'est-il passé cet après-midi là dans cette rue tranquille ? Quels mystères se cachent derrière les portes de cette communauté apparemment soudée?
Un premier roman très réussi où l'auteur fait entendre les voix de trois protagonistes : Mick, l'inspecteur chargé de l'enquête, Ruby, la bonne qui essuie ignorance ou mépris de ses employeurs à cause de la couleur de sa peau et Joyce.
Sur fond de racisme et de sexisme, l'atmosphère de ce roman entraîne le lecteur au-delà des apparences.

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1959, dans un quartier chic et résidentiel de Los Angeles, des femmes au foyer un peu désœuvrées s’occupent comme elles le peuvent pour combattre l’ennui des journées identiques. Au milieu d’elles, Ruby, une jeune femme noire, vient faire le ménage de leurs luxueuses maisons. Elle est bien sûr priée de rester à sa place de domestique, sauf par Joyce, une jeune maman plus ouverte, que l’on sent plus fragile, avec des failles, qui la considère presque comme une amie.
Un après-midi, à l’arrivée de Ruby, Joyce à disparu, la cuisine est pleine de sang. Le bébé hurle dans son lit, et la fillette de 4 ans est traumatisée. Ruby donne l’alerte, mais la voisine trop empressée et la police sont déjà convaincus de la culpabilité de Ruby. Normal, c’est une femme de ménage noire…
Sauf que le lecteur, par le bien d’un récit à plusieurs voix, dont celle de Joyce, sait dès le début qu’il n’en est rien. L’enquête commence, confiée à un inspecteur au passé entaché d’une faute professionnelle, Mick Blanke…
Le résumé m’attirait, les critiques mentionnant les similitudes avec les romans « Alabama, 1963 » ou « la couleur des sentiments », ou même la série « Desperate Housewives », ont achevé de me convaincre.
Tout y est : la lutte pour le droit des Noirs, pour le droit de femmes, le climat de ces années traversées par les luttes raciales (mais sont-elles terminées ?), le suspense de l’enquête, les rebondissements, l’atmosphère étouffante du racisme latent, les protagonistes aux personnalités fouillées… Aucun n’est sans reproche, tous pourraient avoir un motif à cette disparition.
J’aime découvrir des premiers romans, et je suis vraiment ravie : je vais suivre cette nouvelle écrivaine anglaise.
Merci à l’éditeur et à NetGalley pour cette lecture.

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Une disparition pour le moins interpellante bouleverse le quotidien bien réglé d’une petite banlie de Los Angeles dans les années 50.

Joyce, mère de deux petites filles, bien établies, disparaît en laissant une mare de sang dans sa cuisine. Les petites filles sont livrées à elles-même, et c’est la bonne noire, Ruby, qui les trouve.

Aussitôt suspectée, du fait de sa couleur de peau, elle est heureusement rapidement relâchée par un inspecteur qui sort du lot. Celui-ci, chargé de l’enquête n’est pas du tout au bout de ses surprises. Certaines voisines ont des choses à dire, qui ne vont pas forcément plaire...

Si vous aimez Desperate Housewives et Why women kills, ce roman est fait pour vous!

J’aime assez ce style d’histoire, faite de potins, de secrets, de microcosme. Tout cela est baigné dans une atmosphère proprette, où les maisons sont magnifiques, les épouses accomplies et les jardins rivalisant d’intérêt.

C’est tout à fait ce que l’on trouve ici. De discussions en discussions, l’inspecteur en apprend chaque fois plus sur les sombres secrets des familles, ceux que l’on cache sous le tapis. Et il y en a tellement qu’il ne sait plus où donner de la tête!

Ruby est en avance sur son temps, même si sa condition l’empêche souvent de pouvoir le démontrer. On sent dans ce roman toute la place que pouvait prendre la ségrégation au quotidien. Un point qui mérite d’être souligné, ne serait-ce pour qu’on n’oublie pas cette période de l’Histoire.

La trame de l’intrigue est continue, nous servant des détails avec parcimonie, au fur et à mesure des chapitres. On en apprend toujours juste ce qu’il faut pour donner envie de tourner la page, tant pis pour l’heure qu’il est hihi.

Au final, et comme toujours dans une histoire de ce genre, la solution n’est pas du tout là où on la pensait, et c’est d’autant plus savoureux.

J'ai passé un très bon moment avec ma lecture!

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En 1959, la ségrégation n’a plus d’existence officielle. Dans les textes. En pratique c’est une autre histoire. Il suffit d’en parler à Ruby qui pour quelques maigres pièces, fait le ménage dans le quartier huppé de Sunnylakes, à Santa Monica. Mais elle rêve d’aller à l’université, il lui faut pour cela de l’argent.
Ce jour là lorsqu’elle est arrivée chez Joyce, après avoir accompli sa tache chez l’affreuse Mme Ingramm, tout a basculé. Le bébé pleurait dans a couche sale, et Barbara avait essayé d’essuyé de grosses taches rouges dans la cuisine avec un pyjama de nouveau-né… Un tableau de scène de crime n’est pas un endroit adéquat pour une jeune femme noire, et Ruby se retrouve au commissariat. Heureusement un inspecteur fraichement nommé semble un peu moins blasé que ses comparses et va prendre les choses en main, cherchant les failles d’une évidence trop claire pour être honnête.

On est tout de suite séduit par les personnages, que ce soit Ruby, ou cet inspecteur qui ne rechigne pas à manifester son empathie. Certes, les traits sont peut-être un peu forcé et tendent vers la caricature mais l’histoire se tient et l’intrigue tient en haleine jusqu’au dénouement final.
Déjà lu sous d’autres plumes , déjà vu au cinéma, le thème (les dessous du rêve américain, les ghettos) n’est pas original, mais la lecture reste agréable et ce premier roman est prometteur.

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Ce premier roman de Inga VESPER nous plonge dans l’Amérique de la fin des années 50, où le racisme bat son plein. Tout commence dans un quartier standard américain où la vie idéale pour les femmes, parfaites ménagères, bonnes épouses et bonnes mères, nous est décrite comme le modèle incontournable… Mais rien ne se passe comme on voudrait nous le faire croire. Joyce, mariée, mère de deux adorables fillettes, disparaît un après-midi. Les soupçons vont tout de suite s’orientés vers Ruby, la femme de ménage « noire » qui a découvert une tache de sang dans la cuisine. . Mais grâce à Mick, inspecteur de police nouvellement arrivé dans la ville de Sunnylakes, l’enquête va s’orientée dans une tout autre direction. Nous allons découvrir le passé un peu sombre de Joyce, ainsi que l’entourage actuel de Joyce. Au fur et à mesure de l’histoire, les personnages vont se dévoiler un peu plus. Grâce à Ruby et à sa persévérance, l’inspecteur Mick va mener l’enquête pour arriver à la découverte de la vérité. Ce polar nous entraine à la fois dans un mystère et aborde des sujets profonds comme le racisme et le sexisme. J’espère que l’autrice nous proposera d’autres romans aussi prenants. Merci aux Editions de La Martinière et rendez-vous le mars 04 mars 2022 pour la sortie en librairie.
#Unlongsilongaprèsmidi #NetGalleyFrance

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Un long, si long après-midi commence avec Joyce, une mère de famille d’un quartier aisé de Californie. Mais lorsque Ruby, sa femme de ménage noire, arrive pour travailler, la jeune femme a disparu, il ne reste qu’un peu de sang. Elle devient alors suspecte…

En 1959, la ségrégation est malgré tout toujours dans les habitudes et la vision de la femme et de sa place dans la famille n’est pas non plus très reluisante.

Ce roman va non seulement suivre l’enquête grâce à Ruby et un inspecteur mais aussi faire un état de l’Amérique à ce moment-là.

Les personnages principaux sont attachants et même touchants, j’ai apprécié les suivre. Ruby est un personnage fort, qui lutte et qui se questionne aussi par rapport à ses convictions, ce que j’ai apprécié. Le duo est particulièrement efficace et drôle malgré la situation.

Du côté de Joyce la femme riche et blanche tout n’est pas rose non plus. On y voit la critique de la société américaine et le rôle de la femme.

Le côté historique très bien amené et bien dosé par rapport au côté policier. Le thème a certes déjà été beaucoup traité mais j’ai aimé qu’il soit associé à du policier.

L’écriture est fluide et les chapitres courts. Pour un premier roman c’est une réussite !

Dommage que la résolution ne m’ait pas totalement surprise, j’avais vu venir une partie, mais ce n’est pas le principal enjeu de ce roman selon moi donc cela ne m’a finalement pas gênée.

Entre La Couleur des Sentiments et Desperate Housewives, ce roman se dévore et plaira aux amateurs du genre.

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Grâce aux éditions de La Martinière, via net galley, j'ai eu la chance de lire en avant première : Un long, si long après-midi d'Inga Vesper.
Dans la chaleur étouffante d’une trop longue après-midi, Joyce, une mère de famille comme on en rencontre dans les belles histoires du rêve américain, s’ennuie.
Ses enfants crient, son mari va bientôt rentrer, les minutes rampent comme des limaces.
C’est l’été 1959 et Ruby, la femme de ménage de Joyce, rejoint la maison où elle doit effectuer ses dernières heures de travail de la journée. Mais Joyce a disparu et ne subsiste plus dans la cuisine qu’une mince tâche de sang sur le sol.
C’est l’été 1959 et quand on suspecte un crime, la femme de ménage noire et célibataire est toujours la meilleure des suspectes. Le fusible à faire sauter pour éviter que n’explose le grand miroir des faux semblants.
Si ce n’est que Ruby a décidé de se saisir de son propre sort. L’émancipation féminine et raciale n’est pas encore à la mode, mais elle est déterminée à faire entendre sa voix.
Un long, si long après-midi n'est pas sans rappeler l'excellent La couleur des sentiments ou Alabama 1963.
Ce premier roman est très riche en rebondissements, en surprises.
Deux femmes que tout oppose.
Une blanche et une noire.
Joyce et Ruby.
Une amitié cachée, que tout le monde ignore.
Une disparation : celle de Joyce.
Une coupable toute trouvée : Ruby.
Mais rien n'est tout noir ou tout blanc et Ruby refuse de passer pour la coupable ; elle va tout faire pour se battre.
Oui, elle est noire mais elle n'est pas qu'une nègre et elle va tout faire pour le prouver.
Quitte à chercher elle même qui a fait disparaître sa patronne..
Dans ce quartier riche et ensoleillé de Los Angeles, tout semble parfait.
Mais la perfection n’existe pas, et là où il y a le soleil, il y a aussi l'ombre..
Ce premier roman est pertinent. La condition difficile de la femme des années 1950 est bien expliquée, de même que la difficulté d'être noir (que l'on soit homme ou femme) à cette époque. Certains passages sont durs, il est difficile d'accepter qu'on puisse ainsi traiter un être humain quelque soit sa couleur de peau.
J'ai trouvé l'histoire bien ficelée, les personnages sont très intéressants.
J'ai eu un coup de cœur pour la jeune Ruby. D'autres personnages gravitant autour d'elle m'ont plu mais je n'en dirais pas plus, il est préférable d'avoir la surprise si vous le lisez à votre tour.
J'avais deviné certains éléments de l'histoire de même que la personne coupable de la disparition de Joyce. Malgré tout, j'ai eu de l’intérêt pour ce roman jusqu'à la fin, cela n'a pas gâché ma lecture.
Un long, si long après-midi est un bon roman que je vous recommande avec plaisir et que je note quatre étoiles de demie.

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La vie des gens et leurs secrets... chacun possède ses secrets et parfois même les personnes à qui l'on ne penserait pas... un roman aux accords faisant penser à desperate housewives qui se lit avec plaisir et délectation!!!

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Le premier chapitre s'ouvre avec la voix de Joyce, une femme au foyer dans les années 60 à Sunnylakes en Californie. Joyce justement, qui à sa manière va être le personnage principal de ce livre. Lors de ce long, si long après-midi, Joyce disparaît, laissant dans seule à la maison ses deux petites filles et du sang est présent sur le sol de la cuisine....
Ruby, la jeune fille noire qui s'occupe du ménage et qui trouvent les deux enfants est très vite accusée...Pure ambiance racisme, puisqu'absolument rien ne peut être retenu contre elle. Heureusement l'inspecteur Mike Blanck la met très vite hors de cause et les deux s'allient pour percer les secrets des femmes au foyer de Sunnylakes...
J'ai beaucoup aimé ce livre, l'ambiance très années 60, sur le rôle de la femme au sein du foyer est fouillée et détaillée. Le personnage de Ruby, en quête d'une vie meilleure est très touchant. Une lecture vraiment très réussie et agréable !
Merci à Netgalley et aux éditions de La Martinière pour cette lecture.

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J’ai choisi cette lecture de Inga Vesper pour le petit côté vintage de la couverture.Nous sommes en 1959 aux États Unis. Cette belle cuisine toute moderne est tout ce que peut souhaiter une femme , pensent les hommes de l’époque , non ? Et bien non ! Ce dont rêvent les femmes , c’est de s’échapper de la cuisine ! Heureusement il y a le club , le comité des femmes pour le progrès , dirigé par Geneviève Crâne , pour résister au sexisme .
Ce roman est présenté comme à mi chemin entre La couleur des sentiments et Desperete housewives : c’est exactement ça !
Mickael Blake est chargé d’enquêter sur la disparition de Joyce Haney , qui dès la première phrase du roman nous fait une confidence :ce mari sera le dernière où elle embrassera son mari , mais lui ne le sait pas . Cette enquête policière sert de fil conducteur , un prétexte pour dénoncer les inégalités de l’Amérique des années 60, et son côté burlesque rend hommage au genre polar pulp.
L’esclavage est aboli , mais pas la ségrégation. Les droits des populations noires n’existeront que sur le papier sans révolution. Ruby est la femme de ménage de Joyce et la première suspectée quand la cuisine est retrouvée pleine de sang après la disparition ( de Joyce ) .simplement parce qu’elle est noire .
Le,ton est léger , amusant ,la lecture est agréable, l’enquête progresse , bien qu’elle semble parfois s’éparpiller dans tous les sens ,les personnalités se dévoilent pour gratter le vernis dès apparences .
Une jolie surprise , un premier roman
Lu grâce à #netgalley et #editionslamartiniere

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ALERTE COUP DE COEUR !

Avant d'en parlé je vous mets le résumé juste au dessous :

« Hier, j’ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien sûr. Pas encore. »

Dans sa cuisine baignée de soleil californien, Joyce rêve à sa fenêtre. Elle est blanche, elle est riche. Son horizon de femme au foyer, pourtant, s’arrête aux haies bien taillées de son jardin. Ruby, elle, travaille comme femme de ménage chez Joyce et rêve de changer de vie. Mais en 1959, la société américaine n’a rien à offrir à une jeune fille noire et pauvre. Quand Joyce disparaît, le vernis des faux-semblants du rêve américain se craquelle. La lutte pour l’égalité des femmes et des afro-américains n’en est qu’à ses débuts, mais ces deux héroïnes bouleversantes font déjà entendre leur cri. Celui d’un espoir brûlant de liberté.

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AVIS :

J'ai dévoré ce livre. J'ai été plongé dans l'atmosphère des années 1950/1960. La photo de la couverture représente totalement le livre aussi bien avec ses couleurs qu'avec l'illustration. De plus avant de lire le livre je n'avais pas fait attention à la couverture mais elle est remplis de petits détails de l'histoire et j'ai vraiment trouvé ça originale !

On découvre que, ce qui se passe dans une maison n'est pas le reflet de ce que l'on voit à l'extérieur.

L'auteur nous transporte dans ce qu'il ressent, les thèmes abordés sont aussi traité de manière douce et j'ai trouvé ça tellement bien car il peut être mis dans les mains de tous le monde, il n'est pas choquant, ni extrême. Et je pense que c'est la meilleure des manières de faire passer un message !

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Ce roman policier mêle enquête et réflexion sur la condition des noirs aux Etats-Unis dans les années 1950...
Ruby, est une jeune femme de ménage sans histoires dont la vie va être bouleversée quand elle va signaler la disparition de Joyce, sa patronne. Les policiers l'arrête immédiatement sous le seul prétexte qu'elle a la peau noire et que sa patronne est blanche. Sans même se poser la moindre question, le policier premier arrivé sur les lieux , la juge coupable. C'est sans compter sur l'inspecteur Murphy qui, lui va au delà des préjugés et des a-priori et fait de Ruby, un témoin essentiel et une aide précieuse pour la police, après l'avoir fait libérée. Ruby accepte d'apporter son aide malgré les craintes de son entourage, pensant devoir quelque chose à sa patronne qui a toujours été sympathique avec elle, contrairement à ses autres employeurs qui la pensent inférieure à eux. Elle tente donc de trouver des indices pour la police...

On suit l'évolution de l'intrigue à travers un personnage par chapitre. Chaque personnage a joué un rôle dans la disparition de Joyce ou a des éléments à cacher à la police. Les indices sont ainsi révélés et à chaque moment clé de l'histoire un chapitre est pris en charge par le personnage de Joyce qui livre la vérité permettant ainsi au lecteur de confirmer ou d'infirmer ses soupçons.

J'ai aimé ce roman pour la façon dont il mène l'intrigue. J'ai beaucoup aimé l'histoire qu'il raconte, mais j'ai surtout adoré le personnage de Ruby, qui coûte que coûte veut découvrir ce qui est arrivé à Joyce, même si pour cela elle doit subir des violences ou des remarques racistes, ce dont certains personnages ne se priveront pas. Ce roman raconte une histoire mais il dénonce aussi les raccourcis que prend parfois la police américaine dans les enquêtes qui impliquent des personnes de couleur en en faisant des coupables désignés.
A lire.... et contrairement à ce que dit le titre, l'après-midi ne vous paraîtra pas long du tout!

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Joyce mène une vie bien rangée comme parfaite ménagère. Brutalement, elle disparaît, laissant une flaque de sang dans la cuisine comme dernière trace. Une enquête policière sera menée par Mick Blanke, qui va tout faire pour découvrir la vérité.

Un roman qui plonge le lecteur dans ans l’Amérique des années 50 où règne encore les inégalités et le racisme. Certains comportements m’ont révoltés. Les détails des événements sont précis et il y a de nombreux rebondissements. Une atmosphère pesante et un suspense qui est maintenu jusqu’à la fin. Je me suis bien faite avoir dans mes suspicions du coupable.

Un premier roman féministe et policier vraiment remarquable. Je le recommande les yeux fermés!

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Un roman féministe dans les années 60 aux Usa.
2 femmes : Joyce, femme blanche aisée, femme au foyer.
Ruby, femme noire , femme de ménage
2 personnages opposés mais une même soif de liberté, de changements.
Mais les mentalités sont difficiles à faire changer...alors quand Joyce disparaît et que du sang est retrouvé dans,sa cuisine, la femme de ménage noire est la coupable idéale.... heureusement, , le policier en charge de le enquête va voir au delà de la couleur.
Un roman choral passionnant !

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Merci à Netgalley et aux éditions La Martinière de m'avoir permis cette découverte.
Quand Ruby, la femme de ménage, arrive cet après-midi là devant chez les Haney, elle trouve Barbara, leur fillette seule dans le jardin.
Elle la fait entrer mais la maison est vide, seul le bébé pleure à l'étage, Joyce Haney, la mère n'est pas là ce qui n'est pas normal.
Ruby décide d'appeler la voisine quand Barbara arrive avec les mains pleines de sang … Ruby découvre alors la cuisine sans dessus-dessous et des grosses taches de sang maculent le sol.
Mick Blanke, inspecteur de police, nouvellement arrivé dans la région, est chargé de l'enquête.
Quand Mick prend connaissance des quelques feuilles qui composent le dossier il est choqué : Ruby a été arrêtée sans pouvoir expliquer ce qu'elle a constaté, simplement parce qu'elle est noire et donc coupable pour certains.
Mick arrive à faire libérer Ruby, qui par reconnaissance, mais avec méfiance, va lui prêter main forte pendant l'enquête.
Que vont-ils découvrir ?
Thriller domestique à plusieurs voix, les chapitres font la part belle aux réflexions et aux ressentis des personnages.
Ce récit captivant traite des problèmes de racisme et de différences sociales dans l'Amérique des années 60.
Les personnages sont attachants, l'écriture est agréable.
Très belle découverte et très moment de lecture.

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Les sujets abordés, la construction choisie et les personnages de ce roman rendent la lecture captivante! C’est une belle découverte et un très agréable moment de lecture.

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Un premier roman qui sous couvert d’une enquête de police raconte le quotidien des femmes dans un quartier aisé de Los Angeles en 1959 ! De la femme au foyer à l’employée de maison noire, Inga Vesper démonte petit à petit le tableau propret qui se présente !

Joyce s’ennuie dans son rôle de femme modèle et de mère au foyer, ses rêves ont disparu et le lendemain c’est elle qui a disparu. Il ne reste que des traces de sang dans la cuisine et ses enfants ! C’est Ruby, la femme de ménage noire de plusieurs foyers de la rue qui découvre la scène. Sa couleur de peau fait d’elle la suspecte !

Mick, un enquêteur fraichement débarqué de la côte-est va enquêter et se trouver confronter au sexisme ambiant, au racisme omniprésent, aux conflits générés par les luttes sociales, les noirs pauvres et exploités, les blancs aisés et indifférents si ce n’est méprisants ! Difficile d’imaginer deux personnages plus dissemblables mais qui vont se découvrir complémentaires !

Toutes les questions trouveront leurs réponses au fil de cette enquête qui nous peint la situation de l’Amérique de cette époque, celle du rêve américain qui ne fut qu’une façon comme une autre de se voiler la face sur les problèmes raciaux, l’émancipation des femmes et l’égalité des êtres humains.

Un très bon roman avec des personnages attachants ou odieux mais très réels sans outrance. Comme beaucoup j’ai particulièrement apprécié le duo Mick-Ruby avec leurs blessures et leur réalisme, leur humanité et leurs espoirs.

Un roman que je recommande vivement !

#Unlongsilongaprèsmidi #NetGalleyFrance

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Un long, si long après-midi que publient les éditions De La Martinière est le premier roman d'Inga Vesper. Ce premier roman est à l'évidence de qualité .
Inga Vesper nous fait remonter dans le temps. En 1959 dans une banlieue résidentielle de L.A, des femmes mariées, mères de famille attendent le retour de leur époux. Une vie rêvée qui se révèle pour beaucoup une vie d'ennui. C'est le cas de Joyce Haney qui n'en peut plus de cette vie où rien ne lui correspond. Mère de deux petites filles, un mari présent, un train de vie agréable, une petite bonne pour les gros travaux, un club où se retrouvent les femmes de la ville, joyce se languit jusqu'au jour où elle disparait.
Commence alors une enquête de police à l'aune d'une ségrégation imparable et incontournable C'est ce que constate Mick Brande, un inspecteur débarqué de la côte Est.Imaginez un peu lorsqu'il demande à Ruby la jeune femme de ménage d'ouvrir les yeux ... elle est noire ...
Une Amérique où le sexisme est de bon aloi et le racisme ordinaire. Ces deux fléaux sont au coeur de ce roman , l'enquête policière servant de fil conducteur .
Un premier roman prometteur mais qui ne m'a pas autant enthousiasmée que je l'espérais. des longueurs, une construction chorale très à la mode ,une enquête policière qui ne prend son envol qu'à la toute fin. Je serai curieuse de découvrir le prochain roman d'Inga Vesper.
Un grand merci aux éditions De La Martinière via netgalley
#Unlongsilongaprèsmidi #NetGalleyFrance !

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On est incontestablement sur un coup de cœur!

1959. Ruby, femme de ménage noire, trouve la fille de sa patronne Joyce Haney, en train de pleurer dans le jardin. A l'intérieur de la maison, le bébé de la famille hurle. Dans la cuisine, plein de sang. Ruby, va immédiatement être embarquée par la police, qui voit en elle, la coupable toute désignée sous le seul prétexte qu'elle est de couleur. L'inspecteur Blanke, va démarrer alors une enquête haletante, sur fond de racisme et de machisme, pour savoir ce qui est arrivé à Joyce.
Fan des Desperate Housewives et de Why women kill, j'ai été happée par ce thriller dès le premier chapitre. J'ai aimé l'inspecteur Blanke, bienveillant, ouvert et moderne, qui ne va pas hésiter à former un duo avec une femme de ménage noire pour résoudre cette enquête.
L'intrigue est vraiment bien menée, fluide et acérée. Pas besoin de longues descriptions, le décor se plante tout seul dans ce page-turner.
Le thème en filigrane est la condition des femmes de l'époque, considérées comme hystérique et inférieures, juste bonnes à tenir le foyer. Mais d'autres sujets plus durs sont abordés, tels que l'inceste, les violences conjugales et la condition de la communauté noire dans les années 1960.

Bref, c'est un coup de cœur et je le recommande vivement.
Mais il me reste juste une interrogation : Retrouverons-nous Ruby et Blanke dans un prochain livre ? Si oui, je l'achèterai tout de suite !

Je remercie Netgalley France et les Éditions la Martinière pour cette super lecture.

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Merci à Netgalley et aux éditions La Martinière pour cette lecture. Il ne fait aucun doute que j'ai particulièrement apprécié ce roman, que certains trouvent inspiré de la couleur des sentiments. Je m'explique ...

Nous faisons la connaissance de Ruby, jeune femme de ménage pleine d'ambitions qui rêve de se lancer dans de grandes études. Mais dans la société américaine de la fin des années 50, sa couleur de peau représente un obstacle quasi-insurmontable. Elle travaille donc comme femme de ménage dans un quartier huppé de Los Angeles, économisant chaque dollar pour réaliser son rêve. 

Mais quand sa patronne disparait subitement, les soupçons se tournent immédiatement vers elle. Mais un policier plus ouvert que les autres va changer sa vie. L'écoutant et l'aidant, il va s'associer à elle pour résoudre cette énigme. 

Le principal point d'appui de ce roman, sont bien évidemment ses personnages. Ruby est saisissante de détermination , et se fait porteuse d'un message d'égalité plus que nécéssaire. A travers sa vie, elle permet de montrer à nouveau que sur une certaine période de l'Histoire, le sexisme et le racisme régnait en maître sur les sociétés, aussi modernes soient-elles. Elle forme avec l'enquêteur un duo, certes improbable au début mais qui fonctionne incroyablement bien. Ils alternent gravité et humour, et se font porteurs d'espoir. 

L'intrigue elle se tient bien, mais passe finalement au second plan, tant le roman met en avant les aspects sociaux de la société dans laquelle il se déroule . Mais on la suit avec facilité et entrain. Le style d'écriture est fluide, simple, et fonctionne. Par moments quelques longueurs, liées à des scènes peut être trop détaillées mais l'ensemble reste agréable. 

J'ai donc passé un excellent moment à la lecture de ce livre et ne peu que vous recommander de vous le procurer au plus vite.

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Comme souvent, en bonne addict des livres, c'est la couverture du livre qui fait que je m'arrête dessus si je ne connais pas l'auteur. Et ça a été exactement le cas pour un long, si long après-midi. Ce dessin tout ensoleillé n'a pu que m'attirer en ces temps frisquets ^^
Je me suis donc tournée vers sa quatrième de couverture et, là aussi, ça a tout de suite fait tilt. Ce résumé ne me donnait qu'une envie, me lancer dans cette histoire (qui de loin me faisait un peu penser à Alabama 1963 pour lequel j'avais eu un coup de cœur).

A peine ma lecture commencée, j'ai tout de suite accroché. Que ce soit la plume de l'auteure, les personnages, le contexte et la façon dont se présente le récit, tout était bon pour me ferrer. Une fois attaqué, impossible ou presque de reposer ce livre tellement on se laisse prendre par l'histoire.

L'histoire justement, c'est celle de Joyce, une jeune mère de famille qui semble avoir une vie parfaite et qui, en l'espace d'un instant disparait de la circulation. La jeune fille (noire bien sûr, ça va avec l'époque à laquelle tout ça se déroule) qui l'aidait à entretenir son intérieur et à s'occuper des enfants, mais aussi de qui elle était très proche, ne peut s'empêcher de vouloir savoir ce qu'il lui est arrivé, elle ne conçoit pas de rester à tout jamais dans l'ignorance de ce qui est arrivé, que ses enfants n'aient jamais d'explications. Un peu comme elle le peut et heureusement assistée par un policier ouvert d'esprit et tolérant, elle va tout faire pour savoir ce qu'il s'est passé.

J'ai adoré la façon dont toute l'histoire s'est déroulée mais aussi les relations entre les personnages, le contexte de l'époque qui n'est vraiment pas simple et qui provoque beaucoup d'incompréhensions, surtout avec la famille de Ruby qui trouve aberrant qu' elle se mêle de tout ça.

Je n'en dirai pas plus, vous laissant le plaisir de la découverte car ce livre le mérite bien !

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Un premier roman très prenant...
C'est un livre sur la condition des femmes, les faux semblants, les normes sociales, la ségrégation...
Petit à petit le tableau idyllique de la famille américaine parfaite, de la femme au foyer parfaite, de la vie dans un quartier parfait s'effrite... En parallèle, Ruby, une jeune femme noire, va affirmer ses choix...

l'alternance de point de vue de 3 personnages rythme le récit. 2 femmes et un homme avec leurs fragilités, leurs convictions, leurs espérances...

un très bon moment de lecture

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Ce jour-là est un moment capital pour Ruby, la jeune femme de ménage afro-américaine du couple Haney. Alors qu’elle embauche, elle décide de rassurer leurs deux fillettes inquiètes et entre dans la maison de Joyce, sa patronne. Mais la cuisine, habituellement impeccable, est maculée de sang ! En 1959 ; dans le quartier chic et tranquille de Sunnylakes, en banlieue de Los Angeles, la police ne tarde pas à la désigner comme la coupable idéale de la disparition de sa patronne, sa seule amie dans ce monde régi par les apparences et les convenances.
Joyce était une mère au foyer investie mais elle avait décelé en elle une fêlure, une envie d’ailleurs ou d’autre chose… Ruby est une jeune femme intelligente, elle rêve d’aller à l’université grâce à ses salaires et avec l’aide de ce nouvel inspecteur anticonformiste, Mick, elle pourra investiguer dans ce milieu de femmes privilégiées mais secrètement unies par des aspirations à une vie de femme accomplie et épanouie.
Merci à NetGalley et aux Editions de la Martinière pour l’envoi de ce policier qui mêle une intrigue bien menée avec une réflexion sur la ségrégation aux USA. Le personnage de Ruby est vif et attachant, le binôme constitué par l’inspecteur Mick et Ruby est très crédible, il confère un vrai intérêt à cette lecture divertissante. Le style est alerte, j’ai beaucoup apprécié ce roman pour les thèmes abordés et son intrigue bien construite.

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Ruby vient faire le ménage habituel quand elle trouve une maison vide, les enfants en panique, sa patronne disparue et des traces de sang au sol. Elle alerte la police... qui l'emprisonne. Suspecte idéale car Ruby a la peau noire, l'esclavage est aboli mais pas dans les mentalités. L'inspecteur Blancke, nouveau venu, la fait libérer et lui demande d'observer la famille et amis de la disparue.

Un roman psychologique et de société intéressant, une ville banale où l'argent, l'oisiveté, la jalousie mais surtout le racisme, les préjugés gangrènent la vie. Une héroïne qui veut s'en sortir, subit mais observe, analyse.

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On y retrouve une ambiance qui mêle « Desperate Housewives » et « Why women kill ».
Parallèlement à ce côté acidulé, « Un long, un si long après-midi » est l’occasion d’aborder des thèmes forts comme la place des afro-américains et des femmes dans la société.
Une histoire bien construite, mêlant flash-back et enquête en cours avec des personnages forts et attachants. Un très bon premier roman !

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On est entre Wisteria Lane et La couleur des sentiments.
Los Angeles, dans une Amérique très ancrée encore, dans ses problèmes de ségrégation raciale. D’un côté, la bourgeoisie des blancs des beaux quartiers, et de l’autre, la banlieue, et sa population noire, interdite de beaucoup de choses du quotidien, et , dans la servitude
Ruby est femme de ménage chez Joyce, sa seule patronne, gentille, et toutes deux rêvent d’une autre vie, faire des études pour la première, et devenir peintre, pour la seconde.
Mais un jour Joyce, n’est plus là, ses filles sont seules et Ruby trouve du sang dans la cuisine.
Entre jalousie, médisance, ce sont deux Amériques qui vont s’affronter autour de cette disparition.
Des personnages attachants, une ambiance oppressante, un très bon moment de lecture, sur un sujet, toujours très présent dans ce pays, et malheureusement, toujours actuel.

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Un long si long après midi
De Inga Vesper
Chez @lamartiniere.litterature

Un roman où nous allons suivre Ruby, femme de ménage dans un quartier riche de Los Angeles où tout semble parfait. Pourtant une journée de l'été 1959 quand Ruby arrive chez Joyce pour ses dernières heures de travail de la journée, cette dernière n'est pas la. Ses enfants sont seuls et Ruby va découvrir une tâche de sang dans la cuisine. Paniquée, Ruby ne sait pas quoi faire, quand la voisine et amie de Joyce arrive pour découvrir la scène. Malheureusement, Ruby, jeune femme de ménage, célibataire et noire de peau va être la coupable idéale avant même que l'enquête commence ...

Un roman qui m'a d'abord attiré par sa couverture et que j'ai beaucoup apprécié, le premier de cette auteure et elle nous fait remonter dans le temps où les "noirs" travaillent pour les riches et cela pour 1 dollar de l'heure !

Alors que tout semble aller pour le meilleur dans ce quartier, belles maisons, les voisines qui sont amies, une jolie famille avec deux adorables filles, on se rend compte qu'il y a un petit coin d'ombre sur ce tableau.

L'auteure en profite pour dénoncer ce racisme et l'émancipation de la femme dans les années 60. Elle parle également de la place de la femme au sein du foyer, son rôle dans la maternité...

Un thriller avec une intrigue bien menée ou la femme détient une place au premier rang, parfait pour ce mois de Mars au féminin.

L'auteure à décidé d'alterner les personnages pour la narration de son roman, on a les différents point de vue de la femme de ménage, le mari, la voisine et l'inspecteur et cela donne beaucoup de rythme à l'histoire.

J'avais bien des doutes sur le suspect mais l'autrice à su apporter de nombreux rebondissements le temps de nous révéler la vérité.

Un grand merci à #netgalley et #lamartiniere pour la découverte de ce roman.

Et vous, il vous tente ce roman ?

#unlongsilongaprèsmidi
#ingavesper
#instalivre #livreaddict
#femme #marsaufeminin #maternité #racisme #annee60 #placedelafemme #videtapalaveclolita

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On se retrouve dans les années 60 au début de la lutte pour les droits d'égalité des personnes noires. Donc forcément, suite à la disparation d'une femme blanche, Ruby, sa femme de ménage noire va être accusée d'emblée. Forcément !

Mais là où j'ai beaucoup aimé cette histoire, c'est son binôme avec l'enquêteur qui va avoir confiance en Ruby. Ils vont chercher la vérité tous les deux sur la disparation de Joyce. C'est aussi Ruby qui va le plus prendre le soin des enfants qui sont sans leur maman et s'inquiétait pour eux.

On se retrouve dans un quartier résidentiel américain avec tous ses potins, ses secrets, sa jalousie, ... On va voir que Joyce n'avait pas une vie aussi épanouie qu'elle peut l'être sur le papier. C'est aussi le portrait des femmes des années 60 qui était épouse ou mère avant d'être femme. Donc en ce mois des droits de la femme, je trouve que c'est une lecture qui résonne beaucoup.

60 ans après on est encore loin de l'égalité homme-femme mais on a beaucoup évolué !

Pour un primo-roman, j'ai trouvé le roman très bien ficelé. Aucune longueur ou aucun ennui lors de la lecture. Très difficile de lâcher le roman une fois plongé dans l'ambiance ! Même si j'ai été peu surprise par le dénouement qui me semblait "logique" au fur et à mesure de la lecture et des thématiques abordés, j'ai adoré ma lecture.

Pour ma part, c'est dorénavant une nouvelle auteure à suivre !!

Je vous recommande absolument de vous procurer et lire ce livre. Notamment, aux personnes qui sont friands de romans où on parle d'émancipation féminine, de lutte pour les droits de la femme... Mais aussi aux lecteurs qui aiment les romans sur la ségrégation aux USA et la lutte vers l'égalité des afro-américains dans les années 60. Pour conclure, je dirai que ce roman est fait pour toutes les personnes qui aiment LA liberté et les romans avec des héroïnes qui se battent pour la liberté ! Peu importe la cause !

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Une lecture bien sympathique offerte par NetGalley et les Editions La Martinière.

Attirée par cette couverture à l'allure vintage et par les thèmes, j'ai postulé pour avoir cette lecture en partenariat et je l'ai obtenu. Merci ♥

C'est une écriture très visuelle qui s'est offerte à moi avec cette lecture.

Une écriture fluide, avec des chapitres courts, alternants les 3 personnages principaux : Joyce, Ruby et Mick.

Tiens, je remarque que dans le résumé on ne parle pas de lui… Etonnant, car il a une place importante dans cette enquête et dans cette histoire et j'ai d'ailleurs bien aimé ce personnage qui écoute les femmes et leur donne leur chance.

Cette enquête pousse la porte d'un univers qui semble lisse et sans histoire. Là, où il est important de sauver les apparences et où chacun joue le rôle qui lui est dévolu.

J'ai apprécié le combat de ces femmes qui se démène dans cet univers macho et raciste.

Le personnage de Ruby, cumule les deux désavantages, en étant un femme et en étant noire.

A tout moment au cours du livre je me suis attendue à ce qu'elle soir jugée coupable.

Je trouve que l'auteur n'a pas été très agréable avec l'inspecteur Mick. Pourtant celui-ci n'a pas été, ni macho, ni raciste… Je l'ai bien aimé cet inspecteur moi.

Une lecture sympathique et fluide que je verrais bien adaptée au cinéma, par contre je ne trouve pas que nous soyons dans la même veine que les deux films cités...

Alors chers amis je vous invite à un long si long après-midi en lecture,

celui-ci passera très vite à coup sur !

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Ce livre fut cité lors de la première session du bookclub à la Rochelle auquel j'ai adoré participer. J'étais heureuse de pouvoir sortir de ma zone de confort avec une histoire comme celle-ci. Après les premiers chapitres qui m'ont quelque peu dérouté, j'ai adoré cette lecture. L'intrigue est haletante, le rythme soutenu, la plume de l'auteure captivante et addictive. L'histoire est bien ficelée et le lecteur n'a aucun moment de répit. J'ai beaucoup apprécié l'ambiance pesante qui régnait dans ce roman. Une réussite ! Je n'ai maintenant qu'une hâte, échanger auprès d'autres lectrices lors de notre prochain évènement littéraire de ce week-end !

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L'herbe n'est pas forcément pas plus verte ailleurs même dans le quartier réputé de Sunnylakes... surtout en ce chaud été de l'année 1959 à Los Angeles...

Alors que la jeune Ruby va faire le ménage chez l'une de ses clientes, elle est loin de s'imaginer la scène qu'elle s'apprête à découvrir... Joyce, mère de deux enfants a disparu dans de troublantes circonstances... Tout porte à croire que le pire s'est passé dans cette maison cossue. Avant même que l'enquête ne soit ouverte, Ruby se retrouve derrière les barreaux. La raison? Sa couleur de peau... Nick, un inspecteur fraîchement muté dans la brigade va alors être mis sur l'affaire et va tenter de résoudre le mystère découlant de cette inquiétante disparition....

Dès les premières pages j'ai été happée par l'histoire qui par certains côtés nous fait penser à la série "desperate housewives". On se retrouve dans un quartier tranquille à la pelouse bien entretenue mais où bien des secrets sont bien gardés derrière les portes des foyers. Je tiens à féliciter Inga Vesper qui nous offre ici un premier roman très abouti que l'on ne peut lâcher tant que l'on n'en connaît pas son dénouement... Tour à tour on alterne le point de vue de ces trois personnages ce qui rend le récit vivant et qui permet également d'aborder de nombreux thèmes comme les droits de la femme, le racisme et la ségrégation...

J'ai eu un réel coup de cœur pour ce roman découvert sur Netgalley aux personnages attachants et je tiens à remercier Inga Vesper et les Éditions de La Martinière pour m'avoir offert cette belle opportunité livresque...

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Un thriller domestique qui se lit avec beaucoup de plaisir. Tout est déjà dans le titre, et dans l’ennui des longs, longs après-midis d’une mère au foyer américaine à la fin des années 1960. Et dans la couverture aussi, une jolie cuisine chaleureuse à première vue, jusqu’à ce que l’on s’attarde sur les détails (carrelage tâché de sang, poulet carbonisé, etc.).

Ici, ce sont les personnages qui sont la clef de voûte du roman, bien plus que l’intrigue : ils sont trois à s’exprimer tour à tour, chapitre après chapitre. Joyce, d’abord, la femme disparue, qui revient en arrière, et sur ses traces nous découvrons peu à peu ce qui l’a conduite là où elle en est (ou plutôt, n’est plus, loin de sa cuisine). Puis Mick, l’enquêteur, et ses investigations en cours. Et enfin Rudy, la bonne noire, passé et présent reliés, sans doute la plus attachante entre toutes et tous (avis aux lecteurs d'Alabama 1963 lecteurs, elle pourrait tout à fait être la petite soeur d'Adela !) : sacrée battante, face à la double ségrégation qu’elle subit (noire, et femme), intelligente et déterminée, elle s'est choisi pour modèle des professeures, des bibliothécaires, des femmes qui ne font pas la loi mais ouvrent le chemin.

Mention spéciale aussi à Mme Krane, la présidente du Comité des femmes pour le progrès de Sunnylakes, qui derrière son sourire parfait et son abord plus que respectable, cherche d'abord et à sa façon à émanciper les femmes membres de son club (et ce faisant se pose beaucoup de questions).

C’est un roman plein de tendresse (et pas que sur les femmes, dans ce roman féministe, et donc empathique), dans des situations compliquées car la société l’est à ce moment-là (à l’orée des années 60, l’American way of life au bord de l’implosion) : aucune érudition pour nous conter leur vie, juste une écriture simple, souvent émouvante et incarnée, et cela fonctionne.

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C’est clairement un livre qui vaut le détour. Dès les premiers chapitres, j’ai été happée par cette histoire.J’ai essayé de décortiquer, de chercher les indices. Et pourtant, j’ai été tellement surprise par le final.

J’ai aimé les personnages et découvrir ce monde inégalitaire mis en avant. Cela est souvent implicite dans les romans et, dans cette histoire, on parle de manière explicite de Blancs et de Noirs. Je le dis aussi “crûment” car il y a une vraie évolution tout au long du roman notamment entre l’inspecteur en charge de l’enquête et Ruby, la femme de ménage de Joyce ayant disparu. On commence, bien entendu, à accuser la femme de ménage dans cette banlieue aux allures de Desperate Housewives. Et pourtant, elle va aider à faire avancer l’enquête malgré les préjugés raciaux.

L’histoire est sous forme de roman choral, ce qui donne un ton superbe à ce livre. Nous avons tous les points de vue en passant de la disparue à l’inspecteur. Les émotions et les sentiments se chevauchent à vive allure.

Je recommande les yeux fermés ce livre. Il ne laisse pas indemne car il rappelle combien les inégalités raciales et hommes/femmes ne sont pas bien loin dans l’Histoire.

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Un polar assez classique mais prenant. C'est agréable à lire. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'univers est dépeint. Ca manque parfois un peu de finesse dans les personnages peut être mais j'ai aimé le fait que des sujets de société assez variés soient abordés. Une bonne lecture

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Grâce à @netgalleyfrance et les éditions @lamartiniere.litterature, j'ai eu la chance de lire ce livre. J'ai d'abord été attiré par la couverture, puis par le titre qui m'a intrigué.

On rentre très rapidement dans l'histoire, une intrigue très prenante prend place et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle est pesante mais si captivante ! J'ai très vite accroché avec l'histoire, les personnages, mon besoin de connaître la suite était toujours plus fort.

Ma lecture n'a pas duré bien longtemps, je l'ai dévoré en 24H ! L'histoire se déroule dans les années 1959, on y découvre Ruby, la "bonne" de la famille qui va faire une découverte épouvantable, digne d'un film d'horreur, en allant faire le ménage chez Joyce, comme habituellement, sauf que cette fois, tout ne va pas se passer comme prévu. De là, va s'en suivre des événements tous plus inattendus les uns que les autres et une enquête va voir le jour.

J'ai tant accroché à ce livre, si bien que j'ai eu un léger coup de cœur. La plume de l'auteure nous touche, elle est addictive, mystérieuse, et surtout, elle nous tient en haleine. Je sentais mon cœur palpiter tant c'était intense, incroyable, inimaginable !

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si vous avez aimé Desperate Housewives et Alabama 1963, ce roman est fait pour vous !
Nous sommes ici dans une enquête policière dans une banlieue semblable à Wisteria Lane. Nous suivons l’inspecteur Mick Blancke dans son enquête sur la disparition de Joyce…
C’est un roman a 3 voix que j’ai beaucoup aimé. Le roman est très rythmé grâce à cette alternance de chapitres. J’ai aimé les personnages très attachants et les thématiques abordées : la lutte pour l’égalité des femmes et celles des afro américains.
C’est un roman que je conseille !
Je remercie @netgalleyfrance et @lamartiniere.litterature qui m’ont permis de découvrir ce super roman !

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[...]Par un chaud après-midi d’été, Joyce, épouse parfaite d’un quartier résidentiel californien de la fin des années 50 déclare : « Hier, j’ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien sûr. Pas encore. ». C’est ainsi qu’on découvre cette femme, qui sous son aspect d’épouse et de mère modèle, cache un coeur torturé. Cette après-midi-là, elle va disparaitre, et c’est sa femme de ménage qui va s’en rendre compte, en arrivant chez Joyce à l’heure habituelle. Ruby trouve les enfants seuls et une flaque de sang dans la cuisine. Inquiète, elle va appeler la police et attendre avec les enfants leur arrivé.

C’est Mike, un flic fraichement débarqué de New York, qui sera en charge de l’affaire, une affaire facile, lui dit-on. Un suspect est déjà en garde à vous. Qui ? Ruby, la femme de ménage noire, évidemment. Pourquoi ? Parce qu’elle est noire, quelle question !

Mais Ruby et Mike ne vont pas se laisser faire. Mike n’est vraiment pas du genre à arrêter le premier noir qui passe, il a l’intention de mener une vraie enquête quitte à déranger sa hiérarchie et ses collègues. Quant à Ruby, si elle tient à prouver son innocence, elle veut surtout retrouver Joyce, la seule femme blanche du quartier à l’avoir traité avec respect, et quoi qu’en disent les autres résidents ou sa famille, Ruby considère Joyece comme une amie. Elle veut savoir ce qui s’est passé. Mike voit là une opportunité d’avoir des oreilles et des yeux à l’intérieur de ce quartier qui se révèle bien vite moins paisible qu’il n’en a l’air.

Sous le fard et les jolies façades se cachent des femmes au foyer dépressives. Qui ne le serait pas dans de telles conditions ? On a beau leur dire qu’elles ont tout ce qu’il faut pour le bonheur d’une femme, personne n’a pris la peine de leur demander ce qui les rendrait vraiment heureuses, elles.
Un roman très riche qui aborde de sujets très intéressants tout en suivant la trame d’un traditionnel roman policier, avec une disparition inquiétante suivie d’une enquête à plusieurs rebondissements.

Si l’enquête elle-même n’approche, pour moi en tout cas, pas de réelle surprise, j’ai beaucoup aimé sa construction. La façon dont Mike, contre l’avis général cherche à en savoir plus sur Joyce, sa vie, son mari… mais aussi la vie du quartier. Mike a l’esprit bien plus ouvert que ses collègues, mais il ne manque pas malgré tout de maladresse, il est peut-être en avance sur son temps, mais il reste un homme des années 50-60. Ce qui est intéressant c’est comme il est ouvert d’esprit, il est prêt à entendre ce que vont lui dire les femmes qu’il rencontre dans cette enquête. Ruby, mais aussi un autre personnage féminin intéressant. Un personnage secondaire dans l’intrigue, mais qui apporte beaucoup de réflexion sur la condition féminine.

Car ici il sera plus question de condition féminine et de racisme que d’enquête criminelle. En effet, dès le début Mike se heurte au racisme pleinement assumé de la police, s’il ne partage pas l’avis de ses collègues, Mike peine tout de même à se faire une place auprès de Ruby qui se méfie de lui puisqu’il représente le pouvoir blanc dominant. Plus encore que Ruby, se sont ses proches qui voient d’un très mauvais œil sa collaboration avec Mike. Si ce sont les blancs qui dominent et donc qui sévissent, on voit que le racisme est à double sens. Chaque communauté restant repliée sur elle même. Mike et Ruby ne sont pas comme ça, mais ils sont des exceptions et ont beaucoup de mal à faire accepter leur point de vue. Et loin d’avoir une version très manichéenne avec les gentils et les méchant, Inga Vesper offre des personnages bien construits, réalistes et touchants dans leur maladresse. Malgré toute sa bonne volonté, Mike n’est pas à l’abri d’avoir quelques réactions réactionnaire. Ce que j’ai aimé chez lui c’est qu’il est prêt à se remettre en question, à comprendre que non ce n’est pas normal de réagir comme il le fait parfois. Ruby est une très jeune femme et à donc parfois des réactions un peu puériles, impulsives. Normale quand on a que 17 ans, même si la vie a fait de vous le moteur de toute une famille. Elle est très forte, prête à se battre et surtout animée par un profond désir d’aller plus loin que le rôle qu’on lui assigne. Tout comme Joyce dans sa banlieue chique et blanche, Ruby aura à se battre contre le sexisme qui l’exclus même de la lute pour les droits civiques en pleine effervescence dans les Etats-Unis de l’époque.

Mais le récit ne se concentre pas que sur Ruby et sa condition de jeune femme noire dans une Amérique raciste et patriarcale. On va aussi beaucoup s’intéresser aux femmes des beaux quartiers et on va gratter sous le vernis pour montrer l’envers du décor : caché derrière une façade de paradis, l’enfer que vivent ces femmes obligées d’être toujours parfaites, prêtes à assouvir les moindres désirs de leurs maris, n’ayant d’ailiers d’autre but dans la vie qu’être une parfaite épouse, une parfaite mère, et parfaitement séduisante s’il vous plait. Une vie qui fait froid dans le dos !
Si l’enquête est bien menée, les personnages intéressants et attachants, ce qui fait que j’ai vraiment beaucoup aimé ce roman, c’est toute la contextualisation sociale. Cette lecture nous pousse à réfléchir à la condition de la femme, aux droits civiques et bien que cela se passe à la fin des années 50. Cette réflexion reste toujours actuelle. Ce roman agit un peu comme une mise en garde. N’arrêtons pas de réfléchir à ces sujets, car il ne faudrait pas retomber dans les travers de l’époque. Si depuis, beaucoup de progrès ont été faits que ce soit contre le racisme ou pour l’amélioration de la condition féminine, il suffit de regarder les infos ou de regarder les statistiques pour voir que les forces de l’ordre sont encore très racistes, que les femmes sont encore victimes de violence.

Bref, un super roman qui offre à la fois divertissement et réflexion avec une enquête bien menée, un style très dynamique et agréable à lire, des personnages touchants et un background hyper intéressant dans une société américaine en pleine mutation.

Avant de vous quitter, encore 2 mots sur le style. Si le fond m’a plu, la forme aussi. On alterne les divers points de vue : Joyce, Ruby, Mike. Ils sont tour à tour le narrateur et j’adore les récits à voix multiples. Je trouve que ça donne plus de profondeurs au récit et cela permet de mieux connaitre chaque personnage, d’adopter leur point de vue et de connaitre leur pensée. Un long, si long après-midi est le premier roman d’Inga Vesper et je le trouve très réussi. J’ai hâte de découvrir ce qu’elle écrira par la suite. En tout cas, c’est un nom que je vais retenir.

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J’ai adoré “Un si long après-midi”, tout de suite, dès les premières lignes. Une ambiance entre “Desperate housewives", “La couleurs des sentiments”, et un tableau de Edward Hopper !

Bonjour les ami(e)s lectrices et lecteurs,

Ce roman nous emmène à l'été 1959, en Californie, dans un quartier huppé de la banlieue de Los Angelès, Sunnylakes, où deux mondes vivent en parallèle. Dans le “camp” des Blancs, Joyce parfaite maîtresse de maison mène la vie stéréotypée des femmes de son milieu : belle maison avec piscine, deux jolies petites filles, jolies toilettes, ne manquant de rien, préposée à la tenue du standing de son intérieur et au bien-être de son époux. Dans le "camp" des Noirs, la jeune Ruby est la bonne de la famille. Une jeune femme intelligente, rêvant d’étudier à l’université et portant un regard acèré sur la société dans laquelle elle vit.

Un après-midi, alors que Ruby arrive chez les Haney pour faire son travail, elles trouve les deux fillettes seules, une flaque de sang sur le sol immaculé de la cuisine, Joyce a disparu. La police prévenue, une personne semble être désignée coupable d’office : la bonne noire qui se trouvait sur place, c’est-à-dire Ruby. Un inspecteur nouvellement muté, Mick Blanke, va prendre les rênes de l’enquête avec une personnalité atypique. En marge des comportements propres à son époque, il pose sur le monde un regard plein de tolérance et osant l’empathie avec ceux que d’autres ne voient même pas.

Inga Vesper a fait le choix de nous narrer ce drame à trois voix. Il y a celle de Ruby qui nous raconte son Amérique à elle, afro-américaine et puis celle de Mick l’inspecteur, élément masculin du roman. Enfin, il y a la voix de Joyce, femme blessée mais déterminée, qui dévoile les dessous d’une vie de femme potiche aspirant à la liberté et à une vie d’artiste. C’est de cette voix qu’elle finira par nous dévoiler elle-même la vérité sur sa disparition.

C’est une peinture très réaliste que nous livre là l’auteure. Derrière les fenêtres aux rideaux vichy de Sunnylakes se cachent bien des secrets inavouables.

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Quel plaisir de lire un thriller de cette qualité ! Les personnages sont très attachants (j'ai adoré Ruby) et l'histoire très bien écrite. Le rythme est prenant, les thèmes abordés le sont avec justesse (racisme, condition féminine et droits des femmes,...) dans une Californie de 1959 que j'ai découverte avec plaisir. Un très bon roman à mettre dans toutes les mains.

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4/5
#Unlongsilongaprèsmidi #NetGalleyFrance
Avant tout merci à NetGalley France et aux Editions de la Martinière de m'avoir permis de lire ce livre.
Compliments à l'auteure Inga Verper et à son traducteur Thomas Leclere.
Ce livre sous ses aspects d'un roman policier est une peinture de la société blanche américaine de la fin des années 50, pour qui les apparences sont importantes, derrière les façades des jolies maisons se cachent toujours des secrets. Un style fluide et un suspens très bien mené vous empêche de lâcher le livre. Joyce est une femme au foyer d'un quartier bourgeois, blanc de Los Angeles, elle a deux petites filles, elle ne semble ni plus heureuse, ni plus malheureuse que ses voisines, pourtant un jour elle va disparaitre, et d'elle la police ne va trouver qu'une grande tâche de sang dans sa cuisine. C'est sa femme de ménage noire Ruby qui va faire cette horrible découverte. Qu'est-il arrivé à Joyce?
Pour appuyer cette histoire les thèmes traités sont logiquement le racisme, et le dénigrement de la population noire, la volonté des femmes a avoir une place dans la société et pas seulement celle de femme à la maison. Ce roman est clairement féministe et en faveur de l'égalité des êtres humains quelque soit leur couleur, leur croyance ou leur pensée, l'auteure s'en explique très bien à a fin du livre. Ce qui est très bien réalisé c'est d'écrire un manifeste féministe, situé dans un quartier bourgeois, blanc, de Los Angeles il y a plus de 60 ans. On se rend mieux compte de l'évolution de la femme pendant cette période, des libertés acquises. Imaginer le mouvement #meetoo à l'époque est totalement illusoire, ce qui démontre bien le chemin parcouru. De même pour l'intégration des populations noires, latinos ou autre, imaginer un #blacklivesmater fin des années 1950 est totalement ridicule, mais là aussi même 'il a été souvent semé d'embuches une indéniable évolution a eu lieu, fort heureusement. Se servir du passé pour donner encore plus de force au présent, c'est le tour de force que l'auteure a réaliser.. Livre passionnant.

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1959, Sunnylakes, petit quartier bourgeois typiquement américain,  digne de la série Desperate Housewives. Un quartier où les hommes travaillent et les femmes  restent à la maison à s'occuper de leurs enfants et de la maison. Joyce  fait partie de ces femmes. Mariée à Franck, mère de deux petites filles, la vie parfaite dans ces années-là.
Ruby, femme noire et femme de ménage, arrive chez Joyce pour faire ses corvées. En arrivant elle trouve l'une des petites filles seule dehors, dans le jardin. En entrant dans le foyer, c'est la deuxième petite fille en pleurs et du sang dans la cuisine qu'elle découvre. Joyce a disparu et Ruby, à cause de sa couleur de peau, est arrêtée et devient présumée coupable.
L'inspecteur Mick est chargé de l'affaire et prend sous son aile Ruby. En menant son enquête, c'est la façade du quartier et des habitants qui s'effritent. Loin d'être la parfaite petite famille que tout le monde croit, Joyce cachait bien des secrets , qui petit à petit se révèlent. 

Un roman d'une écriture fluide qui parle de racisme et de la place de la femme dans cette société. J'ai trouvé Joyce, Ruby et Mick attachants et j'ai aimé les chapitres racontés de leur point de vue. Un page turner où le rythme est prenant, dès le début il se passe toujours quelque chose.
Laissez vous subjuguer par l'écriture d'Inga Vesper et entrez dans Sunnylakes !

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