Suprême soviète

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Date de parution 1 nov. 2020 | Archivage 9 févr. 2021

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Résumé

Âme slave pour âmes sensibles

« Suprême Soviète » raconte avec drôlerie et pincement au coeur l’histoire d’un exil dix ans avant la chute du Mur d’un pays qui bientôt n’existera plus, l’Union Soviétique , vers un pays qui n’existe encore que dans les rêves de la narratrice, la France.

Olga a 14 ans et vit à Moscou avec sa grand-mère aviatrice, sacrée Héroïne du peuple pour avoir combattu les nazis, lorsque sa mère, célèbre comédienne de théâtre, et son père adoptif, artiste banni dont le nom circule comme un mot de passe auprès des happy few, sont priés de quitter leur patrie en qualité d’« a-soviétiques ».

Un témoignage précieux où Arthur Miller, Cartier-Bresson, Fellini, Aragon, croisent la crème de l’intelligentsia russe dans les cuisines enfumées des appartements communautaires. Et une plongée tragi-comique dans le quotidien pas si lointain d’un monde désormais disparu, avant un voyage en aller simple vers la liberté. 


La liberté, vraiment ?


OLGA SCHMITT est née a Moscou. Agent de l'Artiste peintre russe, Oleg Tselkov, ancienne vice-présidente du magazine CITIZEN K. Cette parisienne d'adoption a vécu 1000 vies, fréquenté les galeries d'art, la scène rock et le milieu de la mode. 

Âme slave pour âmes sensibles

« Suprême Soviète » raconte avec drôlerie et pincement au coeur l’histoire d’un exil dix ans avant la chute du Mur d’un pays qui bientôt n’existera plus, l’Union...


Ils recommandent !

LA PRESSE EN PARLE :

" Ceux qui réussiront à garder les yeux secs seront, à leur tour , sacrés " Héros du peuple". Alix Girod de L'Ain - ELLE


" Olga Schmitt a fait son livre de Modiano: un livret de famille soviétique.Exquis portrait de famille". Patrick Besson - LE POINT


"Back in URSS.Olga Schmitt nous parle ici d'un temps que les Russes de moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, quand à Moscou rien n'était permis et tout était était possible..." Eric Naulleau - TRANSFUGE




Extrait de la préface rédigée par EMMANUELLE CARRÈRE 

 

" Les très bons conteurs, il est rare qu'ils sachent aussi écrire. On les écoute, on adore ça, on voudrait en garder trace, mais la plupart du temps ça ne marche pas. La magie s’évapore. De tout ce qu'elle raconte, Olga fait une épopée. Le monde de la mode, des marques, du glamour, dans lequel elle a longtemps travaillé, c'est dans sa bouche une comédie humaine féroce et burlesque. On rit, mais ceux qui la connaissent bien savent que c'est après la fin d'un dîner, quand la première vague d’invités est partie et que la seconde s'incruste en passant du vin à la vodka , qu'en insistant un peu, à peine, on peut aiguiller Olga vers sa vraie légende dorée : son enfance moscovite."

LA PRESSE EN PARLE :

" Ceux qui réussiront à garder les yeux secs seront, à leur tour , sacrés " Héros du peuple". Alix Girod de L'Ain - ELLE


" Olga Schmitt a fait son livre de Modiano: un livret de...


Formats disponibles

ISBN 9782917971901
PRIX

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Quelle verve ! Quel humour ! Quelle fraîcheur ! Quel talent de conteuse ! Quel titre Suprême soviète ! Comment résister ?
La vie de la petite Olya (Olga) avec sa drôle de famille : Sa grand-mère héroïne de guerre, sa tante Alla, ses parents artistes divorcés, son beau-père peintre et sa grand-mère juive. L’émerveillement d’une petite fille pour ses parents. Et aussi des anecdotes concernant des artistes célèbres.
Des histoires pleines d’amour, de bienveillance, de fantaisie avec quelques coups de pouce du destin.
La vie en Russie des années quarante à la fin des années soixante-dix. Vodka, zapoi, souvlakis, appartement communs, détails amusants, peur de mal faire et du système tout y est jusqu’à cet exil inattendu. Une vie bien loin de celle des occidentaux avec l’impression de remonter le temps.
Olga Schmitt avec un style simple, entraînant, vivant nous raconte son enfance, une fois la dernière page tournée, on a envie de dire encore une histoire, Olga, encore une, s’il te plaît.
Merci aux éditions Le pas d’oiseau
#Suprêmesovietesouvenir d’enfance OlgaSchmitt #NetGalleyFrance

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Madame, Monsieur,

je vous remercie de m'avoir donné l'opportunité de lire ce récit.

Je vous transmets ci-dessous ma chronique, qui sera publiée au moins de décembre sur mon blog (tempsdelectureblog).

Je viendrai vous transmettre le lien de la chronique, lorsqu'elle sera publiée, ainsi que les liens des réseaux sociaux sur lesquels je parlerai de ma lecture.

Bien à vous.

Géraldine Cornet

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J'étais prise d'une sacrée hésitation avant de céder à la tentation de lire ce roman : le résumé me tentait énormément mais je n'osais pas franchir le pas. Et je me suis laissée tenter, sans regret. Le récit est précédé d'une courte préface d'Emmanuel Carrère, ce qui je l'avoue m'a conforté dans mon choix. Je ne connaissais pas Olga Schmitt, j'ai par conséquent fait quelques recherches. Née à Moscou, elle exerce la profession aujourd'hui d'agent d'artiste. Je ne sais pas si elle l'est elle-même, artiste, en tout cas elle baigne dans le monde depuis sa naissance, issue d'un père metteur en scène, d'une mère actrice, et dotée d'un beau-père peintre, elle a incontestablement héritée d'une sensibilité artistique sûre. Dans le monde de l'art et de la théâtralisation elle est née, et elle y est restée. Preuve en est la première de couverture

Mais ce titre... Suprême Soviète, à quoi fait-il donc référence ? Si j'en crois Wikipédia, elle constituait la plus institution législative en Union Soviétique, de composition bicamérale, aux membres élus au suffrage universel direct. Son rôle constituait à enregistrer l'enregistrement des lois décidées par de plus hautes instances. De par sa constitution bicéphale, je dirais qu'Olga Schmitt rend un vibrant hommage au duo de femmes que représentaient Lidia et Alla, les têtes pensantes et agissantes de cette belle et solide famille qu'elles formaient. Ou peut-être à elle-même. Encore une fois, si l'on tient compte de la première de couverture.

La précision des détails révèlent l'empreinte indélébile que ces années soviétiques ont laissé dans la mémoire de la femme désormais française par adoption qu'elle est devenue. Des souvenirs vifs, encore brûlants, qui 'n'ont attendus qu'elle prenne sa plume pour reprendre vie. Quand je me retourne sur moi, les souvenirs de mon enfance s'estompent de plus en plus et je serais bien incapable de leur rendre vie selon le soin et la fidélité dont elle a fait preuve.

Ce qui est plaisant dans le récit d'Olga Schmitt, c'est cet optimisme inflexible, parfois teinté de raillerie, sur la vie qu'elle a menée à l'est. Malgré la dureté d'une vie plutôt ascétique, elle ne cède jamais à l'apitoiement, avec l'esprit combatif qui est le sien, tout juste discerne-t-on cette pointe de rancœur vis-à-vis de son père, qui n'a jamais vraiment pris la peine de nouer une relation avec sa fille. Et lorsqu'on s'attarde sur la première de couverture, sur ce visage pétillant de vie et de joie, il semble que cela concorde bien à la personnalité d'Olga Schmitt, héritière du sens de la famille, du combat et de la ténacité de sa grand-mère comme de l'âme un peu bohème, de théâtralisation de sa mère. 

J'ai immédiatement été surprise, très agréablement, par l'écriture très expressive de l'auteure qui se replonge dans son passé profondément enfoui à l'est. Une écriture toujours juste sur cette enfance soviétique, que dans ses bons comme ses mauvais côtés, elle se complait à recréer. Olga Schmitt est une écrivaine, sans aucun doute. Elle a le style et sans nul doute elle a le pouvoir créatif qui va avec. Ces treize années donnent, il me semble, un reflet assez précis, et passionnant, de cette vie soviétique moscovite, sans dramatisation ni atténuation de la gravité de leur situation, des instants de vie ubuesques, de ce sentiment latent, incessant et angoissant de danger, de cette autorité suprême qui peut décider de leur sort à chaque instant. Olga Schmitt a le don pour reconstituer et raconter les anecdotes, je pense notamment à la scène des artistes avec Brejnev, qui ont parsemé sa vie, ce qui donne du sel au récit, et restitue avec talent les caractères à cette lignée de femmes hors du commun. Et plus que tout encore l'incohérence d'un régime capable de rejeter à bras le corps ses membres décorés qui se sont battus pour lui pendant la Grande Guerre Patriotique.   

 Voilà un coup de cœur totalement inattendu, c'est un récit sans fausse note, très instructif et terriblement addictif, j'aurais aimé qu'il compte une ou deux centaines de pages en plus. Au bas mot.

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Avis : FORT

Je remercie Le Pas d’oiseau Éditions et #NetGalleyFrance pour l’envoi de #SuprêmeSoviete en service de presse.
J’ai découvert tout un monde, autant par le pays que l’on vit de l’intérieur que par l’écriture de l’auteur qui écrit comme elle conte. Cela donne une lecture fascinante, bigarrée et insolente de vie.
C’est l’histoire d’une jeune fille — Olga a 14 ans, et d’une famille peu ordinaire, durant les années où l’Union Soviétique s’apprêtait à disparaître. Sa grand-mère est une aviatrice, héroïne du peuple. Sa mère est une comédienne célèbre. Son père est juif et absent, son père adoptif est un artiste maudit. Olga, au milieu de l’exubérance des siens et de tout un peuple qui ne sait être que passionné, façonne ses armes dans la souffrance et l’amour pour une vie qu’elle veut se choisir.
L’auteur transmet toute sa fougue et sa fraîcheur dans ce récit oscillant entre le conte, la légende, le documentaire et la petite histoire quand on se glisse dans une soirée privée demandée par un Secrétaire général du Parti communiste. Nous la suivons dans les appartements communautaires et leur promiscuité, dans les vies de tous les jours et dans les mensonges sur le monde occidental qui lui font peur.
Son écriture est franche et libérée, savante par les rencontres des élites qu’elle fréquente, passionnée et facile à lire. Cette lecture est comme une grande fresque captivante par les dessous d’un pays qui sont révélés à travers les yeux d’une enfant à l’esprit critique.
C’est émouvant, captivant, intéressant. Faites une place à ce roman si vous aimez que la lecture soit un voyage.

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Suprême soviète. Signé Olga Schmitt, ce livre paru aux éditions Le Pas d’Oiseau est un régal. Merci à l’éditeur et à NetGalley, France qui m’ont permis de le découvrir en Service Presse. Un vrai bon moment de lecture !
Le Soviet suprême de l'Union soviétique constituait la plus haute institution législative en Union soviétique. Elle était élue au suffrage universel direct, mais, bémol, uniquement pour des candidats proposés par le Parti Communiste. La liberté de penser, en URSS avait tout de même des limites !
Les soviétiques qui ne correspondaient pas au moule du Soviet suprême pouvaient être déclarés ‘étrangers’ par les autorités et obtenir un visa, aller-simple, pour passer la butte, entendez être bannis de l’URSS et venir se réfugier à l’Ouest.
Olga Schmitt, née à Moscou, issue d’une famille d’artistes nous conte ici son enfance en URSS, son bonheur d’être scolarisée, les conditions de logement et d’approvisionnement en nourriture de sa famille et son départ vers l’Europe alors qu’elle n’était encore qu’une enfant.
Pour mille raisons qui apparaîtront au fil de son récit, Olga a été essentiellement élevée par sa grand-mère, une Babouchka bardée de médailles gagnées alors qu’elle était pilote d’avion et bombardait Berlin lors de la seconde guerre.
Ce livre est une perle. L’autrice y développe un talent fabuleux de conteuse. J’imagine très facilement un seul-en-scène de cette Olga devenue adulte et nous déversant la vie de Lidia, son héroïque grand-mère, l’amoureuse de celle-ci, Alla (n’oublions pas que l’homosexualité est une maladie mentale, là-bas !) et la vie décentrée de sa mère, artiste perdue dans son rôle de mère, de son père qui a choisi l’ailleurs plutôt que la fidélité et du beau-père, Oleg Tselkov, peintre anticonformiste dont l’autrice a été l’agent artistique et qui reste coté et vendu dans les galeries de nos jours.
Tout est dans le récit de Olga Schmitt, des faits, des rires et des larmes. Et dans une envolée épique, l’apprentissage à la vie pour une gamine russe qui se jure qu’un jour, elle maîtrisera la langue française mieux que les condisciples potaches qui ne sont pas capable de l’accueillir. Assurément, elle a atteint ce niveau de maîtrise. Sa plume est délicieuse, colorée, fluide et addictive.
Ce livre est une mine de renseignements sur cette époque moscovite, une invitation à apprécier la vie et ses conditions en se rendant maîtres de ces dernières. Un hymne à l’amour d’une grand-mère et à son ouverture d’esprit. Un appel aussi à tenir son rôle parental et à se préoccuper de la fragilité d’une enfant tout en l’éduquant, avec rigueur, pour la rendre apte à affronter le quotidien et à devenir quelqu’un plutôt que de subir un déterminisme de mauvais aloi.
Tout dans ce récit est mélange de tendresse, de raillerie, d’auto-dérision, d’espoir, d’humour et de volonté de vivre. Un beau et fort sujet, un grand plaisir pour le lecteur.

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Une enfance soviétique, entre une grand-mère héroïne aviatrice de la grande guerre patriotique, une mère actrice, un père metteur en scène célébré par le régime et un beau-père peintre dissident! Un exil forcé et une adaptation difficile à l’occident. Un livre passionnant riche et émouvant !

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Courte autobiographie brossant un quotidien soviétique sur un ton léger et drolatique.
Olga Schmitt nous raconte avec fraicheur et enthousiasme sa première vie, quand elle était enfant en URSS. Elle vivait chez une incroyable grand-mère, haute en couleur, aviatrice héroïque pendant la guerre contre les nazis. Fille d’une actrice et d’un metteur en scène connus, belle-fille d’un peintre renommé, très tôt elle a baigné dans le show-biz moscovite et parfois international. C’est une jeune fille toujours optimiste que ce soit au milieu des difficultés soviétiques que pendant l’exil en Autriche.
J’aurais aimé que Olga Schmitt parle plus du quotidien, de la vie en appartement collectif, de l’école, etc… Son récit est un peu trop factuel, limite caricatural. Là, elle ne m’en apprend pas plus que ce que j’ai lu ailleurs. La fin de certains chapitre est trop abrupte, je retournai en arrière car je cherchais une phrase supplémentaire, plus d’explications.
Néanmoins ce récit, avec ses chapitres courts, est très agréable à lire. Peut-être une suite pour raconter sa vie parisienne?
https://ffloladilettante.wordpress.com/2021/01/20/supreme-soviete-de-olga-schmitt/

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