Les chiens de faïence

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Date de parution 26 août 2021 | Archivage 19 oct. 2021

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Résumé

« Chez les Dugast, mourir en famille est un vrai sport d'équipe. » Jean-Paul Dubois

Au sein de la famille Dugast, la vie est régie par les habitudes et… les suicides. Depuis plusieurs années les Dugast se donnent la mort les uns après les autres. Coïncidence ? Peu probable. Tradition farfelue ? Peut-être. Art de mourir ? Certainement.

Il y a d’abord le grand-père retrouvé pendu dans la grange, puis la grand-mère qui a foncé dans un arbre en voiture, et ainsi de suite. Tous passent à l’acte, du plus vieux au plus jeune, avec en bout de file : Christophe, le fils de dix-huit ans. Contrairement à sa famille, lui a choisi de vivre. Il rêve d’échapper à ce déterminisme. Mais où aller lorsque l’on ne connaît que le giron familial ? Faut-il vraiment fuir son milieu pour réussir à exister ?

Thomas Louis, né en 1992, est journaliste indépendant. Avec son premier roman, Les Chiens de faïence, il s’impose comme l’une des nouvelles voix de la littérature française contemporaine, entre l’humour désenchanté de Jean-Paul Dubois et la poésie absurde de Samuel Beckett.

« Chez les Dugast, mourir en famille est un vrai sport d'équipe. » Jean-Paul Dubois

Au sein de la famille Dugast, la vie est régie par les habitudes et… les suicides. Depuis plusieurs années les...


Formats disponibles

ISBN 9782732498874
PRIX 18,00 € (EUR)

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Chroniques partagées sur la page du titre

Dans un village un peu perdu, trois maisons, trois groupes de gens issus tous de la même famille, les Dugast. Au centre, la maison des parents et de leurs enfants, Christophe et Emma. À droite et à gauche, les grands-parents maternels et paternels. Tous semblent vivre tranquillement, jusqu’au jour où le grand-père maternel apparaît mort. Il s’est suicidé. Lorsque la grand-mère en fait de même, Christophe se retrouve bouleversé. Il semblerait que le suicide soit présent partout dans la famille. Christophe se remet en question.

Voilà un roman que j’ai lu d’une traite. Il est assez court, et l’écriture permet de tourner les pages sans s’en apercevoir. Malgré quelques petits bémols, pour ma part, j’ai accroché à cette histoire de non-dits et d’atavisme dans cette famille Dugast. Il n’en demeure pas moins que le tout demeure très contemplatif et il ne faut pas attendre une action trépidante, sous peine de se retrouver déçu.

L’auteur a su créer une famille particulière, vue sous les yeux de Christophe. Dans ce noyau familial, personne ne se parle et chacun souffre de son côté. Suite aux suicides des grands-parents maternels, c’est au tour des grands-parents paternels de décéder des mêmes causes. Christophe, au milieu de tout ces drames, se sent perdu et esseulé. C’est alors qu’il décidera de partir à Paris, chez Suzelle, une vieille amie de sa maman, afin d’échapper à ces drames.

La deuxième partie du roman bascule davantage dans l’absurde avec l’entrée en jeu de Suzelle, personnage totalement fantasque. J’ai trouvé le personnage de Christophe très bien construit, fort et puissant. Je n’arrive pas à classer ce roman, tant il est particulier.

La plume de l’auteur m’a beaucoup plu. Sobre mais directe, j’ai trouvé le style en totale adéquation avec le roman. Les dialogues sont très bien rendus. Le roman est divisé en deux grandes parties, sans une délimitation de chapitres. Ce procédé me dérange a l’accoutumée. Ici, il n’en a rien été.

Un roman très particulier, qui m’a déroutée au départ, mais qui par la suite m’a bien plu. Le récit est porté par un personnage principal très bien dépeint. À découvrir.

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Parmi la centaine de titres sélectionnés par mon libraire parmi ceux de cette rentrée littéraire 2021, j'avais noté Les chiens de faïence.
C'est le quatrième de la liste que j'ai le plaisir de lire et mon libraire continue de ne pas me décevoir.
L'histoire est originale et soulève des thématiques universelles : le passage à l'âge adulte, la nécessité de l'émancipation, la venue à la capitale comme source de tout espoir et bien d'autres.
J'ai trouvé la plume très agréable et j'en aurais voulu encore davantage.
La première partie plante le décor, le cadre dans lequel Christophe a grandi et assisté à cette malédiction suicidaire qui semble peser sur sa famille. Dans la seconde partie, sa montée à Paris, il m'a semblé qu'il y avait tellement de possibilités qui s'offraient à Thomas Louis pour se qui est de nous combler de tranches de vies que je reste un peu sur ma faim.
Mais en définitive c'est une très belle découverte et je vais certainement garder un œil intéressé et bienveillant sur cet auteur prometteur.

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