La confidente

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Date de parution 27 août 2020 | Archivage 20 oct. 2020

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Résumé

Regardez autour de vous. Qui détient le plus de pouvoir dans la pièce ? Est-ce celui qui parle le plus fort ou celui qui a le plus d’argent ?
Ou peut-être est-ce quelqu’un comme Christine Butcher : une figure douce et invisible, un témoin silencieux lorsque les informations sont partagées et les secrets murmurés.
Quelqu’un qui, tranquillement, parfois même sans le vouloir, accumule des connaissances sur ceux qu’elle est venue servir — ceux qui ne vont pas faire attention à elle.
Mais lorsque quelqu’un comme Christine Butcher est poussé à bout, elle pourrait bien devenir la personne la plus dangereuse et la plus puissante de la pièce…

Regardez autour de vous. Qui détient le plus de pouvoir dans la pièce ? Est-ce celui qui parle le plus fort ou celui qui a le plus d’argent ?
Ou peut-être est-ce quelqu’un comme Christine Butcher :...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782265099050
PRIX 20,50 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Avec ce second roman Renée Knight confirme son talent pour les intrigues psychologiques poussées.
La construction semble plus simple dans l'intrigue, plus linéaire, mais le travail des personnages est remarquable et c'est ce qui fait la force de ce roman.
Christine, cette secrétaire extraordinairement dévouée, Mina cette patronne abusive mais charmante.
Une sorte de syndrome de Stockholm mêlée à un pervers narcissique. Et un procès qui change tout.
Les personnages secondaires, voir anecdotiques sont tout aussi attachants que les personnages principaux.
Bref c'est encore un super roman (même si je n'aime pas les récits à la première personne)

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Mina Appleton, à l'aube de la retraite de son père Lord Appleton, prend la tête de la grande chaîne de magasins d'alimentation familiale avec la ferme intention de leur donner un gros coup de jeune. Riche à millions elle règne sur son monde, mais personne ne peut régner sans une assistante dévouée - Christine Butcher, parachutée pour remplacer une secrétaire en vacances croit au miracle lorsque Mina lui propose ce poste. Dévouée, obsédée par le personnage de Mina, elle devient très vite indispensable.

Dès le départ, tu sais que les choses ont mal tourné, mais bien entendu, tu ne sais ni pourquoi ni comment. Tu le découvres au fil des chapitres à la première personne de Christine, au fil des articles qu'elle découpe dans les journaux - comme un fil conducteur - dans un présent où l'on sent la rage et la rancœur. La structure est, d'ailleurs très originale et le passé-présent habilement mené.

J'ai côtoyé des assistantes de direction de grandes entreprises dans une autre vie et je dois dire que l'auteure a su la décrire avec une précision d'horlogère suisse. La relation, la dévotion, le travail qui frise l'asservissement alors que quelque part, elles ne sont que l'extension d'un bras amené à toutes les manœuvres bonnes ou mauvaises. Souvent détestable, à force d'agir en cerbère à l'aide de ce pseudo pouvoir que leur confère leur position. Pourtant elles sont des oreilles, des yeux. Elles entendent tout, voient tout et peuvent potentiellement devenir ...très dangereuses...

Au travers de ce récit, l'auteure nous parle de pouvoir, d'argent, de chaînes de magasins qui font la pluie et le beau temps au détriment des petits producteurs. Elle nous parle des business d'aujourd'hui qui se soucient plus de la rentabilité que de la qualité. Elle nous parle aussi de dévotion jusqu'à en tout perdre, d'admiration, d'envie, de tout ce qui peut faire rêver sans imaginer que cela puisse conduire à sa propre perte.
Elle aborde, sans vraiment en avoir l'air, une multitude de problématiques et nous glisse à l'oreille ce qu'est le pouvoir sous toutes ses formes et tu verras que le final est exceptionnel !

Subtil, prenant malgré quelques longueurs, j'ai, pour ma part, passé un excellent moment de lecture et ne peux que te le recommander !

A toi qui t'apprêtes à prendre un tel poste...Tu changeras peut-être d'avis...

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Après Révélée, que je n’ai pas encore eu l’occasion de lire, La Confidente est le second roman de l’auteure britannique Renée Knight. Optant pour un récit à la première personne, elle donne voix à Christine Butcher afin que celle-ci nous raconte son parcours auprès de Mina Appleton.

On comprend vite que Christine se sent victime d’une injustice et que cela l’a profondément ébranlée. D’ailleurs l’auteure sait y faire pour entretenir le doute quant à l’endroit où se trouve Christine tandis qu’elle s’adresse au lecteur. Est-elle dans une maison de repos ou dans une structure encore plus strictement encadrée ? Ou simplement ailleurs ? Ne comptez pas sur moi pour lever le voile sur cette question.

L’histoire commence quand Mina Appleton, la fille de Lord Appleton et future directrice des supermarchés Appleton, propose à Christine un poste de secrétaire particulière. En apparence c’est là une opportunité professionnelle impossible à refuser… mais Christine est loin de se douter que la médaille a un revers… et quel revers !

Consciencieuse et professionnelle, Christine va se donner à fond pour donner pleine et entière satisfaction à son exigeante patronne. Quitte à parfois faire abstraction de ses principes par quelques « menues » (et plus si affinités) compromissions. La première étant de pousser Lord Appleton vers un départ anticipé dans des conditions qui sont loin de faire honneur à sa brillante carrière. Mais après tout c’était pour la bonne cause… c’est en tout cas ainsi que Christine se convaincra d’avoir toujours fait les bons choix.

L’investissement personnel et professionnel de Christine auprès de Mina va rapidement dépasser les limites du raisonnable, mais quel qu’en soit le prix à payer, Christine semble complètement aveugle et sourde aux conséquences. Elle est sous totale emprise de sa patronne et Mina Appleton ne se prive d’user et d’abuser de cette relation dominante / dominée. Mais elle le fait avec autant de cynisme que de doigté, poussant la flatterie jusqu’à la flagornerie… et même au-delà !

Si dans les premiers chapitres j’ai éprouvé une réelle empathie pour Christine, force est d’avouer qu’au bout d’un moment j’ai eu envie de lui gueuler de se sortir les doigts du cul et de regarder la vérité en face, puis carrément de la baffer. À se voiler la face comme elle le fait on flirte franchement avec le syndrome de Stockholm ! Et là pour moi on entre dans la catégorie des « cas désespérés », inutile de s’attarder sur leur situation puisqu’ils semblent aimer en prendre plein la tronche.

Ce détachement vis-à-vis de Christine ne m’a toutefois pas empêché de poursuivre ma lecture avec le même intérêt. En effet je voulais savoir jusqu’où les choses pourraient aller et si éventuellement il y aurait une prise de conscience à un moment ou à un autre. Alors sursaut ou soumission absolue jusqu’au bout du bout ? Là encore ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus.

Pour que la sauce prenne dans ce genre de récit axé avant tout sur les relations entre les différents personnages, l’auteur(e) se doit de maîtriser la dimension psychologique de son intrigue. Rien à redire sur ce point, Renée Knight mène sa barque sans faillir et sans perdre son cap de vue (même si pour nous, il n’est pas toujours évident à discerner).

Si le présent roman a pour toile de fond l’industrie agro-alimentaire et la grande distribution, il doit pouvoir se transposer dans n’importe quel autre milieu. Ce genre de relation dominant-dominé dans le cadre professionnel existe malheureusement dans tous les secteurs, mais aussi quelle que soit la taille de l’entreprise… On peut toutefois supposer (et espérer) qu’ici Renée Knight pousse la situation à son paroxysme afin de servir son intrigue.

Même si la situation décrite n’est pas l’apanage de l’industrie agro-alimentaire et de la grande distribution, le bouquin pointe du doigt certaines politiques / pratiques commerciales qui prennent à la gorge les petits agriculteurs alors qu’ils peinent déjà à garder la tête hors de l’eau.

Finalement ce fut un agréable moment de lecture en compagnie d’un thriller psychologique plutôt bien ficelé.

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Nous voici catapultés dans la vie de Christine Butcher, une secrétaire parfaite dans sa discrétion, sa loyauté, son dévouement. Que rêver de mieux pour Mina, la nouvelle directrice d'une chaîne de supermarchés ? Cette dernière, qui prend la suite de son père sur le papier, mais pas dans les formes ! Lord Appleton semblait avoir une réelle considération pour ses fournisseurs. Mina Appleton, elle, ne comprend que la loi du profit.

Au milieu de tout ça, il y a donc Christine. Une secrétaire hors pair. Elle fera tout pour sa patronne. Tout ? Vraiment tout ? Jusqu'où ?

J'ai apprécié ce livre pour le côté judiciaire. Toute la description du procès est vraiment bien faite. Je m'y voyais.
J'ai également trouvé la fin géniale ! Je ne m'y attendais pas. Pas comme ça.
Par contre, la mise en place était un peu lente à mon goût, mais cela semble plutôt normal pour un thriller ancré dans la psychologie des personnages.

C'est donc un bon et surprenant thriller psychologique.

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