Forte tête

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Date de parution 19 mars 2020 | Archivage 8 avr. 2020
Belfond | Belfond Vintage

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Résumé

Livre culte en Angleterre, considéré comme l’un des premiers romans de suffragettes, Forte tête, paru en 1924 et encore inédit en France, est avant tout un inoubliable portrait de femme. Impossible de résister au charme drolatique d’Ursula, à son courage et à sa folle liberté !

Dans le Londres de 1909, Ursula Winfield est ce qu’on appelle une « forte tête ». Là où toutes les autres filles de la bonne société courent les régates et les afternoon tea, cette belle et brillante jeune femme passe ses journées à multiplier les expériences dans son laboratoire, avec l’espoir d’intégrer un jour la Société de chimie.

Et rien ne peut la détourner de sa mission, ni les conventions sociales ni son amour balbutiant pour le beau Tony Balestier. Jusqu’au jour où la voilà entraînée, bien malgré elle, dans le combat des suffragettes, ces terribles « viragos » qui mettent Londres sens dessus dessous afin d’obtenir le droit de vote…

Edith Ayrton Zangwill est née au Japon en 1874, où travaillaient ses deux parents. Elle est la fille de William Edward Ayrton, ingénieur électrique, et de sa femme, Matilda Chaplin, pionnière en médecine, décédée quand Edith avait 8 ans. Deux après sa disparition, son père se remarie avec la scientifique Hertha Marks Ayrton.

Edith Ayrton est élève de l’université de Bedford (1890-1892), membre de la Women’s Social and Political Union (WSPU), et encourage notamment la création de la Jewish League for Woman Suffrage. Son engagement pour le droit de vote est tel, qu’on la considère comme l’une des leaders du mouvement United Suffragists.

En 1903, elle épouse l’écrivain Israel Zangwill, qui s’est souvent exprimé publiquement en faveur du droit de vote féminin. Il encourage par ailleurs Edith à écrire, et cette dernière publie son premier livre pour enfant en 1904, avant de composer six romans. Forte tête, paru en 1924 chez Allen & Unwin et jusqu’alors inédit en France, est son cinquième titre.

Les Zangwill ont eu trois enfants et ont notamment vécu à Londres et dans le Sussex.




Livre culte en Angleterre, considéré comme l’un des premiers romans de suffragettes, Forte tête, paru en 1924 et encore inédit en France, est avant tout un inoubliable portrait de femme. Impossible...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714482181
PRIX 14,00 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Petit conseil pour de prochains lecteurs, ne lire la préface d'Elizabeth Day qu'après la lecture de "Forte tête" sous peine de se voir "spoiler" une grande partie de l'histoire. Je comprends le besoin de resituer le livre dans son contexte, rédigé en 1924 avec une intrigue qui court de 1908 à 1918. Il est évident que certaines réflexions de l'héroïne, Ursula, peuvent paraître actuellement peu "politiquement correctes", mais il était possible de le signaler brièvement sans disséquer l'ouvrage dans son entier. "Forte tête" reste une fiction qui doit s'apprécier en tant que telle. Et d'ailleurs ce roman se défend très bien sans cette préface circonstanciée. Elle aurait eu toute sa place en revanche à la fin du roman. Celui-ci est certes daté, certains passages sont gentiment désuets, mais son charme et ses pistes de réflexion emportent l'adhésion du lecteur.
Ursula Winfield, jeune femme de bonne famille au physique avantageux, refuse de rentrer dans le moule. A Londres, en 1908, ses presque 23 ans en font "un produit" déjà défraîchi. Au grand désespoir de sa mère, Madame Hibbert, ravissante poupée, beaucoup moins écervelée qu'il n'y paraît, Ursula passe ses journées au grenier transformé en laboratoire de physique. Les mondanités lui semblent une perte de temps et son cœur ne vibre que pour la science. De nombreux événements l'obligeront à sortir de sa tour d'ivoire. Elle découvre tout d'abord le mouvement des suffragettes qu'elle rejette en bloc avant d'y adhérer de toute son âme. Elle connaîtra la prison et les grèves de la faim stoppées par un gavage s'apparentant à une forme de torture. Tony Balestrier, petit dernier impécunieux d'une famille de son milieu, éveillera en elle des sentiments contradictoires. Elle se jettera dans son amour avec la passion qu'elle met en toute chose, mais les positions très conformistes de son galant sur le rôle de la femme la mettront en porte-à-faux avec ses convictions. La guerre viendra bouleverser la donne et plongera Ursula dans un nouveau dilemme. Pacifiste alors que sa mère s'engage pour l'effort de guerre, la jeune femme en vient à adopter une position moins tranchée. Retourner dans son laboratoire pour trouver un moyen de protéger les soldats du pétrole enflammé lui semble un moyen de participer de façon défensive plutôt qu'offensive à la préservation de la vie des hommes.
Edith Ayrton Zangwill s'est inspirée de la vie de sa belle-mère, éminente scientifique et en faveur de l'égalité homme-femme. Ursula Winfield n'en reste pas moins une héroïne à part entière, bourrée de contradictions, agaçante autant qu'attendrissante, passionnée et passionnante.

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Merci à Netgalley et aux editions Belfond pour cette lecture.

"Forte tête" est un roman "vintage" puisqu'il a été publié en 1924 en Angleterre où il est vite devenu une référence, le voilà pour la première fois traduit en France.

Dans ce roman, on découvre Ursula Winfield, jeune chimiste qui tente de s'imposer dans un univers scientifique où elle fait figure de bête curieuse. Et lors d'une de ces conférences, elle va faire la connaissance de Mary Blake, figure de proue du mouvement des suffragettes. Tiraillée entre sa passion de la chimie, son amour naissant pour le conservateur Tony Balestier, et le combat pour le droit des femmes, Ursula va devoir choisir .....

Ce roman me semble important à découvrir pour le contexte historique qu'il décrit. Il livre ici la chronique d'une société anglaise fermée aux femmes, et de leurs combats pour se faire reconnaître.

Et pour ne rien gâcher, il interroge également sur la place de la femme dans le milieu scientifique, place qui a certes évolué , mais qui reste un sujet d'actualité. En créant ce personnage d'Ursula , à cheval sur les deux mondes, l'autrice livre ici un portrait attachant.

Même si le style, qui date un peu certes, dévoile par moments de véritables longueurs , il n'en reste pas moins qu'il est nécessaire pour apporter un éclairage historique , vu par une femme ayant vécu ce qu'il s'est passé en Angleterre à cette époque .

Ma note: 14/20

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Jolie découverte que ce roman paru en 1924 en Angleterre qui relate le combat des suffragettes pour obtenir le droit de vote pour les femmes. Mais "Forte tête" est bien plus que cela, c'est un livre consacré à une jeune femme, Ursula Winfield, qui se bat pour ses convictions.

Ursula est une originale, elle a une vingtaine d'années et vient d'un milieu très aisé. Alors qu'elle pourrait se complaire dans une vie d'oisiveté, elle qui a la tête bien faite, préfère se consacrer à ses travaux de chimie dans le laboratoire qu'elle s'est aménagée dans la demeure familiale. Le roman démarre d'ailleurs sur une scène très cinématographique puisque nous entrons dans la maison et remontons les escaliers à l'image d'une caméra qui remonterait jusqu'au dernier étage, celui du laboratoire d'Ursula. Ursula est entièrement dévouée à ses travaux de recherche et attend beaucoup de son passage à la Société britannique de chimie. Elle compte pour cela sur le soutien du Professeur Smee auquel elle voue une complète admiration. Celui-ci, bien que marié, est également fasciné par ce petit bout de femme qui essaye de s'imposer face à un public masculin et naturellement hostile.
Le combat des suffragettes est donc bien loin au début de ce roman et il faut attendre une bonne moitié du roman pour y parvenir. Cette première moitié nous permet de faire connaissance avec sa mère, un personnage haut en couleurs qui aime par dessus tout s'entourer d'une cour de jeunes hommes qui lui sont entièrement dévoués. C'est ainsi qu'elle rencontre Tony dont elle tombera rapidement amoureuse.
Petit à petit, alors que le militantisme lui déplaît a priori, elle commence à mettre le doigt dans le mouvement des suffragettes, d'abord de manière timide. Elle finira par s'y dévouer complètement quitte à s'en oublier elle-même. Car Ursula est une jeune femme de convictions, elle ne peut pas faire les choses à moitié et ne peut dès lors se consacrer qu'à une seule cause. Cette cause varie pendant le cours du livre (chimie, le droit de vote des femmes, Tony, la guerre) mais à chaque fois elle s'y dévoue corps et âme quitte à sacrifier sa liberté voire sa santé.
"Forte tête" est aussi évidemment un roman sur la lutte des femmes pour conquérir le droit de vote, lutte qui prendra un tour très violent devant l'opposition persistante du gouvernement. C'est ainsi que l'on apprend les techniques des suffragettes pour se faire emprisonner puis pour se lancer dans une grève de la faim. Nous découvrons à cette occasion la torture terrible de l'alimentation forcée dont ces femmes ne sont pas sorties indemnes.
C'est un roman très riche que cette "Forte tête" et une très jolie découverte que je dois à NetGalley et aux éditions Belfond. Merci beaucoup !!

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Une histoire pétillante et trépidante, écrite en 1924 et toujours d'actualité!
On y suit le destin d' Ursula, jeune femme de la société aristocratique, scientifique, qui sera amenée par ses convictions à devenir suffragette et à endosser leur cause.
Cela devient difficile pour elle, que ce soit dans sa famille, respectueuse et gardienne des normes, mais aussi sentimentalement.
La guerre arrivant, les droits des femmes vont progressivement se libérer, grâce aux actions précédentes des suffragettes, mais Ursula, ayant retrouvé son fiancé, est mise devant de nouvelles difficultés, comme faire accepter son invention pour sauver des vies au front. et faire reconnaître son activité de scientifique.
C'est une lecture agréable, une vision de la société, une réflexion sur l'engagement, le droit des femmes au vote, l'engagement de chacun dans ses passions.
Une lecture que je recommande, pour passer un bon moment , joyeux, vivant et sentimental.

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Ce roman a été publié en 1924,et pourtant, on pourrait croire que c'était hier. L'histoire s'installe rapidement, tout s'emboîte parfaitement, à relever point que l'on ne voit pas les pages défiler. Ursula est un personnage génial, sa prise de conscience est bien amenée. Les souffrances ces des suffragettes emprisonnées sont très rendues, dans tomber dans les descriptions sur des pages et des pages de toutes les tortures subies.
Un excellent roman à lire, parce qu'il offre un éclairage très intéressant sur un combat qui est loin d'être gagné.

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« Forte tête » par Edith Ayrton Zangwill

Un roman féministe aux accents de Jane Austen.

Forte tête, c’est l’histoire d’Ursula Winfield, jeune femme dans les années 40, en Angleterre.
A contrecourant de l’époque, passionnée de chimie, elle préfère étudier et participer à des conférences scientifiques plutôt que d’assister aux évènements sociaux organisés par sa mère, aux bals et aux rencontres organisées pour la marier. Ainsi elle teste et expérimente dans le laboratoire qu’elle s’est créé dans le grenier de la maison familiale.

Au début du roman, anti-militante, on suit le cheminement de pensées qui l’amène à devenir une suffragette investie et inventive. Toute sa créativité sera, dès lors, mise au service de la lutte pour le droit de vote des femmes : des bureaux dans lesquels elle occupe un poste administratif, aux planches sur lesquelles elle se révèle une excellente oratrice, en passant par les manifestations dans la rue, la prison et une grève de la faim.

Puis la guerre arrive et elle s’en retourne à ses premières passions pour la chimie afin d’aider, grâce à ses inventions, à protéger les soldats.

Ce roman passionnant décrit avec beaucoup de finesse, la lutte pour le droit de vote des femmes, en nous plaçant dès le début dans la tête d’une femme indépendante mais non militante.

Les obstacles qu’Ursula rencontre pour se faire accepter au sein de l’Académie de chimie, uniquement composée d’hommes, puis sa lutte avec les suffragettes, se déroulent sur un fond subtil mais prégnant de contraintes morales et sociales. Tout d’abord la crainte de heurter ses proches par son comportement « hors normes », puis d’aller à l’encontre de ses sentiments pour un homme qui ne comprend pas ses combats. A travers ses tourments intérieurs on saisit puissamment les émotions contradictoires qui l’habitent.

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Voici un petit bijou de littérature et de lutte que ce portrait d'Ursula Winfield, femme libre et militante.
Jouissif!

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