Le sang des Belasko

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Date de parution 14 janv. 2021 | Archivage 13 janv. 2021

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Résumé

Cinq frères et sœurs se réunissent dans la maison de leur enfance, la Casa Belasko, une imposante bâtisse isolée au cœur d’un domaine viticole au sud de de la France. 

Leur père, vigneron taiseux, vient de mourir. Il n’a laissé qu’une lettre à ses enfants, dans laquelle sont dévoilés nombre de secrets. 

Le plus terrible de tous, sans doute : leur mère ne se serait pas suicidée – comme l’avaient affirmé les médecins six mois plus tôt. Elle aurait été assassinée…

Au cours de cette nuit fatale, les esprits s’échauffent. Colères, rancunes et jalousies s’invitent à table. Mais le pire reste à venir. D’autant que la maison – coupée du monde – semble douée de sa propre volonté.

Quand, au petit matin, les portes de la Casa se rouvriront, un membre de la fratrie sera-t-il encore en vie pour expliquer la tragédie ? 

Cinq frères et sœurs se réunissent dans la maison de leur enfance, la Casa Belasko, une imposante bâtisse isolée au cœur d’un domaine viticole au sud de de la France. 

Leur père, vigneron taiseux...


Note de l'éditeur

Née en 1985, Chrystel Duchamp se passionne très tôt pour la littérature de genre, notamment le fantastique et le noir. Graphiste, elle vit près de Saint-Étienne. Les éditions de l’Archipel ont publié son premier thriller, L’Art du meurtre (janvier 2020), très bien accueilli par la critique.

Sa page Instagram :https://www.instagram.com/chrystel.duchamp/

Née en 1985, Chrystel Duchamp se passionne très tôt pour la littérature de genre, notamment le fantastique et le noir. Graphiste, elle vit près de Saint-Étienne. Les éditions de l’Archipel ont publié...


Ils recommandent !

Après la mort de leur père, cinq frères et sœurs se réunissent dans la maison de leur enfance. Les portes se referment sur eux. Avec une terrible révélation… Le nouveau thriller de Chrystel Duchamp, auteure de L’Art du meurtre.


Après la mort de leur père, cinq frères et sœurs se réunissent dans la maison de leur enfance. Les portes se referment sur eux. Avec une terrible révélation… Le nouveau thriller de Chrystel Duchamp...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782809840407
PRIX 18,00 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

J’avais eu la chance de lire son premier roman fin 2019 pour une parution janvier 2020 (« l’Art du meurtre » et j’avais eu un vrai coup de cœur. Je suis son parcours sur Instagram et elle vient régulièrement sur ma page (je la remercie au passage). Autant vous dire que j’ai été ravie de pouvoir lire en avant première son deuxième roman mais attention j’avais peur d’être déçue, je plaçais la barre haute. Avec ce deuxième roman, elle confirme son talent, elle est faite pour écrire dans ce genre littéraire, ce n’était pas un coup de chance avec le premier roman.
J’ai trouvé le point de vue du début du roman original mais je ne peux pas vous en dire plus.
Il s’agit de l’histoire de la famille Belasko. Les parents et 5 enfants : Philippe, Mathieu, Garance, Solène et David. Mme Belasko décède et quelques mois plus tard c’est au tour de son époux. 4 jours après le décès de Monsieur, les enfants se réunissent dans la « Casa Belasko » la demeure familiale, la veille de ses obsèques pour prendre connaissance de son testament. Au début du roman Chrystel Duchamp prend le temps de bien décrire les personnages car ils ont tous une psychologie, une personnalité bien particulière et c’est bien important d’installer ses éléments pour la suite. On comprend très vite qu’ils ne sont pas forcement très contents de se réunir car il y a de nombreuses tensions entre eux et la question de l’héritage n’allait pas forcément arranger les choses. A la lecture de l’ultime message du père, tous n’ont retenu qu’une phrase, la plus choquante : « Votre mère ne s’est pas suicidée, on l’a a assassinée ». Cette soirée a été un déferlement de haine et de violence. Il faut savoir que d’après des on –dit la demeure est maudite, on certifie qu’elle est hantée mais le sujet reste tabou. Ils vont s’apercevoir que les portes de la demeure ont été bloqué, (par qui ? pourquoi ?) l’histoire va donc se passer en huis clos, cet élément ajoute de la tension. On se demande mais où ça va s’arrêter ? Comment ça va finir !
A la fin de la lecture de ce roman, on est content de se dire que l’on n’a pas de sang Belasko dans les veines ! Encore un thriller époustouflant, un triller que je vous recommande pour bien commencer l’année 2021. Encore un coup de cœur ! Bravo ! Attention j’attends le 3ème avec impatience maintenant !
#LesangdesBelasko #NetGalleyFrance

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Le sang des Belasko de Chrystel Duchamp aux éditions de l'Archipel.
J'avais été époustouflée par l'intrigue de l'Art du meurtre, je le suis encore cette fois après ma lecture du Sang des Belasko !.
Ah! si les murs pouvaient parler, si ceux de la Casa Belasko pouvaient enfin révéler les faits et gestes de tous ceux qui sont réunis en son sein à la veille de l'enterrement de leur père. ils sont cinq. Philippe et Mathieu les fils ainés; Mathieu n'a pas pardonné à Philippe et le hait. Garance et Solène les filles ne s'apprécient pas non plus c'est le moins que l'on puisse dire, rancune, jalousie les séparent inexorablement . Reste David le dernier de la tribu, le médiateur. Arrivera t'il à calmer le jeu, à éviter que cette réunion souhaitée par leur père se passe le mieux possible? Mais voilà il y a la lettre de leur père et ces mots : votre mère ne s'est pas suicidée elle a été assassinée... le gant est jeté, les fauves se déchainent, y aura t'il un survivant?
Une atmosphère étouffante, délétère. Une maison sans aucune issue, hermétiquement close par la main de... ?
C'est un roman prenant, addictif que je n'ai pu lâcher qu'une fois la dernière page tournée. Un roman que tout un chacun peut apprécier et que je ne peux que vous recommander sans hésitation. Un roman à lire !
Un immense merci à Mylène des éditions de l'Archipel pour cette courte nuit. #LesangdesBelasko #NetGalleyFrance

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L’année dernière, j’avais beaucoup aimé découvrir l’art du meurtre de Chrystel Duchamp, j’avais trouvé cette autrice très prometteuse . Et comment vous dire qu’avec le sang des Belasko c’est plus que confirmé : gros gros coup de cœur pour ce thriller familial en huis clos .

J’ai été happée, intriguée et conquise par ce prologue qui donne la parole à la casa Belasko, la maison familiale. Puis je me suis laissée embarquer dans cette histoire de famille, cette histoire de fratrie…comment vous dire à quel point j’ai adoré !!! C’est sombre, glauque avec une ironie noire tellement bien maitrisée . Une véritable autopsie des relations fraternelles et familiale .

Et cette fin …un délice…non vraiment Chrystel Duchamp aura su maitriser son roman du début jusqu’à la fin . Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, je l’ai lu sur un weekend, je l’ai littéralement dévoré .

Comme je l’écris souvent, quand un roman est bon, pas besoin d’en écrire des lignes et des lignes…

BREF…A LIRE DE TOUTE URGENCE !!!

MERCI A MYLENE, LES ÉDITIONS L’ARCHIPEL ET NETGALLEY POUR CE GROS PLAISIR DE LECTURE

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Le sang des Belasko... ou l'histoire en huis-clos d'une famille, entre malédiction surnaturelle et réelle fatalité.
Après "L'art du meurtre" délectable, Chrystel Duchamp nous offre ici l'art de la filiation à son apothéose : André Belasko vient de mourir et ses cinq enfants se réunissent dans la maison familiale, la Casa, afin de discuter héritage et testament. En effet, le père a été un des meilleurs vignerons de la région, le domaine viticole est grand et la fortune immense. Néanmoins, cette ultime rencontre entre frères et sœurs va vite virer aux conflits, aux règlements de compte et à la révélation des secrets de chacun, notamment après la lecture de la dernière lettre paternelle : le doute s'installe, les accusations fusent et les esprits s'échauffent... jusqu'à l'irrémédiable.
L’auteure a vraiment l'art de la narration, suspendant les lecteurs à ses mots et chapitres, incisifs et courts. Les caractères des personnages, des 3 frères et des 2 sœurs, sont esquissés au fil de l'intrigue et la construction imbriquée de l'action s'avère efficace et originale, avec toujours ce retournement de situation final, ici double, qui permet de saisir le lecteur dans un excellent piège, dans lequel j'ai personnellement aimé me retrouver !
Chrystel Duchamp est, pour moi, en passe de devenir le Jacques Expert au féminin !
Un MERCI infini aux éditions L'Archipel d'avoir pu découvrir ce deuxième roman, aussi inventif et divertissant que le précédent ! Un énorme merci également à NetGalley d'avoir permis cette belle et nouvelle rencontre !

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Le sang des Belasko est un huis clos addictif. On y suit une fratrie qui se réunit à la suite du décès de leur père. Une révélation fracassante va les pousser à bout et le jeu de massacre va commencer.
Difficile de s'attacher aux membres de cette famille, tant leurs intérêts autocentrés agacent. Pourtant, il est réjouissant de les suivre dans la maison où quelqu'un les a enfermés. L'histoire se suit avec beaucoup d'intérêt pour comprendre ce qui s'est vraiment passé.
Une originalité, l'autrice écrit un prologue du point de vue de la maison, se réjouissant de la réunion familiale. La maison, témoin silencieux de la soirée.
Bref, un roman addictif, à l'intrigue rondement mené avec une révélation finale est une vrai surprise.
Merci à Mylène des éditions de l'Archipel pour cette lecture.

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A travers la généalogie d'une famille,nous suivons avec frénésie et avidité une saga familiale sur un domaine viticole.Entre accusations et insinuations , la fratrie se déchire après la mort du patriarche.De leurs sentiments et de leurs frustrations , il reste toujours quelque chose dans le cœur de ceux qui s'affrontent;Ne dévoilons pas une fin si surprenante.
Ce roman se lit de bout en bout sans lever les yeux et rien ne préqage cette fin. Le tout est rondement mené et chaque mot compte dans le déroulement de l'histoire.Les faits se mettent peu à peu en place inexorablement.
Une maison peut elle souffrir respirant avec ses habitants? garde t elle des souvenirs ? est elle douée d'une âme?
pour ma part ,je crois que les murs peuvent garder en eux le vécu des habitants des lieux.
Bravo à l'auteure.

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Un polar efficace et captivant. J'ai beaucoup aimé ce huit clos familial où fusent les règlements de comptes entre frères et soeurs réunis suite au décès paternel.
Bien construit, le double twist final est totalement inattendu.

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A la suite du décès d’André Belasko, Mathieu, Philippe, David, Solène et Garance Belasko sont réunis dans la maison de leur enfance en vue de prendre connaissance du testament de leur père.

Les caractères des personnages sont décrits à merveille, à tel point que le lecteur a le sentiment de faire lui-même partie de cette fratrie et de vivre ce huis-clos en leur compagnie.

Secrets, disputes, discordes, jalousies, mépris… tout va exploser durant cette nuit que vont passer ensemble les protagonistes, coincés dans cette maison dont ils n’ont aucun moyen de sortir.

L’auteur manie à la perfection l’art du suspense et grâce aux chapitres courts mais intenses, ce livre se dévore d’une traite, laissant le lecteur pantois lorsque survient la révélation finale.

Bravo Chrystel Duchamp, vous m’avez donné envie de partir dès à présent à la découverte de votre premier roman, L’Art du Meurtre.

#LesangdesBelasko #NetGalleyFrance #EditionsL’Archipel

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A la suite du décès de leur père et conformément à son souhait, les enfants Belasko se réunissent dans la demeure familiale « la casa Belasko ».
Ce n'est pas de gaieté de coeur qu'ils se rendent à cette réunion, car au sein de cette fratrie ce n'est pas l'amour fou, mais plutôt un mélange de jalousie et de tensions et ce n'est certainement pas la lecture du testament qui va arranger les choses, bien au contraire... Ces 5 frères et soeurs, aux personnalités diverses et complexes, vont devoir faire face à une surprenante révélation tout en étant enfermés dans cette maison… Ca promet !
Une histoire originale et fascinante à l'intrigue bien ficelée, le suspense est prenant d'un bout à l'autre du roman.
J'ai adoré au début de l'histoire le point de vue de la maison, c'est totalement inattendu et juste excellent !
Avant cette lecture je ne connaissais pas Chrystel Ducamp, j'ai beaucoup apprécié son style et son talent à ménager le suspense, c'est vraiment une belle découverte, un polar rondement mené et captivant comme je les aime qui me donne envie de découvrir d'autres titres de cette auteure.
↪️ En bref, un huit-clos très addictif que j'ai suivi avec plaisir et que je n'ai pu lâcher avant d'avoir le fin mot de l'histoire ! Je vous le recommande vivement, vous pouvez d'ores et déjà le pré-commander, il paraîtra le 14 janvier
#LesangdesBelasko #NetGalleyFrance

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"Le sang des Belasko", à paraître en janvier 2021 aux Edtitions de l'Archipel, est le deuxième roman policier de Chrystel Duchamp. Le premier, "L'art du meurtre", l'avait déjà située dans la fine tranche des auteures françaises capables de transformer une ambiance franchouillarde somme toute courante en accumulation de meurtres horribles. Madame Aigre-Douce avait apprécié l'originalité et le surprenant retournement de situation final.

Dans "Le sang des Belasko", une fratrie de cinq adultes se réunit dans la grosse villa familiale, à l'histoire particulière, suite à un joyeux, même deux joyeux évènements, la mort de leur mère puis à quelques mois d'intervalle celle de leur père. Oui, Madame Aigre-Douce est ironique. Officiellement réunis pour une lecture du testament, les frères et sœurs sont surtout là pour régler quelques différends et s'en mettre plein la tronche ce qui, parfois, avouons-le, ne fait pas de mal. Sauf qu'avec Chrystel Duchamp, ça peut faire très mal justement. Dans le genre sanglant, humiliant, étalage de viscères en même temps que de vieux griefs de famille...

Dès leurs arrivées successives, l'auteure brosse des portraits complets, plutôt psychologiques, de ses personnages, laissant libre le lecteur d'accrocher avec leurs personnalités (ou pas). Madame Aigre-Douce a aimé en détester certains, en apprécier d'autres, la frontière étant mouvante tout au long du roman, selon les informations délivrées au compte-goutte par l'auteure, qui manie admirablement bien le suspense. Philippe, Mathieu, David, les trois frères, ainsi que Solène et Garance, leurs sœurs, cristallisent les passions, ont des points communs mais aussi de grosses différences. Dès leur arrivée, ils prennent connaissance d'une lettre de leur défunt père qui, n'ayons pas peur des mots, va foutre un gros bordel dans leur petit séjour et entraîner des actes horribles. Témoin de ce massacre : la villa à l'histoire secrète et fantastique des Belasko, posée au milieu des vignes d'une vallée isolée et personnage à part entière du roman, puisque, et crotte ça tombe mal pour les protagonistes, elle se retrouve close de toutes parts pendant leurs retrouvailles, transformant ce roman en huis-clos violent.

L'atmosphère est oppressante et le lecteur avance vite, plongé au sein de cette famille, circulant avec les frères et sœurs dans la villa comme sur un plateau de Cluedo, épongeant le sang entre salon et bureau et cherchant les clefs et la sortie comme les autres. Chrystel Duchamp a un talent pour monter en épingle des situations simples, les transformant en jeu de massacre, faisant surgir de la violence assez facilement et semble-t-il, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. Et Madame Aigre-Douce, qui a un penchant certain pour le noir et le polar, la remercie pour cela ! Le petit manque par ici, ce serait une réelle "enquête", avec flic pourri par exemple. Mais ce manque n'est pas vraiment à déplorer, car il participe aussi à l'originalité de ce roman, lui permettant de se démarquer.

Conclusion : dans la veine (sang / veine, vous l'avez ?) de son roman précédent, Chrystel Duchamp s'impose avec "Le sang des Belasko" comme une auteure française de polar adepte de l'intrigue simple en apparence, avec jolis meurtres bien travaillés, un peu gores pour ceux qui aiment, et retournement de situation final qui laisse le lecteur pantois, le nez dans son bouquin et les yeux loin à l'intérieur, à la recherche des éléments qu'il aurait manqués... Pour Madame Aigre-Douce, définitivement une auteure à suivre !

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Le sang des Belasko -- Chrystel Duchamp

Alerte coup de cœur !!!

Impossible de lâcher ce huis clos addictif, inattendu et captivant.
Une fraterie de 5 enfants se réunissent dans la demeure familiale " la casa " afin de prendre connaissance du Testament du patriarche récemment décédé.
La révélation fracassante de cette lettre testamentaire va engendrer un chaos totalement jubilatoire avec en apothéose un final de toute beauté.
Un thriller psychologique puissant ou l'auteure emmène l'art de la narration à son apogée.
Dès les premières pages, je quitte mon rôle de lecteur pour me retrouver au sein de cette fraterie de 5 enfants tel un 6ème membre.
La psychologie des personnages est méticuleusement disséquée et donne à ce roman une véritable profondeur.
Un merci infini aux éditions de l'Archipel de m'avoir fait découvrir ce petit bijou en avant première.

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Qui mieux qu’une maison peut raconter une famille ? C’est le postulat de Chrystel Duchamp dans son nouveau thriller « Le sang des Belasko ».
Lorsque les enfants devenus adultes perdent leurs parents presque coup sur coup, le drame délie les langues, fait resurgir les conflits et alimente les ressentiments. Et, avec cinq enfants, il y a de quoi se déchirer, s’humilier et se fâcher à jamais.
Casa Belasko a une architecture de type Prairie, style américain qui semble hantée. Même le raisin qui pousse produit du vin empoisonné ! Pourtant, elle est bâtie avec ses baies vitrées ouvertes sur la vallée, avec des matériaux de qualité et meublée par des designers. Tout était réuni pour du bonheur, lorsque le père, André Belasko, la fit construire.
Trois garçons et deux filles. David souffre du « syndrome de la mère poule » non soigné depuis l’enfance. Surnommé « Jésus » par ses frères, il est rancunier et sarcastique. Mathieu souffre d’avoir été trahi dans sa propre famille. Du coup, il trimballe son mal être en essayant de s’apaiser sans se soigner réellement. Philippe, l’aîné, est un coureur de jupons invétéré. Du côté des filles, Solène la dernière auquel on passe tout. Et, il y a Garance, divorcée, dont les deux restaurants viennent de fermer.
L’intrigue de Chrystel Duchamp se pose tranquillement baladant le lecteur d’un personnage à l’autre, de leur vérité au mensonge, pour mieux lui faire perdre le fil. Jusqu’à la dernière ligne, la vérité ne se dévoile. Loin du surnaturel annoncé, ce huit-clos est la construction logique d’un esprit perturbé. La Casa devient le bras armé tout en étant un témoin parfaitement impuissant de la cupidité, de la jalousie et de la haine familiale.
Glaçant, perturbant et addictif, ce thriller est d’une parfaite construction. Une belle réussite !
Merci à @NetGalleyFrance et @Ed_Archipel et aussi sur @Babelio avec Mylène des editions_archipel pour #LesangdesBelasko.
https://vagabondageautourdesoi.com/2020/12/27/chrystel-duchamp/
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Merci à Netgalley et aux éditions de l'Archipel pour cette lecture. 

Le sang des Belasko est un huis-clos familial, dans lequel on fait la connaissance des 5 frères et soeurs de la famille Belasko. Réunis pour une soirée dans la maison familiale pour régler la question de l'héritage de leur père, ils vont se trouver confronté à leurs propres mensonges et secrets. Une soirée qui pourrait bien s'avérer mortelle. 

Ce polar m'a séduite par son thème: celui de la famille et des querelles qui peuvent s'y produire, mais aussi par sa construction. Le huis-clos se prête en effet complétement à l'ambiance qu'a chargé à créer l'autrice. On sent dès les premières pages une ambiance lourde, oppressante, qui va contribuer à maintenir le suspense. 

Les personnages sont très marqués et ne laisse que peu de place à la compassion. Mais même si leurs apparences sont très découpées, certains d'entre eux, vont se révéler plus mystérieux. 

L'histoire est sans surprise, mais bien écrite, et le suspense présent. Les pages défilent sans difficultés et de manière plaisante. J'aurais toutefois aimé par moments des scènes un peu plus longues, en dévoilant un peu plus. 

Un polar réussit que je vous conseille de découvrir.

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Casa Belasko. Une maison témoin d’événements terrifiants. Des murs qui ont entendu, des fenêtres qui ont vu. La maison est narrateur, fil conducteur d’une histoire féroce.

Cinq enfants se réunissent pour la lecture du testament de leur père. Des retrouvailles houleuses dans la maison de leur enfance. Les rixes débutent dès leur arrivée. Des phrases volent, les mots font impact. D’un bonheur qu’ils possédaient autrefois, il n’en reste que des miettes. 

« Votre mère ne s'est pas suicidée, on l'a assassinée ». Première phrase du testament. Premiers doutes. Ils se questionnent, ils demandent. La lecture se poursuit, agrémentée de quelques phrases, d’énigmes appelant à se remémorer le passé. Cinq enfants ; Philippe, Mathieu, Garance, Solène et David dont on apprend le passé, dont on glisse dans la vérité de leur personnalité. Aucun n’est exempt de torts, tous sont viciés, tous ont quelque chose à se reprocher. 
Qui a tué la mère ?
Le père peut-il mentir ?

Chrystel Duchamp construit un roman en huis clos. Une baraque à l’architecture grandiose qui renferme les noirs déboires d’une famille. Une fratrie qui se déchire, se harponne, et refuse toute réconciliation. On étouffe, on sent les murs qui se resserrent. L’écho à Ils étaient dix d’Agatha Christie se fait sentir. Ils sont cinq, et bientôt quatre. 

Un jeu terrifiant. 
Une maison qui observe les participants. 
Un page-turner saisissant.

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Sur son lit d’hôpital, un témoin, un membre de la famille Belasko traumatisé par cette nuit d’horreur aux côtés de ses frères et sœurs. Une présentation sous forme d’actes, divisés eux-mêmes en chapitres courts qui donnent une belle intensité au rythme et dans lesquels chacun des acteurs va nous livrer sa version des faits.

La tension se fait présente dès les premières lignes. Très vite, le lecteur sent qu’il va devoir être attentif à la moindre information. Les révélations et les drames se succèdent et c’est en retenant son souffle qu’on vit ce récit pour le moins glaçant.

Et enfin, le couperet tombe et on ne peut être que surpris par le(s) concepteur(s) de ce plan absolument machiavélique. Un thriller familial en huis clos diabolique.

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Ce roman est passionnant du début à la fin. L’intrigue est fluide et sans temps mort. L’auteur joue avec nos nerfs et nos certitudes et c’est très agréable!

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Voici un premier retour avant que ma chronique ne soit publiée sur le collectif polar le jour de la sortie du livre.

Il est rare que je lise un livre en uniquement deux sessions de lecture . J'ai enchainé les pages sans voir passer le temps, absorbé par les méandres sombres de cette famille qui cache des secrets effrayants. A chaque chapitre on passe d'un protagoniste à l'autre, on comprend qui ils sont, leur psychologie, les remords ou la haine qui les rongent. L'auteur est précise et que c'est plaisant à lire.

L'ambiance d'un huis clos est toujours particulière. La maitrise de cette atmosphère si lourde, dans laquelle plonge la fratrie Belasko, est bluffante. La tension monte progressivement avant d'atteindre le point de rupture. Et seuls les dernières pages vont répondre aux interrogations qui restent au fond de nous.

Un petit mot sur l'illustration de la couverture. Elle reflète parfaitement l'image que je me suis faite du domaine, de la Casa Belasko.

Merci aux éditions "L'archipel" et NEtGalley pour cette très belle lecture.

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La Casa Belasko, c'est la maison familiale qui a vu grandir 5 frères et soeurs. C'est une bâtisse au coeur d'un domaine viticole au sud de de la France.
La fratrie se retrouve pour l'ouverture du testament du père qui vient de mourir. Ce testament va mettre à jour bien plus qu'un héritage... il va venir dévoiler des secrets enfouis et honteux voire criminels. Leur mère ne se serait pas suicidée 6 mois plus tôt, elle aurait été assassinée.
Dans ce huis clos implacable, la maison est un personnage à part entière, ses murs ont des oreilles et une mémoire.
Comment la lecture de ce testament va t'elle se terminer? Encore d'autres morts à déplorer? Entre rancoeurs et déchirements, il ne reste plus rien de l'insouciance de l'enfance...

Ce roman avait tout pour plaire mais je n'ai malheureusement pas été transportée.
C'est un huis clos familial au décès de l'un des parents qui donne l'occasion à l'auteur de nous parler de la fratrie. C'est l'histoire d'un drame familial et du passé qui vient rejouer les relations interindividuelles.
J'ai trouvé que c'était trop rapide et court pour rentrer dans l'histoire et que cela manquait de rythme.

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Tout d’abord merci Netgalley et Archipel pour l’envoi de ce SP.
En 2020, j’avais découvert la plume de Chrystel Duchamp avec « l'Art du meurtre » que j’avais beaucoup apprécié. Et avec celui-ci, on monte d’un cran et j’ai passé un excellent moment de lecture.
Ici, nous sommes dans une histoire de famille, suite au décès de leurs parents, une fratrie se réunie pour dans la « Casa Belasko » pour prendre part du Testament. Les 5 enfants avec leurs différences et leurs attachements vont devoir faire face à des secrets enfouis qui resurgissent.
J’ai adoré la façon de détailler chaque personnage, ainsi le lecteur a un visuel de leurs traits de caractères et cela renforce les liens et la plume fluide et addictive de l’auteure finalise le reste.
Entre tensions, secrets et mensonges forcément tout ne va pas se passer de la meilleure façon et le drame va vite arriver… Le lecteur fait face à un huit-clos rempli de tensions et anxiogène.
Je dis Bravo, car l’auteure m’a vraiment happé de bout en bout, avec une belle surprise finale !! Hâte de lire le 3ème maintenant ;)

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Je ne suis pas passé par le premier roman de l’auteure, le remarqué L’art du meurtre… mais après la lecture du Sang des Belasko, je me dis qu’il faudra remédier à cela. Je remercie les Editions de l’Archipel ainsi que NetGalley pour cette découverte!

Je souhaite tout d’abord vous parler du prologue, dans lequel l’auteure donne la parole à la maison dans laquelle se déroule la vie de la famille Belasko. A la lecture de ce premier chapitre m’est venue à l’esprit la chanson de Bénabar « Quatre murs et un toit« , j’ai ressenti un peu le même genre d’émotion, de nostalgie mélancolique. Erigée, au milieu des vignes du Sud de la France, la vaste propriété est le témoin particulier des jours heureux de la famille, de la complicité entre la fratrie d’autrefois. C’est dans une maison qu’une famille se construit, que les membres d’un clan se soudent pour la vie (dans le meilleur des mondes, bien sûr…); c’est pour beaucoup un lieu sacré, qui personnifié, offre un point de vue original sur les hauts et les bas des êtres qui l’occupent. Après cette ouverture inédite et touchante, qui laisse tout de même présager le pire, me voilà ferrée, attendant impatiemment la suite…

Cinq frères et sœurs se réunissent dans la Casa Belasko, la maison de leur enfance, car leur père vigneron vient de mourir. Il leur a laissé une lettre qui dévoile de nombreux secrets. Notamment, une révélation sur leur propre mère : celle-ci ne serait pas suicidée six mois plus tôt mais aurait été assassinée… Le choc de cette terrible révélation sème le doute et échauffe les esprits, ravivant colères, rancunes et jalousies…

L’auteure plante donc son décor : elle en impose la Casa Belasko, nichée au cœur des vignes, architecture moderne, équipée d’une technologie de pointe en matière de domotique (André Belasko était plutôt du genre paranoïaque), elle se présente comme une maison chaleureuse, emplie de souvenirs heureux d’une riche famille ayant réussi dans le domaine viticole… Or, sous le vernis ou devrais-je dire les peintures murales, la maison dissimule de sombres secrets… Il y est question d’une mystérieuse pièce secrète… Chrystel Duchamp dépeint avec grand soin ses personnages, leur situations actuelles, leurs différentes trajectoires et ce qui finalement les oppose les uns aux autres. On comprend rapidement que la complicité qu’ils connaissaient enfant s’est rapidement étiolée à l’âge adulte et que ces retrouvailles forcées ont de quoi alarmer tout lecteur averti. Il s’agira d’une nuit en huis-clos où le noyau familial éclate dans une fureur trop longtemps réprimée…

Dans ce thriller qui se dévore, Chrystel Duchamp dresse un tableau impitoyable de la noirceur humaine dans l’intimité du cercle familial.

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« Le sang des Belasko » m’a permis de découvrir la très belle plume de Chrystel Duchamp. Ce roman sort la semaine prochaine. Pour moi, c’est un huit-clos génial. J’ai trouvé cette histoire très originale et addictive. C’est un livre qui se dévore, littéralement. On se croirait parfois dans une pièce de théâtre.
A la Casa des Belasko, cette belle et grande demeure du Sud de la France qui s’apparente à certains égards à une forteresse, les secrets de famille sont bien gardés. A la mort de leur père, les 5 enfants Belasko (3 frères et 2 sœurs) doivent se retrouver à la Casa pour découvrir une lettre que le père de famille a laissée à sa descendance. On va alors aller de révélation en révélation et découvrir des secrets de famille inavouables.
A chaque chapitre correspond un personnage. Philippe, Mathieu, David, Garance et Solène sont frères et sœurs et sont pourtant très différents. Leurs principaux points communs semblent être leur éducation et leur propension à garder le secret, même si cela leur fait du mal. Ces personnages sont très bien construits et l’intrigue est très bien travaillée.
« Le sang des Belasko » est un thriller exquis, un véritable page-turner. L’année vient de débuter, je ne sais pas si je peux déjà parler d’un coup de cœur mais sinon, on n’en est pas loin du tout ! Même si je serais bien restée découvrir les derniers secrets de la Casa, j’ai aimé la fin de ce roman à suspense, qui ouvre d’autres perspectives. Il reste une part de mystère bien mesurée et qui me plait. En tout cas, si j’avais pu le lire en une seule fois, je l’aurais fait. Mais il faut bien manger, dormir, rester sociable, …
Je remercie vivement NetGalley et Mylène des éditions de l’Archipel pour cette lecture intense et qui, je pense, restera gravée dans ma mémoire. Chrystel Duchamp est une auteure que je vais désormais suivre avec grand intérêt.
A découvrir absolument ! Ames sensibles s’abstenir …
#LesangdesBelasko #NetGalleyFrance

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Coucou bonjour les amis lecteurs me revoici avec un nouveau livre : Le sang des Balasko de Christel Duchamp des éditions L'Archipel .
Je remercie NetGalley et les éditions l' Archipel de m'avoir permis de lire ce thriller qui se passe dans une famille .
Très psychologique pour moi puis la la maison dit la casa si prête bien car elle est situer sur une petite montagne au milieu de la nature et des vignes .
Le père André Bélasko hérite de son père d'une grande bâtisse délabrer qu'il faut refaire et des vignes tout autour qu'il faut nettoyer et replanté .
Donc toute la petite famille vient s'installer , ils sont cinq enfants , Philippe , Mathieu , Garance , Solène , et David et les deux parents .
Puis il y a Thérèse la cuisinière , les ouvrier de la vigne du pays .
Donc la maison est nommé LA CASA BELASKO , le père a travailler beaucoup pour remettre les vignes comme il faut et faire un bon vin et pouvoir le vendre et se faire se faire connaitre .
Il a réussi avec ses ouvriers est devenu riche , reconnu , on lui achète le vin de partout dans le monde et devient riche .
Un jour le père part en Espagne chez une tante ou son père a laisser quelque chose sur la famille car M Bélasko André est très intéresser depuis tout jeune a la généalogie donc il va s'intéresser a l'arbre généalogique de sa famille mais son père lui a dit que cela n'était pas un métier , donc il va continuer des études .
Car cette famille a un très lourd secret cacher depuis toujours .
Puis il est revenu de ce voyage chez lui et ne veut rien dire a se sujet .
Donc la vie a continuer puis les enfants quittent le nid douiller et la maison semble vide .
Le père tombe malade est devient paranoïaque et sa femme meurt mais sa mort est suspect !!!!!!.
Donc il va y avoir pas mal de rebondissement et la fin est pour moi une surprise mais !!!!!
Je ne m'y attendais pas et tout cela pour de l'argent et l'héritage .....
L'auteur a bien maitriser son sujet, une très belle écriture , de bons dialogues a ses personnages et beaucoup de suspens .
Je le recommande vivement pour savoir se qu'il va leur arriver ?
Ma note : 4/5
a

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AEmi Lit
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Publié le janvier 9, 2021
« Le sang des Belasko » de Chrystel Duchamp, un huis clos familial sous haute tension
Après L’art du meurtre qui m’avait laissé un avis mitigé, j’ai eu l’opportunité de lire le second roman de Chrystel Duchamp Le sang des Belasko.

Couverture du livre « Le sang des Belasko » de Chrystel Duchamp aux éditions Archipel
Le roman s’ouvre sur une maison de famille, la Casa Belasko qui a connu les jours heureux de parents et de leurs cinq enfants qui ont grandi entre les murs de ce refuge familial mais les enfants ont quitté le nid et les parents sont morts. Les amitiés fraternelles ont laissé la place à des rancoeurs, des querelles et au moment de la lecture du testament, la dernière réunion entre les cinq frères et soeurs tournent au drame.

Chrystel Duchamp construit un huis clos familial angoissant et oppressant. Dans cette maison de famille, le mot « famille » s’efface peu à peu, révélant tous les non-dits, tous les secrets et hontes que les uns et les autres se sont évertués à cacher. Cinq enfants qui ont grandi ensemble mais les vices de la vie, jalousie, mensonge, envie, ont rongé ces liens du sang. La Casa Belasko devient le théâtre de conflits, de règlements de compte, la fraternité cède sa place à la violence, la colère. Tour à tour, par un kaléidoscope des personnages, le lecteur découvre l’histoire de David, Mathieu, Philippe, Garance et Solène. Chacun a sa version de l’histoire, sa vérité, son mensonge et le lecteur, spectateur impuissant de ce drame familial, ne sait plus qui croire. Peu à peu, la raison plie sous la force de la folie et cette maison semble possédée par une hérédité funeste.

Une véritable tension est à l’oeuvre dans ce roman, on tourne les pages en espérant trouver qui est à l’oeuvre dans ce drame familial : la Casa Belasko ? une tierce personne ? un des cinq enfants ? Jusqu’au bout le lecteur est tenu en haleine. Et mieux encore, au delà de la tension, Chrystel Duchamp tend à chaque lecteur un miroir sur ses relations familiales, sur les mensonges, les rancoeurs qui distillent peu à peu le mal…

En résumé : un huis clos familial sous tension !

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Chrystel Duchamp signe un roman original et dérangeant de part sa forme et l'intrigue qu'elle développe. J'ai malgré tout trouvé qu'il y avait quelques longueurs au début. L'histoire peine à se mettre en place , mais le dénouement est quant à lui haletant et surprenant.

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Il n'est pas rare, de nos jours, d'être membre d'une famille dysfonctionnelle. Et croyez-moi, j'ai de l'expérience dans le domaine ! Au mieux, lors des dîners de famille, tonton Machin se prend la tête avec tata Truc pour cause de divergence politique, ou pire, parce que tata Truc lui a volé son doudou quand il avait quatre ans. Au pire, il n'est même plus possible de réunir dans une seule et même pièce deux membres d'une fratrie. Chez les Belasko, on se trouve plutôt avec un mélange de tout ça, sauf que pour les cinq enfants Belasko, aujourd'hui, l'heure est plutôt à la trêve, car ils viennent tout juste de perdre leur père, décès qui suit de six mois à peine celui de leur mère. Ainsi, voici les frères et sœurs réunis autour de la table familiale dans leur maison d'enfance, surnommée la "Casa Belasko". C'est le moment de découvrir la lettre qu'a laissé leur père à leur intention ; lettre dans laquelle il prétend que le décès de leur mère n'était pas le fait d'un suicide, mais bien la conséquence d'un meurtre. Le premier choc passé, chacun va se retrancher derrière ses vieilles rancœurs et la colère envenime la situation. Et nous voilà pris au piège d'un huit clos angoissant, à traverser une nuit tragique au côté d'une famille désunie.
Le coup du huit-clos, des frères et sœurs brouillés depuis des lustres forcés de s'expliquer, dans un domaine retranché, mis face à une réalité qui les désarçonne. Oui, ça pourrait sentir le déjà-vu. Et pourtant ! Pourtant, Chrystel Duchamp a pris une assurance et une puissance dans sa plume qui rendent ces lignes incroyablement addictives, et le lecteur en est réduit à tourner les pages avec frénésie pour arriver à une fin magistrale… Au-delà de la puissance des mots, l'auteur a insufflé une âme à un personnage des plus atypiques : la "Casa Belasko", qui ouvre le roman par ses pensées les plus intimes.
Il y a un bond immense dans la maturité d'écriture de Chrystel Duchamp, qui nous revient ici avec un roman totalement différent du premier mais non moins immersif, voire même beaucoup plus !
Pas de doute, c'est un immense coup de cœur !

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Merci aux éditions de l’Archipel et à netgalley pour ce partenariat.
Si vous aimez les huis-clos et les affaires de famille, vous aimerez ce livre. Si vous aimez les romans policiers (et je ne me couperai pas les cheveux en cadre pour le faire rentrer dans une case plus précise), ce livre pourrait vous plaire aussi.
Si je devais désigner un personnage principal, ce serait la maison. Elle connait tous les secrets de la famille Belasko, tous. Elle sait quelle tragédie ses murs ont abritée. Et se qui se passera cette nuit, elle ne l’oubliera pas aussi longtemps qu’elle sera debout.
Trois frères, deux soeurs, qui ne sont jamais parvenus à dépasser leur rivalité, à surmonter les conflits qui les ont opposés. Chacun est bloqué sur un épisode en particulier, qui a redéfini le lien qui l’unissait à son frère, à sa soeur. Le dialogue ? Impossible très longtemps sans qu’il ne se ferme voire qu’il ne dégénère, chacun restant dans son monde, ses rancoeurs, ses non-dits, et son incapacité à se remettre en cause, à se questionner sur sa part de responsabilité.
Et celle de leurs parents.
Les cinq enfants Belasko ne semblent pas avoir su s’épanouir, ni s’affranchir de cette famille étouffante. Oui, l’on étouffe dans cette famille déchirée, l’on étouffe, et l’on veut savoir jusqu’où chacun des membres de cette fratrie ira pour connaître la vérité sur la mort de leur mère, ou pour assouvir ses rancoeurs passées et présente.
Le sang des Belasko est un roman qu’il est très difficile de lâcher, comme L’art du meurtre, précédent roman de Chrystel Duchamp, un roman surprenant et dévastateur, un roman qui m’a laissé un souvenir très fort, par les passions évoquées et par les secrets dévoilés.

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Le Capitaine Jouvry se rend à l'hôpital pour recueillir le témoignage d'une personne hospitalisée suite à la catastrophe qui s'est déroulée la veille à la casa Belasko.
La famille Belasko est très connue dans la région, le père a réussi à bâtir un grand domaine viticole à force de travail sur ces terres héritées de ses ancêtres.
Hier soir, les cinq enfants de la famille se sont retrouvés pour décider de l'avenir de la maison, suite au décès du père.
Les enfants ne s'entendent pas, se jalousent, se haïssent même pour certains.
Cependant le repas semblent apporter une ambiance assez sereine jusqu'au moment où l'ainé ouvre une lettre de leur père qui leur dévoile que leur mère ne s'est pas suicidée mais à été assassinée.
A partir de cet instant, rien ne va plus...
Qui est cette personne hospitalisée et quelles révélations va t-elle faire ?
Huis clos machiavélique et noir où révélations, non-dits, secrets de famille m'ont fait trembler à chaque page jusqu'à un final époustouflant.
J'ai apprécié la plume de l'auteure incisive mais fluide et agréable.
J'ai très envie de découvrir encore plus cette auteure.
Très bon moment de lecture !

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Une histoire de famille tordue à souhait où les rebondissements tombent comme des flocons de neige sur ce domaine après la mort du patriarche.
Déchirement, révélation d'une famille clairement dysfonctionnelle... peut-être un peu trop d'ailleurs pour être crédible.
Une lecture agréable qui ne m'a, cependant, pas autant percutée que "L'art du meurtre"
Quoi qu'il en soit, c'est à découvrir !

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L'auteure nous offre un prologue singulier en donnant la parole à "La Casa Belasko". Cette dernière, pleine de mélancolie se remémore les années vécues en compagnie des membres de la famille Belasko. Etouffée sous le lierre et abandonnée, ce fut pour elle une renaissance quand les sept membres de la famille ( les parents et leurs cinq enfants) franchirent son seuil avec meubles et bagages. Complice de cette vie familiale elle se considéra comme un de leurs membres quand ils décidèrent de lui donner le nom de Casa Belasko, témoin des jeux des enfants, de leurs joies, de leurs peines et du jour où ils quittèrent le nid. Les parents vieillirent et tout changea lors de leur décès. Aujourd'hui les enfants s'y réunissent sans se douter que cette reunion familiale marquera le début d'une véritable tragédie lors de cette une nuit particulière.
L'histoire commence lors de la lecture de la lettre laissée par le père récemment décédé. L'auteure nous brossera ensuite le portrait de chaque enfant. L'on sent de suite une animosité entre deux des frères et petit à petit nous comprenons que dans cette famille rien ne fut simple et aussi serein que l'on aurait pu le penser. Résider dans une belle maison n'est pas suffisant pour vivre en toute sérénité. Les discussions s'engagent entre frères et sœurs, l'ambiance devient pesante, fuir serait la seule solution pour éviter de trop en dire et d'affirmer sa véritable personnalité mais un évènement va les obliger à s'affronter, jusqu'au bout.
Chrystel Duchamp fait monter la pression avec beaucoup d'habileté à chaque nouveau chapitre. J'étais impatiente d'en savoir plus, j'ai échafaudé des hypothèses qui se sont toutes révélées inexactes et ce final m'a laissée sans voix. L'auteure a une imagination débordante pour empêcher le lecteur de décrocher une seule minute. Son écriture est vive, aucune longueur, tout est mis sur la psychologie des personnages et sur les secrets de famille. Elle a habilement réussi à nous entrainer dans une histoire de famille originale, sujet qui a été pourtant de nombreuses fois écrit, un pari réussi. Il est évident que tous les ingrédients étaient réunis pour me faire passer un excellent moment de lecture. Je vais m'empresser de lire "l'art du meurtre' le premier roman de l'auteure car les avis sont tous excellents.

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Est-il encore possible en 2021 d’écrire un thriller en huis clos, basé sur un genre de construction immortalisé depuis des décennies (on pense à Agatha Christie et ses Dix Petits Nègres, par exemple) ? Est-il vraiment pensable de proposer une telle intrigue sans tomber irrémédiablement dans le pastiche ou la copie ?

Pour ma part, je n’aurais pas misé une fortune sur ce pari-là, sans doute encore moins quand il s’agit d’un second roman. Tans pis pour moi (ou tant mieux pour le lecteur que je suis), non seulement le challenge est relevé haut la main, et Chrystel Duchamp réussit même à proposer un roman enthousiasmant de bout en bout !

Après un très bon premier thriller, L’art du meurtre, l’auteure aurait pu se reposer sur ses jeunes lauriers et ne prendre aucun risque. Ça ne semble pas être le genre de la maison Duchamp.

Non seulement ce second roman est très différent du premier ; histoire, ton, écriture ; mais il arrive à rendre l’intrigue moderne tout en restant volontairement classique. Hommage et ambition ne sont pas inconciliables.

Dès le premier chapitre, l’écrivaine m’avait dans sa poche. Original, bien vu et surtout magnifiquement bien écrit, une entrée de haute volée dans l’univers de la famille Belasko.

Dans cette main du jeu des sept familles, vous avez le père, qui vient de mourir et dont les enfants doivent découvrir son testament dans la Casa Belasko, étonnante bâtisse perdue au fin fond du sud de la France. La mère, suicidée quelques années plus tôt. Et la fratrie qui vient se partager le gâteau : trois frères et deux sœurs.

Problème : ils se détestent et ont tous des choses à reprocher à l’autre, de frère à frère, de sœur à sœur. Et puis, il y a la maison, qui joue un rôle important, et dans laquelle ils se retrouvent enfermés.

Je vais vous avouer deux choses : les histoires de famille commencent à me lasser, tournant souvent en rond. Chrystel Duchamp a pourtant réussi l’exploit de me passionner de bout en bout, phrase après phrase. C’est ça le talent !

Avec sa construction bien domptée, alternant les points de vue de la fratrie. Avec ses surprises qui sentent bon et jamais le réchauffé. Avec cette ambiance pesante et crédible, vraiment immersive. Avec une fin épatante, digne de clôturer un tel livre. Et surtout, par la grâce d’une belle plume.

Écrit différemment de son premier roman, on sent que l’auteure a soigné son écriture, travaillée et changeante selon le personnage qui raconte ou l’action qui se déroule. Je l’ai trouvée remarquable.

L’écrivaine est amatrice de littérature de genres, ça se sent dans sa manière d’écrire et de penser son histoire tout comme ses personnages. Un vrai bonheur de sentir certaines références, et la manière de les avoir parfaitement digérées pour créer son propre terrain de jeu.

Les thèmes abordés sont universels, rancunes, colères, jalousies, pour une intrigue surprenante et des protagonistes vraiment bien dessinés, loin de tout manichéisme.

Le sang des Belasko coule le long des interstices de la Casa familiale. Chrystel Duchamp se sert de ce pigment pour dessiner une intrigue formidablement maîtrisée et des personnages complexes et déroutants. Un excellent huis clos qui assoit Chrystel Duchamp à la place des auteurs à suivre de près.

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Même si j’avais déjà apprécié L’Art du meurtre, paru l’an dernier, ce second roman est incomparable !

Chrystel Duchamp nous plonge ici dans un huis-clos familial impossible à lâcher. Après la mort de leur père, les cinq enfants Belasko se réunissent dans la casa familiale afin de découvrir les dernières volontés de leur père. Dans la lettre qu’il leur a laissée, il leur dévoile que leur mère ne se serait pas suicidée quelques mois plus tôt, mais qu’elle aurait été assassinée !

J’ai été complètement hypnotisée par cette somptueuse demeure perdue au milieu des vignes. J’ai vécu cette aventure comme si j’y étais, tétanisée par les réactions des uns et des autres : j’ai détesté Philippe, tremblé avec Mathieu, été impressionnée par le courage de Garance, dépitée des réactions de Solène et émue par le jeune David...

J’ai quasiment été en apnée tout au long de ma lecture, attendant que la Casa me livre enfin son secret... Et je n’ai pas été déçue tant le dénouement m’a surprise ! Une lecture que je ne peux que recommander !

Je crois que je peux déjà annoncer mon premier coup de coeur 2021 !

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Fortiche Chrystel Duchamp !! Voilà un thriller domestique à huis-clos de haut niveau ! Haletant, difficile à poser !

5 frères et soeurs se retrouve dans la maison familiale, la Casa Belasko après la mort du père. Des dissensions les ont fait s'éloigner les uns des autres depuis des années et tous espèrent pouvoir “se refaire” avec la fortune de la succession.

Une lettre de leur père va mettre le feu aux poudres ! Les vérités seront-elles révélées dans cette maison qui ne veut plus les laisser sortir ?

Mensonges, manipulations, violences... tout y est pour donner un cocktail explosif, au propre comme au figuré. Le roman est bien rythmé par chaque chapitre qui est consacré au point de vue d'un des membres de la fratrie ainsi qu'à un sixième “personnage” que je ne dévoilerais pas !

Les phrases, précises et percutantes participent au mystère et à l'angoisse qui étreignent le lecteur du début à la fin ! Je dirais bien qu'à ce niveau le thriller confine à l'art ! Merci pour ce 1er coup de coeur 2021 💖

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Merci à Netgalley et aux Éditions l’archipel pour m’avoir donné l’opportunité de lire ce livre et de découvrir cette talentueuse auteur.

Ce roman policier est un grand coup de cœur.

Vous ne regarderez plus votre famille de la même manière en le refermant.

Cette œuvre est un huis clos. Un défi difficile que l’auteur relève d’une plume de maitre. Cinq frères et sœurs se retrouvent dans la maison familiale à la mort de leur père afin de prendre connaissance du testament de ce dernier.

Cependant, la soirée ne se déroule pas telle qu’ils l’avaient imaginé. En effet, leur père leur a laissé un message « votre mère a été assassinée ». Quelques mots terribles qui vont faire tout basculer.

Ce roman est vraiment excellent. je l’ai dévoré avec avidité et j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir les ressorts de l’histoire extrêmement bien montée. Ce livre est assurément un policier néanmoins il va plus loin que cela car il s’interroge sur la superstition, la prédétermination, l’inné l’acquis et les relations familiales. Il ne faudra que quelques mots pour que la haine et les rancunes de chacun qui se promenaient sous la surface de la peau de chacun de protagoniste se réveillent et se déchainent. L’égoïsme, l’ambition, la jalousie et leurs méfaits sont au sein de cette histoire. À tel point que l’on se demande : comment en est-on arrivé là ? s’est-on fait manipuler ? Par qui ? Comment ?

L’auteur fait l’excellent choix de changer avec régularité de point de vue. Chacun des adultes pourra exposer sa vision des choses, son vécu et son expérience. Les apparences voleront en éclats, des révélations seront faites.

On apprécie la plume efficace et ciselée de Chrystel Duchamp. Elle nous hypnotise de la première à la dernière phrase. Vous ne parviendrez pas à reposer le roman avant de l’avoir terminé. Il absorbe et ne s'oublie pas une fois la page finale refermée.

Une seule conclusion : la valeur famille est bien surestimée, à moins que cela soit justement la puissance de cette relation qui la rend dangereuse.

Attention aux apparences et à l’eau qui dort !

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L'auteure revisite Agatha Christie à la sauce contemporaine et c'est savoureux !
Un huis clos oppressant, haletant que l'on ne peut lâcher avant d'en avoir terminé sa lecture, DIABOLIQUE !!

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Il y a un peu d’Agatha Christie chez Chrystel Duchamp. Comme la reine du crime, elle excelle à nous faire tourner les pages en nous faisant prendre des coupables pour des innocents et réciproquement. Le sang des Belasko est une histoire, revisitée, de meurtre en chambre close.
La vie a été douce pour la famille Belasko, dans leur demeure, la Casa. Les enfants, une fratrie de trois frères et deux sœurs couraient, riaient, s’embrassaient. On saisit vite qui est qui, ce qui est assez rare dans un roman à multiples protagonistes.
Quand l'histoire commence, ils ont grandi, ont quitté la maison. Et les rancœurs ont remplacé les chamailleries.
Leur père vient de mourir, ils se réunissent une dernière fois, sans enthousiasme. Lorsque le soir arrive, il n’est plus possible pour aucun d’entre eux de sortir de la maison. Les téléphones mobiles n’ont pas de réseau et le téléphone fixe n’a plus de tonalité. Il leur faut attendre le matin pour que les portes s’ouvrent de nouveau.
Un roman policier à énigme, un page turner et une écriture efficace.

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Autre roman dévoré grâce à Mylène des éditions l'Archipel via net galley : Le sang des Belasko de Chrystel Duchamp.
Cinq frères et sœurs se réunissent dans la maison de leur enfance, la Casa Belasko, une imposante bâtisse isolée au cœur d’un domaine viticole au sud de de la France.
Leur père, vigneron taiseux, vient de mourir. Il n’a laissé qu’une lettre à ses enfants, dans laquelle sont dévoilés nombre de secrets.
Au cours de cette nuit fatale, les esprits s’échauffent. Colères, rancunes et jalousies s’invitent à table.
Mais le pire reste à venir. D’autant que la maison – coupée du monde – semble douée de sa propre volonté.
Quand, au petit matin, les portes de la Casa se rouvriront, un membre de la fratrie sera-t-il encore en vie pour expliquer la tragédie ?
Le sang des Belasko est un très bon thriller, qui a réussi à me scotcher de la première à la dernière page.
Cinq frères et sœurs viennent de perdre leur père. Ils se retrouvent dans la propriété familiale pour régler les détails du testament. Et très vite, cela dégénère... Les secrets de famille ressurgissent, la maison semble avoir une âme, la famille serait maudite...
J'aime les huit-clos, les romans mettant en scène des fratries et des secrets, là j'ai été servi avec la plume de Chrystel Duchamp. Elle est incisive, elle sait faire mouche et appuyer là où ça fait mal.
J'ai adoré cette histoire, c'est un très très bon roman :)
Il m'est difficile d'en dire plus, j'ai vraiment peur de trop en dévoiler et de spoiler.
Je rajouterais juste que c'est une autrice à découvrir ; c'est le second ouvrage que je lis d'elle et je serais ravie de continuer à la lire.
Ma note : un énorme cinq étoiles :)

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Lorsque j'ai découvert le résumé de ce livre, j'ai su qu'il était fait pour moi. En plus, je trouve la couverture super belle ! J'ai eu la chance de pouvoir découvrir la famille Belasko grâce aux Editions L'Archipel que je remercie chaudement.

Cinq frères et sœurs se réunissent dans la maison de leur enfance, la Casa Belasko, une imposante bâtisse isolée au cœur d’un domaine viticole au sud de de la France.
Leur père, vigneron taiseux, vient de mourir. Il n’a laissé qu’une lettre à ses enfants, dans laquelle sont dévoilés nombre de secrets.
Le plus terrible de tous, sans doute : leur mère ne se serait pas suicidée – comme l’avaient affirmé les médecins six mois plus tôt. Elle aurait été assassinée…
Au cours de cette nuit fatale, les esprits s’échauffent. Colères, rancunes et jalousies s’invitent à table. Mais le pire reste à venir. D’autant que la maison – coupée du monde – semble douée de sa propre volonté.
Quand, au petit matin, les portes de la Casa se rouvriront, un membre de la fratrie sera-t-il encore en vie pour expliquer la tragédie ?

Mais quelle lecture que celle-ci ! C'est sans doute le bouquin qui m'a le plus emballée sur ce début d'année. Je l'ai littéralement avalé, ne faisant qu'une seule pause. En effet, je l'ai lu en une seule journée parce que je n'ai pas pu le lâcher. On retrouve la fratrie Belasko dans leur maison d'enfance, la Casa, réunie la veille de l'enterrement de leur père. J'ai adoré découvrir les relations qui unissent ces frères et soeurs, moi qui sui fille unique je pensais naïvement qu'on s'entend toujours au moins un minimum ... et j'ai découvert ici que c'était loin d'être le cas. On passe en revue les griefs de chacun et j'ai adoré ça.

C'est un huis clos hyper bien ficelé, on ne voit pas les événements arriver. La tension monte au fil des pages, elle est bien dosée et le lecteur finit sur les dents. Je ne voulais pas rater une seule information, je sentais bien que le moindre mot aurait son importance dans le dénouement de tout ça. Tous les personnages sont importants dans cette histoire, tous ont leur lot de révélation à nous faire. J'ai été scotchée devant la tournure dramatique que la soirée prend rapidement. J'ai failli relire le passage concerné plusieurs fois car j'ai eu peur de ne pas avoir compris.

Le récit est dynamique, il n'y a jamais de temps mort et le lecteur n'a pas un moment pour souffler. On s'attache finalement à chacun des personnages et j'étais très curieuse de connaitre la destinée de chacun d'entre eux. On va de découverte en révélation, c'était génial. C'est une lecture à mettre entre les mains de lecteurs un peu aguerris car certains passages sont tout de même assez trash, je crains qu'ils ne soulèvent le coeur de lecteurs un peu plus fragiles.

Pas tout à fait un coup de coeur, mais une lecture à recommander à 1000% si votre chemin croise ce livre ...

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Chrystel Duchamp est l’auteur de « L’art du meurtre » sorti en 2020 aux éditions l’Archipel, roman dont la blogosphère avait énormément parlé au moment de sa parution. Je dois ma demande de lecture sur Netgalley à Caroline Vallat, libraire aux 100.000 volts qui avait compris que ce roman était fait pour moi. Un décès, une fratrie de 5 enfants, un secret, un héritage, un passé qui laisse des traces, quelques règlements de compte et surtout, une maison comme personnage principal. Une maison qui raconte l’existence de ceux qui ont vécus sous son toit, des secrets d’alcôve, des révélations. « Les rancœurs avaient pris la place des chamailleries. Ce n’était plus des histoires de jouet volé ou de destins gribouillés. C’était plus dur, plus violent. Mes enfants étaient devenus des adultes. Jaloux. Vénaux. Méchants. »

J’ai toujours été fascinée par les histoires de famille, les défaillances, les secrets, les non-dits. Peut-être est-ce dû aux résonnances de ma propre histoire familiale dans laquelle mon grand-père a eu lui aussi 5 enfants. Comme la mère dans « Le sang des Belasko » il est décédé un 18 janvier, laissant derrière lui une demeure dans laquelle j’ai passé les meilleures années de mon enfance. Imaginez un peu ma surprise en lisant les premières pages… Comme dans l’histoire de ma famille, trois garçons, deux filles… de quoi me donner la chair de poule.

Ce roman, telle une pièce de théâtre en 5 actes se joue sous nos yeux. Le chef de famille meurt et convoque ses enfants dans la maison pour ouvrir son testament. Mais les enfants innocents sont devenus des adultes pleins de ressentiments, de souvenirs qui ont laissés des traces, de blessures intimes, de rancunes mortifères. Philippe, Mathieu, David, Garance et Solène n’ont de fratrie que le nom. Le décès du père a réveillé les animosités et a mis en exergue tout ce qu’on déteste chez « l’autre ».

La construction est diabolique. Sous la forme d’un roman choral, chaque chapitre est consacré à un personnage, mais vu par les yeux de l’un de ses frères et/ou sœurs. Cette manière de faire, originale, très à propos, donne du rythme, mais permet surtout d’analyser « la vérité » du passé sous des prismes différents.

Le personnage principal de ce roman est évidemment la Casa, cette maison de famille qui a vu grandir les enfants. Aujourd’hui, elle est dotée d’une voix et témoigne à la fois du passé, mais aussi d’une atmosphère présente extrêmement pesante. Elle est également équipée des instruments de domotique les plus élaborés ce qui va lui permettre d’agir en transformant les lieux et les retrouvailles des enfants en sombre huis clos. « La Casa était devenue une forteresse. Dans laquelle personne ne pouvait entrer. De laquelle personne ne pouvait sortir. » Cette maison a une âme. « La Casa. Elle seule connaît la vérité. Elle doit être si triste à présent. »

Tous les éléments sont réunis pour faire de ce week-end de recueillement, un joli moment de règlement de compte. Chrystel Duchamp prend son temps pour relater l’histoire personnelle de chaque personnage afin d’en extraire les failles, les animosités et parfois même les haines. La noirceur est mise sur le cercle familial dans sa globalité puisqu’on ne choisit pas sa famille, mais qu’il faut composer avec elle en faisant des compromis ou, au contraire, en laissant couler. Mais comment faire lorsque de vieux ressentiments vous empêchent d’avancer ? Comment s’en débarrasser ? Certains choisissent de vider leurs sacs, d’autres de se taire « Je n’ai rien à te dire. Et la mort de notre père ne changera rien au mépris que tu m’inspires. », mais pour combien de temps ?

Dans le panel des émotions humaines déjà évoquées, l’auteur met en lumière la jalousie et l’envie qu’elle secoue dans un immense chaudron en rajoutant les secrets et les non-dits. « Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide. » Jusqu’où un être humain est-il capable d’aller par jalousie ? Si les dialogues très percutants sont évocateurs d’émotions longtemps cachées, les silences sont quant à eux suffocants. Il y a ce qui est dit, et ce qui ne l’est pas. L’absence de mots c’est aussi un moyen de dire quelque chose, mais le ressenti est plus éprouvant.

Le roman est truffé de suffisamment de belles révélations pour tenir le lecteur en haleine jusqu’au bout. Honnêtement ? Il n’en avait pas besoin. Chrystel Duchamp a l’art et la manière de vous harponner dès les premières pages, la Casa et les personnages se suffisent presque à eux-mêmes. Lorsque vous parviendrez au dénouement, vous penserez à moi : cette femme est absolument machiavélique !

Je salue ici la réactivité de Mylène des éditions Archipel qui a bien compris que lorsqu’un titre est demandé par un blogueur sur Netgalley, c’est qu’il a envie de lire le roman tout de suite et pas dans 3 semaines, et qu’il a le temps de le faire au moment où il en fait la demande. L’acceptation est toujours accompagnée d’un petit mail fort gentil qui commence par dire « merci ». Je sais, dans notre monde 2.0 ça n’a l’air de rien… mais je vous assure que c’est rarissime et que j’y suis très sensible. Merci Mylène.

#LesangdesBelasko #NetGalleyFrance

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Un roman captivant et hallucinant qui vous emmènera au cœur d'une famille et qui va se déchirer de façon hallucinante.
Un thriller familiale extrêmement bien fait et surtout que vous ne pourrez pas lâcher !
Ici, vous allez faire la connaissance des enfants Belasko, ils sont cinq, trois garçons et deux filles, qui avec le temps de s'entendent absolument pas. Mais suite aux décès dans la même année de leur mère, puis de leur père, ils se retrouvent dans la maison familiale pour lire le testament de leur père !
Et avant de lire le testament, ils vont lire une lettre de leur père et là tout va basculer, et franchement rien ne va pas se passer comme on pourrait le croire;
Comment des enfants vont passer de l'amour à la haine.
Je ne peux que vous conseiller de découvrir ce roman que vous ne pourrez dévorer une fois commencer !

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Ce roman policier est apparemment le deuxième de Chrystel Duchamp, que je ne connaissais pas.
Le résumé m'a tenté... et je ne le regrette pas.
Dès les premières pages, où vont parler tour à tour la maison elle-même, la "Casa", les cinq enfants Belasko et un enquêteur, nous sommes mis devant les faits accomplis : un drame de grande ampleur s'est produit, irréversible, mais lequel ?
L'histoire se déroule à huis-clos dans la maison familiale, durant une soirée et une nuit de retrouvailles des héritiers Belasko après le décès du patriarche, mort d'un cancer. Le moins que l'on puisse dire, c'est que tous ne s'apprécient pas, que les rancunes sont multiples, tenaces, et que les suspects sont donc nombreux !
Cela, nous l'apprenons au fil des pages, des protagonistes, entre présent (un rescapé témoigne à l'hôpital) et passé (flashes-back de cette nuit en huis-clos).
La résolution de l'intrigue sera multiple, elle est amenée peu à peu, nous baladant d'un suspect à l'autre.
Pour moi qui lis peu de polars-thrillers, ce fut une bonne lecture, vite avalée et que je conseillerai !

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Merci aux Éditions l'Archipel qui m'ont permis de découvrir cette petite pépite. Un roman policier, thriller psychologique avec une pointe de fantastique et du sang ! Les 200 et quelques pages se lisent d'une traite. Surtout si, comme moi, vous êtes fan des dix petits nègres d'Agatha Christie. Lorsque j'ai découvert une citation de ce roman policier à la première page, j'avais déjà le sourire. Puis nous sommes plongés au sein d'une maison vivante qui craque et où des malheurs se sont passés. Cette Casa Belasko nous raconte son histoire, ses drames et surtout le dernier en date. Plongée dans un huis-clos glaçant, une nuit dramatique où il n'en restera qu'un mais lequel ? Suite à la mort du patriarche, cinq frères et sœurs se retrouvent pour la succession. Une lettre du père met le feu aux poudres déterrant des secrets du passé (assassinat, agression, adultère, vol...). A travers le témoignage d'un.e survivant.e, nous saurons petit à petit ce qu'il s'est passé lors de cette terrible nuit. Et pour cela, chaque chapitre est du point de vue d'un des protagonistes afin de remonter le passé pour comprendre le présent. Un roman haletant, un suspens insoutenable, une chute vertigineuse et des secrets révélés jusqu'à la dernière page. Tout cela s'imbrique parfaitement. Alors, avant de commencer ce roman, installez vous confortablement et prenez le temps de le savourer.

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#lesangdesbelasko

"Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laides "

Les parents Belasko sont décédés à 6 mois d'intervalles. Les 5 enfants reçoivent une lettre posthume de leur père les conviant à se reunir à "la casa Belasko" pour discuter de leur héritage mais également pour leur écrire :

"Votre mère ne s'est pas suicidée on l'a tuée "

Rien de bien méchant me direz vous?!

Tout part en vrille quand les 5 enfants se retrouvent bloqués 24 h dans cette Maison qui les a vu grandir.

Les conflits, les petites jalousies se reveillent, une violence dans les mots, dans les gestes secouent cette fratrie.
Une famille désunie qui règle ses comptes,.

Que ne ferait on pour l'argent !!!

Philippe, Mathieu, David ,Garance, Solène, ont tous les 5 une personnalités forte, bien tranchée, une psychologie bien campée, terrible je n'ai eu aucune empathie tant leur personnalité est vicieuse, pernicieuse, avide d'argent, égoïste, d'une jalousie maladive.

L'atmosphère est délétère, étouffante, sans issue, un huis clos sanglant dans cette demeure maudite qui accentue le suspens
Les chapitres s'enchaînent, ceux du passé se lient à ceux du présent pour poser la psychologie de chacun.

Les tensions sont exacerbées, la violence eclate c'est un déchaînement de haine.

Époustouflée par l'intrigue et cette fin impensable qui m'a scotchée.

Difficile d'en dire plus de peur de spoiler, de trop dévoiler mais c'est un vrai jeu de massacre, on est impuisant face à ce déferlement on ne peut que compter les points, voir cette famille se déchirer, s'entretuer.

Et cette maison , témoin silencieux , personnage à part entière, qui se souvient, se désole et rend les armes...

Une très jolie découverte pour moi, il me tarde à me procurer le précédent.

Un livre à lire absolument.

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Un thriller diaboliquement addictif. La famille, ses secrets, ses haines….
Chrystel Duchamp nous emmène dans un huis clos étouffant en 5 actes. Une fratrie de 5 adultes se retrouve dans la maison familiale après le décès des parents. En prologue la maison, la Casa, se présente et nous parle de la gentille famille qui l’a habitée très longtemps. Puis dans chacun des actes, à tour de rôle, les enfants prennent la parole et les dissensions ne vont qu’en croissant. Bien évidemment les points de vues divergent.
Chrystel Duchamp réussit de manière magistrale à nous faire adhérer à ce huis clos à la Agatha Christie. Lentement la tension monte entre les frères et sœurs. La famille idyllique se métamorphose en une fratrie minée par la jalousie et les rancœurs. Enfermés par une main anonyme dans la maison, ils laissent éclater leur haine et leur violence dans ce huis clos forcé. Qui les manipulent, pourquoi?
Sur les conflits fratricides et « famille je vous hais » tout semblait avoir été dit et pourtant Chrystel Duchamp remet avec brio ces thèmes au gout du jour. C’est très bien construit. J’avais l’impression d’être spectatrice d’une pièce de théâtre ou d’un escape game particulièrement angoissant. Impossible d’arrêter cette lecture avant la conclusion laissée à la Casa. Et quelle fin!
J’ai bien sûr beaucoup aimé les clins d’œil à Frank Lloyd Wright, au style Prairie House.
Je n’ai pas lu le précédent roman de Chrystel Duchamp mais je vais y remédier au plus vite.

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Quand cinq frères et sœurs sont réunis dans la maison familiale et que la rancoeur, la colère et la jalousie se sont invitées aussi... ça vire très vite aux révélations, aux règlements de compte et au drame...
Un roman choral oppressant et passionnant , un huit clos famillial sanglant et cinglant.
Un coup de ❤ pour ce thriller addictif dont je découvre l'auteure avec plaisir !
J'ai envie de plus en dire mais je vous laisse découvrir... suspens

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Cinq frères et sœurs aux relations compliquées se retrouvent enfermés une nuit ensemble dans la maison de leur enfance. Une nuit où tout va basculer et alors qu’un drame atroce se joue, le seul témoin de ce malheur ne sera que la maison des Belasko elle-même.
Entre secrets, trahisons, rancœur, et colère on entre par effraction dans un drame familial où l’issue ne pourra qu’être terrible !

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Ils sont cinq frères et soeurs, à se retrouver dans la maison familiale après la mort de leur père. Celui-ci leur a laissé une lettre qui va mettre le feu aux poudres. le lendemain matin, il n'en restera qu'un. Que s'est-il passé cette nuit-là ?
Un classique du roman policier : le huis-clos : ils sont tous enfermés dans cette maison, sans possibilité de sortir. Et la tension va monter, les secrets de famille vont se libérer, la violence va se déchaîner jusqu'à l'impensable.
Le décor et les personnages, la structure du récit avec l'alternance des scènes à l'hôpital où le survivant raconte, et des chapitres au cours de la nuit abordés par chacun des frères et soeurs tour à tour, tout était réuni pour un très bon policier. Malheureusement, j'ai eu du mal à y croire : un certain manque de rythme, et une tension inégale suivant les chapitres. Je n'étais pas accrochée, poser le livre ne me posait pas de problèmes.
Cela dit, l'auteure a réussi à me surprendre dans les dernières pages du livre, ajoutant encore à l'horreur de cette famille. J'ai aussi beaucoup aimé ce sixième personnage qui prend la parole par moments. Un sentiment mitigé donc. Une auteure à relire pour parfaire mon opinion.
Merci à Mylène et aux éditions de l'archipel pour ce partage #LesangdesBelasko #NetGalleyFrance

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André, le chef de la famille Belasko vient de mourir d’un cancer, quelques mois après le suicide de sa femme. Les cinq enfants du clan sont donc réunis pour prendre connaissance du testament. Ils arrivent, chacun à leur tour à la vieille demeure familiale, La Casa Belasko, immense ancienne toute de pierres construites, avec d’immenses baies vitrées pour être en communion avec la Nature, essentiellement le parc.

Déjà, un évènement n’augure rien de bon, Solène qui conduit sans regarder la route, comme à son habitude, (à chaque accident, les parents achetaient sans sourciller une nouvelle voiture, alors qu’elle ne fait rien de sa vie, assistée en permanence, le travail c’est trop pénible pour elle !). Bref, elle heurte une biche que, Garance, sa sœur tente de secourir en vain ; elle est donc obligée d’abréger ses souffrances.

Les deux fils aînés, Philippe et Mathieu, sont déjà arrivés à la maison : ils se haïssent car Philippe, coureur de jupons a culbuté sa belle-sœur, la femme de Mathieu, lors d’un mariage. Il s’agit de marquer son territoire en occupant les lieux en premier : bataille de testostérone en vue. Le petit dernier, David, tente de rester discret, comme s’il n’était pas concerné.

Le patriarche a laissé une lettre, où il affirme que sa femme ne s’est pas suicidée mais qu’il s’agit d’un meurtre, et la lettre est parsemée de fines allusions qui vont mettre le feu aux poudres et tout va exploser entre les frères et sœurs.

J’ai beaucoup aimé ce roman noir, huis clos, où va se dérouler la tragédie : la maison a été cambriolée autrefois et le patriarche a fait installer des caméras partout, des cartes magnétiques pour ouvrir les portes, alors que la fermeture des volets électriques est pilotée à distance… Enfermés, pris au piège, pour le pire…

Chrystel Duchamp nous manipule avec brio, on se laisse emporter par l’histoire, sur fond de jalousie, haine, trahisons, rancunes de toutes sortes, avec des secrets de famille enfouis. Chacun des enfants s’exprime à son tour, pour révéler tel ou tel détail explosif, et en alternance, un policier, le capitaine Jouvry, enquête, c’est d’ailleurs avec lui que démarre le premier chapitre, un des enfants est interrogé, on le sait dès le départ, mais impossible de deviner de qui il s’agit, l’auteure ne sème aucun indice, on peut chercher dans la construction si c’est au masculin ou au féminin : rien

J’ai bien aimé aussi la manière dont la maison elle-même témoigne, raconte ce qu’elle a vécu.

J’ai découvert Chrystel Duchamp avec « L’art du meurtre » qui m’avait déjà enthousiasmée alors quand NetGalley a proposé ce deuxième opus de l’auteure, il m’a été impossible de résister. J’attends le suivant avec impatience, car les intrigues sont originales, très fouillées, et l’auteure surprend toujours, n’est jamais là où on l’attend.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions de l’Archipel qui m’ont permis de découvrir ce roman et de retrouver son auteure avec un immense plaisir.

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Suite au décès de leur père, Philippe, Mathieu, Garance, Solène et David se réunissent une dernière fois dans la maison de leur enfance " la casa Belasko". Cette maison est complétement isolée. On pourrait s'y croire seul au monde. Une lettre de leur père attend ses cinq frères et soeurs où de nombreux secrets vont être révélés.
De cette réunion familiale un seul Belasko sortira de cette maison saint et sauf.
Que s'est-il passé ? Quelle est la clef pour comprendre ce drame ?
Lu d'une traite à partir de l'acte deux, j'ai beaucoup apprécié ce thriller qui traite de secrets de famille, d'héritage et de manipulation. Il se déroule en huit clos dans cette bâtisse qui détient les plus sombre secret de la famille Belasko depuis des générations.

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En débutant « le Sang des Belasko », y a comme un sentiment confus, lancinant, qui s’est peu à peu immiscé en moi… Belasko, ça me parlait… J’y reviens plus tard…

Après avoir eu le plaisir de découvrir la plume de l’auteure avec « l’art du meurtre », livre dans lequel son intrigue se construisait au rythme de meurtres artistiquement mis en valeur, j’attendais avec impatience la sortie de son second opus, afin de voir ce qu’elle pouvait proposer d’autres…

Avec « le sang des Belasko », je pensais qu’elle resterait dans le même registre et je dois dire que j’ai été bluffée ! Alors, oui, il y a toujours l’art en toile de fond, on sent qu’elle aime ça, mais ici, c’est par de toutes petites touches, qui pourraient passer inaperçues, qu’il se devine, sauf que cette fois, on se retrouve dans le monde vinicole, qui sans être le sujet principal, construit une toile autour de cette famille bien trop riche, qui semble parfaite…

Mais tout vole en éclats à la mort du patriarche. Un huis-clos savamment dosé, puisque les souvenirs viennent donner une bouffée de respiration entre chaque parole haineuse et chaque cri de rage et de désespoir. Fort heureusement, d’ailleurs, car les personnages étouffent, s’étouffent et au gré des pages, le lecteur manque certaines respirations.

Sans jamais tomber dans la facilité, ou manquer d’originalité, Chrystel Duchamp, nous balade dans son intrigue au fil des révélations.

Au ¾ du livre, une touche de paranoïa s’installe, et vient ferrer un des personnages et là, on se dit qu’en fin de compte, il est schizophrène… Ce qui, vu l’état d’esprit familial aurait été complètement cohérent. Oui, mais voilà… L’auteure ne découvre pas tout son jeu, elle en garde sous la main, histoire de bien, nous rendre dingue.

Au début du livre, une tonalité extravagante se devine, avec une maison témoin de la chute des Belasko et puis plouf, plus rien… Bon, sincèrement, je me suis dit que c’était pas mal trouvé cette idée et je trouvais dommage de la perdre en route… Pourtant… D’un très bon thriller-psychologique aux personnages aussi tordus les uns que les autres, on bascule dans un thriller-horrifique !

Beaucoup, ne percevront pas cette touche horrifique, et je le comprends tout à fait, mais pour la férue du genre, que je suis, je l’ai décelé dès les prémisses de l’intrigue.

Je pense qu’il ne faut pas lire « le sang des Belasko » de manière linéaire, bien au contraire, il faut décortiquer et déceler ce que l’auteure y glisse comme fantastique. Il y a un nombre impressionnant de références au genre et un bien bel hommage à l’un des maîtres de la littérature horrifique.

Et là, je vais vous parler de ce qui m’a titillé dès le titre, dont je vous parlais en introduction de cet article. Belasko ? Le sang des Belasko ? Kesako ? « La maison des damnés » de Richard Matheson, ça vous parle ? Non ? Pourtant, il faudrait le lire, pour comprendre ce qu’a voulu nous dire Chrystel Duchamp ! C’est à la fois, un livre complètement indépendant avec sa propre intrigue, mais c’est aussi, un bel hommage et une sorte de suite-finale de l’intrigue laissée en suspens par Richard Matheson.

Pour mémoire, « la maison des damnés », c’est la maison hantée par excellence. Le Dr Barrett et une équipe de spirites se voient confier une sacrée mission, par un milliardaire, qui semble un peu loufoque… Mais le parapsychologue s’empresse d’accepter, pour prouver ses théories scientifiques sur l’existence d’une vie après la mort. La réputation de la maison n’est plus à faire, elle est hantée, : résonnant des crimes et des orgies qu’elle a accueillis par le passé, la maison Belasco semble les attendre. Prête à posséder les audacieux qui oseront pénétrer en son sein…

Et là, je dis merci Chrystel Duchamp ! Merci pour ce parfait dosage, merci pour le final à la hauteur du genre horrifique.

L’auteure a plus d’une flèche à son arc et balade son lecteur du début à la fin, pour en fin de compte construire une intrigue comme les petites poupées russes, où tout s’imbrique parfaitement. J’ai franchement été bluffée, car au-delà d’un bon thriller à huis-clos, c’est un excellent thriller horrifique qui a toute sa place dans cet univers littéraire.

Bienvenue chez les Belasko, où le sang coule à flots, mais où l’on se pose beaucoup de questions…

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Sud de la France - Au décès de leur père, vigneron, 5 frères et soeurs se réunissent dans leur maison familiale "La Casa Belasko".
Une lettre laissée par le défunt va chambouler leur existence.
Chrystel Duchamp plante le décor dans le cadre idyllique d'une imposante bâtisse isolée au coeur d'un domaine viticole.
Malheureusement, ce qui pourrait être un paradis va vite virer au cauchemar.
L'auteur nous entraîne dans un huis-clos où une fratrie, dans laquelle les dissensions sont légion, doit cohabiter le temps d'un week-end.
Quand je parle de dissensions, le mot est faible! Certains se haïssent carrément.
L'histoire commence sur les chapeaux de roue et ne s'essouffle pas.
Chaque personnage prenant la parole au fil des chapitres, on comprend l'origine des conflits et comment une famille si unie a pu atteindre de telles extrémités.
Entre litiges pour l'héritage, rancoeurs, jalousies et manipulations, ce thriller vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page.
Une chose est certaine, en refermant le roman, vous bénirez qui vous voulez de ne pas faire partie du clan Belasko.......

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J’avais déjà beaucoup aimé le premier roman de Chrystel Duchamp, L’art du meurtre, paru l’an dernier et c’est à nouveau un coup de coeur avec ce thriller très noir et original. Elle réussit un sans faute avec ce roman très addictif qu’on ne peut lâcher, sans aucun temps mort.

André Belasko vient de mourir d’un cancer, ses cinq enfants se réunissent dans la maison de leur enfance, la Casa Belasko pour la lecture du testament et les obsèques. Dès le début, les tensions apparaissent, les deux ainés Philippe et Matthieu se détestent et le second affirme que c’est la dernière fois de sa vie qu’ils se rencontrent, le cadet David essaie de calmer le jeu en vain. Quant à Garance et Solène, même si elles ont fait le chemin ensemble depuis Lyon, elles se disputent car Solène conduit distraitement comme d’habitude et percute une biche.

Lors du souper, le vin coule à flot, on ouvre les grands crûs du domaine pour faire honneur au travail de leur père, un vigneron très renommé. Avant l’ouverture du testament, André a laissé une lettre à ses enfants, dans laquelle il affirme que leur mère décédée six mois avant lui ne s’est pas suicidée comme l’affirme le médecin légiste mais qu’elle a été assassinée. La lettre contient aussi des accusations voilées et malveillantes envers chacun, elle mettra le feu aux poudres. Les ainés cherchent qui aurait pu assassiner leur mère, s’agit-il d’un domestique qui aurait empoisonné sa nourriture ? Ou ne s’agit-il que d’un délire d’André qui était complètement shooté à la morphine ces derniers mois ? Au fil des discussions passionnées, les secrets des uns et des autres se révèlent, les tensions explosent. André était paranoïaque depuis un cambriolage survenu des années plus tôt et avait peu à peu transformé la demeure en une forteresse sous surveillance vidéo, mais tous les codes ont été changés au lendemain du décès par l’intendant. Les cinq héritiers se retrouvent ainsi enfermés dans la maison, le téléphone est également coupé. Les rancunes et les non-dits accumulés depuis l’enfance explosent, tout est prêt pour que le pire se produise. De ce huis-clos, une seule personne sortira vivante.

Ce thriller flirte avec le fantastique, une malédiction plane sur la maison et la famille qui n’en est visiblement pas à son premier drame. Le lecteur se trouve embarqué dans un tourbillon de rebondissements, pas forcément tous vraisemblables, mais ce n’est pas dérangeant, on ne sait pas toujours ce qui est réel et ce qui relève du ressenti des personnages. La folie plane et les cadavres s’accumulent. Les personnages parlent à tour de rôle dans ce roman choral, ils sont très fouillés et convaincants. Je n’ai pas vu venir le dénouement, d’une noirceur absolue. La maison est un personnage à part entière de l’intrigue, elle nous explique même son ressenti. La thématique des secrets de famille délétères est exploitée à la perfection.

Ce thriller est gros coup de coeur que je recommande chaleureusement. Un tout grand merci à Mylène de L’Archipel pour cette agréable découverte.

#LesangdesBelasko #NetGalleyFrance

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Une intrigue bien ficelée, des personnages intéressants, attachants pour certains, une histoire à rebondissements qui tient en haleine au fil des pages, les ingrédients sont réunis pour faire un lecture très sympa et agréable ! Merci aux éditions L'Archipel de m'avoir permis de découvrir ce livre et cette autrice.

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